Archive pour le Tag 'énergétique'

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Transition énergétique: un vote illusoire de l’assemblée

Transition énergétique: un vote illusoire de  l’assemblée

Un projet surtout d’intentions car on voit mal par exemple comment pourrait être réduite à 50% la part la part du nucléaire dan l’électricité d’ici 2025 alors qu’on même plus certain du tout de fermer Fessenheim. Ou alors c’est sur le gouvernement suivant que reposera la responsabilité d’atteindre ces objectifs. Donc entre  2017 et 2025, une perspective bien illusoire. Les députés ont cependant  approuvé à une large majorité ce texte qui prévoit de réduire à 50% la part du nucléaire en 2025, comme promis par François Hollande. Le texte de la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal, qu’elle a présenté comme « un moment fort de ce quinquennat », a été voté en première lecture par 314 voix (socialistes, radicaux de gauche, écologistes) contre 219 (UMP et Front de gauche), et 32 abstentions (UDI). Ce texte va désormais être transmis au Sénat.  La création d’un chèque énergie pour les ménages modestes, le développement des véhicules électriques, avec prime à la conversion dans certains cas, le recyclage des déchets et la lutte contre « l’obsolescence programmée » des produits sont autant d’autres dispositions du texte votées par les députés. En fait surtout des minis mesures dont certaines très difficilement applicables comme la mutation du parc automobile .Pour résumer des objectifs volontaristes mais des stratégies et des moyens très insuffisants voire ridicules. Sans parler du silence total en matière de politique des transports.

 

Ce que prévoit le texte

Baisser la part du nucléaire. L’article 1er du projet de loi comprend des objectifs chiffrés pour les prochaines décennies. La part du nucléaire dans la production d’électricité devra être réduite de 75% à 50% à l’horizon 2025, comme promis par François Hollande. Cependant, la fermeture de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) à laquelle François Hollande s’était engagé, ne figure pas dans ce texte au grand dam des écologistes. Ségolène n’exclut pas de fermer d’autres réacteurs.

Baisser la consommation énergétique. Parmi les autres objectifs fixés figure la diminution de moitié de la consommation énergétique en 2050 par rapport à 2012. Les députés y ont ajouté un objectif intermédiaire de réduction de 20% de la consommation en 2030, via un amendement gouvernemental, en ligne avec le paquet énergie-climat 2030 au menu du sommet européen des 23 et 24 octobre.

Interdiction des sacs et vaisselle en plastique jetables. Le gouvernement veut faire la chasse au plastique. A partir du 1er janvier 2016 les sacs les plus fins, tels ceux des rayons primeurs jetés après une seule utilisation, devraient être bannis des grandes surfaces. La vaisselle jetable en plastique devrait aussi être interdite à partir de 2020. Cette disposition, proposée par les écologistes, a été votée malgré la réticence de la ministre Ségolène Royal qui la juge «anti-sociale». 

Travaux de rénovation énergétique obligatoires. En cas de travaux de ravalement, de toiture, et d’aménagement de nouvelles pièces il sera obligatoire de réaliser des travaux de rénovation énergétique. Un chèque énergie est prévu pour permettre aux ménages modestes de payer les fournisseurs d’énergie ou de capitaliser afin de réaliser ces travaux.

Et aussi…Le texte prévoit aussi le développement des véhicules électriques, avec prime à la conversion dans certains cas, le recyclage des déchets, la lutte contre «l’obsolescence programmée» des produits.

 

Transition énergétique : du pipeau !

Transition énergétique : du pipeau !

