Archive pour le Tag 'en France'

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FMI : il faut réduire les dépenses en France

 

FMI : il faut réduire les dépenses en France

 

 Dans un rapport sur l’économie française, le FMI salue les réformes amorcées ces derniers mois comme le crédit impôt compétitivité emploi ou l’accord entre les partenaires sociaux sur le marché du travail mais invite le gouvernement à aller plus loin « pour répondre aux difficultés multiples et profondes rencontrées par la France ». Les économistes du Fonds anticipent désormais une contraction de 0,2% de l’économie française en 2013, contre une baisse de 0,1% du PIB dans leur précédente estimation d’avril. Ils ont également revu à 0,8%, contre 0,9% auparavant, leur prévision de hausse pour 2014, s’alignant ainsi sur celle publiée la semaine passée par l’OCDE. Ils soulignent que les principaux risques qui pèsent sur ces prévisions « résident dans la fragilité des perspectives de croissance en Europe (…) et sur le plan intérieur dans l’incertitude sur la politique fiscale qui pèse sur les décisions de dépenses des ménages et des entreprises ». D’où sa recommandation pour les finances publiques, le FMI jugeant que, après trois années d’ajustement budgétaire « substantiel », il existe une marge pour en modérer le rythme, « à condition que l’effort soit concentré sur les dépenses et soutenu par la poursuite des réformes structurelles. » Il donne raison à la Commission européenne d’avoir accordé à la France un délai de deux ans, jusqu’en 2015, pour ramener son déficit public sous 3% du PIB, et approuve la priorité donnée par Paris dans son dernier programme de stabilité à un objectif de déficit structurel (hors impact de la conjoncture). La France pense pouvoir parvenir à l’équilibre de ce solde structurel en 2016, mais grâce à une hypothèse de retour à la croissance du PIB jugée trop optimiste par le Fonds.

 

