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Transition énergétique : encore plus d’impôts !

Transition énergétique : encore plus d’impôts !

La France manque d’imagination, c’est certain. Un problème, un impôt. Ce que propose le conseil économique et social pour la transition énergétique comme si la régulation et l’innovation se réduisaient à la fiscalité ! Alors que François Hollande parle maintenant de  pause fiscale, le rapport du Conseil économique, social et environnemental (CESE) ne va pas exactement dans ce sens. Celui-ci prône, en effet, une nette augmentation de la fiscalité écologique pour financer la transition énergétique. Cette dernière pourrait être compensée par une baisse de la TVA, afin de limiter l’impact sur les ménages. »Le CESE estime que la part de la fiscalité écologique doit significativement progresser dans l’ensemble des prélèvements obligatoires. Dans cet équilibre et s’agissant des ménages, une baisse de la TVA mérite d’être étudiée », écrit-il. Le CESE propose également d’amplifier les aides à l’innovation et la recherche et de faciliter l’accès au crédit pour les investissements liés à la transition écologique. Certains mécanismes de financement déjà existant pourraient « probablement » être réorientés vers la transition énergétique en le subordonnant à la mise en place de pratiques respectueuses de l’environnement, ajoute le CESE, qui cite en particulier le secteur du bâtiment. Soulignant le « coût de l’inaction » en matière de transition énergétique, estimé à plusieurs points de PIB, le Conseil espère au contraire que les investissements dans ce domaine permettront d’enclencher « une nouvelle dynamique économique ». En 2012, les investissements énergétiques s’élevaient à environ 40 milliards d’euros, selon la synthèse du débat national sur la transition énergétique organisé au premier semestre 2013.Le besoin d’investissement annuel jusqu’en 2050 a été évalué entre 50 et 70 milliards d’euros, selon les scénarios étudiés lors de ce débat.

Augmenter encore les impôts : une erreur majeure (Gilles carrez)

Augmenter encore les impôts : une erreur majeure (Gilles carrez)

 

« Je suis catégorique, c’est une erreur majeure », a déclaré le député du Val-de-Marne, interrogé par Europe 1.   »Entre les augmentations d’impôts qui avaient été décidées par la précédente majorité, les augmentations d’impôts encore plus importantes de cette majorité, on a administré à notre pays un choc fiscal de 60 milliards d’euros, trois points de PIB ! », a-t-il ajouté, « c’est le meilleur moyen d’étouffer l’économie ».   »Comment voulez-vous que la consommation reparte si le pouvoir d’achat des ménages, en particulier des classes moyennes, est encore altéré, diminué, par, par exemple, une hausse de CSG pour le financement de la réforme des retraites », a encore fait valoir Gilles Carrez.  Selon lui, « il faut arrêter les hausses d’impôts, il faut que le gouvernement le comprenne, c’est d’ailleurs le message du FMI, il faut se tourner résolument vers les dépenses et faire des économies, c’est possible ».  Le ministre de l’Economie Pierre Moscovici a déclaré samedi dans un entretien à Nice-Matin que le budget 2014, qui sera révélé dans quelques semaines, prévoirait une hausse des prélèvements obligatoires équivalant à 0,3% du produit intérieur brut. Cela correspond à environ 6 milliards d’euros de recettes nouvelles à trouver, sur la base d’un PIB de 2.032 milliards d’euros pour l’année 2012.   »Nous devons réduire les déficits légués par la droite, mais le faire à un rythme qui ne contrarie pas la croissance. Nous le ferons d’abord, comme le recommande le Fonds monétaire international (FMI), par des économies sur les dépenses publiques et, ensuite, par une hausse limitée des prélèvements obligatoires, de 0,3% du PIB, toujours dans la justice sociale », a assuré le ministre.  Dans cette interview, Pierre Moscovici annonce aussi une prévision de croissance revue à la baisse, le PIB devant évoluer selon lui en 2013 entre -0,1% et +0,1%, alors que le gouvernement tablait jusqu’à présent sur une modeste croissance de 0,1% de l’économie du pays.  Pour Gilles Carrez, ces nouvelles prévisions sont « plus réalistes ». Mais le député UMP « trouve vraiment regrettable qu’on attende la torpeur du mois d’août pour annoncer cette révision à la baisse ».   »On a l’impression que le gouvernement, plutôt que de discuter de façon transparente de ces sujets au Parlement (en juillet), a attendu délibérément quelques semaines pour enfin tirer les conséquences d’une réalité économique qui n’est pas bonne », a-t-il poursuivi, rappelant aussi que Pierre Moscovici avait fait état le 2 août, dans un entretien au Wall Street Journal, d’un déficit public risquant de dépasser cette année les 3,7% initialement ciblés.

 

Valls : encore une fois « intolérable »

Valls : encore une fois «  intolérable »

 

Il paraît que Valls ( qui veut être calife un jour à la place du calife) agace beaucoup Hollande par ses innombrables prises de position ; En fait Valls, lui, veut montrer qu’il ne prend aucune vacance ;  chaque jour , il s’exprime sur tout , sur rien et surtout pour ne pas dire grand-chose sinon que c’est « intolérable », à Trappes, à Marseille, en Corse, pour la profanation des mosquées, pour un attentat, pour la drogue, pour l’insécurité en général etc. ll condamne cette fois la profanation d’une mosquée en Gironde. Valls est le moins mal aimé des ministres par les français, il le mérite peut-être mais il sait le faire savoir. La politique, c’est surtout de la com. surtout quand on agit peu ! Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a condamné samedi soir la profanation par des tags de croix gammées d’une salle de prière musulmane de Gironde, assurant de la mobilisation des enquêteurs pour retrouver les auteurs de ces actes « intolérables ». « Manuel Valls condamne très sévèrement la profanation par des inscriptions néo-nazies de la mosquée de Lesparre-Médoc en Gironde », a indiqué le ministère dans un communiqué.  Cette profanation, rappelle-t-il, « survient trois jours après que de précédentes dégradations accompagnées d’une tentative d’incendie volontaire ont visé ce même lieu de culte ».  Manuel Valls « apporte son entier soutien à l’ensemble de la communauté musulmane girondine ». Il assure de la « pleine mobilisation des enquêteurs la gendarmerie nationale pour identifier, interpeller et déférer à la Justice le ou les responsables de ces actes intolérables ».  Des croix gammées ont été peintes sur la façade d’une petite salle de prière musulmane de Lesparre-Médoc dans la nuit de vendredi à samedi, pour la deuxième fois en quatre jours, selon une source proche de l’enquête. Les gendarmes ont aussi découvert des croix gammées sur un véhicule garé à proximité de la salle.

 

Grèce: ça va mieux: le chômage augmente encore !

Grèce: ça va mieux: le chômage augmente encore !

 

 

 

 

Diagnostic unanime des organismes internationaux, la Grèce va nettement mieux ; pourquoi douter des compétences de ces hautes institutions ?  La preuve le chômage augmente encore ! en effet ,le taux de chômage en Grèce a poursuivi sa montée en mai, à 27,6% de la population active contre 26,9% en avril, touchant principalement les jeunes dont plus de trois sur cinq sont sans emploi, a annoncé jeudi le service des statistiques grecques Elstat. Au total, le nombre de personnes à la recherche d’un emploi s’élevait en mai à 1,38 million, contre 1,33 million en avril.  Il y a un an, en mai 2012, le taux de chômage s’élevait à 23,8%.  Les jeunes de moins de 24 ans sont les plus exposés, avec un taux de 64,9% en mai, contre 57,5% le mois précédent et 55,1% il y a un an. Les femmes sont plus affectées, à 31,6%, contre 24,6% chez les hommes.  Le nombre de personnes ayant un emploi en mai a reculé de 171.356 (16,3%) sur un an et de 22.815 par rapport à avril 2013.  Comptant six ans de récession et traversant la quatrième année de l’application d’une politique stricte d’austérité en échange de prêts de l’UE et du FMI, la Grèce continue d’être le pays de la zone euro le plus touché par le chômage.

Banlieues : encore une nouvelle loi

 

Une loi de plus pour les banlieues, cette fois à partir du seul critère de banlieue pauvre. Alors que le climat reste explosif dans les quartiers populaires, comme l’ont rappelé les violences commises à Trappes (Yvelines) en juillet, le président François Hollande a réuni mercredi un séminaire gouvernemental sur la politique de la Ville.  Et le ministre en charge de ce portefeuille, François Lamy , présentera au Conseil des ministres un texte très technique en gestation depuis plusieurs mois.   »Ce projet de loi n’est pas l’alpha et l’oméga de la réponse publique dans les quartiers, il s’agit de réformer les outils de la politique de la Ville », a-t-il déclaré à l’AFP en espérant que les parlementaires puissent l’examiner à l’automne.  Depuis des années, les dispositifs se sont empilés au gré des réformes et des crises pour aboutir à un mille-feuille indigeste, où s’enchevêtrent sans se superposer les Zones urbaines sensibles (ZUS), les Contrats urbains de solidarité (Cucs), les Zones de redynamisation urbaine (ZRU), les Zones franches urbaines (ZFU).  Dans un souci de simplification, le projet de loi prévoit de les remplacer par des « quartiers prioritaires », dont le nombre devrait être de 1.300 contre 2.500 Cucs, ce qui permettra d’éviter un saupoudrage des crédits.  La réforme, envisagée par le précédent gouvernement, avait achoppé en 2009 face à la bronca des élus locaux, soucieux de ne pas perdre de précieux subsides. Pour éviter un tel scénario, le ministre a multiplié les rencontres et il ne rendra publique la nouvelle liste qu’en octobre.  Elle sera établie sur un seul critère, inscrit dans le projet de loi: la pauvreté. Feront partie de la nouvelle carte les zones où la moitié de la population perçoit moins de 60% du revenu fiscal médian, soit moins de 11.000 euros. Exit donc la présence de grands ensembles ou d’autres indicateurs sociaux (taux de propriétaires, de familles monoparentales, chômage…).  Cette définition devrait faire entrer dans la politique de la Ville des quartiers de Guéret (Creuse), Auch (Gers) ou Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne) bien qu’ils soient situés dans des régions rurales. « Le critère de pauvreté est le plus englobant », a justifié François Lamy en soulignant, par exemple, que le Nord-Pas de Calais n’avait pas de grands ensembles malgré une grande précarité.  Certes les problématiques à Auch et à Trappes ne sont pas les mêmes, a-t-il reconnu. « Mais c’est déjà le cas entre les Zus de Brest et de Sevran (Seine-Saint-Denis) et tout s’affine ensuite au niveau local dans les contrats passés avec les élus. »  La politique de la Ville se construit en effet autour de contrats passés entre l’Etat et les élus locaux. Le projet de loi prévoit de les réunir dans un contrat de ville unique, signé au niveau de l’agglomération avec l’ensemble des acteurs locaux (Etat, élus mais aussi organismes sociaux, pôle de transport…).  Autre volet de la loi: la rénovation urbaine. Un grand chantier pour les quartiers avait été lancé en 2003 par Jean-Louis Borloo alors ministre de la Cohésion sociale. Il devait totaliser 40 milliards d’euros d’investissements, dont 12 milliards de subventions de l’Agence nationale de la rénovation urbaine (ANRU).  Censé se terminer au 31 décembre, il reste inachevé. Le projet de loi reporte à 2015 sa date de clôture et lance dès 2014 un nouveau programme – qui devrait porter sur 230 nouveaux quartiers – avec un concours de l’ANRU porté à 5 milliards d’euros « ce qui devrait permettre de lever deux à trois fois plus » de fonds, selon le ministre.  Enfin, le projet de loi prévoit une dotation spécifique pour la politique de la Ville. Elle remplacera la Dotation de développement urbain (DDU) qui s’élevait à 75 millions d’euros partagés entre les 100 communes les plus pauvres ayant une Zus.

 

Saga Tapie: la justice encore mobilisée Mazeaud porte plainte ! ( à suivre)

Saga Tapie: la justice encore mobilisée Mazeaud porte plainte ! ( à suivre)