On sait bien que la transition énergétique demandera du temps ; elle est nécessaire mais ce n’est pas ce gouvernement qui la décidera ou même qui l’influencera. Le projet de loi sur la transition énergétique c’est du pipeau car hormis la décision de supprimer les sacs plastiques (une bonne mesure  toujours bonne à prendre), le reste est reportée en 2030 et au delà. (Ne parlons pas du nucléaire, Hollande ne sait même plus s’il va fermer Fessenheim !)  C’est à dire à une époque où nombre de socialistes auront disparu du paysage politique et peut-être même définitivement. Deuxième éléments qui prouve que cette une loi d’intention est non d’orientation c’est que les moyens sont dérisoires. Enfin les mesures concernant la politique de transport sont  complètement indigentes. Pas  étonnant Ségolène navigue entre la voiture et les transports collectifs.   Les transports collectifs font en effet partie des grands oubliés de la loi de transition énergétique adoptée hier matin à l’Assemblée nationale. Faute de ressources financières, les grands chantiers de transports « verts » ont aussi été remisés au placard, à l’exception du canal Nord-Seine relancé par Manuel Valls il y a deux semaines et pourtant un investissement qui n’est pas fondé. . Ségolène Royal préfère miser sur le déploiement de la voiture électrique grâce aux flottes de l’État et des entreprises publiques. La loi a été écrite sous une forte contrainte financière. Le coût du crédit d’impôt pour la rénovation énergétique des logements n’a pas encore été calculé. Il sera, lui, voté dans le projet de loi de finances cet automne. Mais l’ensemble des mesures devraient coûter environ 10 milliards d’euros sur trois ans. « Ces 10 milliards ne relèvent pas de la dépense publique », expliquait la ministre cet été lors de la présentation de la loi. Elle a dû se résoudre à mettre à contribution d’autres bras armés de l’État. Environ 5 milliards d’euros devraient venir de prêts bonifiés de la Caisse des dépôts pour les collectivités locales. La Banque publique d’investissement participera aussi à l’effort à travers des crédits « verts » aux entreprises. Les aides publiques aux énergies renouvelables ont été sérieusement revues à la baisse alors que celles accordées depuis 2007 coûtent encore cher. En 2007, le Grenelle de l’environnement avait prévu un soutien massif à ces énergies alternatives. Le coût des subventions publiques est passé de 2 milliards d’euros en 2010 à 5 milliards d’euros en 2013. Cette fois, la loi de transition énergétique ne prévoit quasiment plus de coup de pouce, obligeant les industriels à s’autofinancer. Ils devront se contenter de mesures administratives. « Les plafonds des aides seront revus chaque année, explique Jean-Louis Bal, le président du Syndicat des énergies renouvelables. Notre développement sera piloté en fonction des financements et plus seulement en fonction d’un objectif écologique. » Ségolène Royal vise toutefois un horizon très ambitieux pour 2030. Les éoliennes et les panneaux solaires devront fournir 32% de la consommation française. Un objectif difficile à atteindre alors que celui du Grenelle – 20% en 2020 – est déjà hors de portée. « Cette loi contient des objectifs forts mais ne livre aucun moyen pour les atteindre, déplore Cyrille Cormier, de Greenpeace. Derrière, ça ne suit pas. » L’association antinucléaire déplore que les centrales françaises puissent être prolongées au-delà de quarante ans d’existence. Une décision qui empêche à nouveau de dégager des crédits pour les énergies renouvelables.

Transition énergétique : mini réforme de Ségolène

Transition énergétique : mini réforme de Ségolène

 

Ségolène ne s’est pas beaucoup engagée pour cette réforme essentiellement composée de mini mesures qui ne touchent  pas au nucléaire (même parc), pas beaucoup au transport ((installation de prises  électriques !)  et un peu au bâtiment via l’isolation. Une manière pour Ségolène d’éviter de se griller en évitant de s’attaquant aux lobbys industriels. A ce dernier Conseil des ministres avant les vacances d’été, ce mercredi 30 juillet, Ségolène Royal  présente sa loi sur la transition énergétique. Son objectif : réduire la consommation du pays et s’occuper de l’épineuse question du nucléaire. La loi de la ministre de l’Écologie ne règle toutefois pas totalement le problème, le gouvernement ne se donnant pas le pouvoir de fermer une centrale nucléaire et préférant sur la négociation et le compromis avec EDF. Une nouveauté, toutefois : pour ouvrir un nouveau réacteur, EDF devra d’abord en fermer, la capacité totale du parc étant désormais limitée à son niveau actuel. La loi grave également dans le marbre les grands objectifs énergétiques de la France, dont fait notamment partie la multiplication par deux des énergies renouvelables d’ici 15 ans. Le secteur du bâtiment, qui représente 50% de la consommation nationale, sera particulièrement visé. Ségolène Royal veut isoler 500.000 logements par an et veut offrir un « chèque énergie » aux ménages les plus modestes. Le crédit d’impôt sera, lui, renforcé et simplifié. Il pourra atteindre 16.000 euros pour un couple désireux de changer sa toiture ou ses fenêtres.  Les transports feront, eux aussi, l’objet d’un investissement particulier. Sept millions de bornes de recharge pour véhicules hybrides ou électriques seront installées dans les trois ans. L’État va, au total, investir 10 milliards d’euros en trois ans et espère créer en retour 100.000 emplois durables. Un chiffre qui n’engagent qui ceux qui y croient !

