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Le pouvoir d’achat immobilier entamé

Le pouvoir d’achat immobilier entamé

Prix en baisse, délais de vente qui s’allongent, coût de la rénovation énergétique… les difficultés s’accumulent pour les propriétaires. Les explications de Sébastien Laye, économiste et entrepreneur, et Florent Rocca Serra, cofondateur de la start-up Hyppo dans Capital

Selon l’Insee, l’immobilier représente 62% du patrimoine des ménages français, avec près de 30 millions de lots résidentiels, pesant près de 6 900 milliards d’euros. Au cours des 25 dernières années, l’immobilier français a enregistré une appréciation moyenne de 40%. Cependant, au cours des 18 derniers mois, l’inflation et le contexte géopolitique ont fait grimper les taux directeurs de 1% à presque 4%, entraînant une chute brutale de la production de crédits de 60% et, par conséquent, des transactions immobilières. Les Français qui souhaitent vendre leur bien se retrouvent parfois sans acheteur ou dans l’obligation de le faire à la baisse.

En dépit d’attaques répétées des gouvernements contre la supposée rente immobilière, avoir un toit sur sa tête mais aussi pouvoir investir dans l’immobilier, notamment pour sa retraite, est une priorité pour les Français. Cependant, les récentes fluctuations du marché ont semé l’incertitude parmi les propriétaires, les incitant à chercher des alternatives à la vente pour faire face à la tendance baissière de l’immobilier. Quand il n’y a pas d’accord entre vendeurs et acheteurs sur les valorisations immobilières, les transactions n’ont pas lieu, et la seule issue pour un vendeur qui aurait besoin de liquidités est de reporter la vente… sans vraiment savoir quand la valorisation du bien qu’il a en tête sera celle du marché et des acheteurs. En attendant, nombre de vendeurs ont des besoins de liquidité.

On a souvent dit, lors de la période de marché haussier, que la France était un paradis pour le crédit immobilier. Les emprunteurs y bénéficient de taux fixes (pas de risques de subprime à taux variables comme aux USA avant 2008), et les taux immobiliers ont été limités entre 1 et 2% à peine entre 2019 et 2022. Même aujourd’hui, à 3,6% sur 20 ans, on reste loin du 7% américain. Malheureusement, un crédit ne peut être contracté que lors de l’acquisition d’un bien ou, exceptionnellement, pour des travaux. Ainsi, nombre de Français ayant remboursé une partie de leur crédit immobilier ne peuvent pas ré-emprunter pour dégager des liquidités. Ils sont réduits à simplement refinancer le montant courant du prêt, ce que personne n’a intérêt à faire en période de hausse des taux.

Présidentielle 2022: Macron entame un tour de France de six mois

Présidentielle 2022: Macron entame un tour de France de six mois

 

Chacun sait que le chef de l’État n’accorde guère de crédit à son entourage pour gagner les élections de 2022.

Ce n’est pas un hasard si Macron se déploie dans des champs d’activité qui sont très éloignées des responsabilités d’un président. Pour parler simple, Macron intervient sur tout, temps et partout quitte d’ailleurs à contredire certains ministres.

 

En outre il a décidé déjà depuis plusieurs semaines de continuer son immense tour de France qui va durer encore environ six mois juste pour avoir la première page du journal local avec des remontées médiatiques nationales. Il parlera donc encore davantage, annoncera sans cesse de nouvelles mesures y compris les plus catégorielless et les plus corporatistes pour satisfaire ici les pêcheurs à la ligne,  les amis des animaux ou les buveurs de cidre.

Le chef de l’État poursuit ses déplacements en France pour ne pas laisser ses opposants bénéficier seuls de la lumière médiatique, notamment dans les Hauts-de-France.

De toute manière en cas de vide médiatique il y aura toujours la crise que vit qui malheureusement ne sera pas terminé en avril 2022 qui sera la pour justifier l’intervention du Docteur Macron persuadé d’être devenu l’un des plus grands experts médicaux.

Comme l’indique le Figaro, » il s’agit d’occuper le terrain, comme pour souligner à gros trait son intention de rester «au travail jusqu’à la dernière minute». Il y a d’abord la cinquième vague du Covid qui commence à inquiéter le pays. «Le rappel vaccinal est indispensable aux plus de 65 ans et aux personnes atteintes de comorbidités .» Il y a aussi la crise diplomatique avec Londres sur la pêche. «Nous ne lâcherons pas nos pêcheurs. Si la commission ne joue pas son rôle, la France le fera (…) La commission doit nous protéger, ça va trop lentement, trop mollement. » Et même les soucis de santé du président américain Joe Biden à qui le chef de l’État souhaite un «bon rétablissement». Au passage, Emmanuel Macron a aussi défendu sa politique de santé et demandé du temps pour qu’elle produise ses effets.