Univers impitoyable le Dallas français continue. ça occupe les faits divers et la justice. Cette fois c’est Mazeaud, l’un des «  arbitres » de l’affaire Tapie pour des propos qui aurait été prononcé devant un juge par Peyrelevade alors qu’il n’a jamais été entendu ! Et oui, il faut suivre, on manque un épisode et on perd le fil ! Contacté par l’AFP, l’ex-patron du Lyonnais de 1993 à 2003 a estimé qu’il s’agissait « d’une manœuvre de diversion pour détourner l’attention des éléments du dossier ».  M. Mazeaud, qui a porté plainte le 13 juillet, a raconté, lors de son audition six jours plus tard par la brigade financière, avoir reçu la visite d’un ancien dirigeant du club des amis de Jacques Chirac, Pierre Habib-Deloncle, disant venir le voir de la part de M. Peyrelevade.   »Peyrelevade m’a chargé de vous dire de faire très attention », a dit M. Habid-Deloncle, selon le récit fait par M. Mazeaud aux enquêteurs.  Pour l’ancien président du Conseil constitutionnel et ancien président du tribunal arbitral, cette intervention est une « menace », voire « une intimidation » en raison, a expliqué M. Mazeaud, des propos peu amènes qu’il avait tenus devant les policiers à l’égard de M. Peyrelevade dans le cadre de l’enquête sur l’arbitrage controversé favorable à M. Tapie.   »Je ne connais pas M. Mazeaud, je n’ai pas son adresse, je n’ai pas son numéro de téléphone, je ne l’ai jamais vu. Si j’avais eu quelque chose à lui dire, je le lui aurais dit en face », a déclaré M. Peyrelevade à l’AFP, ajoutant qu’il n’était « absolument pas au courant de ce que M. Mazeaud aurait dit à la police judiciaire ».  Mais « si M. Mazeaud a bien tenu devant la police les propos qui sont rapportés dans la presse aujourd’hui, et dont je n’avais aucune connaissance jusqu’à ce jour, ce serait une preuve supplémentaire du peu de sérieux de la procédure d’arbitrage car lors de la vente d’Adidas, je n’étais pas président du Crédit Lyonnais », a-t-il relevé.   »Par conséquent, je ne suis pour rien dans la conception du schéma, je ne suis pour rien dans la constitution des deux structures, Omega Ventures et Coatbridge », a souligné M. Peyrelevade.  Interrogé le 4 juin, M. Mazeaud avait souligné que M. Peyrelevade reconnaissait devant le juge avoir fait, comme président du Crédit lyonnais, du « portage, c’est-à-dire créer des sociétés dans les paradis fiscaux, Bahamas et îles Caiman », selon le PV d’audition dont l’AFP a eu connaissance.   »C’est lui l’escroc qui a voulu faire une entourloupe à M. Tapie et permettre au Crédit lyonnais de s’approprier Adidas », avait-il déclaré.   »Si M. Mazeaud a vraiment dit cela, c’est de l’affabulation. D’ailleurs, je n’ai jamais été entendu par un juge », a souligné mardi M. Peyrelevade.  Quant à M. Habib-Deloncle, l’ex-patron du Lyonnais a indiqué qu’il s’agissait de l’un de ses anciens collaborateurs du temps où il était lui-même président d’Indosuez.   »Dans mon souvenir, j’avais discuté avec lui pour la dernière fois en 2011 lors de deux déjeuners organisés par l’amicale des anciens d’Indosuez qu’il a constituée, jusqu’à ce qu’il me téléphone en juin dernier », a raconté M. Peyrelevade. « Il souhaitait avoir mon avis sur l’arbitrage Adidas ».   »Je lui ai répété ce que j’ai toujours dit, y compris devant la commission de l’Assemblée nationale en 2008: les arbitres pris collectivement étaient soit incompétents, soit de mauvaise foi », a-t-il poursuivi. « Il m’a demandé si je voyais un inconvénient à ce qu’il discute du sujet avec M. Mazeaud, qu’il connaît, se disant très étonné du comportement de ce dernier dans cette affaire ».   »Je ne lui ai absolument pas dit d’intervenir en mon nom », a-t-il affirmé.  Au sujet de la plainte, il a précisé n’avoir pas l’intention de faire quoi que ce soit « pour l’instant ». « J’ai été contacté par la police hier (lundi, ndlr) qui m’a informé qu’elle souhaitait s’entretenir avec moi. Aucune date n’est pour l’instant fixée », a indiqué M. Peyrelevade, actuellement en vacances jusqu’à fin août.

 

Trappes : encore des tensions

Trappes : encore des tensions

 

Quelques dizaines de personnes se sont regroupées peu avant 21H00 non loin du commissariat de cette ville populaire de 30.000 habitants et ont jeté un pétard en direction des forces de l’ordre. Les CRS se sont aussitôt déployés et ont repoussé le groupe à l’aide d’une grenade lacrymogène. Les individus ont immédiatement quitté les lieux, où une vingtaine de fourgons restaient stationnés.  Vendredi soir, près de 400 personnes avaient jeté des pierres, brûlé des poubelles et détruit des abri-bus aux alentours. La police avait répliqué avec des grenades de dispersion et des gaz lacrymogènes.  Un adolescent avait été grièvement blessé à l’oeil dans les affrontements et quatre policiers légèrement atteints. Six jeunes avaient alors été interpellés.  Quatre, âgé de 18 à 24 ans, ont été écroués dimanche et seront jugés lundi en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Versailles pour « violences », « outrages » ou « jets de projectiles contre les forces de l’ordre ». Un a été relâché faute d’éléments contre lui et le dernier libéré sous contrôle judiciaire en attente d’un procès en septembre.  La nuit de samedi à dimanche, alors que des renforts restaient déployés, la situation était restée calme jusqu’à environ 01H00. Des incidents de moindre intensité ont ensuite eu lieu: une vingtaine de voitures, dont une de policiers, ont été brûlées et un automobiliste a foncé sur les forces de l’ordre qui ont réussi à l’éviter. Là encore, quatre personnes ont été arrêtées.  L’origine des violences remonte à jeudi quand des policiers ont voulu contrôler une femme portant un voile intégral sur la voie publique, ce qui est interdit depuis 2011. Le contrôle avait dégénéré et son mari, un Français converti à l’islam de 21 ans, avait été interpellé.  Cet homme, qui a été remis en liberté sous contrôle judiciaire samedi, sera jugé en septembre. Il est accusé d’avoir agressé un policier et tenté de l’étrangler pendant le contrôle de son épouse.  Celle-ci, une Antillaise de 20 ans, a assuré au Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) que les policiers les avaient provoqués.   »C’est inacceptable qu’une personne veuille se soustraire à un contrôle et pire s’en prenne aux forces de l’ordre », a commenté dimanche sur BFM-TV le ministre de l’Intérieur Manuel Valls.  Assurant ne pas douter « un seul instant » de l’attitude respectueuse des policiers lors du contrôle, il a lancé un nouvel appel « au calme ». « Cette nuit encore, les familles le savent, les enfants doivent rester à la maison », a-t-il dit en promettant que les renforts resteraient sur place aussi longtemps que nécessaire.  Mais chacun « doit avoir son examen de conscience et ne pas en rajouter comme font certains responsables de l’opposition », a-t-il ajouté, lançant : « Attention aux propos que l’on tient sur les banlieues, sur l’islam avec les amalgames permanents ».  Plusieurs responsables de la droite et de l’extrême droite ont attribué ces incidents à la montée d’un « communautarisme » et dénoncé le « laxisme » du gouvernement.  Venu sur place, le ministre délégué à l’Economie sociale Benoît Hamon, élu de la circonscription, a rapporté que les habitants de Trappes « regrettent que l’image de leur ville soit dégradée par la faute de quelques-uns ».   »Ce n’est pas bon pour l’image de la ville qui n’avait déjà pas une bonne réputation », a ainsi noté André Louis, un Trappiste de 75 ans. « C’est dommage car c’était calme à Trappes depuis plusieurs années », a-t-il assuré.

 

François Hollande, encore sur le marché de Tulle ; pour quoi faire ?

François Hollande, encore sur le marché de Tulle ; pour quoi faire ?

 

C’est la énième visite de Hollande à Tulle, la ville dont il fut le maire. Une visite incognito, bien entendu, la preuve c’est qu’il a éprouvé le besoin d’aller serer des mains chez les commerçants et qu’il a été photographié par la presse. De la com.  bien sûr  pour tenter de  prouver sa proximité avec la province profonde qui,comme dirait Batho,  n’espère plus grand-chose de ce gouvernement. La visite, révélée par La Montagne, « est sur le point de se terminer », a indiqué vers 11h45 cette source à l’AFP en confirmant une information révélée par le quotidien. »On n’a pas son programme. C’est un déplacement privé », a-t-on ajouté de même source sans vouloir préciser si le chef de l’Etat resterait pour le déjeuner dans cette ville dont il fut le maire.  Peu avant midi il était encore en train de s’entretenir avec des commerçants et des habitants de Tulle, a-t-on encore précisé de source préfectorale.   »Je suis là de manière amicale. C’est toujours un plaisir de venir à Tulle », a déclaré M. Hollande à deux journalistes locaux venus à sa rencontre sur le marché de la préfecture de Corrèze, selon la Montagne.  Le journaliste du quotidien présent sur le marché a déclaré à l’AFP que le président de la République et ex-président du Conseil général de la Corrèze, était arrivé vers 9h30 sur le marché, serrant de nombreuses mains de touristes et de commerçants.

