Archive pour le Tag 'enfants'

Vaccination des enfants : 67 % des parents défavorables

Vaccination des enfants : 67 % des parents défavorables

 

 

Un chiffre surprenant celui du pourcentage des parents défavorables à la vaccination des enfants d’après une enquête de l’Inserm. Pratiquement plus personne n’est opposé aux vaccinations obligatoires appliquées chez les très jeunes enfants  ( jusqu’à une dizaine) mais pour la covid l’ampleur des oppositions témoigne tout le moins de la grande confusion qui règne dans l’opinion à propos de la nature de la pandémie, des vaccins et même des règles d’hygiène.

 

Il faut dire à ce sujet que les experts eux-mêmes se sont largement contredits et se contredisent encore. Un peu comme les politiques  dont c’est la caractéristique dans  beaucoup de domaines ! Concernant la santé, par contre on aurait attendu un peu plus de rigueur et de cohérence et peut-être moins de bavardages inutiles. Dernière contradiction en date ce qui préconise chez les experts la contamination la plus massive pour espérer une immunité collective et ceux qui proposent des mesures restrictives de mobilité pour limiter la diffusion.

Vaccination des enfants : il faut un accord des deux parents !

Vaccination des enfants : il faut un accord des deux parents !

 

Nouvelle conséquence du wokisme ou incohérence totale puisqu’il faut désormais l’accord des deux parents permette la vaccination des enfants de cinq à 11 ans contre le covid. Mais de 12 à 15 ans, la signature d’un seul parent suffira et même rien du tout a 16 ans et plus. Pourquoi pas aussi la signature des grands-parents ? Des couples pacsés ou du conseil de famille. Tout cela sans doute pour donner l’impression que les mesures ne sont pas liberticides alors que la problématique dépasse les intérêts et avis individuels des parents et des intéressés.

L’accord des deux parents, et non plus d’un seul, va désormais être nécessaire pour vacciner les enfants de 5 à 11 ans contre le Covid-19, a indiqué jeudi le ministère de la Santé. «Désormais (…) il faut l’accord des deux parents pour vacciner les enfants», a indiqué un représentant du ministère lors d’un point avec la presse. Le ministère a par la suite précisé à l’AFP que seuls les enfants de 5 à 11 ans étaient concernés. Pour les enfants de 12 à 15 ans, l’accord d’un seul parent continue à suffire. Enfin, les adolescents de 16 ans et plus peuvent se faire vacciner sans accord parental.

vaccination des enfants : feu vert bien tardif de la HAS

Vaccination des enfants : feu vert bien tardif de la HAS

La Haute autorité de santé naguère fait preuve de grande indépendance et de compétence concernant la vaccination des enfants. Elle a attendu que les autorités gouvernementales et autres institutions étatiques inutiles se prononcent pour elle aussi rendre son verdict. Cette vaccination avait déjà été recommandée par nombre d’institutions.

La Haute Autorité de Santé donne à son tour son feu vert à la généralisation de la vaccination des enfants. Dans un avis rendu ce lundi, l’instance propose «que les parents qui le souhaitent puissent faire vacciner leur(s) enfant(s) âgés de 5 à 11 ans à compter de la mise à disposition des doses en formulation pédiatrique». Elle recommande pour cela «de prioriser la vaccination des collégiens (de moins de 12 ans, dont les caractéristiques sont proches de celle des autres collégiens) afin de compléter rapidement la campagne de vaccination des enfants âgés de 12 ans et plus».

À noter que le conseil scientifique s’était déjà positionné sur la question et Le comité d’éthique de Fisher aussi . Bref si on manque de lits dans les hôpitaux ,on ne manque pas de comité d’experts de tous poils qui remplissent le vide existentiel de vieux mandarins à la retraite et où de jeunes arrivistes. Dans le domaine de la santé comme dans d’autres domaines économiques, sociaux ou sociétaux il y aurait du ménage à faire en matière de comité consultatif.

La menace des plates-formes sur la santé mentale des enfants

La menace des plates-formes sur la santé mentale des enfants 

Dans une lettre ouverte à Mark Zuckerberg publiée dans « Le Monde », des psychologues, des spécialistes de la santé et du numérique s’inquiètent de l’opacité des recherches menées par Meta sur l’effet des plates-formes et demandent à l’entreprise de coopérer.

