Archive pour le Tag 'énorme'

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G7 : énorme opération de communication de Macron

G7 : énorme  opération de communication de  Macron  

 

 

Résumons le message de Macron «  au plan international, c’est moi le meilleur ! » avec l’espérance d’une contagion de son autosatisfaction au domaine intérieur. Avec le temps et dès les jours prochains, les médias prendront le recul nécessaire pour relativiser l’importance du G7 qui aura surtout permis à Macron de se valoriser. Ainsi il aura essayé de compenser par sa posture internationale son manque de crédit au plan national. Le G7 aura surtout été une grosse opération de communication pour Macron. Le président de la république en a profité occuper tous les jours la télévision et les autres médias. Pour le reste, les orientations du G7 constituent de très vagues promesses. Pour compenser l’absence du sujet environnement au cours de ce G7, Macron s’est polarisée sur la situation de l’Amazonie en critiquant à juste titre beaucoup le président brésilien qui par ailleurs a refusé l’aide décidée par le G7. Notons cependant une orientation nouvelle de Macron  vis-à-vis du projet d’accord commercial avec le Brésil (aussi avec l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay).

Négocié depuis 20 ans, le vaste traité de libre-échange entre l’Union européenne et plusieurs pays d’Amérique du Sud (Mercosur) ne sera pas avalisé «en l’état» par la France, a assuré Emmanuel Macron, alors qu’il le jugeait encore «bon» à la fin du mois de juin. «En l’état, je ne signerai pas le Mercosur», a-t-il souligné, en invoquant des inflexions du président brésilien sur l’Accord de Paris sur le climat. Selon Emmanuel Macron, Jair Bolsonaro a, depuis son élection en octobre dernier, «envoyé plusieurs messages disant clairement qu’il sortirait de fait» de l’Accord de Paris. Or, «je veux que l’Accord de Paris soit respecté par tous ceux qui signent», a répété le président. Pour le reste, le traité pose des «conditions inédites» sur le plan des contrôles et de l’écologie, a-t-il garanti, alors que le texte inquiète des éleveurs européens comme des écologistes.

Mais le coup médiatique aura été, la venue du ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif. «Ce n’est pas un coup de poker», a assuré le chef de l’État sur France 2. «C’est je crois, le rôle que la France doit jouer.» Convaincu qu’«on n’a pas tout réglé» sur le sujet, Emmanuel Macron a mis en avant les deux points sur lesquels les membres du G7 sont «d’accord»: «on ne veut pas que les Iraniens puissent avoir la bombe nucléaire, et on ne veut pas qu’il y ait d’escalade pour créer la guerre». Face aux sanctions américaines contre l’Iran et devant le «risque d’embrasement», le président s’est aussi félicité que Donald Trump ait jugé réaliste une rencontre avec le président iranien dans les semaines à venir. «On a baissé la pression», a-t-il résumé. Preuve que le G7 aura surtout servi de moyens de communication et de promotion pour Macron, lors  de son intervention de lundi soir à la télé il a parlé de l’évolution de la réforme des retraites

Dans la perspective de la réforme des retraites prévue pour le début de l’année prochaine, Emmanuel Macron a indiqué sa préférence: un calcul des droits à la retraite lié à la durée de cotisation plutôt qu’à l’âge de départ. Pour «que ce soit juste en termes de cotisations (…), je préfère qu’on trouve un accord sur la durée de cotisation plutôt que sur l’âge, car si vous avez un accord sur la durée, si vous commencez plus tard, vous finissez plus tard, et quand vous commencez plus tôt vous partez plus tôt». «Je veux que cette réforme incarne un changement de méthode», a-t-il poursuivi. Pour le changement de méthode il ne faut sans doute pas s’attendre à grand chose de nouveau par contre ce concept de durée de cotisation au lieu de l’’âge mérite intérêt. Remarquons que ce principe de durée de cotisation existe déjà l ! Ce qui l’avait mis en cause c’était le concept d’âge pivot pour tous

