Archive pour le Tag 'en panne'

Macron en panne d’autorité

Macron en panne d’autorité

Dans de nombreux champs régaliens, le gouvernement est en panne complète d’autorité. En cause, la complexité de l’environnement sur le plan économique, géopolitique, environnemental et sociétal.En outre, la voix du président est de plus en plus floue et inaudible

Par exemple concernant la discussion sur le budget 2023, brusquement la discussion s’est interrompue avec l’utilisation du 49–3. Il est vrai que le débat était en train de s’engluer dans un nombre incalculable d’amendements plus ou moins contradictoires et même discutés au sein même de la majorité.De toute manière ce budget soit rapidement caduque en raison des perspectives de quasi récession, des difficultés croissantes des entreprises faces aux coûts de l’énergie et donc d’une nouvelle dérive des dépenses

Du coup concernant la sécurité sociale, le couperet est tombé immédiatement pour mettre fin au bavardage considéré comme inutile avec un nouveau recours aux 49 -3. Ce budget ne fixe pas d’orientation très précise concernant la maîtrise de l’inflation problème numéro un qui affecte gravement le pouvoir d’achat des consommateurs. Or c’est la question économique centrale avec un recul du pouvoir d’achat d’au moins 3 % en 2023, la consommation des ménages va diminuer et la France sans doute retomber en récession. Une récession qui sera en plus accompagnée d’une inflation structurelle qui va donc s’installer dans le temps. Sur le plan économique, la pire des situations.

Les ménages sont particulièrement mécontents de la gestion de cette crise inflationniste par le gouvernement à hauteur de 80 % des sondés. Mais d’autres éléments sont à prendre en compte comme la crise d’autorité également et de clarté concernant la prise en charge des problèmes de sécurité, de santé , d’enseignement, d’immigration un peu partout. Pour résumer la ligne du gouvernement c’est surtout une forme de tolérance qui confine au laxisme.

Le sentiment général dans la population est que ce gouvernement n’a pas de ligne directrice, de vision claire pour l’avenir et qu’il navigue à vue en fonction des événements. On a eu confirmation de ce sentiment lors de la gestion de la crise de l’énergie gérée avec plus de 15 jours de retard et beaucoup d’hésitations.

De la même manière, le pouvoir dans l’éducation hésite à engager un train de réformes alors que le pays souffre cruellement d’un abaissement dramatique du niveau des élèves et d’un manque de qualification ; d’où la crise de recrutement de personnel qualifié dans les entreprises. On pourrait multiplier les exemples dans d’autres champs régaliens. Macron semble actuellement un peu perdu et les sondages témoignent de sa baisse de popularité. La première ministre n’a jamais réussi vraiment à s’imposer ; elle parvient à se maintenir avec un discours aussi modéré que flou. Elle incarne pas en tout cas l’autorité et la crédibilité qui serait nécessaire en cette période de crise.

L’économie russe en panne

L’économie russe en panne

 

L’économie russe était déjà au ralenti avant la crise ukrainienne mais avec la fuite des capitaux la croissance est  pratiquement  stoppée. L’économie russe est quasiment à l’arrêt tandis que l’inflation accélère et continue de subir une fuite des capitaux, a annoncé lundi le ministère de l’Economie, signe que la Russie commence à payer le prix de la crise en Ukraine. En février, le produit intérieur brut (PIB) russe n’a progressé que de 0,3% sur un an après avoir augmenté de 0,1% en janvier, a dit le vice-ministre à l’économie Andreï Klepach. Le PIB russe avait augmenté de 1,3% en 2013, un niveau bien inférieur aux prévisions, mais l’espoir de rebond était fort jusqu’au déclenchement de la crise en Ukraine.  Les tensions internationales ont au contraire incité les investisseurs à fuir la Russie, accentuant ainsi la détérioration de l’économie. Andreï Klepach a indiqué qu’il anticipait une croissance proche de zéro au premier trimestre, ce qui laisse craindre que le pays aura du mal à atteindre son objectif d’une expansion de 2,5%. « Il n’y aura pas de récession, mais il y a un problème de stagnation. Malheureusement, la chute de l’investissement se poursuit », a-t-il dit. La crainte d’une entrée en récession de l’économie russe reste vive. Le directeur général de la Sberbank, première banque de Russie, a d’ailleurs évoqué cette perspective lundi, estimant que la menace risquait de se matérialiser si les sorties de capitaux s’intensifiaient.

Investissements : en panne en 2014

Investissements : en panne en 2014

Quelque 80% des PME ou entreprises de taille intermédiaire (ETI) françaises n’envisagent pas d’augmenter leurs investissements en 2014, surtout par manque de visibilité sur leurs carnets de commande, selon une étude publiée mardi. Le baromètre annuel de l’assureur crédit Euler Hermes fait pourtant apparaître que les entreprises sortent de la crise avec de bons fondamentaux, s’agissant notamment de leur structure financière, ayant mené les ajustements nécessaires pour s’adapter à la faiblesse de la demande. Leur frilosité fait que 2014 pourrait être une troisième année consécutive sans investissement en France, ce qui rendrait impossible le redémarrage des créations d’emplois espéré par le gouvernement. « Cette prudence extrême sur les investissements semble être le chaînon manquant d’une vraie reprise en France en 2014″, estime Ludovic Subran, responsable des études économiques d’Euler Hermes. L’assureur crédit table sur une croissance de 0,6% du PIB français en 2014 et n’a pas exclu qu’elle accélère à 0,8% si l’investissement venait à redémarrer. Mais parmi les 800 PME et ETI du panel de l’assureur crédit, seule une sur cinq envisage actuellement une hausse de ses investissements l’an prochain, contre une sur quatre en 2013. Pour les seules ETI, la proportion est d’une sur six en 2014 contre une sur trois en 2013. Elles invoquent un manque de débouchés et de visibilité pour justifier cette prudence : 80% des entreprises citent l’anticipation de l’activité future comme facteur déterminant de leurs décisions d’investissement, loin devant les conditions de financement (10%) ou les aides publiques (10%). Et près d’une sur deux déclare actuellement une visibilité de moins de six mois sur son carnet de commandes. Pour une sur trois, cette visibilité est même inférieure à trois mois. Au-delà de la décision d’investissement, c’est la qualité de celui-ci qui devrait continuer de se dégrader en 2014.

 

Obama : comme les autres, en panne de croissance

Obama : comme les autres, en panne de croissance

Obama est réélu mais les problèmes demeurent : la panne de croissance, le chômage et la dette. Comme les autres pays en 2013 Obama devra faire des coupes budgétaires et augmenter les impôts. Du coup le chômage risque de se maintenir aux Etats Unis où seulement 50 % des emplois perdus pendant la crise de 2007-2009 ont été regagnés.  Aujourd’hui, la meilleure méthode pour donner un coup de fouet à l’activité économique semble être de lever l’hypothèque du « mur budgétaire », ces quelque 600 milliards de dollars (466 milliards d’euros) de hausses d’impôts et de coupes dans les dépenses qui menacent de s’appliquer début 2013 et pèsent déjà sur les décisions d’investissement des entreprises. Et la manière la plus efficace d’y parvenir est de conclure un accord d’assainissement budgétaire à long terme, une gageure au vu des divisions persistantes au Congrès. « Obama va devoir régler un certain nombre de ces problèmes budgétaires pour remettre rapidement l’économie en mouvement », explique Mark Zandi, chef économiste de Moody’s Analytics. « S’il n’y arrive pas, nous serons coincés. » Dans son premier discours après l’annonce de sa victoire mardi soir, le président s’est engagé à coopérer avec l’opposition républicaine pour réduire le déficit. La première économie du monde n’est pas parvenue à renouer avec une croissance soutenue depuis qu’elle est sortie de la récession de 2007-2009. Le produit intérieur brut (PIB) américain a crû en moyenne de 2,1% ces deux dernières années mais les Etats-Unis n’ont regagné que 4,5 des 8,7 millions d’emplois perdus pendant la crise. Environ 23 millions d’Américains restent sans emploi ou sous-employés, un grand nombre d’entre eux étant contraints de se contenter d’un travail à temps partiel. Une situation qui risque de perdurer au vu des cicatrices profondes laissées par la récession et de la faiblesse persistante de la croissance.  

 




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