Archive pour le Tag 'enregistre'

Royaume-Uni : le système de santé enregistre la plus grande grève

Royaume-Uni : le système de santé enregistre la plus grande grève depuis sa création

Le secteur de santé public britannique a connu la plus grande grève de son histoire pour réclamer notamment des augmentations salariales alors que l’inflation dépasse les 10 %.

Après les enseignants, cheminots et gardes-frontières, journée de mobilisation sociale sans équivalent depuis une décennie au Royaume-Uni du personnel du NHS, le service de santé public et gratuit
. « Sous-effectif. Sous-évalué. Sous-payé », dénonçait par exemple une pancarte brandie par deux infirmières de l’hôpital Saint-Thomas, à Londres.

Opérations repoussées, urgences totalement débordées, attentes de plusieurs heures pour les ambulances… Le NHS, , traverse une profonde crise, affaibli par les politiques d’austérité en œuvre depuis plus de 10 ans et les conséquences de la pandémie.

Depuis sa création en 1948, il n’avait jamais été confronté à une grève d’une telle ampleur, avec des dizaines de milliers d’infirmières et d’ambulanciers arrêtant de travailler pour la première fois le même jour. Ils réclament une augmentation de salaire alors que le Royaume-Uni, où l’inflation dépasse les 10%, fait face à une grave crise du coût de la vie. Mais ils se heurtent à un gouvernement conservateur qui refuse toute négociation face à ce mouvement soutenu par l’opinion.

Coronavirus: Total enregistre 8,1 milliards de dollars de dépréciations

Coronavirus:  Total enregistre 8,1 milliards de dollars de dépréciations

 

8 milliards de pertes  (dépréciations d’actifs) au deuxième trimestre pour Total victime évidemment de la baisse de la demande et de l’écroulement des prix. Une conséquence de la crise sanitaire mais aussi d’évolutions structurelles. Pour l’avenir, la demande de pétrole ne devrait guère augmenter sur le long terme et les prix pourraient se stabiliser autour de 50 $ le baril

Le groupe a précisé dans un communiqué qu’il tablait désormais sur un prix du Brent de 35 dollars par baril en 2020 – contre 60 dollars à l’origine dans ses perspectives 2020 -, puis de 40 dollars en 2021, 50 dollars en 2022 et 60 dollars en 2023, avec des prix du gaz “ajustés en conséquence”.

“A plus long terme, Total maintient son analyse selon laquelle la faiblesse des investissements dans le secteur des hydrocarbures depuis 2015 accentuée par la crise sanitaire et économique de 2020 va se traduire à horizon 2025 par une insuffisance de capacités de production au niveau mondial et un rebond des prix”, a-t-il cependant ajouté.

“Au-delà de 2030, compte tenu des évolutions technologiques notamment dans le domaine des transports, la demande de pétrole ne devrait plus connaître de croissance et les prix du Brent tendraient vers le prix long terme de 50 dollars par baril (…).”

Total tablait précédemment sur un prix du pétrole de 70 dollars par baril de Brent en 2025 et sur un niveau stable au cours des cinq années suivantes, avant une baisse autour de 50 dollars à horizon 2050.

La révision à la baisse de ses attentes conduit le groupe à constater au deuxième trimestre une charge exceptionnelle de dépréciation d’actifs de 2,6 milliards de dollars, principalement dans les sables bitumineux du Canada pour 1,5 milliard et les actifs de gaz naturel liquéfié (GNL) en Australie pour 0,8 milliard, soit des projets géants aux coûts de construction élevés.

Total a en outre passé en revue ses actifs pétroliers présentant des réserves de plus de 20 ans et des coûts de production élevés, dont la totalité des réserves pourraient donc ne pas être produites avant 2050, ce qui concerne les seuls projets de sables bitumineux canadiens de Fort Hills et Surmont et conduit le groupe à une dépréciation exceptionnelle complémentaire de 5,5 milliards de dollars.

En conséquence, les réserves prouvées et probables du groupe sont réduites de 19,0 à 18,5 années et Total indique qu’il n’approuvera “aucun nouveau projet d’augmentation de capacités” sur ces actifs de sables bitumineux canadiens.

Les dépréciations de 8,1 milliards de dollars enregistrées par Total ont un impact de 1,3% sur son taux d’endettement.

BP a de son côté fait savoir qu’il enregistrerait dans ses résultats du deuxième trimestre – programmés le 4 août – des dépréciations pouvant atteindre 17,5 milliards de dollars, tandis que celles de Royal Dutch Shell – qui publiera ses résultats jeudi comme Total – sont annoncées à 22 milliards.




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol