Déficit Sécu: En hausse dès 2024
informations économiques politiques société
Déficit Sécu: En hausse dès 2024
Prix du pétrole: vers les 100 dollars
La demande de pétrole ne faiblit sont pas tandis que l’offre est volontairement réduite le prix du pétrole continu de monter et se dirige vers les 100 $.
De quoi évidemment alimenter l’inflation partout dans le monde et à terme de peser sur la reprise économique.Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre s’est porté à 93,93 dollars, en hausse de 0,24%. Plus tôt, il a frôlé le seuil symbolique de 95 dollars, à 94,63 dollars.
«Le seuil symbolique des 100 dollars est de nouveau envisagé» pour le Brent, a commenté Sophie Lund-Yates, d’Hargreaves Lansdown, sous l’effet des récentes prévisions de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui table sur un déficit de l’offre par rapport à la demande à 3,3 millions de barils par jour.
«Nous restons sceptiques» quant à ce scénario, «car les inquiétudes sur la demande et la conjoncture économique vont empêcher les prix d’aller trop haut», ont fait valoir, dans une note, les analystes de Commerzbank.
Entreprises: Absentéisme en hausse
le phénomène de l’Absentéisme ne cesse de s’amplifier, comme l’illustre le nouveau baromètre publié ce lundi par Ayming et AG2R La Mondiale, et dévoilé en avant-première par Le Figaro. «Depuis 2011, le nombre moyen de jours d’absence par an et par salarié a augmenté de 75 %, passant de 14 à 24,5 jours», indique l’étude centrée sur le secteur privé et les personnes en CDI. Une véritable envolée, même en prenant en compte la hausse provoquée par la politique de lutte contre le Covid ces trois dernières années.
par ailleurs, l’observatoire de l’absentéisme Axa révèle que 44% des salariés ont été absents de leur poste au moins une fois au cours de l’année 2022. Soit près d’un salarié sur deux. Selon l’assureur, il s’agit d’un «record»: seul un tiers des salariés s’était arrêté au moins une fois en 2019, année de référence pré-Covid.
Cette étude, qui s’appuie sur le décryptage des données mensuelles issues du portefeuille du groupe (3 millions de salariés), n’est pas la première à alerter sur l’absentéisme croissant des Français. Le dernier baromètre du groupe de protection sociale Malakoff Humanis, publié en septembre, avançait des chiffres similaires: 42 % des 1800 salariés sondés avaient déposé un arrêt maladie entre septembre 2021 et septembre 2022. «Il faut remonter à l’année 2016 pour retrouver un taux équivalent», indiquait alors l’organisme.
2022 aura donc vu davantage de salariés absents que les années fortes de l’épidémie de Covid-19, 2020 et 2021. Une large partie des arrêts maladies enregistrés l’an passé seraient cependant imputables à la crise sanitaire, d’après Axa. Les vagues épidémiques liées au variant Omicron, apparu fin 2021 en France, expliqueraient en particulier la flambée des arrêts de travail compris entre 4 et 7 jours (+11,8% entre 2019 et 2022).
Mais ce sont les fragilités psychologiques, parfois aggravées par les confinements, qui retiennent l’attention de l’assureur: 22,2 % des arrêts de travail de longue durée survenus en 2022 sont causés par les troubles psychologiques. «Ce phénomène est d’autant plus inquiétant qu’il touche de plus en plus de jeunes salariés», note l’étude.
Bourses en hausse après l’accord américain sur la dette
Conséquence en particulier de l’accord américain sur le plafond de la dette, les bourses asiatiques sont en hausse et les autres bourses devraient sans doute suivre aujourd’hui.
L’indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong gagnait 80,16 points (+0,43%) dans les premiers échanges, à 18.827,08 points.
À Shanghai, l’indice composite était en hausse de 7,25 points (+0,23%) à 3.219,76 points. La Bourse de Shenzhen gagnait 4,87 points (+0,24%) à 2.017,36 points.’un accord sur le plafond de la dette semblait imminent aux États-Unis pour permettre d’éviter un défaut de paiement. L’indice vedette Nikkei grimpait de 1,53% à 31.389,65 points après 01H00 GMT et l’indice élargi Topix gagnait 1,02% à 2.167,64 points.
