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Onfray, le nouveau philosophe des salons médiatiques, contre l’intrevention en Syrie

 

 

Finalement Onfray est tombé dans le panneau en se faisant instrumentaliser par l’Etat islamique qui s’appuie sur ses propos pour dénoncer l’intervention militaire de la France en Syrie. D’une cette certaine manière, c’était inévitable car le philosophe parle beaucoup et sur tout avec une hauteur de vue qui diminue proportionnellement au nom de ses interventions médiatiques. Chez Onfray, on s’écarte de plus en plus de la philosophie pour tomber dans le bavardage voire la discussion de bistrot. Quand Onfray se mêle  d’analyse géopolitique,  on croirait entendre Arlette Laguiller voir Georges Marchais  mais évidemment avec un habillage sémantique et dialectique un peu plus élaboré. Il ne s’agit sans doute pas de remettre en cause le travail du philosophe -même si on peut contester son obsession permanente de déconstruction qui frise la démolition- mais on peut  se demander si c’est bien la place d’un philosophe de pérorer sur tout et sur rien.  Onfray tombe dans  les travers qu’il avait dénoncés, par exemple chez BHL ou Finkielkraut,  en devenant lui aussi un produit du star système. De curieux philosophes en réalité chez qui le doute n’existe pas.  Leur posture professorale et dogmatique a peu de rapport avec la démarche philosophique. La confusion vient sans doute qu’il y a une différence de taille entre  » être diplômé en philosophie et être philosophe ». De ce point de vue l’autoproclamation ne confère aucune légitimité, même affirmée dans les petites lucarnes. . Daesh a donc publié une cinquième vidéo dans laquelle il revendique une nouvelle fois les attentats de Paris. Mais dans celle-ci, un personnage public apparaît plusieurs fois à l’écran : Michel Onfray. Selon le spécialiste Romain Caillet des questions islamistes qui a visionné les images, la vidéo s’achève sur  une apparition du philosophe. Il s’agirait d’un extrait d’une interview donnée à LCI en septembre et dans laquelle il affirme : « Nous devrions, nous la France, cesser de bombarder les populations musulmanes sue la totalité de la planète« .  Invité sur iTélé samedi 21 novembre, Michel Onfray a appelé à stopper les bombardements de l’aviation française contre les djihadistes de l’organisation l’Etat islamique (IS) en Syrie, en expliquant « vouloir être utile » pour « sauver la paix ».  »Bombarder l’EI ne permettra pas de calmer les jeunes soldats de l’EI qui sont partout dans les banlieues en France », a affirmé le philosophe avant de poursuivre :  »Est-ce qu’il n’y a pas des chancelleries, des diplomaties, des pays avec lesquels on pourrait envisager autre chose que bombarder l’Etat islamique? », a-t-il demandé.  Bombarder l’EI ne permettra pas de calmer les jeunes soldats de l’EI qui sont partout dans les banlieues en France. Interrogé sur l’utilisation de ses propos dans cette vidéo de propagande du groupe EI, Michel Onfray a estimé qu’ »on est toujours instrumentalisé par tout le monde« . « Je ne défends pas l’État islamique », a-t-il dit. Mais, a-t-il ajouté, « la France a mené une politique qui est présentée par l’EI comme une politique de croisés ». Selon lui, « la France s’est engagée un peu à la légère derrière George Bush » lors de la guerre en Irak.

Intervention en Syrie : le piège

Intervention en Syrie : le piège

 

Humainement, l’intervention en Syrie se justifie mais elle ne débouchera pas sur un vrai changement politique dans lame mesure où il faudrait choisir enter une dictature ou la mainmise des extrémistes islamistes.( Les printemps arabes se sont transformés en hiver) Une intervention en Syrie, humanitairement  nécessaire pour freiner la barbarie d’Assad, parait particulièrement piégeuse (sans compter les risques d’attentats en retour).   L’hypothèse d’une opération militaire contre le régime de Bachar el-Assad est donc loin de faire l’unanimité en France. Si certains la juge « urgente », d’autres évoquent déjà une « erreur ». Le concours de l’ONU à cette action fait également débat.  Jean-Luc Mélenchon, François Bayrou et Rachida Dati ont des positions différentes sur l’intervention en Syrie.  Avant même qu’elle ne commence, l’intervention militaire en Syrie ne suscite pas d’union sacrée au sein de la classe politique française. Alors que l’exécutif a promis de prendre ses responsabilités, après des attaques chimiques imputées la semaine dernière au régime syrien, plusieurs responsables ont critiqué le recours à la force, qui ne semble désormais plus faire de doute. Front national et Front de gauche ont en particulier mis en garde le pouvoir français. « Hollande choisit les islamistes », a affirmé Marine Le Pen dans un communiqué. Selon elle, la décision est « précipitée, fondée sur des supputations ». Sur i-Télé, le vice-président du FN Florian Philippot a raillé « une diplomatie de cow-boy ». Ce serait « une erreur gigantesque », a pour sa part déclaré Jean-Luc Mélenchon mardi matin sur BFMTV, accusant la France de suivre « la propagande nord-américaine ». Un message partagé par le président de Debout la République, Nicolas Dupont-Aignan, qui s’est lui aussi indigné. « Il est du devoir de la France de tenir son rang. Or depuis plusieurs mois, à force de suivre aveuglement les Américains, la voix de la France est inaudible ». L’option d’une opération militaire est en revanche encouragée par d’autres élus. Chez les écologistes, le député Noël Mamère, membre de la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale, explique que « cette attaque chimique va bien au-delà du conflit syrien ». « L’absence d’intervention de la communauté internationale sera la signature de son impuissance et la porte ouverte à l’impunité », explique le député EELV  Le patron du MoDem, François Bayrou, n’a quant lui pas de réponse tranchée et a lancé  » un appel pressant à la prudence », mardi sur RMC. « Je demande qu’on réfléchisse bien, en tant que France, aux conséquences d’une telle intervention », a-t-il dit. La droite est tout autant divisée sur cette question, en particulier sur la question du rôle de l’ONU dans cette intervention. « Une intervention internationale – avec la participation de la France – contre le régime syrien est urgente et souhaitable », a déclaré sur Twitter l’ex-secrétaire d’Etat Dominique Bussereau. « La légitimité internationale c’est d’intervenir même si la légalité c’est l’ONU. Il faudra probablement contourner les vétos russes et chinois », a affirmé le député UMP Benoist Apparu sur RFI.  A l’inverse, « la seule issue à la crise syrienne est une réunion à Genève sous l’égide des Nations unies », explique pour sa part François Fillon, dans une interview à Paris Match mise en ligne mardi. De même, l’ex-secrétaire d’Etat Pierre Lellouche, contacté par leJDD.fr, se dit favorable à une « action punitive (…) à condition d’avoir l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU ». « En Syrie, on peut craindre que le chaos succède au chaos », a également dit dans un communiqué l’ex-ministre Rachida Dati, qui « ne pense pas » que ‘l’intervention militaire puisse être une solution ». Plus virulents, quatre députés UMP membres de la Droite populaire Jacques Myard, Lionnel Luca, Thierry Mariani et Philippe Meunier ont jugé « inquiétants » les « bruits de bottes et les déclarations va-t’en guerre des gouvernements américains, français, et anglais ». Et demandent à rendre public les « preuves de l’utilisation par l’armée de Bachar El Assad d’armes chimiques ». Ils souhaitent également que la Commission des affaires étrangères auditionne le ministre Laurent Fabius. Ce sera chose faite le 4 septembre. D’autres, comme Pierre Laurent pour le Parti communiste ou Nicolas Dupont-Aignan veulent un débat parlementaire plus large. Mardi soir, François Hollande a promis de « tenir informé » le Parlement « dans les meilleurs délais ».

 




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