 

Tribune

 

Cher Mark Zuckerberg, nous sommes une coalition mondiale de chercheurs dont l’expertise se situe à la croisée de la psychologie, de la technologie du numérique et de la santé. Récemment, nous avons eu accès à des articles de presse relatant des recherches menées au sein de vos entreprises sur la santé mentale des enfants et adolescents, utilisateurs de Facebook, Instagram et WhatsApp.

Malheureusement, ces recherches se déroulent à huis clos et sans aucune supervision indépendante. Par conséquent, nous n’avons qu’une vision parcellaire des études menées par vos entreprises. Nous pensons que les méthodologies employées jusqu’à présent ne répondent pas aux standards scientifiques élevés qui sont requis pour étudier de manière responsable la santé mentale des enfants et des adolescents.

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Bien que rien dans vos fuites ne permette de dire que les réseaux sociaux provoquent des suicides, de l’automutilation ou des maladies mentales, ce sont des sujets de recherche sérieux. Ce travail, ainsi que les outils que vous utilisez ne devraient pas être développés sans une supervision indépendante. Il faut disposer de données scientifiques solides avant de tirer des conclusions définitives ou de lancer de nouveaux outils.

Vous et vos organisations avez l’obligation morale et éthique d’aligner vos recherches internes sur des standards scientifiques rigoureux privilégiant le souci de la preuve en science de la santé mentale, a fortiori si cela concerne les enfants et les adolescents. Avec 3 milliards de personnes utilisant les plates-formes Meta pour leurs activités sociales, leurs loisirs et leurs affaires, il est tout à fait possible que ces environnements virtuels aient des effets considérables sur la santé mentale des jeunes utilisateurs, que ce soit de manière positive ou négative.

Le fait que vous meniez les recherches révélées dans de récents articles de presse montre clairement que vous concevez que de tels effets sont possibles. Bien que nous saluions vos tentatives de comprendre dans quelle mesure vos plates-formes peuvent avoir un impact sur la santé mentale des jeunes, nous pensons que la manière dont vos équipes conduisent cet important travail de recherche (en secret et avec une méthodologie critiquable) est discutable et, dans son état actuel, vouée à l’échec.

Au lieu de produire des résultats scientifiques fiables, le travail a – de manière prévisible – suscité un grand scepticisme de la part des scientifiques et une inquiétude généralisée de la part des législateurs, des journalistes, des parents et des jeunes. C’est frustrant, car si les bons outils scientifiques et éthiques étaient mis en place, les données collectées par Meta pourraient éclairer, de manière inédite, notre compréhension de l’usage des technologies numériques et leur influence sur la santé mentale.

 

Enfants-Addiction et aliénation numérique ?

Enfants-Addiction et aliénation numérique  ? 

 

 

A l’initiative de Caroline Janvier, députée LRM, un collectif de parlementaires transpartisans et de personnalités, dont Gaspard Koenig, Nicolas Sirkis et Benoît Hamon, appelle à l’élaboration collective d’une proposition de loi visant à la prévention et la sensibilisation des parents

 

Tribune.

 

Sept cent vingt-huit heures. C’est la durée moyenne d’exposition annuelle aux écrans des enfants âgés de 3 à 10 ans. Il en faut soixante-trois pour regarder l’intégralité de la série Game of Thrones – et les amateurs vous diront que ce n’est pas une mince affaire. Sept cent vingt-huit heures, cela revient à regarder 11 fois les huit saisons de Game of Thrones en l’espace d’une année. C’est dire combien les écrans sont présents dans la vie de nos enfants : deux heures par jour, c’est long.

Un tiers des enfants de 0 à 3 ans prend ses repas devant un écran. 0 à 3 ans, c’est une période de la vie où les enfants ont des défis vitaux à relever : apprendre à marcher, parler, nouer des liens et interagir, reconnaître et réguler ses émotions, développer sa faculté de concentration, sa motricité, s’étonner du monde qui nous entoure, commencer à comprendre les lois physiques et biologiques qui le régissent.


Pour cela, l’enfant a besoin d’être stimulé et accompagné par son environnement physique, sensoriel, cognitif et affectif. Les écrans sont alors non seulement des loisirs limitatifs à une période cruciale pour le développement, mais aussi et surtout des entraves à l’acquisition du langage, à la mémorisation des savoirs. Ils ont aussi une influence néfaste sur le sommeil, l’alimentation, ou encore la gestion des émotions.