 

Deutsche Bank : énorme restructuration

Deutsche Bank : énorme restructuration

Les restructurations dans les banques se suivent et se ressemblent. La différence est dans leur ampleur. Cette fois, c’est Deutsche Bank qui annonce la suppression de 18 000 emplois. Comme d’autres banques, elle va réduire son activité sur les marchés actions, les marchés obligataires et ses opérations de banque investissement. Le problème particulier de Deutsche Bank d’avoir voulu se déployer dans des champs d’activité et pour des zones géographiques pour lesquels elle n’avait pas forcément la compétence et qui était très concurrencés. Cette politique un peu brouillonne a provoqué une accumulation d’actifs pourris qu’il va falloir maintenant isoler. Pour cela Deutsche Bank va créer une structure de défaisance pour les 74 milliards d’euros d’actifs pondérés des risques dont elle souhaite se séparer dans le cadre de cette réorganisation. Une restructuration de grande ampleur était attendue depuis que le président du directoire, Christian Sewing, avait promis en mai aux actionnaires des “réductions drastiques” dans la banque d’investissement, une activité qui a longtemps fait figure de priorité stratégique pour Deutsche Bank mais qui est devenue un fardeau à la suite de la crise financière de 2007-2009.Le conseil de surveillance du groupe s’est réuni dimanche pour avaliser ce plan, décidé après l’échec au printemps d’un projet de fusion avec Commerzbank, la deuxième banque d’Allemagne. Avec les suppressions de postes envisagées, les plus importantes dans le secteur bancaire depuis l’annonce des 30.000 emplois supprimés par HSBC en 2011, Deutsche Bank compte ramener ses effectifs à 74.000 personnes d’ici 2022. Deutsche Bank n’indique pas avec précision les zones où seront supprimés les emploient mais il est vraisemblable que ces suppressions seront réalisées un peu partout dans le monde y compris en Allemagne.

Grand débat : l’énorme fiasco qui se prépare

Grand débat : l’énorme fiasco qui se prépare

 

 

Les conclusions du grand débat risquent d’aboutir à un énorme fiasco. Même les responsables du gouvernement s’y préparent en prévenant qu’il ne faut pas s’attendre à une révolution et qu’il y aura même de grandes désillusions .Normalement le grand débat devrait être terminé, on devrait d’ailleurs connaître ce qui en est sorti et commencer  à énumérer les orientations. Force est de constater que Macron continue de s’inviter ici ou là dans le cadre juridique du grand débat, histoire de continuer à gagner du temps ou plutôt à en perdre. En effet,  les français commencent à être fatigués de cette opération à laquelle ils ne croient pas beaucoup puisqu’un récent sondage Elabe monde que 70 % des Français considèrent que le grand débat ne débouchera sur aucune solution pour résoudre la crise politique. La vérité, c’est que Macron ne pourra apporter aucune solution significative et crédible au mécontentement des Français qui porte surtout sur le pouvoir d’achat, la justice sociale et la justice fiscale aussi sur la réduction des dépenses publiques. Macron ne dispose d’ailleurs d’aucune marge de manœuvre coincée qu’il est d’une part par les critères de gestion publique imposés par l’Europe,  =par une croissance anémique et par des mesures fiscales en faveur des plus favorisés sur lesquels il ne veut pas revenir. Les conclusions de Macron suite à ce grand débat seront forcément cosmétiques ne prendront pas en charge les enjeux majeurs relatifs notamment au renouvellement du projet politique. Macron a cru piéger les gilets jaunes avec un grand débat dont il pensait qu’il allait complètement étouffer ce mouvement social voir le faire oublier. Aujourd’hui c’est lui qui est prisonnier de ce piège dont il ne pourra pas sortir indemne. On peut s’attendre de sa part à un discours fleuve embrassant la totalité des facteurs explicatifs mais sans projet clair et encore moins de décisions significatives. Pourtant l’exercice n’était pas forcément inutile. Il pouvait permettre à davantage de français de s’approprier la problématique du pays sur les enjeux majeurs. Mais il ne fallait pas promettre un débouché politique concret à ce débat à la fois beaucoup trop large également trop vague dans sa problématique. La déception risque d’être immense sans parler de l’hypothèse d’un réveil social qui n’est pas à exclure. Macron pourrait bien avoir fusillé la fin de son mandat avec cette opération politique finalement réduite à une manœuvre de communication permettant au président de justifier sa politique. Mais une sorte de fuite en avant !

