Archive pour le Tag 'en vue'

Tarif électricité : forte hausse en vue

 

 

Tarif électricité : forte hausse en vue

 

Comme c’était prévisible , la sobriété va servir d’alibi  au gouvernement pour imposer une forte hausse des tarifs de l’électricité. C’est d’ailleurs l’objectif de la renationalisation d’EDF : augmenter de façon significative les tarifs pour dégager des moyens nécessaires à une situation financière catastrophique;  Du fait de la dette énorme à amortir mais aussi des investissements tout aussi considérables

Ainsi le gouvernement opposerait-t-il une tarification variable et qui pèserait surtout quand la demande est forte. L’un des moyens est de jouer sur la tarification en fonction des jours et des heures dans la journée comme le précise un courrier envoyé aux fournisseurs d’électricité par la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, que La Tribune s’est procuré. La ministre demande en effet de relancer des offres dites à « pointe mobile », c’est-à-dire dont le prix au mégawattheure varierait selon le niveau de tension sur le réseau.

Cette très forte hausse des tarifs de l’électricité a été confirmée par le président de la république lors de son discours du 14 juillet.
En effet,  on ne retiendra sans doute pas grand-chose du discours de Macron du 14 juillet hormis une préparation psychologique de l’opinion à une vaste opération de relèvement des prix de l’électricité. En dehors de cela c’est le bla-bla habituel .

La vérité c’est que EDF est dans une situation financière qui aurait dû conduire à la faillite si l’Etat ne possédait pas la quasi-totalité du capital. Au bas mot il faut trouver une centaine de milliards. D’abord pour faire face à l’endettement, autour de 45 milliards. Ensuite autant pour financer les six EPR décider par le gouvernement. . Il faudrait ajouter le coût de l’opération en cours concernant le grand carénage qui renforce la sécurité mais aussi le coup de l’enfouissement des déchets. On dépasserait alors largement les 100 milliards.

Bien sûr l, ‘état va faire un nouveau geste avec une nouvelle capitalisation mais qui sera très insuffisante pour faire face aux besoins financiers. Pour le gouvernement la solution passe donc par un relèvement très significatif de la tarification justifiée de plusieurs manières. D’abord par la nécessaire sobriété pour des motifs environnementaux et ensuite par la situation géopolitique.

 

Raffinage : pertes et réductions en vue

Raffinage : pertes et réductions en vue

 

Pour la France seule, les pertes sont estimées entre 700 et 750 millions d’euros, à cause d’un nouvel effondrement des marges de raffinage, après une brève embellie en 2012.  Cette marge, qui résulte de la différence entre le prix des produits raffinés et celui du pétrole brut, ne couvre plus l’ensemble des frais des raffineurs. « Elle a atteint en moyenne 18 euros la tonne alors que l’équilibre se situe à environ 31-32 euros », selon M. Schilansky.  Le constat vaut pour toutes les raffineries européennes, qui souffrent d’une demande en baisse, d’une compétitivité érodée et d’une concurrence internationale accrue.   »A part fermer, il n’y a pas vraiment de solution afin que celles qui restent puissent bénéficier d’une marge positive », abonde Olivier Abadie, spécialiste de l’aval pétrolier au cabinet de recherche IHS.  En Europe, la consommation de produits pétroliers a reculé en moyenne de 2% par an depuis 2006 en raison de la crise économique, de la tertiarisation de l’économie, de normes environnementales plus sévères et d’une efficacité énergétique accrue, selon l’association de l’industrie pétrolière européenne Europia.  A cela s’ajoute une structure de production inadaptée à la demande: les raffineries produisent trop d’essence et pas assez de gazole, à la marge pourtant plus élevée. En France, ce carburant bénéficie d’une fiscalité avantageuse et représente plus de 80% des volumes écoulés dans les stations-service.  Les raffineries sont dès lors contraintes d’exporter leurs surplus d’essence et les distributeurs doivent importer massivement du gazole.   »Elles seraient plus rentables si elles pouvaient produire plus de diesel », mais la crise qui frappe le secteur l’empêche de réaliser ces investissements lourds pour s’adapter, explique M. Abadie.  Dans le même temps, le débouché majeur que constituaient les Etats-Unis pour les exportations européennes s’est tari et de nouveaux acteurs apparaissent en Asie et au Moyen-Orient.  Soumises à moins de contraintes environnementales, les raffineries américaines ont gagné en compétitivité grâce à l’essor des hydrocarbures de schiste qui leur donne accès à des matières premières bon marché. Le pays est lui-même devenu exportateur.   »L’énergie représente 60% des coûts opératoires en Europe et seulement 30% aux Etats-Unis », relève M. Schilansky.  Conséquence: depuis 2009, le nombre de raffineries est passé de 102 à 87 en Europe, et de 12 à 8 en France, dont cinq exploitées par Total.  Pourtant, la surcapacité persiste. Elle est estimée à environ 10%, soit environ 70 millions de tonnes par an, estime l’Ufip, selon laquelle « il faudra encore réduire les capacités ».  Même une reprise économique durable ne changerait pas la donne « tant que l’Europe devra payer son énergie deux fois plus cher que les Etats-Unis », estime Alain Mathuren, d’Europia, alors que de nouvelles législations environnementales européennes pourraient entraîner plusieurs milliards d’euros de charges supplémentaires pour le secteur (Total, Eni, Repsol, Shell…)  Dans l’immédiat, l’Hexagone échapperait aux coupes sombres. « Total s’était engagé, à la fermeture de la raffinerie de Mardyck (en 2010), à ne pas fermer d’autre raffinerie dans les cinq ans, ce qui réduit le risque de fermeture en France à court terme », selon Olivier Abadie, d’IHS. « Le pays de loin le plus excédentaire en Europe en termes de capacité de raffinage est l’Italie ».  Premier raffineur européen, Total prévoit environ 500 millions d’euros de pertes en France pour sa branche raffinage-pétrochimie en 2013. Ses capacités ont diminué de 23% entre 2006 et 2011 et une réduction supplémentaire de 20% est prévue d’ici à 2017.   »Réduire les capacités ne signifie pas nécessairement fermer des sites », prévient toutefois une porte-parole du géant pétrolier. Il s’agit de « produire moins mais mieux » et de poursuivre la stratégie de rapprochement des activités de raffinage et de pétrochimie qui a permis de dégager 100 millions de dollars de synergies l’an dernier.