La question de l’aliénation numérique

Alors qu’il y a encore vingt ans les télévisions restaient fermement accrochées au salon familial, les téléphones et tablettes suivent aujourd’hui nos enfants partout. Tous les parents contemporains ont un jour ou l’autre connu la tentation de placer un écran entre les mains de leur progéniture pour faire cesser des pleurs dans le train, pour détourner leur attention d’une égratignure douloureuse ou pour les occuper trois minutes le temps de mettre un plat au four.

« Regarder un écran le matin avant l’école est associé à trois fois plus de risques de présenter un trouble primaire du langage »

Beaucoup cèdent à la tentation, y compris parmi nous. Le problème réside en la systématisation de cette exposition précoce aux outils numériques avec des conséquences souvent méconnues. L’enjeu est donc avant tout de les prendre en compte. Il ne s’agit pas, bien entendu, de condamner l’usage des écrans, car ils peuvent être d’excellents outils pour éveiller la curiosité et développer les connaissances.


La question est celle de l’aliénation numérique, notamment sur les plates-formes interactives. Regarder un écran le matin avant l’école est associé à trois fois plus de risques de présenter un trouble primaire du langage. Le faire sans discuter des contenus visionnés avec son entourage, à six fois plus de risques. Quand on sait combien la maîtrise du langage est un élément central dans le développement cognitif et socio-émotionnel, très logiquement, sa dégradation peut être une entrave à la réussite des enfants et à leur adaptation scolaire et sociale.

Covid-19 :Pour la vaccination des enfants

Covid-19 :Pour la vaccination des   enfants 

 

La vaccination des jeunes Français présente des risques faibles et des bénéfices avérés en termes d’infections, d’hospitalisations et de décès évités, estiment, dans une tribune au « Monde », cinq spécialistes de la santé, qui s’inquiètent des réserves émises par certains pédiatres.

 

Tribune. Les enfants âgés de 5 à 11 ans vont pouvoir accéder avant Noël au dosage pédiatrique du vaccin ARN anti-Covid de Pfizer-BioNTech. Le calendrier, qui restait incertain, vient d’être précisé le 7 décembre par l’exécutif. Un vaccin sous le sapin : cette promesse de fin d’année doit être considérée comme une chance pour les enfants français et leurs familles.

La campagne vaccinale qui sera lancée le 14 décembre pour les enfants fragiles, le 20 pour tous les autres, va protéger les enfants, sécuriser leur scolarité et freiner la circulation du virus. Le bénéfice ne sera pas immédiat, certes, mais l’acuité de la situation actuelle et la menace de pénétration du variant Omicron rendent cette nouvelle prévention impérieuse.

Ce qu’il faut retenir des annonces de Jean Castex : protocole renforcé dans les écoles, fermeture des discothèques, vaccination des 5-11 ans…

La vitesse de circulation de l’épidémie chez les enfants d’école primaire atteint aujourd’hui une dimension critique. C’est la population où le virus circule le plus. Sur plus de la moitié du territoire, la probabilité qu’il y ait au moins un enfant contagieux dans une classe est d’au moins 50 %. Selon l’étude ComCor de l’Institut Pasteur, avoir un enfant scolarisé dans le primaire augmente de 45 % le risque d’être infecté (Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, avis du 6 décembre).

Toujours plus d’enfants positifs

Les conséquences scolaires d’une incidence à plus de 900 pour 100 000 chez les 6-10 ans sont certes atténuées désormais par le changement des critères de fermeture des classes. Mais s’il y a moins de classes fermées, il y a quand même toujours plus d’enfants positifs et isolés, et il y en aura davantage encore jusqu’aux vacances de Noël.

Surtout, quelles sont les conséquences de cette circulation virale sur la santé des enfants ? « Ceux qui disent non, non, pas de problème avec les enfants” doivent regarder les faits », a déclaré le docteur Anthony Fauci, qui conseille la Maison Blanche sur la crise sanitaire. Même si elle est le plus souvent bénigne chez les enfants, l’infection par le SARS-CoV-2 constitue un risque réel dont ils doivent être protégés. La semaine du 22 au 29 novembre, 132 enfants de moins de 9 ans atteints du Covid-19 sont entrés à l’hôpital. Au total, depuis le 1er mars 2020, ils sont près de 5 000 à être sortis de l’hôpital après un diagnostic Covid ; 13 décès ont été recensés (selon Santé publique France). Et la cinquième vague est déjà visible dans les données d’hospitalisations qui augmentent dans cette tranche d’âge depuis fin octobre.