Transition énergétique : réactions mitigées avant les critiques des prochains jours

Transition énergétique : réactions mitigées avant les critiques des prochains jours

 

C’est une tradition en France dans les grands médias, on commence par se limiter aux déclarations du gouvernement ; On attend qu’une tendance se dégage dans l’opinion et en suite on analyse. Ce sera le cas pour cette fameuse transition énergétique qui n’en est pas une. Dans quelques jours les critiques vont affluer  car  c’est encore une réforme molle qui met par exemple en parenthèse le nucléaire (c’est EDF qui va décider) ou encore la politique des transports (quelques bricoles, c’ est tout).  La ministre de l’Écologie Ségolène Royal a donc présenté ce mercredi 18 juin les grandes lignes de son projet de loi sur la transition énergétique. Les ONG comme Greenpeace manifestent leur mécontentement.  Après des mois de débats, la ministre de l’écologie Ségolène Royal a présenté en Conseil des ministres, mercredi 18 juin, son projet de loi sur la transition énergétique, « l’un des plus importants du quinquennat » selon François Hollande.  Si globalement, les écologistes et les industriels des énergies renouvelables sont plutôt satisfaits du texte, des ONG comme Greenpeace ne cachent pas leur désarroi.  « Tout ça pour ça ? », s’interroge le Réseau Action Climat (RAC). Selon eux, « le projet de loi ne répond pas à la commande initiale qui était d’identifier une trajectoire claire et des mesures concrètes pour orienter massivement la France vers les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. » La loi sur la transition énergétique se fixe pour objectif de ramener à 50% la part d’électricité d’origine nucléaire d’ici à 2025, contre 75% aujourd’hui. Pour autant, le gouvernement ne pourra pas décider seul de la fermeture d’une centrale nucléaire.  En effet, à ce jour, seuls l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et EDF peuvent le faire. « Le calibrage du parc nucléaire se fera par un dialogue fructueux entre l’État » et EDF, a expliqué Ségolène Royal au Monde.  « La question de la place du nucléaire a encore sclérosé le gouvernement, qui, faute de trancher, renvoie les décisions qui s’imposent aujourd’hui à plus tard et empêche les alternatives de se développer », juge cependant Anne Bringault, qui coordonne les ONG sur la transition énergétique. Pour le président de Greenpeace France, Jean-François Julliard, le texte présenté par Ségolène Royal « donne les clés de la politique énergétique de la France à EDF ». « Dans ce projet de loi, il manque l’essentiel : la limitation à 40 ans de la durée de fonctionnement des réacteurs nucléaires et la mise en place d’un mécanisme permettant à l’État de décider de la fermeture de réacteurs pour des raisons de pilotage de mix énergétique », ajoute Jean-François Julliard.   Même avis pour Sortir du nucléaire, qui juge « la transition énergétique enterrée à la pelle le 18 juin ». Du côté des Verts, l’heure est à la « prudence », comme l’a rappelé la secrétaire générale d’EELV Emmanuelle Cosse, au micro de RTL. Pour le coprésident du groupe écologiste à l’Assemblée, François de Rugy, il s’agit d’un « virage sans précédent ». Cela permet de « mettre fin au fait qu’EDF fait la politique de l’énergie en France », a-t-il encore déclaré sans pour autant afficher une satisfaction totale. « Ce n’est pas facile, on se heurte à des lobbies extrêmement puissants, à des intérêts qui ne veulent pas que ça bouge, qui ont des relais y compris au sein du gouvernement, donc jusqu’au bout il faudra se battre ». Pour  Nicolas Hulot faux-cul, normal il a un poste officiel attribué par Hollande,  la future loi est « à la hauteur des objectifs ». « C’est un beau moment d’espoir pour la France, un projet qui permet de se mettre en disposition pour entrer dans l’économie de demain, dans l’économie du futur. »  La Fondation Hulot précise qu’il « faudra, sur les principales mesures, fixer un délai maximal pour la sortie des décrets d’application, mais aussi sacraliser les moyens financiers dans les projets de loi de finances et mobiliser la fiscalité écologique ».

