Archive pour le Tag 'en marche'

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2017 : Macron « en marche se rapproche de Juppé

2017 : Macron « en marche se rapproche de Juppé

 

 

Pas étonnant qu’à  l’ Élysée on s’agace de plus en plus des velléités d’indépendance du ministre de l’économie qui ne cesse progresser dans les sondages. Près de 40 % des sondés pensent que Macron ferait un bon président de la république alors que François Hollande ne réunit sur son nom qu’un tout petit peu plus de 10 %. À ce différentiel de popularité s’ajoutent les propos émancipateurs d’un responsable qui se comporte désormais davantage comme un candidat éventuel pour 2017 que comme un ministre de l’économie. Une posture qui d’ores et déjà pose la question du maintien de Macron au gouvernement. Il est de plus en plus clair que le match Hollande-Macon est désormais engagé. Certes Le maire de Bordeaux ferait « un bon président de la République » à partir de 2017 pour 45% des personnes interrogées et 38% accordent cette qualité au ministre de l’Economie, qui a lancé son mouvement « En marche ! » le 6 avril. »Cette nouvelle livraison du baromètre mensuel Viavoice–Libération met un terme à la seule prééminence d’Alain Juppé, et révèle un duopole Juppé-Macron en tant que présidentiables », indique l’institut de sondage. Viavoice souligne la progression « d’une ampleur inédite » des opinions positives à l’égard du ministre de l’Economie, qui élude les questions sur ses intentions pour 2017 et dont l’émancipation irrite à gauche et au sein du gouvernement. La proportion de Français jugeant qu’Emmanuel Macron ferait un bon président après 2017 a progressé de huit points en un mois. Chez les seuls sympathisants de gauche, il est considéré comme le meilleur candidat pour représenter la gauche lors de la prochaine élection présidentielle, devant Martine Aubry, Jean-Luc Mélenchon et Manuel Valls. Il était septième de ce classement dans la précédente édition de ce sondage, le mois dernier. Pour autant, seuls 31% des sondés estiment qu’Emmanuel Macron est en phase avec les attentes des Français et une candidature du ministre de l’Economie si François Hollande renonçait à solliciter un second mandat n’est souhaitée que par 43% des Français et 38% des sympathisants de gauche. Globalement, le duo de tête Alain Juppé et Emmanuel Macron distance largement ses poursuivants. Manuel Valls, troisième du classement, n’est perçu comme un bon présidentiable que par 28% des sondés. Le Premier ministre est talonné par François Bayrou et François Fillon, ex aequo à 27%. Nicolas Sarkozy se trouve dans le ventre mou du classement, à 22%. Seuls 11% des personnes interrogées estiment que François Hollande a les qualités requises pour effectuer un nouveau quinquennat à l’Elysée.

Bonus/malus énergie: la cathédrale administrative en marche

Bonus/malus énergie: la cathédrale administrative en marche

 

 La loi bonus-malus sur l’énergie a été votée, une cathédrale administrative comme savent en construire les socialistes complètement coupés des réalités économiques et sociales (normal il n’ya aucun ouvrier, employé, artisan, agriculteur ou chef d’entreprise dans la direction de ce parti) ; Finalement tout cela va générer des procédures ubuesques pour apprécier le rapport entre le logement et la consommation d’énergie et surtout par des taxes supplémentaire en moyenne.  Le Front de Gauche, qui avait voté contre l’ensemble du texte en première lecture, s’est abstenu cette fois-ci. Cette proposition de loi, dite « Brottes », du nom de son auteur le député François Brottes, également président de la commission des Affaires économiques, a connu un parcours difficile. Le texte a même un temps disparu des radars de l’Assemblée et du Sénat, amenant à s’interroger sur son réel avenir, de surcroît alors qu’il était examiné selon la procédure d’urgence.  La philosophie du texte est de faire payer un bonus/malus sur la facture d’énergie pour favoriser la sobriété énergétique, « première phase » de la transition énergétique. Il étend aussi les tarifs sociaux de l’énergie à 4 millions de foyers et applique à tous la trêve hivernale.  Le retard pris par le texte a d’ailleurs conduit le gouvernement à prendre un décret sur l’extension des tarifs sociaux juste avant Noël.  L’arrivée d’amendements pour assouplir la réglementation de l’éolien, un peu tardive comme souvent pour les amendements gouvernementaux, avait aussi provoqué, début octobre, le départ de l’hémicycle en pleine nuit des députés de l’UMP, centristes et du Front de Gauche.  Ces mesures ont encore animé les débats entre quatre et cinq heures du matin. « Attendues » par la filière pour la ministre de l’Ecologie Delphine Batho, elles vont « développer une véritable guerre dans les territoires » pour le président des députés Front de Gauche André Chassaigne. L’UMP a aussi fortement protesté.   »Cessez d’agiter des peurs sur le développement des éoliennes! », leur a rétorqué l’écologiste Denis Baupin, qui a accusé les opposants de ne pas avoir les mêmes préventions vis-à-vis des poteaux électriques.  L’UMP qualifie depuis le départ ce texte d’ »usine à gaz » très complexe à mettre en oeuvre. Il faut en effet définir un volume d’énergie (avec quels critères?) à partir duquel définir le bonus et le malus, décider qui procède à ce calcul, qui collecte les données, quelles sont les exceptions…  Transmis au Sénat, où la majorité de gauche est très courte, la proposition s’était heurtée à l’hostilité des sénateurs communistes et a donc été rejetée fin octobre.  Après ce rejet tonitruant, sur un texte qui n’était pas censé poser problème initialement, se sont enchaînées des réunions de concertations avec le ministère de l’Ecologie pour plancher de nouveau sur le dispositif. Le Conseil d’Etat a également été sollicité pour avis.  Puis le texte, largement remanié, a finalement été remis au programme de l’Assemblée.  La ministre de l’Ecologie, Delphine Batho a estimé jeudi que les « changements significatifs » apportés permettent de répondre aux « inquiétudes », notamment quant au risque d’ »effet pervers » pour les personnes en précarité résidant « dans des passoires énergétiques ».  L’entrée en vigueur sera progressive, a expliqué M. Brottes: « 2013, les textes réglementaires, 2014 la collecte des données, 2015 on informe les citoyens » avant l’entrée en vigueur réelle en 2016, 2015 étant « une année blanche ».   »75% des consommateurs seront gagnants, alors que seuls 25% d’entre eux verront leur facture énergétique augmenter », selon lui.  La définition du volume de base sera désormais faite sur le fondement du niveau consommé par le quart des foyers les plus sobres. La composition du foyer, la localisation géographique et le mode de chauffage seront toujours pris en compte.  En dépit de ces changements, l’UMP juge toujours que « la copie reste très mauvaise » et les communistes se disent « dubitatifs » sur un volet bonus/malus.  Les résidences secondaires seront concernées, mais avec un volume de base fixé à la moitié de la consommation annuelle d’une personne seule et seront seulement assujetties au malus.

 

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