Bourse : le CAC en haut et bientôt en bas
.La bourse au plus haut mais cela ne va pas durer. Une raiosn simple : les : risques ne se sont pas éloignés bien au contraire. La situation financière européenne connaît un répit qui ne durera pas avec la dégradation des équilibres financiers ; surtout avec la récession qui s’installe et qui va déstabiliser les résultats d’entreprises et les perspectives budgétaires publiques ; Les grands opérateurs qui manipulent les indices en s’appuyant sur la moindre nouvelle (vraie ou fausse) vont prendre leur bénéfice dans les semaines à venir. Du coup on va redécouvrir la crise européenne, les coupes budgétaires aux Etats Unis et d’une manière plus fondamentale le tassement mondial de la croissance. En cinq jours l’indice a grimpé de 1,36 %. Il a ainsi aligné une troisième semaine d’affilée dans le vert. Depuis le début de l’année le CAC 40 avance désormais de 14,11 %. Et, depuis ses planchers du début du mois de juin, où il était tombé sous les 3000 points, il a regagné plus de 20 %. Vendredi, comme souvent après de belles hausses, les marchés ont évolué en dents de scie pendant pratiquement toute la journée. Londres a finalement avancé de 0,22 % mais Francfort a glissé de 0,22 %. A Paris, les investisseurs qui étaient tentés de prendre une part de leurs bénéfices dans la matinée ont renoncé après les bons chiffres de l’emploi américain. Le taux de chômage américain est tombé en novembre à 7,7 %, son niveau le plus bas en près de quatre ans. Finalement, l’ouragan Sandy «n’a pas eu d’impact significatif» sur les chiffres de novembre, contrairement à ce que redoutaient les analystes. La Bourse de New York restait toutefois sur la défensive. En séance, le Dow Jones avançait de 0,21 % mais le Nasdaq glissait de 0,41 %.Depuis mi-novembre, les marchés européens ont retrouvé l’optimisme. Les principaux risques pesant sur les indices ses sont peu à peu éloignés. Depuis l’accord intervenu entre la Grèce et ses bailleurs de fonds qui doit permettre à Athènes de réduire sa dette d’une quarantaine de milliards d’euros, la situation du pays suscite de moins en moins d’inquiétudes. Dans le même temps, la Chine se remet à envoyer des signaux positifs. Sur la question du «précipice budgétaire», dernière grande incertitude qui pèse sur les marchés d’ici la fin de l’année, les investisseurs espèrent également une issue positive. Le pays est au pied du mur: faute de compromis entre les démocrates et les républicains, le pays subira début janvier une cure d’austérité forcée, avec une hausse automatique des impôts et une baisse simultanée de ses dépenses publiques, qui risque de compromettre la timide reprise.