 

Habitat : transition énergétique , un coût de 15 à 30 000 euros

Habitat : transition énergétique , un coût de 15 à 30 000 euros 

François Brottes, le président de la commission des Affaires économiques à l’Assemblée nationale les détails relatifs à  la rénovation thermique de l’habitat, qui constitue l’un des défis majeurs des prochaines années. Selon lui, le futur texte aura un triple avantage « Aujourd’hui, c’est très compliqué d’obtenir un « écoprêt ». Il faut devoir faire toutes sortes de travaux, etc. On va simplifier la norme, ce qui peut permettre de gagner du temps et de l’énergie à la sortie », a assuré François Brottes. « On va avoir un système de crédit d’impôt qui va être doublé, donc beaucoup plus attractif », a affirmé le député socialiste. Interrogé sur le manque à gagner pour l’Etat, il a tenu à relativiser. « Quand vous faites un crédit d’impôt pour que les gens fassent des travaux, quand vous faites travailler des entreprises qui vont payer des impôts, qui vont mobiliser de la TVA, qui vont neutraliser du chômage (qui coûte cher à toute la société), vous avez tout de suite des dépenses passives qui se transforment en dépenses actives pour la croissance », a-t-il indiqué. François Brottes a également insisté sur le concept de tiers financeur. Il s’agit en fait de « permettre aux gens d’avoir quelqu’un qui porte le financement à leur place ».  « On peut convaincre les propriétaires. La rénovation thermique, cela coûte entre 15.000 et 30.000 euros par logement. Le tiers financeur porte le financement de cet investissement, et récupère le capital qu’il a investi et les intérêts au moment de la mutation (héritage, vente, etc.) », a-t-il détaillé. « Comme le bien a pris de la valeur, et comme le propriétaire a bénéficié du confort, il est tout de même gagnant. Il faut juste qu’il accepte qu’il y ait un moment de remboursement. Le problème, c’est d’avoir des acteurs tiers financeurs qui portent le financement pendant plusieurs dizaines d’années ».

 