 

Santé-sécu maladie : pas de baisse des remboursements en vue (Touraine)

Santé-sécu maladie : pas de baisse des remboursements en vue (Touraine)

En perspective des municipales et des européennes, Marisol Traine a assuré qu’on ne toucherait pas aux remboursements maladie de la sécu. Il est vrai que le déficit annuel est en baisse mais quand même de l’ordre de 15 milliards avec un déficit cumulé de 170 milliards. Une promesse qui ne vaut donc sans doute que jusqu’aux élections. Le gouvernement n’entend pas réduire la prise en charge des dépenses de santé des Français, a assuré samedi Marisol Touraine. «Nous ne devons pas, et ce n’est pas la politique du gouvernement, aller vers la réduction de la prise en charge, la multiplication des forfaits et des déremboursements», a déclaré la ministre de la Santé sur Europe 1. «C’est ce qu’a fait le gouvernement précédent et on voit que ça n’a pas servi à grand chose (…) puisque le déficit a continué de se creuser», a-t-elle ajouté. Lors de ses voeux aux Français mardi soir, François Hollande s’est dit déterminé à réduire les dépenses publiques et a estimé que la Sécurité sociale devait en finir avec «les excès» et «les abus». La Sécu comprend cinq branches (maladie, retraites, famille, accidents du travail, cotisations/recouvrements), mais c’est celle dédiée à la maladie qui est la plus déficitaire. Le président n’a jusqu’à présent donné aucun détail sur les modalités de son plan d’économies, ni sur quelles branches elles porteraient plus particulièrement. «Des réformes de structure sont indispensables. Il s’agit de faire mieux en dépensant moins», s’est-il contenté de souligner vendredi lors de ses voeux au gouvernement.

 

Dépénalisation du stationnement : augmentation des amendes en vue

Dépénalisation du stationnement : augmentation des amendes en vue

L’Assemblée nationale a voté dans la nuit de vendredi à samedi la dépénalisation du stationnement, ce qui permettra aux maires de fixer le montant des PV, et ils ont donné au maire de Paris la police de la circulation sur les grands axes de la capitale. Ces deux dispositions ont été votées à l’occasion du débat sur le projet de loi de décentralisation et ne rentreront en vigueur que si elles sont maintenues lors de l’adoption définitive du texte, après les vacances. La dépénalisation, qui avait déjà été votée par le Sénat, permettra aux maires de fixer à la fois le prix du stationnement et l’amende qui sera infligée par le conducteur qui ne l’aura pas payée. Cette disposition n’entrera en application que lorsque l’ensemble du projet de loi aura été adopté par le Parlement.

 

Renault : restructuration en vue

Renault : restructuration en vue

Renault a proposé mardi à ses syndicats un regroupement des fonctions support de ses sites français et un recours accru à la mobilité afin de gagner en compétitivité et de préserver les usines du groupe en France. Face à la dégradation du marché automobile européen, le groupe au losange a engagé la semaine dernière des négociations pour rendre ses sites français plus compétitifs, sur le modèle de l’usine Nissan de Sunderland en Grande-Bretagne ou du site Renault de Palencia, en Espagne. « La direction a déclaré que dans le cadre d’un accord global sur l’ensemble des mesures proposées au cours du cycle de négociations, elle pourrait s’engager à ne pas fermer d’usine en France malgré un marché européen sans véritable croissance à l’horizon du plan stratégique 2016″, a indiqué une porte-parole du groupe à l’issue de la deuxième séance de négociations. Jusqu’ici, la direction disait simplement attendre l’issue des discussions pour décider de l’attribution de nouveaux modèles aux sites français. Renault a proposé mardi la création de deux grands pôles régionaux pour remédier à la dispersion géographique de ses usines : un pôle ouest qui regrouperait les sites de Flins, Cléon et Sandouville, et un pôle nord-est qui rassemblerait les usines de Douai, Maubeuge et Batilly. Cette réforme permettrait de mutualiser les fonctions dites de « back office » (comptabilité, ressources humaines, maintenance, achats, logistique, communication…) entre tous les sites d’un même pôle, afin de réaliser des économies d’échelle, et de faciliter la mobilité des salariés entre les sites d’une même zone géographique. « Sur la mobilité, il reste à définir dans quelles conditions elle va se mettre en place », a déclaré Dominique Chauvin, représentant CFE-CGC chez Renault. « Sur l’impact de la mutualisation sur les effectifs de structure, nous avons posé la question, mais la direction n’a pas donné de chiffre, elle avance à pas de loup à chaque réunion. »

 




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