Archive pour le Tag 'Endettement'

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Endettement public : 30 000 euros par Français, « ça s’améliore » ! ( Sapin)

Endettement public :  30 000 euros par Français, « ça s’améliore » ! ( Sapin)

 

Le  denier budget en équilibre c’était il y a 40 ans, depuis on a accumulé les déficits et on a emprunté pour boucher les trous. Plus de 2000 milliards de dette publique, cela ne dit pas grand-chose à beaucoup de monde mais par contre cela se précise quand on indique que cela équivaut à plus de 30 000 euros par habitant. D’après Sapin la situation française s’améliore donc , la preuve la dette a encore progressé à  2037,8 milliards d’euros, soit 30.727 euros par habitant! Il s’agit d’un nouveau record. La dette se situe en fait à peine en dessous des 95,2% retenus dans la dernière version de la trajectoire des finances publiques pour l’an passé. Ce matin, le ministre des Finances, Michel Sapin a promis que la dette «n’atteindra pas» le niveau de 100% du PIB. «Nous n’atteindrons pas ce chiffre-là parce que nous maîtrisons nos dépenses et nous maîtrisons notre dette», a-t-il affirmé sur i-Télé.  Cette dette qui enfle est la conséquence directe de l’accumulation des déficits (qui agrègent les soldes des comptes de l’État, des collectivités locales et des administrations de Sécurité sociale). Le dernier budget présenté à l’équilibre pour la France remonte à 1974…  Malgré les hausses d’impôts, le gouvernement de François Hollande n’a pas été en mesure de réduire drastiquement ce déséquilibre budgétaire. Selon l’Insee, Bercy parvient toutefois à obtenir un déficit pour 2014 moins élevé que les dernières prévisions, à 4% du PIB contre 4,4%. L’Insee précise que cette «légère réduction du besoin de financement des administrations publiques» en 2014, avec un déficit public en valeur absolue de 84,8 milliards d’euros, s’expliquait «essentiellement» par un recul marqué des investissements des collectivités locales, lesquels ont diminué de 4,8 milliards d’euros. Mais cette amélioration est à relativiser. Le gouvernement a plusieurs fois, ces derniers mois, révisé à la baisse ses prévisions. Il tablait à l’origine sur un déficit public de 3,6% du PIB en 2014, une prévision portée à 3,8% au printemps puis 4,4% à l’automne quand il a révisé sérieusement à la baisse, de 0,9% à 0,4%, ses anticipations pour la croissance économique de l’année. De plus, ce déficit à 4% témoigne d’une stagnation de la situation. Par comparaison, il représentait 4,1% de la richesse nationale fin 2013.

Endettement mondial : 286% du PIB

Endettement mondial : 286% du PIB

 

 

Pour schématiser à outrance la dette mondiale représente presque trois années de richesse annuelle produite. Impossible de rembourser rapidement  une telle dette sans tuer la croissance, du coup les préteurs d’une manière ou d’une autre seront remboursés en monnaie de singe (inflation le moment venu, dévaluation, abandon de créances, ré-étalement autrement dit recours à la planche à billets). On objectera que cet endettement n’est pas nouveau, ce qui est vrai mais ce qui est inquiétant c’est sa progression alors que la croissance de la richesse mondiale se tasse. Conclusion, on ne peut écarter le risque d’un krach.  En volume, l’endettement de tous les acteurs économiques (Etats, entreprises, ménages…) a progressé de 57.000 milliards de dollars entre 2007 et 2014 pour frôler les 200.000 milliards de dollars. Les dettes pesaient l’an dernier 286% du PIB mondial, contre 269% en 2007.   »Depuis la crise, la plupart des pays ont augmenté leur endettement, plutôt que l’inverse », constatent les auteurs. Le ratio de dette totale par rapport au PIB a ainsi progressé de plus de 50 points de pourcentage dans 14 pays sur les 22 économies avancées et 25 en développement examinées par le MGI.  Au premier rang des pays qui ont vu leur dette totale exploser se trouve l’Irlande, avec 172 points de pourcentage de hausse par rapport au PIB entre 2007 et 2014, suivie par Singapour (129%), la Grèce (103%) et le Portugal (100%).  L’endettement total de la France a bondi de 66%, tandis que celui de l’Allemagne n’a progressé que de 8%, reflétant d’une part l’augmentation des dettes publiques en France, mais aussi la faiblesse de l’investissement, notamment privé, en Allemagne.  La seule dette publique a elle progressé de 25.000 milliards de dollars à travers le monde et « va continuer à croître dans de nombreux pays, au vu des fondamentaux économiques actuels », assurent les économistes de McKinsey, alors que de nombreuses banques centrales dans le monde diminuent le loyer de l’argent pour tenter de relancer la croissance.  Selon leurs projections, celle du gouvernement au Japon, qui détient le record en la matière, va progresser pour passer de 234% à 258% du PIB entre 2014 et 2019. La France passera de 104% à 119% sur la même période, tandis que la dette publique allemande reculera de 80% à 68% du PIB. Pour les pays les plus endettés, « les efforts de réduction du déficit budgétaire pourraient être voués à l’échec en inhibant la croissance », craint le MGI. En Chine, la dette globale a explosé sous l’effet des prêts accordés hors du secteur bancaire réglementé (shadow banking) ainsi que de la spéculation immobilière, passant de 7.000 milliards de dollars à 28.000 milliards de dollars.

Endettement : l’Espagne ne teindra pas ses promesses

Endettement : l’Espagne ne teindra pas ses promesses

Les finances locales et les coûts de la Sécurité sociale pourraient empêcher l’Espagne de ramener son déficit dans les limites négociées avec l’Union européenne. « Notre objectif est de faire bien les choses et nous verrons ce qui se passera à la fin de l’année », indique Rajoy. L’Espagne a bénéficié en juin d’une ligne de crédit de 100 milliards d’euros pour aider ses banques et aux autres acteurs du secteur financier. Ces derniers mois, les spéculations vont bon train sur un plan global d’aide financière à l’instar de la Grèce, du Portugal ou de l’Irlande. « Je comprends que lorsque nous parlons d’un sauvetage, nous faisons allusion à la possibilité que l’Espagne puisse demander à la Banque centrale européenne d’acheter des obligations sur le marché secondaire », souligne Mariano Rajoy. « Jusqu’à présent, je n’ai pas considéré que cela était nécessaire, mais si je pense à l’avenir que cela est dans notre intérêt, je n’aurai aucun doute à l’heure de me tourner vers la BCE », ajoute-t-il. Vendredi, le gouvernement a renoncé à une promesse de campagne en annonçant qu’il n’alignerait pas sur l’inflation la hausse des pensions de retraite en 2013. L’ajustement sera plutôt de l’ordre de 1 à 2% quand l’indice des prix à la consommation est en progression de 2,9% selon les statistiques de novembre. Cette décision, qui va toucher neuf millions de retraités, est « imposée par la réalité », justifie Rajoy. « Les retraites représentent 25% de la dépense publique et il est annoncé que le nombre de retraités sera bien plus élevé dans les prochaines années », poursuit-il.

 

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