Ségolène Royal: Transition énergétique très floue

Transition énergétique très floue

Une transition énergétique très floue qui fixe des objectifs mais sans préciser les moyens.  Ségolène Royal a présenté mercredi un projet de loi de transition énergétique axé notamment sur la rénovation des logements et les transports propres, mais qui remet à plus tard les décisions qui permettront de baisser le poids du nucléaire.  La quatrième ministre de l’Ecologie de François Hollande a réaffirmé la place de l’atome, soulignant que cette énergie, très controversée mais peu émettrice de carbone, allait aider la France à accomplir cette transition énergétique.   »C’est grâce à l’énergie nucléaire aujourd’hui, à la sécurité qu’elle apporte que nous pouvons accélérer et faire sereinement la transition énergétique », a dit la ministre lors de la conférence de presse de présentation de son projet de loi. Le nucléaire, très critiqué en raison des risques de sûreté et des investissements colossaux à réaliser sur le parc, représente une énergie de base, qui n’est pas intermittente et dont les coûts de production actuels restent compétitifs.   »Mais bien évidemment nous devons diversifier nos sources d’énergie », a ajouté Ségolène Royal, en confirmant l’objectif de campagne de François Hollande de réduire de 75% à 50% la part du nucléaire dans la production d’électricité à l’horizon 2025.  Le texte ne décrit pas la façon dont cet objectif sera atteint, ni l’âge auquel devront s’arrêter les réacteurs français, suscitant les critiques des opposants de l’atome. « En se fixant uniquement des objectifs sans mettre en place les outils pour les atteindre, le gouvernement laisse clairement la main à EDF sur les décisions énergétiques », dit Greenpeace.  Le projet prévoit un outil de réévaluation des besoins d’énergie, secteur par secteur, présenté tous les cinq ans dans une programmation pluriannuelle. En fonction de celle-ci, EDF décidera de l’évolution de ses installations. Le pouvoir pour l’Etat de fermer des centrales nucléaires, aujourd’hui uniquement détenu par EDF et par l’Autorité de sûreté nucléaire, ne figure pas dans le projet de loi comme l’avait pourtant annoncé François Hollande lors de la dernière conférence environnementale.   »On ne peut pas parler de transition énergétique quand on laisse EDF décider de la politique énergétique de notre pays à la place des parlementaires et à la place de l’Etat », a déclaré le député écologiste Noël Mamère, évoquant à propos de ce texte « une des grandes mystifications du quinquennat ».  Sans que son nom soit cité, la fermeture de Fessenheim est entérinée dans cette loi à travers le plafonnement de la capacité nucléaire à 63 gigawatts, son niveau actuel. Avec la mise en service de l’EPR de Flamanville en 2016, la plus vieille centrale du parc français devra ainsi fermer ses portes.  Avec le nucléaire, le modèle énergétique français est traditionnellement très centralisé, se confrontant par essence au développement des énergies renouvelables produites dans des unités plus petites, bâties sur des schémas régionaux et qui peuvent être utilisées localement voire autoconsommées.  Le texte prévoit un objectif de 32% de renouvelables dans la consommation d’ici 2030, bien au-delà des 23% actuellement fixés pour 2020 et sur lesquels la France accuse du retard. Les procédures de construction des parcs éoliens et photovoltaïques seront simplifiées par des autorisations uniques afin d’écourter les délais, jusqu’à trois fois plus longs en France que dans d’autres pays, a rappelé Ségolène Royal.  Surtout, plusieurs mesures permettront aux collectivités, notamment aux régions, d’appuyer le développement de ces énergies mais aussi de participer à la rénovation des bâtiments, qui engloutissent 44% de l’énergie consommée en France. Elles auront notamment la possibilité d’agir comme tiers financeur dans les travaux de rénovation et accéderont aux prêts « transition énergétique et croissance verte » mis en place par la Caisse des dépôts.  L’Association des Régions de France (ARF) a globalement salué le texte, estimant que la ministre n’avait « rien cédé sur l’essentiel malgré les pressions » tout en regrettant certains arbitrages qui devront être débattus devant le Parlement. Après plusieurs consultations, notamment devant le conseil d’Etat, le projet de loi devrait être examiné en commission à l’Assemblée nationale à l’automne, pour une adoption début 2015.

 

Transition énergétique : «le renoncement « (Hulot)

Transition énergétique : «le renoncement « (Hulot)

Hulot vient enfin de comprendre qu’il n’est qu’une caution pour le gouvernement (comme l’étaient les écolos), l’envoyé spécial d Hollande pour la protection de la planète prêche à l’étranger mais ne pèse pas grand-chose en France. Après l’annonce du report de la loi de transition énergétique, Nicolas Hulot, envoyé spécial de François Hollande pour la protection de la planète, avertit dans les colonnes du JDD à paraître dimanche : « Si (cette loi) est reportée à l’année prochaine, ce n’est pas acceptable. » Extraits.  Envoyé spécial de François Hollande pour la protection de la planète, Nicolas Hulot rompt le silence qu’il s’était imposé jusque-là sur la loi de transition énergétique. Dans un entretien au JDD à paraître dimanche, il regrette l’annonce du report de ce projet de loi : « Cela fera mille jours qu’on l’attend, si elle est reportée à l’année prochaine, ce n’est pas acceptable. Il ne faudrait pas qu’il y ait un renoncement de trop. » « J’attends de savoir ce qu’il y aura vraiment dans cette loi », explique encore l’ancien animateur entré en politique qui évoque « un faisceau d’indices inquiétants », comme « l’abandon plus ou moins tacite de la commission sur la fiscalité écologique ».

 

La transition énergétique : Royal « merdouille !

La transition énergétique : Royal « merdouille !