Avant son déplacement, il avait accordé un entretien à La Voix du Nord et glissé une pique à l’attention d’Éric Zemmour, l’auteur de La France n’a pas dit son dernier mot (Rubempré). «Je ne pense pas que la France ait son dernier mot à dire. Elle a une histoire millénaire devant elle», assurait-il.

À défaut de bonnes paroles, c’est de l’argent que déverse macron. Ici pour développer notamment le nouveau centre hospitalier de Maubeuge, là pour élargir la RN2 Laon-Avesnes et le canal Sambre-Oise. Lundi, après avoir passé le week-end au Touquet, il se rendra dans sa ville natale d’Amiens pour annoncer la création d’une annexe de la Bibliothèque nationale de France. Des projets dont la politique n’est jamais loin. Tellement proche, d’ailleurs, qu’elle s’invite même dans les accueils républicains avec les élus locaux

Assurance-chômage : un nouveau bras-de-fer mal entamé

Assurance-chômage : un nouveau bras-de-fer mal entamé

Il serait étonnant que les discussions relatives à la nouvelle convention d’assurance chômage ne s’éternisent pas encore voire même qu’elles finissent  dans un cul-de-sac contraignant alors  le gouvernement à prendre des décisions à la place des partenaires sociaux. Il faut convenir que la négociation débute dans un environnement plombé d’une part par la crise,  d’autre part par une réforme du travail très contestée par les syndicats et même très en colère. Conséquence de la crise,  plus le chômage se développe moins il y a de cotisants et plus il y a de bénéficiaires de l’allocation chômage. Mécaniquement le déficit s’accroît. Un déficit annuel de près de 4 milliards en 2016 qui s’ajoutent aux précédents pour aboutir à une dette qui sera d’environ 30 milliards en 2016. Pas d’autres solutions soit d’augmenter les cotisations, ce à quoi les patrons s’opposeront fermement, soit diminuer  les prestations,  ce à  quoi s’opposeront les syndicats. Cette négociation s’ouvre dans un climat particulièrement délétère en raison notamment du projet de loi sur la réforme du travail, réforme essentiellement inspirée par le Medef avec l’opposition à peu près unanime de tous les syndicats. Du cou, p la mauvaise humeur des syndicats de salariés pourrait bien se manifester à l’occasion de la renégociation de la convention relative à l’indemnisation du chômage. Les syndicats pourront  toujours argumenter puisque le montant moyen de l’allocation perçue dépasse à peine 1000 € nette par mois.  Dans le détail, 99% des demandeurs d’emploi indemnisés perçoivent moins de 3.872 euros brut par mois, 95% moins de 2.079 euros et 50% moins de 1.031 euros. Quant à la fameuse allocation maximale de 7.183 euros brut par mois, elle est perçue par… 1.440 allocataires, soit 0,04% des bénéficiaires. Les allocataires concernés sont des personnes qui percevaient un salaire d’au moins 12.516 euros bruts par mois en 2014. Et ils ont droit à une allocation égale à 57% de leur ancien salaire (dans la limite de ces 12.516 euros). Différentes hypothèses sont envisagées pour rééquilibrer les comptes mais compte tenu de l’ampleur du déficit annuel il est vraisemblable qu’il conviendra d’agir sur tous les paramètres entre parenthèses cotisations, montant des allocations, chant des cotisations comme les contrats courts. Le gouvernement lui semble militer surtout en faveur d’une dégressivité des allocations chômage.  Plusieurs pays européens ont institué une dégressivité des allocations. Ainsi, en Espagne, une réduction du montant de l’allocation de 10 points (de 60% à 50%) du salaire de référence a été instituée à partir du 7e mois. La Belgique sert une allocation dégressive par paliers correspondant aux périodes d’indemnisation. Et le Portugal sert une allocation réduite de 10% à partir du 181e jour d’indemnisation depuis le 1er avril 2012. En France, la question de l’instauration de la dégressivité des allocations est également mise régulièrement sur la table. Cependant il faut noter que  70 % des allocataires sont-indemnisés pendant moins d’un an.

 




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