La Bourse de New York avait terminé en nette hausse avant le week-end malgré une accélération surprise de l’inflation en avril aux États-Unis, se réjouissant de la perspective d’un compromis entre la Maison Blanche et l’opposition républicaine sur la question de la dette américaine.
Le marché du pétrole était dans le vert: vers 01H00 GMT le baril de WTI américain gagnait 0,73% à 73,20 dollars et le baril de Brent de la mer du Nord 0,6% à 77,41 dollars.
Crédits aux ménages: En hausse pour boucler les fins de mois
Le nombre de ménages décidant de contracter des crédits à la consommation renouvelables a bondi de 9,4% sur un an en mars. En cause évidemment l’inflation qui a fait perdre au salaire 5 % de pouvoir d’achat sur deux ans avec en particulier une augmentation des produits alimentaires de près de 20 %. deux ans l’inflation aura dépassé plus de 12 % que les salaires ont à peine augmentée de 8 %
Pour combler les fins de mois difficiles, certains particuliers recourent à des crédits renouvelables. Ces derniers « ont pour objet de répondre aux besoins de trésorerie et sont essentiellement d’un montant inférieur à 3.000 euros », définit la déléguée générale de l’Association française des sociétés financières (ASF), Françoise Palle Guillabert.
« Nous avons vu des personnes qui ont eu recours à cette solution pour payer leurs factures de chauffage cet hiver », illustre la membre de l’Adeic. Et l’augmentation du recours à ces crédits de « trésorerie » se voit déjà dans les chiffres. D’après le bilan mensuel de l’ASF, le nombre de crédits renouvelables a augmenté de 9,4% sur un an en mars et de 11,1% sur les trois premiers mois de 2023, par rapport aux trois premiers mois de 2022.
Covid- France hospitalisations toujours en hausse
Il est clair qu’avec un nombre de contaminations qui presque chaque jour dépassent les records ( contamination officielle nettement sous-évaluées) , les hospitalisations ne sont pas prêtes de diminuer. Il faudra sans doute plusieurs semaines avant de constater globalement une décrue des malades atteints du virus dans les hôpitaux. En outre pour l’instant on ne connaît pas en France ni le nombre, ni les conséquences du nouveau virus BA 2 qui succède au variant BA 1 (Omicron). Actuellement, 28.457 patients Covid sont accueillis à l’hôpital, contre 27.931 jeudi, et 24.511 il y a une semaine, précise Santé publique France. En 24 heures, 3077 personnes ont été admises à l’hôpital.
Les services de soins critiques, qui traitent les cas les plus graves notamment en réanimation, suivent une tendance inverse, avec un très léger reflux depuis plusieurs jours. Quelque 3792 malades y sont pris en charge, contre 3842 la veille, et 3895 il y a une semaine.
Confiance des ménages : à 86 au lieu de 85 ; en hausse ? Curieux ! Non ?
Curieuse conclusion de l’INSEE qui voit la confiance des ménages en hausse à 86 au lieu de 85. Un écart qui se situe d’abord dans la marge d’erreur. Une sorte de volontarisme statistique surprenant car la donne macro-économique n’a guère changé. En outre les français craignent toujours la hausse du chômage qui demeure le seul véritable enjeu du redressement. Plus d’épargne, plus de pouvoir d’achat mais plus de chômage. Voilà comment on pourrait résumer l’enquête de confiance des ménages français de l’Insee en janvier. Dans l’ensemble, la confiance des ménages repart à la hausse ce mois-ci, selon les chiffres publiés par l’Insee ce mardi 28 janvier. L’indice gagne un point par rapport à décembre, à 86 points. Il retrouver ainsi son niveau d’octobre, après un hiver plutôt morose. Les ménages sont également plus nombreux à penser qu’il est « opportun de faire des achats importants » actuellement, et que leur situation financière va s’améliorer dans le futur. Les Français ont également plus confiance dans leur capacité à épargner. Mais beaucoup craignent une hausse du chômage, et la publication des chiffres de décembre semble leur donner raison, avec une hausse de 0,3%. Après une baisse en décembre, l’indice des perspectives d’évolution négative du chômage augmente de 4 points. Les opinions sur le niveau de vie et sur l’inflation s’améliorent en revanche. « Les ménages sont moins nombreux qu’en décembre à estimer que les prix ont augmenté », explique l’Insee. Les perceptions du niveau de vie futur et passé progressent également