 

« Inutile de la cacher la politique énergétique du gouvernement n’est pas claire du tout, sur le nucléaire on va prolonger les centrales mais on ne sait pas jusqu’à quand, quand aux alternatives, elles attendront car la France n’a pas le financement, sans parler des autres contradictions. Royal n’est pas très claire non plus (exemple sur le gaz de schiste) ou sur l’écotaxe. La future loi d’orientation énergétique ne serait donc pas adoptée avant le printemps 2015. À l’origine, les grands principes de cette loi avaient été exposés lors de la conférence environnementale de septembre 2012. L’Élysée espérait encore que cette loi puisse être votée dans le courant de l’année 2013. Ce nouveau retard n’empêchera pas Ségolène Royal, la ministre de l’Énergie, d’exposer mercredi en Conseil des ministres les grandes lignes d’un texte consacré à la transition énergétique. Parmi les axes majeurs, il y a le repli programmé de la production d’électricité d’origine nucléaire. Celle-ci doit reculer de 75 à 50 % d’ici à 2025. Un repli qui prévoit notamment la fermeture de la centrale EDF de Fessenheim (Haut-Rhin) d’ici à 2016. Le délai supplémentaire désormais officialisé pour cette loi de programmation tient à plusieurs choses. D’une part, l’exécutif se rend compte de la difficulté de modifier en profondeur les grands équilibres énergétiques du pays. D’autre part, les Verts ayant quitté le gouvernement, celui-ci subit moins de pression pour trancher rapidement. Enfin, et surtout, la loi d’orientation énergétique bute sur de sérieux obstacles de financement. Or Ségolène Royal veut déployer un arsenal de mesures en faveur de l’efficacité énergétique, concernant notamment l’habitat.

Allemagne : un vrai débat sur la mutation énergétique

Allemagne : un vrai débat sur la mutation énergétique

 

Pas seulement que des mots comme en France mais  un réexamen de la stratégie énergétique de l’Allemagne afin de réduire sa dépendance envers le gaz russe à la suite de la crise ukrainienne suscite des tensions au sein de la coalition gouvernementale dirigée par la chancelière Angela Merkel. Plusieurs responsables du Parti social-démocrate (SPD), qui appartient à la « grande coalition » avec les conservateurs de Merkel, s’interrogent sur le bien-fondé d’une réorientation de la politique énergétique allemande. Berlin importe environ 35% de son gaz de Russie. La question sera certainement débattue mardi quand la chancelière rencontrera les dirigeants des seize Länder pour parler de la réforme des subventions sur les énergies vertes. Hannelore Kraft, ministre-présidente du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie, fortement industriel, a exigé des explications de Merkel. « La chancelière doit nous dire exactement ce qu’elle veut », a-t-elle dit au Welt am Sonntag. L’Allemagne s’est tournée ces dernières années vers les énergies renouvelables, un programme ambitieux qui prévoit notamment la fermeture de la filière nucléaire et une réduction de l’exploitation des énergies fossiles. Pour le ministre SPD de l’Economie et de l’Energie, Sigmar Gabriel, appuyé par les experts, il n’y a pourtant guère d’alternative au gaz russe et, malgré les tensions actuelles, il est peu probable que Moscou suspende ses exportations. Un avis partagé par le patron de Deutsche Post DHL, Frank Appel. Autre signe de la volonté allemande de ne pas rompre ses liens énergétiques avec la Russie, Der Spiegel rapporte que le gouvernement Merkel a décidé de ne pas s’opposer à deux accords bilatéraux largement critiqués dans les médias, l’un concernant DEA, filiale pétrolière et gazière de RWE, l’autre Wintershall, filiale de BASF. Au sein de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) de la chancelière, pourtant, des voix s’élèvent pour réclamer une diversification des sources d’énergie. On rappelle les deux « guerres du gaz » de 2006 et 2009, quand l’approvisionnement de l’Europe avait été perturbé en raison des tensions russo-ukrainiennes. « A l’avenir, il faut que nous puissions obtenir du gaz d’autres pays que la Russie », a souligné Ilse Aigner, ministre bavaroise de l’Energie. Experts et responsables politiques évoquent les réserves du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord – Algérie, Libye, Qatar, notamment. La Norvège est également citée. Le gaz de schiste est aussi une option mais l’idée est vivement combattue par les écologistes.

Transition énergétique : encore plus d’impôts !

Transition énergétique : encore plus d’impôts !

