Archive pour le Tag 'en grève'

École : en grève quasi totale aujourd’hui

École : en grève quasi totale aujourd’hui

 

La paralysie risque d’être quasi totale  suite à l’appel des syndicats d’enseignants qui protestent surtout contre la complexité et l’inefficacité du protocole Covid.

Majoritaire dans le primaire, le Snuipp-FSU a lancé vendredi dernier un appel à la grève nationale pour le 13 janvier afin d’«obtenir les conditions d’une école sécurisée sous Omicron». Il a été rejoint par la plupart des autres syndicats enseignants, SE-Unsa, Snes-FSU, Snalc, CGT Educ’action, SUD Éducation, FO et le Sgen-CFDT.

«Non seulement le protocole actuel ne protège pas les élèves, les personnels et leurs familles mais de plus il désorganise complètement l’école. Ainsi, contrairement aux affirmations gouvernementales répétées, ce n’est pas l’école qui est ouverte mais une forme de  »garderie »», dénonce le Snuipp-FSU.

Selon le syndicat, «dans les conditions actuelles, les élèves ne peuvent pas apprendre correctement, leur nombre étant très fluctuant et l’enseignement hybride entre présentiel et distanciel impossible à mettre en œuvre». Le Snuipp-FSU pointe aussi «le non-remplacement des enseignants et enseignantes malades qui devient intenable».

Ainsi, il dit qu’il «mettra tout en œuvre pour que le gouvernement entende enfin la colère des personnels. Après le 13 janvier, si besoin, il proposera de nouvelles mobilisations unitaires face au mépris gouvernemental, pour la sécurité sanitaire de l’école et le nécessaire recrutement de personnels». «Cette colère des personnels n’est pas un épiphénomène conjoncturel mais prend racine à la fois dans l’incapacité doublée d’incompétence à gérer la crise sanitaire à l’école et aussi plus globalement dans la politique éducative conduite depuis cinq ans qui abîme l’école et méprise les personnels», assure le syndicat.

Les taxis en grève : une autre régulation et vite

Les taxis en grève : une autre régulation et vite

 

Les taxis ont raison de dénoncer les conditions de concurrence avec les VTC ; Il y a longtemps qu’on aurait du ,comme pour les camions, repenser la régulation (même si c’est loin d’être idéal dans cette dernière profession surtout avec l’Europe)  En fait c’est l’encadrement quantitatif qui a fait monter le prix des licences autour de 200 000 euros (licences cessibles°)  ; Il convient donc de muter vers un encadrement qualitatif, mais progressivement, ce qui implique :

 

-          D’abord de suspendre les nouvelles immatriculations

-          De permettre l’amortissement fiscal des licences

-          D’harmoniser les conditions de concurrence

-           pour cela notamment se fonder sur une capacité professionnelle et  une capacité financière évoluant en fonction de l’amortissement fiscal des anciennes licences  

-          De  ne procéder à la distribution de nouvelles licences harmonisées qu’une fois les règles totalement harmonisées

.

En grève depuis lundi 10 février, les taxis parisiens sont donc désormais dans l’attente d’une réponse de Matignon pour. C’est ce qu’ont indiqué leurs représentants à la sortie d’une réunion avec le médiateur, qui a promis de contacter le Premier ministre « dans les heures qui viennent ».  « Ça s’est très bien passé. On n’est pas déçu », s’est réjoui Nordine Dahmane (FO), après que l’intersyndicale des taxis (CFDT, CGT, FO, CST, FTI et SDCTP) a rencontré le député PS Thomas Thévenoud à son bureau à l’Assemblée nationale. Il ajoute : « Pour l’instant, le mouvement reste en place jusqu’à ce qu’on ait la réponse. On reste mobilisé, on ne lâchera pas ». L’intersyndicale des taxis à l’origine de la manifestation de lundi contre la concurrence des voitures de tourisme avec chauffeur (VTC) a appelé mardi à « une grève reconductible » jusqu’à « l’arrêt des immatriculations de VTC ».. Le gouvernement a, de son côté, mis en place une mission de concertation dont l’objectif est de « définir les conditions durables d’une concurrence équilibrée entre les taxis et les VTC ».

 

Poste : en grève

Poste : en grève

Tandis que le Canada envisage la suppression du courrier à domicile d’ici 2015, en France on s’inquiète de la baisse de l’activité. Les centres de tri de La Poste sont en grève ce jeudi à l’appel d’une intersyndicale (CGT, FO, Sud, UNSA, CFDT, CFTC, CFE-CGC) pour protester contre la fermeture de sites d’ici 2015, un projet qui menace selon eux quelque 2.000 emplois. « La stratégie de La Poste conduit à fermer des centres et à menacer de suppression plus de 2.000 emplois », estiment les syndicats qui dénoncent une « stratégie qui nous emmène dans le mur et n’est pas porteuse de perspectives d’avenir ». L’intersyndicale, qui prône une politique « plus sociale et humaine », demande la tenue de négociations sur le réseau de traitement du courrier, les emplois, la pénibilité et l’ensemble des restructurations. Ce mouvement social survient au moment où le nouveau PDG de La Poste Philippe Wahl dévoile dans la matinée le budget prévisionnel 2014 de son groupe à son conseil d’administration.