 

G20: encore une G « vain » sur l’évasion fiscale et la politique monétaire

G20: encore une G « vain » sur l’évasion fiscale et la politique monétaire

Pas grand chose à attendre de ce nouveau G 20 qui parlera une nouvelle fois  d’évasion fiscale et aussi de politique monétaire. Les ministres des Finances et les dirigeants des banques centrales du G20 se retrouvent, vendredi 19 et samedi 20 juillet, à Moscou. Leurs adjoints leur ont élaboré un texte destiné à ne surtout pas surprendre les marchés financiers. Le G20 n’entend pas contrarier les opérateurs de marché qui souhaitent que les robinets des banques centrales restent grands ouverts.  Un responsable français présent à Moscou prévient qu’il va falloir faire preuve de « précaution pour que les signaux envoyés samedi ne soient pas mal interprétés par les marchés ». Pour cette source officielle, il est « prématuré » d’évoquer une sortie des stratégies de politique monétaire non conventionnelle. Le ministre des Finances russe, Anton Silouanov, considère que si les Etats-Unis mettent fin à leur assouplissement quantitatif, cela peut se « traduire par une nervosité excessive sur les marchés, avec une fuite des capitaux placés dans les pays émergents ». Cette opinion, la Corée du Sud l’a également exprimée, en assurant qu’il en va de la stabilité de l’économie mondiale.  Pourtant, en avril, le G20 indiquait dans un communiqué qu’il serait tenu compte des effets négatifs imprévus de ces politiques monétaires ultra-accommodantes. Autrement dit, qu’il n’était pas interdit de réfléchir. Trois mois plus tard, on renvoie la réflexion à des jours meilleurs. Christine Lagarde, directrice générale du Fonds Monétaire International, veut quand même croire en l’efficacité d’une programmation soigneuse du démantèlement de ces mesures monétaires. Ensuite, d’après Christine Lagarde, la directrice générale du FMI, pour que cela fonctionne, une communication claire s’impose. Et cela, le G20 n’y semble pas prêt.

 

Banques espagnoles : risques encore élevés

Banques espagnoles : risques encore élevés

 

 

« L’implantation du programme d’aide au secteur financier espagnol reste sur les rails », a jugé le FMI dans son 3e rapport d’étape, écrit à l’issue d’une mission à Madrid du 21 au 31 mai.  Ces rapports d’étape s’inscrivent dans le cadre de la supervision par la Troïka (FMI, Commission européenne et Banque centrale européenne) des strictes conditions accompagnant l’aide européenne aux banques espagnoles accordée en juillet 2012.  Pour le FMI, « les actions pour recapitaliser une partie du secteur bancaire et le transfert d’actifs à la Sareb (structure de défaisance créée pour regrouper les actifs toxiques des banques, ndlr) ont augmenté de manière importante la liquidité et la solvabilité du système ».  Mais, « malgré ce progrès, les risques pour l’économie et par conséquent sur le secteur financier restent élevés », prévient le Fonds, car la quatrième économie de la zone euro doit encore corriger un certain nombre de déséquilibres, via un assainissement budgétaire, une baisse encore plus marquée des prix des logements et une diminution de la dette privée.  Alors que le pays est en récession depuis mi-2011, « les risques pour le secteur financier, en raison de l’environnement économique difficile, sont importants », insiste le FMI, recommandant aux banques de limiter leur distribution de dividendes et de bonus pour préserver leur niveau de fonds propres.  La Banque d’Espagne a déjà conseillé fin juin au secteur bancaire de « suivre le principe de prudence » et restreindre ses dividendes.  Les banques devraient privilégier cette stratégie plutôt que d’accorder toujours moins de crédits, juge le Fonds, qui souligne l’effet négatif de la restriction des prêts sur la reprise espagnole.  Dans un rapport d’étape publié la semaine dernière, la Commission européenne avait elle aussi salué les avancées du secteur bancaire espagnol et jugé qu’il ne serait pas nécessaire de verser plus d’argent.  Mais « garantir la profitabilité des banques dans un environnement économique difficile représente un défi important en raison des faibles taux d’intérêt et de la hausse du niveau de créances douteuses », ces prêts susceptibles de ne pas être remboursés, avait mis en garde Bruxelles, désignant le « chômage élevé (27,16%, ndlr) » et la « contraction de l’activité » comme facteurs de risque.

