Archive pour le Tag 'énergéticiens'

S’attendre encore à des supers profits des énergéticiens

S’attendre encore à des supers profits des énergéticiens

C’est le paradoxe apparent, plus les énergies enregistrent des hauses de prixts sur les marchés est plus les entreprises d’énergie engrangent des bénéfices. On s’attend ainsi à ce que les grands de l’énergie affichent des profits records de plusieurs dizaines de milliards en 2022.

Par exemple ExxonMobil a dégagé un profit record de 55,7 milliards de dollars en 2022, profitant du bond du cours des hydrocarbures lié à la reprise de la demande et au tarissement de l’offre russe. Ces résultats seront suivis par ceux de TotalEnergies le 8 février qui s’annoncent également historiques.

ExxonMobil a annoncé ce mardi avoir réalisé un bénéfice net record de 55,7 milliards de dollars en 2022. Soit un peu plus d’un milliard de dollars de profits par semaine. Ces superprofits seraient la conséquence du bond du cours des hydrocarbures lié à la reprise de la demande et au tarissement de l’offre russe.

La vérité est plus scandaleuse, car c’est surtout grâce à la spéculation que les grands de l’énergie enregistrent des superprofits stratosphériques. Pour preuve encore alors que le cours du pétrole a tendance à baisser en tout cas à se stabiliser, les prix à la pompe atteignent des records de deux euros le litre en France par exemple.

Vendredi dernier déjà, la major pétrolière américaine Chevron avait annoncé avoir dégagé 35,5 milliards de dollars de bénéfice net en 2022, plus du double de l’année précédente. Une performance qui enfonçait de près de 10 milliards de dollars son précédent record, établi en 2011.

Les résultats de TotalEnergies seront également stratosphériques. Sur les 9 premiers mois de 2022 déjà, le résultat net du groupe français s’élevait à plus de 17 milliards de dollars, en hausse de 69% par rapport à la même période de l’an dernier. L’annonce des résultats le 8 février risque une nouvelle fois de faire polémique, dans un contexte de grogne sociale liée au projet de réforme des retraites et d’inflation. Et ce, même si la major multiplie les gestes en faveur de ses clients. Après la ristourne TotalEnergies a récemment annoncé qu’il contribuera à hauteur d’un rabais de 100 euros par mégawattheure (MWh) au dispositif prévu par Bercy pour contenir la facture d’électricité des très petites entreprises (TPE).

La Commission européenne qui s’est enfin enfin un peu réveillé avait indiqué fin septembre qu’elle voulait réclamer une « contribution temporaire de solidarité » aux producteurs et distributeurs de gaz, charbon et pétrole qui réalisent des bénéfices massifs grâce à la flambée des cours consécutive à la guerre en Ukraine. Elle doit être fixée à 33% de la part des superprofits de 2022, c’est-à-dire des bénéfices supérieurs de plus de 20% à la moyenne des années 2019-21, tout en tenant compte des mesures prises par les États taxant déjà ces bénéfices. La France l’a transposée dans son budget 2023.

Retour des clients chez EDF, victimes de l’arnaque des pseudos énergéticiens

Retour des clients chez EDF, victimes de l’arnaque des pseudos énergéticiens

C’est le grand retour des clients victimes de l’arnaque des pseudos énergéticeins. « Des énergéticiens » qui en fait ne produisent rien, ne transportent rien et n’apportent aucune valeur ajoutée sinon des prix mirobolants dans les contrats pour attraper les gogos. Des gogos ensuite coincés par des contrats incompréhensibles qui ont permis une incroyable envolée de la tarification. Des prix d’électricité multipliés par 5 à 10.

Le pire, c’est que cette électricité a souvent été achetée à EDF à bas prix du fait de l’imposition réglementaire faite à EDF !.
D’autre énergéticiens ont aussi profité de l’occasion, le solaire mais surtout aussi l’éolien dont l’électricité a vu ses prix progresser indûment.

C’est évidemment la conséquence irresponsable de l’introduction du marché dans les prix de l’électricité en plus lié à l’évolution des prix du gaz.
Une énorme arnaque qui a permis à certains d’engranger des profits énormes sur le dos des consommateurs et qui menace la vie de certaines entreprises, de certains commerces et de certains artisans. S

S’ajoute à cette situation déjà catastrophique la politique énergétique incohérente de la France en matière de nucléaire. Pour avoir délaissé le parc nucléaire pendant des dizaines d’années, la France a été contrainte de racheter de l’électricité à l’étranger notamment à l’Allemagne produite surtout à partir de charbon ! Or précédemment quand toutes les centrales fonctionnaient d’une part l’électricité était l’une des moins chers d’Europe en France et le pays était exportateur nette d’électricité.

Depuis le mois d’août, plus de 100.000 abonnés ont rejoint les rangs d’EDF tous les mois, attirés par les tarifs réglementés de l’opérateur historique. Yann Avril/Pixavril – stock.adobe.com
En dépit d’une hausse de 15% ce mercredi, les tarifs régulés rassurent les ménages en quête de visibilité.

Les consommateurs qui avaient quitté EDF pour des fournisseurs alternatifs sont revenus en nombre chez l’opérateur historique. Poussés par la hausse des prix de l’électricité, ils ont redécouvert les charmes des tarifs réglementés. Depuis août dernier, plus de 100.000 abonnés ont rejoint les rangs d’EDF tous les mois, soit au bas mot plus d’un demi-million de clients supplémentaires. Ce qui marque une inversion historique de la tendance, alors que depuis l’ouverture du marché de l’électricité à la concurrence, en 2016, l’opérateur historique n’avait cessé de perdre des clients.