Cigarettes: prix et marché noir en hausse
Le marché noir se développe au rythme des augmentations du prix de cigarettes ; Ainsi si les ventes officielles ont diminué de 7.5% en 2013 après 3.4% en 2012. , les ventes au marché noir, elles, ont aussi progressé à peu près d’autant. Le trafic de cigarettes est désormais considéré comme le trafic le plus rentable par les organisations criminelles. Le marché noir de cigarettes représentant de l’ordre de 25% du marché. Le prix du paquet de cigarettes augmente lundi 13 janvier. Il sera réévalué de 20 centimes.. Le prix de toutes les marques de cigarettes en France augmentera de vingt centimes lundi 13 janvier, a confirmé un décret publié samedi 11 janvier au Journal officiel. A la fin décembre, le gouvernement avait repoussé d’une semaine cette augmentation initialement prévue pour le 6 janvier, après plusieurs semaines de discussions avec les fabricants qui souhaitaient une hausse permettant de répercuter le relèvement de la TVA et l’augmentation de la part qui revient aux buralistes. Cette augmentation fait passer le prix du paquet le plus vendu (Marlboro) à 7 euros et le paquet le moins cher à 6,50 euros. 80% du prix du tabac est constitué de taxes, 8,74% reviennent aux buralistes et le solde aux fabricants. Les ventes de cigarettes en France ont baissé d’environ 7,5% en volume en 2013, selon les derniers chiffres disponibles.
Immobilier : ventes en baisse, frais en hausse
Alors que le marché est en très mauvaise situation, le gouvernement augmente les frais de notaire. Une curieuse manière d’encourager la reprise, reprise structurellement difficile car le nombre acquéreurs potentiels ne cessent de se réduire en raison d’une part des prix trop élevés et des restrictions de crédits des banques. En moyenne un bien immobilier représente un prix de 220 000 euros, il faut -aussi en moyenne- une revenu de 4500 euros mensuels pour avoir la solvabilité nécessaire. Autant dire que la cible des acheteurs potentiels va demeurer restreinte tant que les prix n’auront pas baissé de manière significative. . Une nouvelle disposition pourrait encore un peu plus inciter les futurs acquéreurs à repousser leur projet. En effet, le Conseil constitutionnel a validé, le 29 décembre, le relèvement temporaire des droits de mutation, inscrit dans le budget 2014. Il s’agit des taxes perçues par le notaire à chaque changement de propriétaire pour le compte des communes et des conseils généraux. Ces droits de mutation (voir ci-contre) appartiennent à ce qui est appelé communément « les frais de notaire ». Ces frais regroupent en fait les émoluments, qui sont la rémunération du notaire (le barème est progressif, il va de 4% pour un prix entre 0 et 6.500 euros à 0,825% pour plus de 60.000 euros), les déboursés (coût des documents d’urbanisme, du bureau des hypothèques, du cadastre,…), les frais de publication (le salaire du conservateur des hypothèques), et donc les droits de mutation. La loi de finances pour 2014 prévoit que ces droits de mutation puissent passer de 3,8% à 4,5% du prix de cession pour 2014 et 2015 si les conseils généraux en décident ainsi. La hausse doit servir à aider les départements à financer la solidarité nationale. C’est le département qui décidera s’il applique ou non le taux maximum. Mais peu de départements risquent de laisser passer cette manne. Un rapport de la Cour des comptes de février 2013 soulignait qu’en 2011 et 2012, les droits de mutation à titre onéreux représentaient 18,1% et 20,7% des recettes fiscales départementales, soit 7 et 8,51 milliards d’euros. Selon Claudy Lebreton, le président de l’Association des départements de France, la hausse devrait représenter 1,3 milliard d’euros. Ce dernier réfute d’ailleurs l’hypothèse d’un blocage du marché immobilier assurant que « des simulations ont été faites », et que la hausse du prix pour l’acquéreur ne serait que symbolique.