Croissance : l’activité se contracte encore en juin …mais moins vite

Croissance : l’activité se contracte encore en juin  …mais moins vite

L’activité dans le secteur privé s’est contractée en juin au rythme le moins fort depuis 10 mois, renforçant l’hypothèse d’une future sortie de récession de la France, selon les chiffres définitifs de l’indice Markit des directeurs d’achats publiés mercredi. Le secteur des services, comme l’industrie, a affiché sa meilleure performance depuis août 2012, tout en continuant à se contracter. L’indice PMI composite, qui combine services et industrie, a progressé à 47,4 contre 44,6 en mai, atteignant son plus haut niveau depuis dix mois. L’indice reste cependant sous la barre de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité.  L’indice du secteur des services a lui aussi augmenté à 47,2 en juin contre 44,3 en mai, soit plus que l’estimation provisoire de 46,5 publiée précédemment pour juin. Ce résultat est lui aussi le plus élevé depuis 10 mois.  « Des baisses moins rapides de plusieurs variables cruciales (…) signalent que le secteur s’approche de la stabilité et s’éloigne des forts taux de contraction constatés au premier trimestre », a déclaré Jack Kennedy, économiste de Markit.  Il a toutefois souligné que les données suggéraient que de nombreux vendeurs devaient consentir d’importantes baisses de prix pour rester compétitifs.  Sur le front de l’emploi, l’indicateur composite progresse lui aussi, atteignant 47,6, soit son niveau le moins négatif depuis douze mois.

 

UE : chômage jeunes et PME, encore des mesurettes

UE : chômage jeunes et PME, encore des mesurettes

 

 

 

Un problème, une réunion, des mesurettes. Méthode classique de l’union européenne incapable de prendre la question centrale de la croissance à bras le corps. Cette fois pour les jeunes , quelques milliards pour les envoyer en formation et des mesurettes aussi pour les PME Les dirigeants de l’Union européenne se sont mis d’accord dans la nuit de jeudi à vendredi à Bruxelles sur les modalités d’un plan de lutte contre le chômage des jeunes et de mesures pour faciliter le financement des PME. Ce Conseil européen a également validé l’accord conclu dans la matinée entre ses négociateurs et le Parlement européen sur le cadre budgétaire de l’Union européenne pour 2014-2020, malgré un ultime débat sur le « rabais » britannique. La France s’est pour sa part félicitée d’avoir obtenu une réécriture de la recommandation de la Commission européenne sur les réformes structurelles à entreprendre, en particulier pour assurer l’équilibre du système de retraites. Les Vingt-Sept ont accepté de concentrer sur 2014 et 2015 six milliards d’euros de crédits budgétaires européens initialement prévus pour sept ans, afin de financer un mécanisme garantissant à de jeunes chômeurs européens de retrouver un emploi, un stage, une formation ou un apprentissage. Selon la Commission européenne, le taux de chômage des moins de 25 ans atteint 23,5% en Europe -six millions de personnes. Experts et économistes jugent l’enveloppe de six milliards d’euros très insuffisante. Pour répondre à cette objection, les dirigeants de l’UE ont décidé qu’elle pourrait être complétée, au-delà de 2015 par des crédits dégagés grâce à la flexibilité introduite dans la gestion des lignes budgétaires de l’Union. « La flexibilité signifie qu’il y aura substantiellement plus d’argent disponible que les six milliards », a dit à la presse le président du Conseil, Herman Van Rompuy, qui a évalué la totalité des sommes ainsi disponibles à huit milliards d’euros. Le président français a pour sa part déclaré que les Vingt-Sept avaient décidé de consacrer en priorité à l’emploi des jeunes « toutes les marges de manœuvre supplémentaires qui pourront être dégagées à partir de 2015-2016″. « Ce qui veut dire qu’en réalité nous aurons non seulement les six milliards mais sans doute deux à trois fois plus de crédits européens pour lutter contre le chômage des jeunes » sur l’ensemble de la période 2014-2020, a ajouté François Hollande. La Banque européenne d’investissement (BEI) financera pour sa part des infrastructures d’apprentissage et d’enseignement supérieur, la formation des jeunes et des prêts étudiants, a également dit le président français. Ce programme sera concentré sur les régions de l’UE où le taux de chômage des jeunes est supérieur à 25%. Pour la France, a souligné François Hollande, cela représentera 600 millions d’euros en 2014-2015, pour 300.000 jeunes. La BEI, dont le capital a été augmenté de 10 milliards d’euros dans le cadre du pacte de croissance conclu il y a un an par les Etats membres de l’UE, sera aussi mise à contribution dans un plan d’investissement et de financement des PME. Il s’agit de dégager 50 à 100 milliards d’euros de prêts aux PME par des mécanismes alliant effet de levier et garantie de ces crédits par les fonds structurels européens. Trois scénarios plus ou moins complexes sont proposés. Le choix sera fait en octobre. « A mes yeux, le meilleur est celui qui est mis en oeuvre le plus vite possible », a estimé François Hollande. « Il vaut mieux faire simple et tout de suite. »