La France manque d’imagination, c’est certain. Un problème, un impôt. Ce que propose le conseil économique et social pour la transition énergétique comme si la régulation et l’innovation se réduisaient à la fiscalité ! Alors que François Hollande parle maintenant de  pause fiscale, le rapport du Conseil économique, social et environnemental (CESE) ne va pas exactement dans ce sens. Celui-ci prône, en effet, une nette augmentation de la fiscalité écologique pour financer la transition énergétique. Cette dernière pourrait être compensée par une baisse de la TVA, afin de limiter l’impact sur les ménages. »Le CESE estime que la part de la fiscalité écologique doit significativement progresser dans l’ensemble des prélèvements obligatoires. Dans cet équilibre et s’agissant des ménages, une baisse de la TVA mérite d’être étudiée », écrit-il. Le CESE propose également d’amplifier les aides à l’innovation et la recherche et de faciliter l’accès au crédit pour les investissements liés à la transition écologique. Certains mécanismes de financement déjà existant pourraient « probablement » être réorientés vers la transition énergétique en le subordonnant à la mise en place de pratiques respectueuses de l’environnement, ajoute le CESE, qui cite en particulier le secteur du bâtiment. Soulignant le « coût de l’inaction » en matière de transition énergétique, estimé à plusieurs points de PIB, le Conseil espère au contraire que les investissements dans ce domaine permettront d’enclencher « une nouvelle dynamique économique ». En 2012, les investissements énergétiques s’élevaient à environ 40 milliards d’euros, selon la synthèse du débat national sur la transition énergétique organisé au premier semestre 2013.Le besoin d’investissement annuel jusqu’en 2050 a été évalué entre 50 et 70 milliards d’euros, selon les scénarios étudiés lors de ce débat.

Transition énergétique: le Medef contre

Transition énergétique: le Medef contre

Le Medef refuse le texte final du débat national sur la transition énergétique « sauf changement majeur » lors de la dernière journée, a annoncé à l’AFP son directeur général, Michel Guilbaud. « A ce stade, sauf changement majeur, le Medef n’envisage pas d’endosser en tant que tel ce document qui est un document de synthèse et qui comporte de nombreux points qui ne font pas l’objet d’un consensus », a-t-il déclaré. Le débat national sur la transition énergétique, voulu par François Hollande, finalise ce jeudi 18 juillet des « recommandations » censées nourrir une future loi mais sans trancher pour autant certains désaccords de fond sur l’objectif d’économies d’énergie et le nucléaire. Plutôt consensuelles sur le financement de la rénovation énergétique des bâtiments ou le soutien aux énergies renouvelables, ces propositions assez générales laisseront le soin au gouvernement d’arbitrer les sujets les plus sensibles. Les divergences apparaissent explicitement dans le projet de synthèse transmis aux entreprises, syndicats, ONG, élus et experts impliqués depuis novembre dans ce « brainstorming » géant. La dernière séance plénière du débat, à partir de 10H00 ce jeudi à Paris, doit permettre d’entériner quinze recommandations. Celles-ci ont été rédigées par un comité de pilotage au terme d’un processus rythmé par neuf réunions plénières réunissant tous les acteurs mais aussi des réunions de groupes de travail spécialisés (financement, renouvelables, etc.) et les auditions de nombreux experts. Elles seront officiellement remises au gouvernement le 20 septembre lors de la Conférence environnementale annuelle et doivent nourrir une loi de programmation énergétique présentée à l’automne au conseil des ministres et débattue début 2014 au Parlement. L ‘objectif global est d’esquisser une France consommant moins d’énergie et utilisant moins de nucléaire et d’énergies fossiles, à la fois pour tenir les engagements internationaux contre le changement climatique (diviser par 4 nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050 par rapport à 1990) et pour rééquilibrer une balance commerciale plombée par les importations de pétrole et de gaz. Les recommandations évoquent l’objectif de réduction de 50% de la consommation d’ici 2050 tout en soulignant prudemment, selon un projet transmis mardi soir aux membres du débat, que « ce cap est ambitieux et ne fait pas consensus ». Certains acteurs, dont les entreprises, jugent cet objectif « excessif car contraire à la compétitivité à court terme » et proposent une cible de -20%.  Autre sujet que le gouvernement aura à trancher: la façon de mettre en musique l’engagement de François Hollande, contesté par certains, de réduire de 75% à 50% la part du nucléaire dans la production d’électricité. Pas question à ce stade d’avancer un éventuel calendrier, mais plutôt de lancer « une étude pluraliste de faisabilité pour préciser les trajectoires » permettant de respecter l’engagement du président de la République, « ainsi que leurs conséquences économiques, sociales et environnementales ». Même prudence des recommandations sur le gaz de schiste, autre sujet sensible pour lequel est préconisée une étude socio-économique, environnementale et climatique. Au-delà de ces divergences connues de longue date, les 9 mois de débat ont néanmoins permis des « rapprochements » sur d’autre sujets, estime-t-on au sein du comité de pilotage. »Une des grandes avancées concerne l’efficacité dans le bâtiment, c’est là qu’on peut réussir la transition énergétique », affirme le secrétaire général du débat Thierry Wahl.  Les recommandations devraient ainsi comporter des propositions précises sur la façon de financer la rénovation de 500.000 logements par an. Reste que « le plus dur reste à faire » pour le gouvernement, rappelle l’économiste