Les tarifs bancaires 2014 : en hausse
S le taux de l’épargne du livret A est en baisse (1,25% depuis août, sans doute 1% en février 2014 voire 0.75%) par contre les frais bancaires eux seront en hausse en 2014. Des augmentations qui concerneront surtout les coûts du quotidien et les tarifs « des personnes les moins aisées », dénonce l’UFC-Que Choisir. Les Echos ont passé au crible huit banques françaises et le bilan est net : les tarifs vont continuer d’augmenter en 2014. Selon le quotidien, ce sont les tarifs des cartes bancaires qui vont progresser le plus significativement en 2014. Surtout celles à débit immédiat, utilisées par le plus grand nombre. Sur les huit, seules La Banque Postale et la BRED n’ont pas fait varier le prix de leur carte. En revanche, les prix des cartes « premium » varient moins. »Ce sont surtout les cartes bancaires destinées aux personnes les moins aisées qui augmentent le plus, note Maxime Chipoy. Donc typiquement les cartes à autorisation systématiques et les cartes à débit immédiat. Alors qu’à l’inverse, les cartes un peu plus haut de gamme, à débit différé ou les cartes ‘gold’, augmentent beaucoup moins. Ce qui est quand même assez embêtant… » L’autre augmentation notable concerne les frais de tenue de compte. Selon Serge Maître, secrétaire général de l’Association française des usagers bancaires (Afub), ces hausses de tarifs sont une des conséquences de la loi bancaire votée l’été dernier. Le plafonnement des commissions d’intervention en juillet 2013, fait en sorte que « les appétits tarifaires se déplacent vers d’autres niches de service« , analyse Serge Maître. « 2013 avait vu apparaître des frais de tenue de compte, des frais de gestion administrative – ou quand ils existaient, on les voyait augmenter – voilà que ce sont les tarifs du quotidien qui vont connaître cette inflation. » Les Echos donnent comme exemple la BRED, qui ne facturait rien en 2013 et qui va prélever l’année prochaine 1,50 euro par mois de frais de tenue de compte pour les clients non titulaires d’une convention de relation.
Entreprises : fusions acquisitions en hausse
Globalement le marché des fusions acquisitions est en hausse en 2013 aux Etats- Uniset en France , en baisse en Europe. En cause pour la France, des causes contradictoires, des entreprises en difficulté rachetées à des prix intéressants, des fusions dynamiques, d’autres contraintes qui participent de la restructuration de l’appareil productif, aussi des taux de financement très bas. Le marché des fusions et acquisitions (M&A) a repris des couleurs en France en 2013 et la bonne tenue des marchés financiers laisse désormais entrevoir un redémarrage progressif des transactions pour les années qui viennent. Si la crise de la dette souveraine dans la zone euro avait ces dernières années dissuadé les chefs d’entreprise et les investisseurs de se lancer dans de grandes opérations, les craintes semblent désormais dissipées, favorisant le retour des flux financiers étrangers, et en particulier américains, vers l’Europe. Dopé par la fusion entre Publicis et Omnicom et des transactions comme le rachat du britannique Invensys par Schneider Electric au cours du second semestre, le volume des opérations de M&A a bondi de 49% cette année en France pour atteindre 132,5 milliards de dollars (97 milliards d’euros), selon les données Thomson Reuters. Plus globalement en Europe, le marché des fusions-acquisitions a en revanche reculé de 23% en 2013 et tombe à un plus bas de dix ans, tandis qu’aux Etats-Unis il a crû de 14%. Au niveau mondial, le marché s’est contracté de 2% et le nombre de transactions est le plus faible depuis 2005. « Avec des valorisations boursières assez élevées, des financements disponibles et attractifs et une atténuation des risques macroéconomiques majeurs, l’environnement est assez porteur », souligne Alban de la Sablière, banquier d’affaires chez Morgan Stanley à Paris. « La reprise très forte des introductions en Bourse après des années de disette en France est la meilleure illustration d’un horizon dégagé. »
