Archive pour le Tag 'en Italie'

Fiscalité sur le travail : baisse …. En Italie

Fiscalité sur le travail : baisse …. En Italie

La loi de stabilité (loi de finances 2014) et le cadre pluriannuel 2014-2016, dont les grandes lignes avaient été présentées en début de soirée par le président du conseil Enrico Letta, visent à « favoriser la croissance et promouvoir l’emploi » et « signalent un tournant » par rapport aux dernières années, a indiqué le gouvernement à l’issue du conseil des ministres. « Avec les mesures prises démarre un parcours de réduction de la charge fiscale sur les familles et les entreprises », selon son communiqué. Le texte devait être validé avant minuit mardi pour être envoyé dans les temps à Bruxelles. « Nous avons respecté la date du 15 octobre bien que les tensions politiques du mois dernier ne nous aient pas rendu la tâche très facile, mais nous avons couru et nous approuverons aujourd’hui la loi », a expliqué M. Letta en allusion à la crise politique provoquée il y a deux semaines par Silvio Berlusconi, qui avait failli provoquer une chute du gouvernement. La loi prévoit 27,3 milliards d’euros d’interventions sur trois ans, dont 11,6 milliards pour 2014. La plus grande partie (14,6 mds) est composée de dégrèvements fiscaux destinés aux familles et aux entreprises (via notamment une baisse de la fiscalité sur l’emploi); 11,2 milliards iront aux actions sociales, projets d’investissements et engagements internationaux; 1,5 milliard d’euros en investissements locaux et remboursements de dettes commerciales, détaille le gouvernement.  Le mouvement patronal Confindustria avait auparavant appelé à une baisse beaucoup plus importante des charges pesant sur l’emploi.  M. Letta a insisté sur le fait que la loi ne sera pas financée par des coupes budgétaires dans le secteur social et notamment sanitaire, a-t-il insisté, alors que la presse italienne ces derniers jours avait fait état de baisses draconiennes de budget dans ces domaines, provoquant d’intenses polémiques.  Pour 2014, elle le sera pour l’essentiel par des baisses de dépenses publiques touchant l’Etat et les régions et par des ventes et réévaluations de biens immobiliers, a-t-il expliqué. Une série de privatisations sont prévues d’ici à la fin de l’année, qui devraient contribuer à réduire la dette publique en 2014, 2015 et 2016. Le gouvernement compte également sur les retombées provenant d’une réévaluation de la valeur de la Banque d’Italie.  Le texte, qui doit encore être revu et approuvé par le Parlement, vise un déficit public de 2,5% en 2014, a dit M. Letta, se félicitant que ce budget « soit le premier qui ne commence pas par des coups de ciseaux ou de nouveaux impôts pour Bruxelles ».  La loi fixe aussi le cadre de la « service tax », nouvel impôt destiné à remplacer l’IMU, une taxe immobilière très impopulaire abolie cet été. Elle couvrira le coût du ramassage des déchets et les services communaux.  Le ministre de l’Economie Fabrizio Saccomanni a noté de son côté que « cette man?uvre renforçait le potentiel de croissance économique et stimulait la reprise » attendue pour le tournant de l’année. « Nous n’aurons pas une croissance à la chinoise, mais je suis sûr que cette intervention fera sortir l’Italie de la récession », a-t-il dit.  L’Italie est sortie au printemps de la procédure européenne d’infraction pour déficit excessif, mais son énorme dette (2.060 mds EUR en août) et le niveau toujours élevé des taux d’intérêt qu’elle paye sur cette dette handicapent son économie, tandis la reprise espérée à la fin de l’année après deux années entières de récession apparaît encore fragile, selon les économistes.

 

L’instabilité politique en Italie remet en cause la zone euro

L’instabilité politique en Italie remet en cause la zone euro

 

Ce mardi matin, la bourse de Milan a ouvert en chutant de près de 4%. Car les conséquences des résultats des élections italiennes sont avant tout économiques. Les Italiens ont choisi d’accorder la chambre des députés à la gauche de Pier Luigi Bersani, et pas de majorité au Sénat. Une situation qui risque de bloquer le pays. Au niveau européen, plusieurs pays ont exprimé leurs inquiétudes au sujet de la zone euro.  Pour Pierre Moscovici, certes les résultats des élections italiennes sont « compliqués » et ils « créent des difficultés« . Mais le ministre français de l’Economie, cela « remet pas en cause les avancées de la zone euro« . Il a affirmé mardi qu’il fallait « prendre la situation avec sang-froid et attendre les conclusions que les responsables politiques italiens tireront de ce vote compliqué« . Pierre Moscovici a également appelé les responsables politiques italiens à se rassembler autour « du chef de file de la coalition arrivée en tête Pier Luigi Bersani » (centre gauche). Il espère que le dirigeant sera en mesure de former un gouvernement « équilibré et réformiste« . Moins rassurant, José Manuel Garcia-Margallo, le ministre espagnol des Affaires étrangères, a déclaré que le résultat des élections italiennes était « un saut dans l’inconnu qui n’annonçait rien de bon pour l’Italie ou pour l’Europe« . Il a notamment exprimé sa crainte sur les spreads et les fluctuations éventuelles des écarts entre taux d’intérêt sur les obligations souveraines. Le ministre espagnol de l’Economie, Luis de Guindos, a quant à lui estimé que les élections italiennes avaient un effet de contagion sur les marchés. Une contagion qu’il espère « de courte durée« . Il souhaite la « formation d’un gouvernement stable » car selon lui, « ce qui est bon pour l’Italie est bon pour l’Espagne« . L’Allemagne y voit l’intérêt de toute l’Europe. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a déclaré qu’il « est essentiel et dans l’intérêt de toute l’Europe que l’Italie se dote vite d’un gouvernement stable et opérationnel (…). Les responsables politiques à Rome savent que l’Italie a toujours besoin d’une politique de réformes, une politique de consolidation« . Le ministre allemand considère que le rôle de l’Italie pour résoudre la crise européenne de la dette est « central » Il espère donc que « la politique de consolidation et de réformes soit poursuivie de manière conséquente » par le prochain gouvernement italien.

Deutsche Bank, Depfa Bank, JP Morgan et UBS condamnées en Italie

Deutsche Bank, Depfa Bank, JP Morgan et UBS condamnées en Italie

Quatre  grandes banques Reconnues coupables de fraude après la vente de produits financiers complexes à la municipalité de Milan, quatre banques ont été condamnées mercredi par la justice italienne au terme d’un procès qui pourrait inspirer des centaines d’autres collectivités locales de la péninsule voire ailleurs en Europe. Deutsche Bank, Depfa Bank, JP Morgan et UBS devront chacune s’acquitter d’une amende d’un million d’euros et subiront une saisie d’un montant global de 90 millions. Neuf employés ont par ailleurs écopé de peines de prison avec sursis allant jusqu’à huit mois. Le procès portait sur un contrat de swaps signé par le conseil municipal de Milan à l’occasion de l’émission, en 2005, d’un emprunt de 1,68 milliard d’euros avec une maturité de 30 ans. Le contrat souscrit offrait au premier abord un taux d’intérêt attractif mais il a fini par entraîner des coûts prohibitifs, à la charge des contribuables milanais. Les quatre banques étaient accusées d’avoir menti sur les risques liés à l’opération et d’avoir empoché pour 100 millions d’euros de profits illicites. »Cette sentence est historique car elle reconnaît le principe que les banques doivent traiter en toute transparence avec l’administration publique », a affirmé le procureur Alfredo Robledo à la presse après la lecture du verdict.

 




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