Autorisé début novembre aux Etats-Unis, le vaccin a déjà été administré à près de 15 % des enfants de cette classe d’âge, dont plus de 1,2 million ont déjà reçu les deux doses. S’il y avait un signal négatif sur la sécurité, il serait déjà remonté à ce jour. L’évaluation de la balance bénéfice-risque met donc, d’un côté, des risques liés au vaccin qui sont désormais faibles, et, de l’autre côté, des bénéfices avérés et directs pour les enfants en termes d’infections, d’hospitalisations et de décès évités.

 

Enfants-Addiction aux écrans: le mal du siècle ?

Enfants-Addiction aux  écrans: le mal du siècle ? 

 

 

A l’initiative de Caroline Janvier, députée LRM, un collectif de parlementaires transpartisans et de personnalités, dont Gaspard Koenig, Nicolas Sirkis et Benoît Hamon, appelle à l’élaboration collective d’une proposition de loi visant à la prévention et la sensibilisation des parents

 

Tribune.

 

Sept cent vingt-huit heures. C’est la durée moyenne d’exposition annuelle aux écrans des enfants âgés de 3 à 10 ans. Il en faut soixante-trois pour regarder l’intégralité de la série Game of Thrones – et les amateurs vous diront que ce n’est pas une mince affaire. Sept cent vingt-huit heures, cela revient à regarder 11 fois les huit saisons de Game of Thrones en l’espace d’une année. C’est dire combien les écrans sont présents dans la vie de nos enfants : deux heures par jour, c’est long.

Un tiers des enfants de 0 à 3 ans prend ses repas devant un écran. 0 à 3 ans, c’est une période de la vie où les enfants ont des défis vitaux à relever : apprendre à marcher, parler, nouer des liens et interagir, reconnaître et réguler ses émotions, développer sa faculté de concentration, sa motricité, s’étonner du monde qui nous entoure, commencer à comprendre les lois physiques et biologiques qui le régissent.


Pour cela, l’enfant a besoin d’être stimulé et accompagné par son environnement physique, sensoriel, cognitif et affectif. Les écrans sont alors non seulement des loisirs limitatifs à une période cruciale pour le développement, mais aussi et surtout des entraves à l’acquisition du langage, à la mémorisation des savoirs. Ils ont aussi une influence néfaste sur le sommeil, l’alimentation, ou encore la gestion des émotions.

La question de l’aliénation numérique

Alors qu’il y a encore vingt ans les télévisions restaient fermement accrochées au salon familial, les téléphones et tablettes suivent aujourd’hui nos enfants partout. Tous les parents contemporains ont un jour ou l’autre connu la tentation de placer un écran entre les mains de leur progéniture pour faire cesser des pleurs dans le train, pour détourner leur attention d’une égratignure douloureuse ou pour les occuper trois minutes le temps de mettre un plat au four.

« Regarder un écran le matin avant l’école est associé à trois fois plus de risques de présenter un trouble primaire du langage »

Beaucoup cèdent à la tentation, y compris parmi nous. Le problème réside en la systématisation de cette exposition précoce aux outils numériques avec des conséquences souvent méconnues. L’enjeu est donc avant tout de les prendre en compte. Il ne s’agit pas, bien entendu, de condamner l’usage des écrans, car ils peuvent être d’excellents outils pour éveiller la curiosité et développer les connaissances.


La question est celle de l’aliénation numérique, notamment sur les plates-formes interactives. Regarder un écran le matin avant l’école est associé à trois fois plus de risques de présenter un trouble primaire du langage. Le faire sans discuter des contenus visionnés avec son entourage, à six fois plus de risques. Quand on sait combien la maîtrise du langage est un élément central dans le développement cognitif et socio-émotionnel, très logiquement, sa dégradation peut être une entrave à la réussite des enfants et à leur adaptation scolaire et sociale.