Fonctionnaires : en hausse en 2012 et sans doute en 2013
Plus de 5 million e demi de fonctionnaires dont les effectifs augmentent en 2012 et sans doute en 2013 avec les embauches dans l’éducation nationale et les emplois aidés. Sans doute un million de fonctionnaires en trop comparé à la plupart des pays équivalents. Soit de l’ordre de 40 milliards de masse salariale environ ; sans parler de la bureaucratie que cela génère, des coûts d’investissements, des autres coûts de fonctionnement ou des retraites non financées (encore 40 milliards par an). . De quoi tuer un pays, en tout cas sa compétitivité et sa croissance. Les effectifs de la fonction publique ont progressé de 0,3% l’an dernier en France sous l’effet d’une nette hausse (+1,6%) de ceux des collectivités locales, selon les premiers résultats publiés jeudi par l’Insee. Cette hausse se compare avec le recul de 0,5% enregistré en 2011, dernière année pleine du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Le nombre de fonctionnaires s’élevait à 5.509.800 (5.374.600 hors contrats aidés) à fin 2012, soit 16.600 de plus qu’un an plus tôt. Le volume de travail annuel en équivalent temps plein est resté pour sa part quasi stable (+0,1% à 5.173.600). Le gouvernement de François Hollande a mis fin à son arrivée au pouvoir au non-remplacement d’un fonctionnaire d’Etat sur deux partant à la retraite décidé sous Nicolas Sarkozy, tout en s’engageant à stabiliser les effectifs globaux. L’emploi a quand même reculé de 0,9% (-1,0% hors contrats aidés) en 2012 à 2.443.800 dans la fonction publique de l’Etat l’an passé après avoir diminué de 2% (-2,4% hors contrats aidés) en 2011. Les effectifs des seuls ministères se sont contractés de 2,3% alors que ceux des établissements publics ont progressé de 4,4%, du fait notamment de transferts du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche vers les universités. La fonction publique territoriale a progressé dans le même temps de 1,6% (1,7% hors contrats aidés) à 1.912.800, tout particulièrement dans le secteur communal (municipalités et intercommunalités) en hausse de 1,9%. Parallèlement, la progression des effectifs de la fonction publique hospitalière s’est ralentie à 0,7% (0,7% également hors contrats aidés), contre 1,3% (1,7%) en 2011. Ses effectifs s’élèvent à 1.153.200 personnes.
Climat des affaires : en hausse…. en Allemagne
L’indice IFO a progressé à 109,5, en ligne avec le consensus, contre 109,3 en novembre. La bonne tenue de l’indice Ifo est en grande partie liée à un regain de confiance au sein des entreprises manufacturières et de construction, deux secteurs qui ont connu un début d’année difficile, précise l’Ifo. D’autres indicateurs allemands récemment publiés témoignent également d’une embellie : l’indice ZEW du sentiment des investisseurs publié mardi a atteint en décembre son plus haut niveau en sept ans et les premières estimations des enquêtes PMI menées par Markit auprès des directeurs d’achat ont montré que le secteur privé a connu ce mois-ci un huitième mois consécutif de croissance. Klaus Wohlrabe, économiste à l’Ifo, a déclaré à Reuters que l’économie allemande pourrait croître de 0,3% au quatrième trimestre avant une accélération à 0,5% sur les trois premiers mois de l’année prochaine. « L’indice Ifo de décembre est cohérent avec d’autres enquêtes et va dans le sens d’une croissance stable mais non spectaculaire de l’économie allemande », estime pour sa part Jonathan Loynes, économiste chez Capital Economics. Pour cette année, l’institut Ifo table sur une croissance modeste de 0,4% avant une hausse de 1,9% en 2014. « L’économie allemande est bien positionnée mais il faudra attendre 2014 pour avoir une accélération », a confirmé mercredi Klaus Wohlrabe. La composante mesurant les conditions actuelles s’affiche en légère baisse, à 111,6 à après 112,2 en novembre, tandis que celle des attentes est en hausse à 107,4 contre 106,4 (révisé). Les économistes attendaient respectivement 112,5 et 106,5 pour ces deux sous-indices.