Anti Brexit: énorme manif à Londres

Anti Brexit: énorme manif à Londres

 

Une énorme manifestation de plusieurs centaines de milliers de personnes-peut-être 1 million– anti Brexit à Londres hier qui suit le succès de la pétition en ligne Une pétition en ligne anti Brexit a déjà recueilli plus de 3 millions de signatures en deux jours. Un succès exceptionnel qui ne va sans doute pas faciliter la tâche de la première ministre. Déjà pris dans ses contradictions, le Parlement risque de s’y enfoncer encore davantage. Rappelons que ce parlement ne veut pas d’un Brexit  dur (sans accord) pas plus que d’un Brexit doux avec l’accord conclu entre Theresa May et l’union européenne)$. Enfin qu’il se refuse à lancer un nouveau référendum. Tout semble donc réuni pour que se concrétise une crise politique encore plus grave au Royaume uni avec sans doute la mise minorité de la première ministre Theresa May et la perspective de nouvelles élections. Du coup l’union économique européenne serait bien contrainte d’accepter un nouveau délai pour une éventuelle mise en application du break site. Un délai minimum d’un an voir davantage.  Rappelons que le Brexit a été décidé par 52% des voix en juin 2016. Prévu initialement le 29 mars, il a été reporté à la demande du gouvernement, à avril voire fin mai, en fonction du résultat du prochain vote du Parlement sur l’accord de retrait. Mais tous les sondages démontrent qu’un nouveau référendum condamnerait cette fois toute idée de break site. La situation est tellement bloquée que seule une perspective de nouvelles élections permettrait peut-être au Royaume-Uni de sortir du bourbier dans lequel il s’est placé.

Vente de l’aéroport de Paris : un énorme cadeau de Macron à Vinci, pourquoi ?

Vente de l’aéroport de Paris : un énorme cadeau de Macron à Vinci, pourquoi ?