Transition énergétique : un débat confus et complexe

Transition énergétique : un débat confus et complexe

Pas simple la transition énergétique puisqu’il s’agit d’articuler trois problématiques parfois contradictoires : croissance, environnement, emploi. Une discussion générale n’est pas inutile mais elle devrait être déclinée par secteur économique pour prendre en comptes les réalités concrètes. Exemple, la question du transport où la commission européenne préconise l’ultra libéralisme qui conduit au tout routier alors que dans le même temps on prône  la rationalisation de l’utilisation des systèmes.  C’est dans chaque secteur qu’il faut identifier les contradictions et tenter de les résoudre à terme. Sinon on risque d’aboutir à un document très vague, théorique  et fourre-tout du type « Grenelle de l’environnement ». Comment être  moins dépendant du pétrole et du nucléaire, à quel coût et à quel rythme? Le débat national sur la transition énergétique a enfin commencé jeudi à aborder les questions de fond, après un démarrage lent et chaotique.  Le Conseil national, qui regroupe une centaine de représentants des différentes parties prenantes (Etats, élus, salariés, employeurs, ONG, consommateurs, parlementaires…) a discuté durant plus de quatre heures d’un document devant dresser un état des lieux du système énergétique, et poser les principales problématiques du débat.   »On a enfin abordé les sujets de fond », s’est félicité l’élu écologiste Yves Cochet, résumant le sentiment général.   »C’était chaud mais c’était bien », a résumé pour sa part la « facilitatrice » du débat, Laurence Tubiana, soulignant que chacun avait tenu à ce que ses positions soient évoquées dans ce document.  Lancé formellement fin novembre par le gouvernement, ce débat doit proposer des trajectoires pour parvenir à un système énergétique plus sobre et plus écologique, conformément à l’engagement de réduire la part de l’atome dans la production électrique de 75% à 50% en 2025, et de diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050.  La phase de décollage du débat avait été lente et marquée par des tensions avec des ONG et les entreprises, et les deux premières réunions du conseil national consacrées aux questions de procédure.  Même si les discussions sont restées courtoises, ce jeudi, les lignes de fractures déjà connues ont été clairement exprimées.   »Il y a des polarisations », a reconnu Mme Tubiana.  Parmi les sujets sensibles, le nucléaire a été mis sur le tapis par plusieurs intervenants. La CGT a présenté un plaidoyer des salariés de la centrale de Fessenheim contre sa fermeture, voulue par le gouvernement, tandis que l’ONG France Nature Environnement a contesté un chiffrage du coût réel du nucléaire.  Les questions de la décentralisation de la production énergétique, de l’emploi, ou encore de l’envolée des factures d’énergie ont également été posées.  Les travaux doivent aboutir à un document mi-février, qui servira de base à la poursuite du débat, qui jusqu’à juin sera animé par une série de groupes de travail au niveau national et se déclinera par des débats publics dans les régions, certaines ayant déjà devancé l’appel.  Le Conseil national devra ensuite de faire la synthèse en juillet et formuler des recommandations qui aboutiront à la rentrée à un projet de loi de programmation.   »Le débat n’est pas plié, la loi n’est pas écrite et les recommandations ne sont pas rédigées », a insisté Laurence Tubiana.  Alain Grandjean, président du Comité des experts, l’un des organes du débat, a averti que compte tenu de la complexité des enjeux, à la fois économiques, sociaux, environnementaux, il ne fallait pas « se noyer dans des milliers de considérations », étant donné qu’ »une loi de programmation, ce n’est pas un document de mille pages ».

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