Chômage : en hausse au troisième trimestre (BIT)
Confirmation par le Bureau International du travail de la hausse du chômage en France qui a augmenté de 0,1 point au troisième trimestre 2013 pour atteindre 10,5% en France métropolitaine, son plus haut niveau depuis fin 1997, et 10,9% avec les départements d’outre-mer, selon les données publiées jeudi par l’Insee. Sur un an, sa hausse est de 0,6 point. Le chiffre du deuxième trimestre pour la France métropolitaine a été révisé en baisse de 0,1 point à 10,4%. Le taux de chômage des 15-24 ans est stable, à 24,5%, sur le trimestre comme sur un an. Celui des 25-49 ans est lui aussi stable sur le trimestre et en hausse de 0,5 point sur un an, à 9,5%. Celui des 50 ans et plus a augmenté de 0,5 point sur le trimestre, à 8,0%, en hausse de 1,1 point sur un an. Calculé selon la méthode BIT, le nombre de chômeurs atteignait 3.011.000 au troisième trimestre. Par comparaison, le nombre de demandeurs d’emploi (catégorie A) recensés par le ministère du Travail à fin septembre s’élevait à 3.295.700 en France métropolitaine. Après la baisse de 0,6% de ce nombre en octobre, le gouvernement a salué le début de l’inversion promise de la courbe du chômage tandis que les économistes invitaient à la prudence.
Chômage : en hausse et pour longtemps
Le chômage ne diminue pas, il devrait augmenter en 2013 mais aussi en 2014 certes l’inversion de la courbe du chômage peut éventuellement se produire un mois ou deux mais structurellement il repartira à la hausse. La promesse de Hollande d’inverser cette courbe est un pari stupide qui ne repose que sur l’effet des emplois d’avenir (soutenus par le contribuable), un effet forcément temporaire. La véritable inversion interviendra avec une croissance de l’ordre de 1,5% ; or il n’ya aura pas de croissance en 2013 et moins de 1% en 21014. Les français ne sont pas dupes ; Selon la dernière enquête de l’Insee réalisée en novembre, les ménages français « sont plus inquiets qu’en octobre concernant l’évolution future du chômage ». Ils sont très moroses, notamment sur la situation économique, un climat de nature à fragiliser un peu plus le scénario d’un rebond de la croissance en fin d’année. Au troisième trimestre, le PIB s’est contracté de 0,1%. Or, il faudrait environ 1,5% de croissance pour faire vraiment repartir l’emploi, selon les économistes. Dans ce contexte, la prévision de l’assureur-crédit Coface qui prédit un niveau « historiquement élevé » de défaillances d’entreprises en 2013 dans l’Hexagone n’est pas faite pour rassurer. Les organisations internationales (OCDE, FMI, Commission européenne) ne croient d’ailleurs pas à un recul prochain du chômage en France. Elles pensent même que la hausse va se poursuivre en 2014. L’Insee table, lui, sur une stabilisation du taux de chômage fin 2013 à 10,6% en métropole. »L’objectif, c’est que la courbe s’inverse à la fin de l’année, mais elle ne s’inversera durablement que si la croissance revient », reconnaît d’ailleurs le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. »J’ai été toujours été plus que sceptique quand cet engagement a été pris, c’est un engagement politique ou un pari, on appelle ça comme on veut », a expliqué mercredi à l’AFP le dirigeant de FO, Jean-Claude Mailly. »Quand on est dans une croissance plus que molle et qu’on voit l’accumulation des plans sociaux, une remontée des licenciements économiques, c’est un pari plus que difficile à gagner », a-t-il ajouté. Laurent Berger a, lui aussi », « toujours été sceptique ». Mais « ce n’est pas mon problème qu’il (François Hollande, NDLR) réussisse son pari ou non. L’important c’est que le chômage baisse », a-t-il ajouté, demandant à ce qu’on ne parle pas de « courbe », ni de « statistique », mais de « gens ». Le gouvernement prévient de toute façon qu’il faudra attendre les chiffres de décembre, publiés fin janvier, pour savoir s’il a réussi. Et il sait qu’il dispose d’une arme pour parvenir à son objectif: les emplois aidés (dont les emplois d’avenir pour les jeunes non diplômés) et les entrées en formation dans le cadre du plan de « formations prioritaires ». Entamé en septembre, ce plan vise à orienter 30.000 chômeurs vers des offres d’emploi qui ne trouvent pas preneurs. Le 7 décembre, comme chaque année, chômeurs et précaires défileront à Paris « pour faire entendre leur voix » et montrer que le chômage « ne se réduit pas à un chiffre, ni la précarité à une courbe ».