 

Trafic aérien : 100% des contrôleurs en grève mercredi et reprise jeudi

Trafic aérien : 100% des contrôleurs en grève mercredi et reprise jeudi

Les contrôleurs aériens poursuivent leur grève contre la libéralisation du contrôle aérien en Europe. De nouveaux syndicats ont rejoint le mouvement par rapport à mardi, la Direction générale de l’aviation civile qui parle d’une journée « plus compliquée » a demandé de nouvelles annulations de vols.  . L’aviation civile avait anticipé en demandant dés ce week-end aux compagnies de réduire leur programme de vols de 50% dans certains aéroports : Roissy, Orly, Beauvais, Lyon, Nice, Marseille, Toulouse et Bordeaux. A l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, 38% des vols ont été annulés préventivement mercredi. A Nice, 29% des vols sont annulés au départ et 28% aux arrivées. Les aéroports de Nantes ou de Montpellier sont également touchés.  Quelque 1.800 vols ont déjà été annulés ce mercredi. Et la DGAC a demandé à la mi-journée aux compagnies 25% d’annulations supplémentaires sur les aéroports de Roissy, Orly, Beauvais, Lyon, Nice, Marseille, Toulouse et Bordeaux. Dès jeudi, le trafic devrait revenir à la normale, puisque mardi le Syndicat autonome des contrôleurs du trafic aérien a décidé de lever son préavis pour jeudi, après la prise de position du ministre des Transports. Frédéric Cuvillier a demandé avec son homologue allemand à la Commission européenne de surseoir à ses projets de libéralisation du contrôle aérien en Europe, objet d’opposition des syndicats.

Europe : fonctionnaires en grève

Europe : fonctionnaires en grève

Les quelque 3.500 fonctionnaires du Conseil de l’Union européenne étaient en grève mardi à l’appel de l’Union syndicale, le plus grand syndicat de la fonction publique européenne, pour défendre leur pouvoir d’achat.  Selon le syndicat, les fonctionnaires européens risquent de perdre 60% de leur pouvoir d’achat au cours des 15 prochaines années si les Etats membres de l’UE poursuivent leur politique d’austérité. Les fonctionnaires dénoncent également le projet de faire passer l’âge de départ à la retraite de 63 ans à 67 ans. L’appel à la grève ne concerne que le Conseil, l’institution représentant les Etats membres de l’Union européenne, où un groupe de travail planche actuellement sur une révision du calcul des salaires, des pensions et des perspectives de carrière des fonctionnaires. Les fonctionnaires européens travaillant à la Commission européenne, au Parlement européen et dans les autres institutions européennes ne participent pas à ce mouvement. Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE ont voté, en février dernier, en faveur d’un projet de budget européen pour la période 2014-2020 revu à la baisse. Si ce projet de budget, contesté par le Parlement européen, était adopté en l’état, les fonctionnaires européens devraient sensiblement se serrer la ceinture, affirment leurs représentants. Le projet de budget prévoit notamment de réduire de 7 milliards d’euros l’enveloppe allouée à la fonction publique européenne pour la période, soulignent-ils. Les salaires et avantages des quelque 55.000 fonctionnaires européens sont un constant sujet de polémiques. Le quotidien allemand Die Welt avait ainsi fait sensation au début de l’année en affirmant que « 4.365 fonctionnaires européens gagnent plus d’argent que la chancelière » (soit 21.000 euros par mois). La Commission européenne a démenti cette information, affirmant qu’aucun fonctionnaire ne gagnait plus qu’Angela Merkel. Au maximum, les fonctionnaires de la Commission gagnent 18.000 euros par mois, soutient l’exécutif européen.  Les salaires des fonctionnaires européens s’échelonnent de 2.600 à 4.400 euros bruts pour le personnel d’exécution (secrétaires, assistants) et de 4.400 à 18.400 euros bruts pour les agents de conception. A cela s’ajoutent de nombreuses primes, dont une prime d’expatriation qui s’élève à 16% du salaire brut, des allocations familiales d’environ 400 euros par mois et par enfant jusqu’à 26 ans et la gratuité totale des frais de scolarité. Depuis novembre 2011, la Commission a mis une réforme du statut des fonctionnaires européens sur la table. Elle propose notamment de réduire de 5% ses effectifs d’ici à 2017. Elle a également proposé d’augmenter le temps de travail hebdomadaire de 37,5 heures à 40 heures et de repousser de 63 à 65 ans l’âge de départ à la retraite. Parmi les autres mesures, la Commission a proposé que les rémunérations soient indexées en fonction des fluctuations salariales dans les services publics de tous les Etats de l’UE. Actuellement, les salaires évoluent en fonction des variations dans huit Etats : l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas et le Royaume-Uni.

 




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