Difficile de comprendre pourquoi l’État se sépare d’un tel bijou de famille. Il y a sans nul doute des raisons politiques dans la mesure où Vinci comme d’autres grandes entreprises ont largement permis l’élection de Macron qui d’une certaine façon renvoie l’ascenseur. C’est aussi une grosse compensation de l’annulation du projet de Notre-Dame des Landes qui devait aussi être confié à Vinci. Pour parler simplement, on voit mal pourquoi l’État n’affecterait pas les dividendes importants de sa participation dans ADP au fonds de modernisation qu’il envisage notamment pour les nouvelles technologies. Au lieu de cela,  il va vendre ADP pour une dizaine de milliards, placer le fond en obligation et ce sont les intérêts de ce fonds qui seront affectés au développement des entreprises. L’argument du pouvoir est de dire que les dividendes d’ADP peuvent être fluctuants et ne rapporteront pas toujours une centaine de millions par an. Une erreur car les aéroports d’une façon générale sont d’extraordinaires machines à cash du fait de la taxation qui frappe les opérateurs aériens, aussi des recettes accessoires. Ce que ne dit pas le gouvernement c’est  que cette opération va permettre de manière assez artificielle de diminuer l’endettement de l’État qui sinon serait susceptible de franchir la barre des 100 % du PIB. Un seuil symbolique qui affecterait l’image de gestion publique de la France. Dernier détail : Vinci est un formidable réservoir de décideurs de l’administration. Vinci recrute sans arrêt les ingénieurs des ponts du ministère en les rémunérant 10 fois plus que ce qu’il touchait dans l’administration. La plupart des fonctionnaires espèrent être embauchés par  Vinci qui offrent des perspectives de carrière autrement plus généreuse que celle de l’État. Ces ingénieurs des ponts sont présents partout dans l’administration bien sûr, mais aussi dans les cabinets et en masse chez Vinci (qui recrutent aussi des énarques pour les mêmes raisons). Vinci est sans doute une très belle entreprise mais aussi un formidable lobby qui se nourrit pour partie des crédits publics (français et étrangers). Certes la vente de la participation de l’État n’est pas encore réalisée mais on voit mal comment elle pourrait échapper à Vinci pour les raisons évoquées. L’autre incongruité concerne la durée de la concession de 70 ans ! Pourquoi pas aussi deux siècles. Après avoir bradé des autoroutes à Vinci, autoroutes aujourd’hui particulièrement juteuses sur le plan financier, on va donc brader les aéroports  de Paris autant pour des motifs politiques que corporatistes. Une politique à court terme pour boucher le trou de la dette et renvoyer l’ascenseur à un lobby. Même la Cour des Comptes est critique. « Les aéroports métropolitains se sont révélés être des actifs profitables pour les court, moyen et long termes, et des investissements peu risqués, compte tenu de la conjoncture et des perspectives favorables du trafic aérien », estime la Cour des comptes. D’autant que le marché est porteur : selon l’Association internationale du transport aérien, le nombre de passagers dans le monde devrait doubler d’ici 2037. « On va céder les bijoux de famille », a également lancé Arnaud Viala, du parti Les Républicains. France Culture rappelle aussi les échanges lors l’audition d’Augustin de Romanet, le patron d’Aéroports de Paris : Lors de l’examen du texte devant la commission spéciale de l’Assemblée nationale sur la loi Pacte, les opposants de droite et de gauche ont dénoncé «un mauvais projet »« une faute stratégique »« une aberration économique », voire  »un abandon de souveraineté nationale », les aéroports représentant des frontières du pays. « Vous jouez les apprentis sorciers », a dénoncé le socialiste Boris Vallaud, évoquant  »un énorme gâchis »« Combien de fois Vinci a rendu visite au président Macron ? Combien de fois pour qu’on en soit aujourd’hui à décider la privatisation d’Aéroports de Paris ? », a interrogé le député de La France insoumise François Ruffin. « On s’apprête peut-être à faire un cadeau à des copains. Si c’est Vinci qui bénéficie d’ADP, ce sera un scandale d’Etat », a-t-il poursuivi. Le ministre de l’Economie,  Autre argument avancé en défaveur de la privatisation d’ADP, la perte de souveraineté pour gérer les enjeux liés à un aéroport international et au contrôle des frontières. « On s’aperçoit que l’Etat est le seul acteur capable de faire converger des intérêts sociaux, environnementaux et économiques. Pendant longtemps, on a pensé que ces intérêts contradictoires seraient régulés par le marché, par la magie de l’offre et de la demande », explique Franck Dedieu, professeur d’économie et de culture générale à l’Ipag Business School, à France Culture. Dans une tribune au Monde (article payant), d’autres experts s’inquiètent de la future gestion de Roissy et Orly, portes d’entrée en France métropolitaine et « première frontière de la France avec l’étranger, un enjeu vital et quotidien de sécurité nationale ».

 

Sondage djihadistes : énorme majorité contre leur retour

Sondage  djihadistes : énorme majorité contre  leur retour

 

Selon la dernière étude Odoxa-Dentsu Consulting pour Le Figaro et France Info 82 % des personnes interrogées en France approuvent le jugement des djihadistes français en Irak. Pas question donc, à leurs yeux, de voir revenir ces islamistes radicaux qui ont renié et combattu le pays des droits de l’homme pour que la justice leur serve ensuite de tribune et leur trouve des excuses.