Crise de l’Electricité : supprimer les énergéticiens parasites

Crise de l’Electricité : supprimer les énergéticiens parasites


Le pouvoir prend enfin conscience du drame qui se joue dans certaines entreprises et chez certains artisans vis-à-vis de l’explosion des prix de l’énergie.Des pouvoirs publics pourtant complices, Macron y compris, quand en 2016 sur recommandation allemande et de la commission, on a jeté le secteur de l’électricité brutalement dans les mains d’un spéculatif marché.

Auparavant la France avait en quelque sorte des tarifs réglementés et prévisibles. Depuis, nombre de sociétés plus ou moins bidon se sont mises elle aussi au même rang que EDF. Avec une différence de taille, ces entreprises ne transportent rien, ne distribuent rien et elles ne fournissent aucune valeur ajoutée.

Elles se sont implantées grâce à des tarifs attractifs mirobolants qui n’ont pas duré et qui ont explosé avec la crise mondiale de l’énergie. Grâce à des clauses léonines, ces entreprises dites énergéticiennes ont réalisé des profits considérables. Et maintenant nombre d’acteurs économiques se trouvent pris dans les mailles du filet de la tarification de ces entreprises.

Le gouvernement et le président de la république incitent ces énergéticiens à renégocier leur contrat. Or l’urgence et le caractère dramatique de la situation contraindrait plutôt à interdire ces entreprises parasites pour ne laisser sur le marché que les entreprises qui produisent et qui distribuent

Le président de la République prend les fournisseurs d’énergie et leurs «profits excessifs » à partie leur mettant la pression pour qu’ils acceptent la renégociation des « contrats excessifs » pour toutes les petites entreprises, et vite, dès janvier.

Bousculé dans les sondages, Emmanuel Macron fait une annonce surprise ce jeudi : il a annoncé que tous les artisans et très petites entreprises frappés par la hausse des prix de l’énergie allaient pouvoir renégocier en janvier avec leur fournisseur d’électricité des « contrats excessifs ».

Cette déclaration du président de la République intervient alors que les représentants des restaurateurs, qui réclament donc le même traitement que les boulangers pour payer leurs factures d’énergie, seront reçus ce jeudi à 17 heures par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire et la ministre déléguée aux PME Olivia Grégoire, a annoncé Bercy mercredi.

Le chef de l’État a pris le problème à l’envers pourrait-on dire, orientant la solution du problème non pas vers de nouvelles aides de l’État, mais en mettant la pression aux fournisseurs d’énergie : après avoir dit en avoir « assez » de ceux qui font des « profits excessifs », le président de la République leur intimait d’accepter les demandes de renégociation des « contrats excessifs » des petites entreprises.

« J’en ai comme vous assez qu’on ait des gens qui, sur la base de la crise, fassent des profits excessifs », a-t-il déclaré de manière très hypocrite.
Finalement hier, le ministre de l’économie a décidé d’un tarif plafond de 280 € le mégawatt heure quand en fait il devrait payer autour de 70 € avec les anciens tarifs réglementés d’EDF.

Une urgence économique : supprimer les énergéticiens parasites

Une urgence économique : supprimer les énergéticiens parasites


Le pouvoir prend enfin conscience du drame qui se joue dans certaines entreprises et chez certains artisans vis-à-vis de l’explosion des prix de l’énergie.Des pouvoirs publics pourtant complices, Macron y compris, quand en 2016 sur recommandation allemande et de la commission, on a jeté le secteur de l’électricité brutalement dans les mains d’un spéculatif marché.

Auparavant la France avait en quelque sorte des tarifs réglementés et prévisibles. Depuis, nombre de sociétés plus ou moins bidon se sont mises elle aussi au même rang que EDF. Avec une différence de taille, ces entreprises ne transportent rien, ne distribuent rien et elles ne fournissent aucune valeur ajoutée.

Elles se sont implantées grâce à des tarifs mirobolants qui n’ont pas duré et qui ont explosé avec la crise mondiale de l’énergie. Grâce à des clauses léonines, ces entreprises dites énergéticiennes ont réalisé des profits considérables. Et maintenant nombre d’acteurs économiques se trouvent pris dans les mailles du filet de la tarification de ces entreprises.

Le gouvernement et le président de la république incitent seulement ces énergéticiens à renégocier leur contrat. Or l’urgence et le caractère dramatique de la situation contraindrait plutôt à interdire ces entreprises parasites pour ne laisser sur le marché que les entreprises qui produisent et qui distribuent

Le président de la République prend les fournisseurs d’énergie et leurs «profits excessifs » à partie leur mettant la pression pour qu’ils acceptent la renégociation des « contrats excessifs » pour toutes les petites entreprises, et vite, dès janvier.

Bousculé dans les sondages, Emmanuel Macron fait une annonce surprise ce jeudi : il a annoncé que tous les artisans et très petites entreprises frappés par la hausse des prix de l’énergie allaient pouvoir renégocier en janvier avec leur fournisseur d’électricité des « contrats excessifs ».
Cette déclaration du président de la République intervient alors que les représentants des restaurateurs, qui réclament donc le même traitement que les boulangers pour payer leurs factures d’énergie, seront reçus ce jeudi à 17 heures par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire et la ministre déléguée aux PME Olivia Grégoire, a annoncé Bercy mercredi.

Le chef de l’État a pris le problème à l’envers pourrait-on dire, orientant la solution du problème non pas vers de nouvelles aides de l’État, mais en mettant la pression aux fournisseurs d’énergie : après avoir dit en avoir « assez » de ceux qui font des « profits excessifs », le président de la République leur intimait d’accepter les demandes de renégociation des « contrats excessifs » des petites entreprises.

« J’en ai comme vous assez qu’on ait des gens qui, sur la base de la crise, fassent des profits excessifs », a-t-il lancé .




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