Archive pour le Tag 'en garde à vue'

Bernard Tapie toujours en garde à vue

Bernard Tapie toujours en garde à vue

 

Convoqué dans la matinée par les policiers, l’homme d’affaires a aussitôt été placé en garde à vue à l’hôpital parisien de l’Hôtel-Dieu, qui dispose d’une salle spécialisée pour les gardés à vue nécessitant une surveillance médicale, selon une source proche de l’enquête. On ignorait dans l’immédiat la raison pour laquelle M. Tapie avait été admis dans cette structure.  Dans cette affaire, les juges s’intéressent à la décision du tribunal arbitral d’octroyer en 2008 403 millions d’euros à M. Tapie en règlement du litige avec le Crédit Lyonnais né de la vente, en 1993, de l’équipementier sportif Adidas, qu’il avait acquis trois ans plus tôt.  Les magistrats soupçonnent cet arbitrage d’avoir été biaisé à son profit. Ils veulent savoir comment l’homme d’affaires a plaidé sa cause à l’Elysée et au ministère de l’Economie et s’intéressent de près à ses liens avec les arbitres.  Stéphane Richard, le PDG d’Orange et ex-directeur de cabinet de l’ancienne ministre de l’Economie Christine Lagarde, l’ancien patron du Consortium de réalisation (CDR, chargé de gérer l’héritage du Crédit Lyonnais) Jean-François Rocchi, et l’un des juges arbitraux, Pierre Estoup, ont été mis en examen pour « escroquerie en bande organisée » dans ce dossier.  Mme Lagarde a elle été placée sous le statut de témoin assisté après deux jours d’audition par les magistrats de la Cour de justice de la République (CJR), instance habilitée à juger des délits imputables aux ministres dans l’exercice de leurs fonctions.  Outre M. Tapie, les policiers ont également placé lundi matin en garde à vue Jean Bruneau, ancien président de l’association des petits porteurs de BTF (Bernard Tapie Finances, ancienne société cotée en Bourse), selon une source proche de l’enquête.  Les enquêteurs s’interrogent notamment sur une lettre qu’il avait adressée le 29 avril 2007 à son avocat, Me Maurice Lantourne, qui est également l’avocat de M. Tapie, où il le félicitait à l’avance du résultat de l’arbitrage.   »Il y a eu l’arbitrage, il y a beaucoup de choses qui se racontent, mais la vérité je ne la connais pas parce que je n’ai pas participé à l’arbitrage », a déclaré aux journalistes M. Bruneau à son arrivée lundi matin à la Brigade financière, rue du Château des Rentiers à Paris (XIIIe).  Au coeur de l’affaire, il y a une réunion fin juillet 2007 à l’Elysée en présence, selon M. Richard, du secrétaire général, Claude Guéant, du secrétaire général adjoint, François Pérol, de M. Rocchi, du conseiller justice de l’Elysée, Patrick Ouart, mais également de M. Tapie.  Lors de cette réunion, Claude Guéant avait tranché: « Nous allons faire l’arbitrage », a rapporté M. Richard aux enquêteurs, se disant « surpris » de s’être retrouvé face à MM. Guéant, Pérol et Tapie. Personnage central, Claude Guéant devrait lui aussi être prochainement convoqué par les enquêteurs, qui ont déjà perquisitionné à son cabinet et son domicile.  Sur la réunion à l’Elysée, M. Tapie a multiplié les interviews, laissant entendre qu’il avait pu effectivement prendre part à une telle rencontre. L’enquête a également montré que M. Tapie avait eu plusieurs rendez-vous avec Nicolas Sarkozy, à l’Elysée, en 2007 et 2008.  L’homme d’affaires devrait également s’expliquer sur ses liens avec l’arbitre Pierre Estoup, ancien haut magistrat à la cour d’appel de Versailles.  Les enquêteurs en particulier s’interrogent sur le sens d’une dédicace faite par M. Tapie, en juin 1998, dans un livre offert à M. Estoup. « Votre soutien a changé le cours de mon destin », lui écrivait-il.  Comme l’a révélé Le Monde, les policiers s’interrogent sur une possible tentative d’intervention de M. Estoup en faveur de l’homme d’affaires lors d’un procès sur les comptes de l’Olympique de Marseille. Dans ce procès en appel, l’homme d’affaires avait finalement évité toute peine de prison ferme.  Selon M. Tapie, cette dédicace n’a rien à voir avec ce procès.

 

Thomas Fabius placé en garde à vue

Thomas Fabius placé en garde à vue

Le fils de l’ancien Premier ministre Laurent Fabius, chef d’entreprise, fait l’objet depuis septembre dernier de plaintes déposées par deux entrepreneurs pour « abus de confiance » et « escroquerie ». Les deux plaignants, un temps en affaire avec lui dans un projet de cartes à puces, auraient déposé à plusieurs reprises au restaurant parisien Le Fouquet’s des sommes en espèces de plusieurs milliers d’euros qui lui étaient destinées. Les enquêteurs agissent dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte en septembre par le parquet de Paris à la suite de deux plaintes déposées par deux hommes d’affaires algériens. Ceux-ci affirment avoir été en contact avec Thomas Fabius au sujet d’un projet de création d’une carte de paiement. Ce dernier aurait été chargé de trouver des investisseurs pour le financer. Les deux plaignants affirment lui avoir remis entre avril et juillet 2009 80.000 euros en liquide à l’hôtel Fouquet’s de l’avenue des Champs-Elysées. Depuis lors, le fils de l’ancien Premier ministre n’aurait plus donné signe de vie.  Condamné en 2011 pour une affaire d’ »abus de confiance », le fils de Laurent Fabius, ministre des Affaires Étrangères, intéresse de nouveau la justice. Cette dernière s’intéresserait, selon Le Point, au très beau 280 m² que Thomas Fabius, 31 ans, s’est offert en 2012. Montant de la transaction : 7 millions d’euros. Selon l’hebdomadaire, il s’agirait de l’ancienne propriété du réalisateur Claude Zidi, situé « au 199 bis d’une des artères les plus huppées de la capitale ». Le fils du ministre aurait expliqué au Point « avoir financé son achat par un emprunt bancaire assorti d’une mystérieuse garantie ». Mais le magazine cite d’autres sources qui évoquent des « gains de jeu ». Le Point s’interroge alors : « Comment le fils du numéro deux du gouvernement, qui ne paie pas d’impôt sur le revenu alors qu’il est résident fiscal en France, a-t-il pu acquérir un bien de sept millions d’euros sans que les services de Bercy cherchent à en savoir plus ? » Et l’hebdomadaire d’ajouter : « Thomas Fabius n’a fait l’objet d’aucune enquête fiscale. Et cela, malgré un signalement de Tracfin, le service chargé de repérer les circuits financiers clandestins. »




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