Les sympathisants de La République en marche font ici jeu égal avec ceux du Rassemblement national de Marine Le Pen! Dans ces deux «familles» politiques, 89 % des sondés estiment que le gouvernement a raison de laisser l’Irak juger ces ressortissants français. Les LR sont à peine plus fermes, avec 90 % de soutien à la décision d’Emmanuel Macron. À gauche, même les sympathisants du PS et de La France Insoumise approuvent largement le choix de la fermeté, à 72 % pour les socialistes et à 61 % pour les mélenchonistes.  Restent cependant la question des enfants notamment des orphelins.

 

Grand Paris: Enquête sur l’attribution de l’énorme fromage

Grand Paris: Enquête sur l’attribution de l’énorme fromage

 

 

Il n’est guère étonnant que la justice s’intéresse aux conditions d’attribution des marchés du Grand Paris. Ce projet pharaonique est de près de 40 milliards attise évidemment les convoitises et renforce les liens déjà sulfureux entre élus, entreprises et milieux financiers. La société du Grand Paris a déjà passé 770 marchés mais 164 ont été passés sans appel d’offres. Sans doute la conséquence du copinage habituel entre certains élus et certaines entreprises notamment du BTP. « Tu me soutiens pendant ma campagne   et je te renvoie l’ascenseur par le biais de marchés ». Le parquet national financier (PNF), saisi par la Cour des comptes, a ouvert une enquête préliminaire sur les conditions dans lesquelles la Société du Grand Paris (SGP) a passé nombre de marchés. Cette enquête vise notamment des soupçons de favoritisme, a-t-on précisé de même source. Elle intervient un an après le rapport dans lequel la Cour des comptes dénonçait un dérapage massif du coût prévisionnel du métro en rocade autour de la capitale, dont la réalisation est pilotée par la SGP, créée par l’État en 2010.La Cour alertait notamment dans ce rapport les pouvoirs publics sur les risques financiers résultant de ce dérapage et sur la fragilité de la situation de la SGP. “La maîtrise des délais et des coûts semble à ce jour très compromise”, écrivait-elle dès la page de présentation sur son site internet.

 

Rétablissement des frontières en France : un coût énorme pour l’économie

Rétablissement des frontières en France : un coût énorme pour l’économie

Une étude sans doute assez approximative mais qui montre quand même que le rétablissement des frontières serait très couteux pour l’économie. Selon le document réalisé par Vincent Aussilloux et Boris Le Hir, de France Stratégie – un organisme d’expertise auprès du Premier ministre – l’abandon de l’espace Schengen, actuellement mis sous pression par la crise des réfugiés, aurait des conséquences à court terme sur le travail frontalier, le tourisme et le transport de marchandises. La baisse des recettes touristiques est estimée entre 500 millions d’euros et un milliard d’euros par an. France Stratégie estime par ailleurs que le rétablissement des contrôles aux frontières pourrait réduire les opportunités de travail frontalier. L’organisme évalue la baisse du nombre de travailleurs frontaliers entre 5.000 et 10.000, avec une perte pour l’économie de 150 millions à 300 millions d’euros, des chiffres qui ne tiennent pas compte des coûts liés à l’accroissement du chômage. Il y aurait aussi un impact sur les flux de marchandises, chiffré entre 62 millions d’euros par an à l’import et autant à l’export en cas de contrôles réduits des camions aux frontières, et le double en cas de contrôle systématique. A moyen et long terme, une pérennisation des contrôles d’identité aux frontières aurait des conséquences beaucoup plus lourdes sur le commerce extérieur: « Le PIB serait dégradé de 0,50% en 2025 par rapport à la situation soit près de 13 milliards d’euros constants et le coût pour l’espace Schengen serait de 0,79 point de PIB au total, équivalant à une perte sèche de plus de 110 milliards d’euros », écrivent les auteurs de l’étude. Il y aurait aussi un impact « sur les investissements étrangers et les flux financiers, mais ceux-ci restent difficiles à évaluer », concluent-ils. L’espace Schengen est une zone de libre circulation où les contrôles aux frontières ont été abolis pour les voyageurs, sauf dans des circonstances exceptionnelles.  Mais ces derniers mois, face à un afflux de réfugiés parfois incontrôlable, plusieurs Etats membres de l’UE, dont la France, ont réintroduit des contrôles provisoires à leurs frontières.