Condamner le travail des enfants

Condamner le travail des enfants

 

Alors que la Commission européenne prépare une directive contre les violations des droits de l’homme dans les chaînes d’approvisionnement des entreprises, la députée allemande Bärbel Kofler et le député français Dominique Potier appellent, dans une tribune au « Monde », à un texte ambitieux.

 

Tribune. 

La crise du Covid-19 nous a montré à quel point nos chaînes d’approvisionnement mondiales sont fragiles et peu durables. A l’échelle mondiale, les effets directs et indirects de la pandémie entraînent le retour de nombreux enfants dans les mines, les champs et les usines. En 2021, pour la première fois depuis vingt ans, les experts de l’Organisation internationale du travail (OIT) nous disent que le travail des enfants a augmenté pour atteindre 160 millions.

Travail des enfants, travail forcé, salaires de misère… Cette face sombre de la mondialisation, celle de l’appauvrissement et de l’asservissement des plus fragiles à l’abri des regards, ne peut plus être tolérée par la puissance publique. Le combat pour une mondialisation plus humaine doit devenir la grande matrice politique de ces prochaines années, toute notre énergie doit s’y consacrer au nom de la dignité humaine et de la protection de notre maison commune.

Pour cela, des instruments existent déjà et doivent désormais être utilisés, diffusés et améliorés. Parmi eux, le devoir de vigilance : l’obligation faite aux multinationales de prévenir de façon effective les atteintes graves aux droits humains et à l’environnement, au bout de la rue comme au bout du monde.

Le 27 mars 2017, la France a été la première à se doter d’un tel instrument en adoptant la loi relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre. Cette loi « passe‑muraille » prévoit donc de lever le voile juridique qui organise l’impunité des donneurs d’ordres face aux victimes invisibles de leurs filiales, de leurs sous‑traitants et de leurs fournisseurs. Avec du recul, cette loi apparaît comme un processus générateur de droit : la mise en lumière des atteintes aux droits humains et aux biens communs a vocation à provoquer des réponses structurelles dans les régions et les filières impactées.

Contrairement à ce qui fut avancé par les partisans du statu quo, avec cette loi la France n’était pas isolée mais pionnière pour le processus européen.

En juin 2021, le Bundestag allemand a adopté la « loi sur les obligations de diligence des entreprises visant à prévenir les violations des droits de l’homme dans les chaînes d’approvisionnement », dans laquelle l’Allemagne met en œuvre un devoir de diligence obligatoire en matière de protection des droits de l’homme et de l’environnement pour les entreprises établies en Allemagne.

Ce sont les sociaux-démocrates allemands qui, en tant que principal moteur, ont soutenu une telle loi dès le début et ont initié un changement de paradigme en Allemagne : passer des mesures volontaires à des règles contraignantes pour la protection des droits de l’homme et de l’environnement pour les entreprises.

Covid Taux d’incidence exceptionnel chez les enfants de moins de 10 ans

Covid Taux d’incidence exceptionnel chez les enfants de moins de 10 ans

 

Au niveau national, le taux d’incidence chez les enfants de moins de 10 ans atteint 500 nouveaux cas hebdomadaires pour 100 000 habitants soit un niveau jamais atteint depuis le début de l’épidémie. Il s’agit, depuis le mois de novembre, de la classe d’âge dans les contaminations progresse le plus vite. Il n’était jamais arrivé jusqu’ici que le taux d’incidence à cet âge soit supérieur à celui des 10–19 août des 20–30 ans. 

Cela pose évidemment la question de la gestion des populations scolaires et des mesures restrictives que pour l’instant le gouvernement n’envisage pas.

Covid- Vaccination des enfants, le gouvernement tergiverse

Covid- Vaccination des enfants, le gouvernement tergiverse

Même s’il reste de nombreuses interrogations sur les conditions de transmission de la maladie, il semble bien que les enfants constituent un vecteur majeur même si eux-mêmes ne présentent pas de formes graves. Du coup depuis la rentrée scolaire, se pose la question de la vaccination des scolaires. Pour l’instant les avis des scientifiques sont assez divergents et le gouvernement a choisi l’immobilisme sur un aspect pourtant très important.

Le gouvernement ne semble pas décidé à prendre une décision dans ce domaine avant des mois.

Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, a affirmé que la décision d’ouvrir la vaccination aux enfants de 5 à 12 ans ne sera pas prise avant février 2022. «On prend les décisions dès lors qu’on a des recommandations scientifiques qui nous disent “on vous le recommande”», a-t-il déclaré. «Sur la vaccination des enfants, l’agence sanitaire européenne devrait nous donner son avis d’ici la fin de l’année. Ensuite il faut que l’autorité française nous donne un avis. On ne l’attend pas avant début 2022. Ce sujet est loin d’être anodin. Il est normal que les autorités de santé prennent le temps », a expliqué le porte-parole du gouvernement.

Présidentielle 2022 : « offrir un avenir à tous nos enfants » (Hidalgo)

Présidentielle 2022 : « offrir un avenir à tous nos enfants » (Hidalgo)

 

Un slogan qui ne mange pas de pain, celui d’Anne Hidalgo déclarant sa candidature « offrir un avenir à tous nos enfants » et « bâtir une France plus juste »

Un slogan qui se veut très rassembleur puisqu’il pourrait être repris par chacun des candidats tellement il manque de fond. Un slogan sans doute plus adapté pour faire la promotion des yaourts ou d’une marque de lessive que pour constituer une orientation politique.

Créditée actuellement de 7 à 9% des voix selon les sondages, la maire de Paris rejoint une longue liste de candidats à gauche. Outre Jean-Luc Mélenchon, le patron de la France insoumise, sont aussi déclarés Arnaud Montebourg et Fabien Roussel, le chef du Parti communiste. Il faudra aussi compter avec le gagnant de la primaire écologiste, dont le premier tour est organisé à la fin de la semaine.

Covid Norvège : vaccination aussi pour les enfants de 12- 15 ans

Covid Norvège : vaccination aussi pour les enfants de 12 – 15 ans

 

Comme dans d’autres pays la vaccination des enfants est engagée en Norvège.

La Norvège a de nouveau différé jeudi la levée totale de ses restrictions sanitaires, sur fond de nombre record de nouveaux cas de Covid-19 ces derniers jours, et a étendu l’offre de vaccins aux 12-15 ans.

 

Marseille : Chicago et qui tue des enfants

Marseille : Chicago et qui tue des enfants

 

D’une certaine manière globalement, Marseille demeure une ville très attrayante, il n’en reste pas moins qu’elle est nettement coupée en deux avec d’un côté la population relativement bourgeoise et de l’autre les quartiers pauvres socialement et économiquement marginalisés qui vivent pour une part de la drogue.

 

La question est donc tout autant sociale qu’économique et sécuritaire. Le drame c’est évidemment que les règlements de compte se multiplient et concernent surtout des enfants. Les réseaux se servent ainsi des enfants qui échappent aux sanctions judiciaires habituelles des adultes.

 

Bref la guerre qui Chicago mais entre gamins. Une activité qui nourrit directement indirectement une partie de la population . D’après le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, , cette attaque se serait nouée autour d’une « guerre des territoires pour récupérer des points de deal ». Dénonçant « la terreur qui s’installe dans des quartiers ou des cités dont on sait qu’ils sont la proie des trafiquants de drogue »

 

.Le nombre de procédures pour usage de stupéfiants à Marseille a augmenté de 250 % par rapport à 2019. « Ce chiffre est multiplié par six à la division nord de Marseille », où se trouvent la plupart des quartiers sensibles, d’après la préfecture. La stratégie de harcèlement des dealers impulsée par le ministère de l’Intérieur pourrait le faire augmenter.

Gymnastique de haut niveau : Une torture physique et morale de très jeunes enfants

 Gymnastique de haut niveau : Une torture physique et morale de très  jeunes enfants

 

La sociologue Caroline Ibos revient sur le retrait de l’athlète américaine Simone Biles des JO de Tokyo et propose, dans une tribune au « Monde », une analyse sociopolitique de la gymnastique comme système d’exploitation du corps des filles.(extrait)

 

Tribune

 

Reine annoncée des Jeux olympiques de Tokyo, la gymnaste étatsunienne Simone Biles a abandonné mardi 27 juillet le concours par équipes au milieu de la compétition ; elle avait échoué à réaliser une figure particulièrement difficile au saut de cheval. Le retrait de celle qui domine aujourd’hui son sport plus que toute autre sur terre a semé la stupeur. Mais ce qui a le plus embarrassé le monde du sport est l’explication qu’elle en a donnée : « Dès que je mets le pied sur le tapis, il n’y a plus que moi et ma tête… Faire face aux démons dans ma tête. Je veux me concentrer sur mon bien-être, il n’y a pas que la gym dans la vie. »

Depuis, les commentaires honorent ou déboulonnent l’icône : ils saluent le courage de la « plus grande championne de tous les temps » à briser les tabous, ou la dépouillent de ce blason de GOAT (« Greatest of All Times », « meilleure de tous les temps ») et moquent la petite chèvre brodée sur ses maillots. Et les réseaux sociaux déversent sur elle brouettes de fleurs et torrents de boue.

