Fessée aux enfant :interdite par l’Europe !
A défaut d’une politique de régulation économique, d’une politique étrangère ou d’une politique d’harmonisation sociale, l’Europe se saisit de la question de la fessée aux enfants. Un enjeu central dans cette période de crise ! Evidemment on ne peut prétendre que la fessée constitue le mode éducatif à privilégier; pour autant, une fessée lorsque est justifiée, rare et contrôlée n’a jamais affecté ni l’intégrité physique ni même psychologique bien au contraire. Bien entendu c’est un moyen exceptionnel. et qui doit le demeurer, pour autant l’Europe aurait mieux à faire que de s’investir d’ans ce champ. En outre le laxisme érigé en principe a porté un grave préjudice au concept d’autorité dans nombre de pays. La fessée en elle-même ne saurait être l’outil privilégié pour restaurer cette autorité, c ’est l’ensemble des méthodes éducatives qui sont responsables de dérives qui mettent en cause le respect des personnes et des biens. Mais il y a sans doute mieux à faire que de légiférer sur ce genre de sujet. Le débat sur la fessée pourrait donc être relancé en France, le Conseil de l’Europe devant se prononcer mercredi sur une réclamation d’une ONG britannique qui reproche à la loi française de ne pas interdire totalement les châtiments corporels envers les enfants. L’association pour la protection des enfants Approach allègue que la France viole un article de la Charte sociale européenne, en raison de « l’absence d’interdiction explicite et effective de tous les châtiments corporels envers les enfants ». Sa réclamation a été déclarée recevable en juillet dernier par le Comité européen des droits sociaux du Conseil de l’Europe, organisation paneuropéenne destinée à favoriser le dialogue sur la démocratie et les droits de l’homme. A la différence d’un arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), une décision sur une telle réclamation n’a pas de caractère contraignant, mais sa portée symbolique constitue un moyen de pression supplémentaire sur les Etats., la France avait estimé que son arsenal législatif contenait déjà « les dispositions nécessaires permettant d’interdire et de sanctionner » les violences envers les enfants, et avait souligné qu’en pratique les juges condamnaient les châtiments corporels « à condition qu’ils atteignent un seuil de gravité », conformément à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme. La France notait par ailleurs qu’en réalité, l’interdiction générale de toute forme de châtiment corporel était loin de faire consensus au sein des pays membres du Conseil de l’Europe. L’article 17-1 de la Charte sociale européenne révisée en 1996, signée par 45 Etats membres du Conseil de l’Europe mais ratifiée par seulement 33 d’entre eux (dont la France en 1999), stipule notamment qu’il convient de « protéger les enfants et les adolescents contre la négligence, la violence ou l’exploitation ».