Berlin: énorme manif l’accord commercial UE-USA

Berlin: énorme manif  l’accord  commercial UE-USA

Pendant que les Français se regardent le nombril, passent leur temps dans des querelles Franco françaises de bas étage, les Allemands se saisissent d’une question fondamentale concernant l’évolution des échanges entre l’Europe et les États-Unis. Un traité stratégique car il remet en cause la souveraineté des Etats et concernera différents aspects notamment économiques bien sûr et aussi sociaux environnemenaux. Un traité par ailleurs antidémocratique puisque négocié dans le plus grand secret avec surtout les multi nationales. Une manifestation monstre a donc eu lieu hier à Berlin pour protester contre le projet d’accord de libéralisation des échanges entre l’Europe et les Etats-Unis. Selon les organisateurs, une alliance d’associations caritatives et de défense de l’environnement et de partis d’opposition, 250.000 personnes ont participé au rassemblement, soit davantage que ce qu’ils avaient anticipé. La police parle de 100.000 participants.  »Il s’agit de la manifestation la plus importante que ce pays ait vu depuis de nombreuses années », a lancé aux manifestants Christoph Bautz, directeur de Campact, un mouvement de citoyens. L’opposition au Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI, TTIP en anglais) ne cesse de croître en Allemagne. Ses adversaires estiment qu’il donnera trop de pouvoir aux grandes multinationales aux dépens des consommateurs et des salariés. Dans une lettre pleine page publiée dans plusieurs journaux allemands samedi, le vice-chancelier (SPD) et ministre de l’Economie Sigmar Gabriel met en garde contre les « alarmistes ».  »Nous avons la chance de fixer de nouvelles et bonnes normes pour développer le commerce mondial. Avec des règles ambitieuses pour l’environnement et les consommateurs et avec des conditions justes pour l’investissement et les salariés. Cela doit être notre objectif », écrit Sigmar Gabriel.

lien:

  • site poèmes-chansons-théâtre de l’auteur

Espagne : énorme manif contre l’austérité

Espagne : énorme manif contre l’austérité

Des  dizaines de milliers de manifestants venus des quatre coins de l’Espagne, souvent à pied, se sont d’abord réunis à la gare d’Atocha, avant de défiler le long des grandes artères du centre de la capitale espagnole. Dans le cortège, jeunes, chômeurs, précaires, mal logés, ainsi que des dizaines d’associations et de collectifs citoyens, dans la mouvance des « indignés« , scandaient des slogans contre la précarité et le chômage record de 26%. Des syndicats et des collectifs professionnels des secteurs les plus touchés par les coupes budgétaires, comme l’éducation ou la santé publique, participaient aussi à la mobilisation… Tout comme une centaine d’autobus et quelques trains, affrétés exceptionnellement pour l’occasion. « L’idée, c’est d’unir toutes les forces autour d’un objectif : soit le gouvernement répond à nos revendications, soit il doit faire ses valises« , déclarait Diego Cañamero, porte-parole du syndicat andalou des travailleurs, l’une des 300 organisations participantes. L’objectif des « marcheurs » est le même que celui des « indignés » il y a quelques mois : obtenir la démission du gouvernement conservateur de Mariano Rajoy, en place depuis décembre 2011, qui impose depuis le début de la crise des plans d’austérité à répétition. Des incidents ont eu lieu en fin de cortège, entre jeunes manifestants et policiers. 27 personnes ont été blessées, dont 20 policiers, et 17 manifestants interpellés.

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