 

Duflot pour « l’habitat partagé » , encore une belle idée de bobos !

Duflot pour « l’habitat partagé » , encore une belle idée de bobos !

La ministre française du Logement, Cécile Duflot, s’est engagée aujourd’hui à mettre en place les outils législatifs nécessaires à la promotion des coopératives d’habitants, une solution peu utilisée en France malgré la crise du logement. Le projet de loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (Alur), qui sera présenté en conseil des ministres le 26 juin, va permettre de bâtir plus facilement ces sociétés d’autopromotion, a-t-elle expliqué lors de la visite de la première coopérative d’habitants à ouvrir ses portes en France.  Dans cet immeuble à ossature de bois conçu par ses habitants à Villeurbanne (Rhône), les 14 ménages du « village vertical » partagent des équipements – une buanderie, une cuisine, un potager, quatre chambres d’amis et même une baignoire, en plus des salles de douche propres à chaque appartement.   »La coopérative d’habitants n’est pas un concept daté mais au contraire ultra moderne », a dit Cécile Duflot. « Elle incarne une certaine idée de la solidarité en ville. »

 

Grèce : encore davantage de récession

Grèce : encore davantage de récession

 

D’après les technocrates de Bruxelles, la Grèce va mieux ! Curieux car la récession est encore plus prononcée que ce qui avait été prévu . Le produit intérieur brut (PIB) de la Grèce a reculé de 5,6% en rythme annuel au premier trimestre, contre une baisse de 5,3% annoncée en première estimation, selon les chiffres publiés vendredi publiée par Elstat, l’office national des statistiques. L’économie grecque, soumise à un régime d’austérité budgétaire extrêmement sévère imposée par les bailleurs de fonds internationaux, enregistre sa sixième année consécutive de récession. Le PIB de la Grèce avait reculé de 5,7% sur un an au cours des trois derniers mois de l’an dernier. Les données relatives à l’évolution du PIB d’un trimestre à l’autre ne sont pas disponibles. L’économie devrait enregistrer un recul compris entre 4,2% et 4,6% cette année – après une contraction de 6,4% en 2012 – avant une reprise attendue en 2014.

 

Spanghero : encore un délai de deux semaines

 

Spanghero : encore un délai de deux semaines

Les candidats à la reprise de Spanghero, l’entreprise de Castelnaudary (Aude) au cœur du scandale de la viande de cheval, ont obtenu un délai supplémentaire de deux semaines pour améliorer leur offre, a indiqué un élu FO à l’issue d’un nouveau comité d’entreprise mercredi. A l’issue de ce CE, les salariés exigent pour leur part de nouvelles propositions de leur propriétaire, la coopérative basque Lur Berri, pour accompagner le licenciement des employés qui ne seraient pas repris, a dit Jean Aparicio. Ils jugent les propositions actuelles de Lur Berri inaccceptables, a-t-il dit.

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