 

Pourtant, comprendre ce coup de théâtre à partir de la seule personnalité de Simone Biles, à partir de sa supposée surhumanité ou de ses possibles failles, masque ce qu’il exprime et que Simone Biles ne cesse de dénoncer depuis des années : la violence du système de la gymnastique féminine de haut niveau. Une violence dont l’enjeu est d’incarner la gloire nationale dans des corps et des vies contrôlés depuis l’enfance.

Façonner le corps des filles est l’art d’un sport hanté par Pygmalion. Avant d’être étatsunienne, la gymnastique artistique fut soviétique, et c’est dans les régimes communistes qu’a surgi le modèle de l’entraîneur surpuissant, héros du travail et créateur de championnes adolescentes.

 

Rappelons-nous [la RusseElena Mukhina [1960-2006], championne du monde en 1978. Orpheline, entraînée depuis l’âge de 8 ans par l’ancien champion de barre fixe Viktor Klimenko, elle se brise à 20 ans les vertèbres cervicales, quelques jours avant les Jeux de Moscou (1980), et reste entièrement paralysée. Malgré une jambe cassée, Klimenko la forçait à s’entraîner pour être la GOAT de son époque, la première à réaliser une folie de double salto et demi réceptionné sur la nuque.

Dans ce système d’appropriation des corps, le modelage est redoublé par l’exploitation sexuelle, l’éclat de l’innocence rehaussée par la souillure cachée. Olga Korbut, surnommée le « moineau de Minsk » et gloire soviétique des Jeux olympiques de Munich (1972), accusa à la fin du XXe siècle son ancien entraîneur, Renald Knysh, de l’avoir violée de multiples fois alors qu’elle avait 15 ans, réduite à l’esclavage sexuel et menacée d’exclusion de l’équipe nationale si elle parlait. En 2017, elle vendait aux enchères ses médailles olympiques, geste qui, dit-elle, lui « sauvait la vie ».

«Occupez-vous de vos enfants !» : La mère de la jeune fille tuée par un adolescent

«Occupez-vous de vos enfants !» : La mère de la jeune fille tuée par un adolescent

Marjorie, la jeune fille tuée d’un coup de couteau et son agresseur s’étaient donné rendez-vous au pied de l’un des immeubles de la cité à la suite «d’échanges véhéments» sur un groupe Snapchat au sujet de la petite sœur de la victime. C’est là que le jeune garçon l’a tuée d’un coup de couteau «en plein cœur».

 

Odile, la mère, a fait preuve d’une dignité remarquable en déclarant :

. «Aimons-nous les uns les autres» avant de se lancer dans un vibrant plaidoyer en faveur de l’éducation : «Je m’adresse tout particulièrement aux parents. Aimez vos enfants, parlez avec vos enfants, aimez-les, dansez avec eux. Je dansais avec Marjorie. Faites des réunions avec vos enfants, discutez avec eux, cherchez à savoir ce qu’ils font dans la vie, soyez auprès d’eux, embrassez-les, dites-leur que vous les aimez, car cette parole je n’ai pas eu le temps de la dire à Marjorie une dernière fois. Là où elle est je pense qu’elle m’entend. Marjorie, je t’aime.»

 

Et de prévenir : «Occupez-vous de vos enfants, ce n’est pas à la justice de s’occuper de vos enfants». «Il faut que ça change, a-t-elle poursuivi. Aujourd’hui c’est moi, hier c’en était d’autres, demain à qui le tour ? Posez-vous la question : le prochain sur la liste, qui ? (…) Tant que vous pouvez dire à vos enfants que vous les aimez, dites-le, n’ayez pas peur de le dire, parce qu’ils peuvent ne jamais rentrer le soir».

 

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