Nouveau virus SRAS : un cas en France

Nouveau virus SRAS : un cas en France

Un premier cas d’infection respiratoire aiguë par le nouveau virus proche du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) a été confirmé en France sur une personne ayant séjourné dans la péninsule arabique, dix ans après la pandémie de SRAS qui avait suscité la panique dans le monde.  « Un cas d’infection respiratoire aiguë liée au nouveau coronavirus (NCoV) vient d’être signalé à l’Institut de Veille Sanitaire (InVS) par le Centre national de référence (CNR) de l’Institut Pasteur qui a procédé aux analyses virologiques », a annoncé mercredi le ministère de la Santé.  « C’est le premier et seul cas confirmé en France à ce jour », a ajouté le ministère, en précisant qu’il concernait « une personne de retour d’un séjour aux Emirats arabes unis » et qu’ »une enquête épidémiologique approfondie » avait été lancée.  L’homme, âgé de 65 ans, qui était hospitalisé en réanimation à Douai (Nord), devait être transféré mercredi en fin de journée à Lille, également dans un service de réanimation, a déclaré le Dr Patrick Goldstein, chef du service du Samu référent de la zone de défense Nord des urgences  Mais son transfert a finalement été reporté, car le patient devait subir une intervention au bloc opératoire à Douai. Les médecins devaient lui installer une membrane alvéolo-capillaire artificielle pour suppléer ses fonctions pulmonaires et faciliter l’oxygénation des tissus et des organes, a-t-on appris mercredi soir auprès de M. Goldstein et de l’agence régionale de santé (ARS) Nord/Pas-de-Calais.  Le malade avait été hospitalisé le 23 avril à Valenciennes (Nord), puis transféré à Douai le 29 avril. Il avait séjourné à Dubaï (Emirats arabes unis) du 9 au 17 avril. Avant son hospitalisation, il était suivi à l’hôpital de Valenciennes pour une maladie chronique.  Selon l’ARS de Lille, aucun cas n’a été détecté dans son entourage.  Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, qui vont du rhume banal jusqu’au SRAS.  Le nouveau coronavirus –NCoV dans le jargon médical– a été détecté pour la première fois à la mi-2012. Il s’agit d’une souche particulière qui n’avait encore jamais été identifiée chez l’homme, ni chez l’animal.  Les malades présentent les symptômes d’une infection respiratoire aiguë et grave avec fièvre, toux, essoufflement et difficultés respiratoires.  Un numéro vert, le 0800 13 00 00, « sera ouvert cet après-midi pour que les Français trouvent des réponses à leurs questions », a indiqué la ministre de la Santé Marisol Touraine.  « Ma ligne de conduite est claire: surveillance, transparence, information », a-t-elle ajouté.  « Il s’agit d’un cas importé, unique, qui nécessite des mesures de précaution préconisées par les autorités internationales », a-t-elle poursuivi, précisant cependant que « l’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’a donné aucune restriction de déplacements ».  Avant l’annonce de ce malade en France, des cas d’infection avaient été détectés en Arabie saoudite, en Jordanie, au Royaume-Uni et en Allemagne.  Au total, 30 cas confirmés dans le monde ont été notifiés à l’OMS depuis septembre 2012 et 18 personnes sont décédées. Dans le détail, 22 cas dont 13 décès ont été identifiés en Arabie saoudite, deux cas (tous deux décédés) en Jordanie, quatre dont deux décès au Royaume-Uni, et deux cas dont un décès en Allemagne, a précisé le docteur Françoise Weber, directrice de l’Institut de veille sanitaire.  Selon le ministère, la plupart des personnes atteintes « ont séjourné, avant la survenue de symptômes, dans un des pays de la péninsule arabique ou dans les pays limitrophes ».  Actuellement, l’OMS ne dispose pas d’assez d’informations pour parvenir à des conclusions sur le mode et la source de transmission du coronavirus.  Le Dr Weber a souligné qu’à ce stade « la transmission inter-humaine était rare, avec seulement deux cas à ce jour ».  Mais l’OMS a encouragé les Etats à poursuivre leur surveillance. Elle avait indiqué travailler avec des experts internationaux et des pays où des cas ont été enregistrés pour étudier des recommandations de vigilance.  En France, un dispositif de surveillance a été mis en place dès décembre 2012 par l’InVS.  Le Haut Conseil de la Santé a aussi émis en mars dernier un avis sur la prise en charge des patients suspectés d’infections dues au nouveau coronavirus. Il recommande notamment « l’hospitalisation et suivi de tout patient confirmé ou classé possible », « l’information des contacts des cas confirmés » et des « mesures d’isolement des cas possibles et confirmés ».  « Ce qui va se passer maintenant, c’est la recherche de cas contact » (chez des personnes ayant été en contact avec le malade), précise-t-on au ministère de la Santé.  En 2003, une pandémie de pneumonie atypique baptisée SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère), partie de Chine, avait causé la mort de plus de 800 personnes. Elle avait déclenché une alerte sanitaire à l’échelle mondiale et entraîné des annulations de vols, des fermetures d’écoles et une explosion des ventes de masques chirurgicaux.  Le nouveau virus est cependant différent du SRAS, notamment parce qu’il provoque une insuffisance rénale rapide. L’OMS précise qu’il est « génétiquement assez différent du virus du SRAS ».

 

Explosion sociale en France : probable pour 70% des français

-Explosion sociale en France : probable pour 70% des français

 Sept Français sur 10 (70%) estiment que la France pourrait connaître une explosion sociale au cours des prochains mois, selon un sondage IFOP à paraître dans Dimanche-Ouest France. Cette proportion est en hausse de quatre points en quatre ans (66% en avril 2009), souligne Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l’Ifop, dans ses commentaires de l’enquête. Si 81% des ouvriers, soit 11 points de plus que l’ensemble des Français, disent s’attendre à une explosion sociale, les professions libérales et cadres supérieurs semblent plus dubitatifs quant à la survenue d’un tel événement, seuls 57% le redoutant pour les prochains mois, ajoute-t-il. Le pronostic d’une explosion sociale en France augmente à mesure que l’on s’approche des extrêmes, note Jérôme Fourquet. Ainsi, 89% des sympathisants du Front National jugent ce risque réel, contre 79% à l’UMP, 64% des sympathisants du Front de Gauche et un peu plus de la moitié des proches du Parti socialiste (51%). L’enquête paraît dans un contexte marqué par de nombreux plans sociaux et une forte tension entre l’exécutif et la rue, principalement dans le cadre des mobilisations des opposants au mariage homosexuel, relève l’analyste.Ce sondage a été réalisé par internet du 23 au 25 avril .

 

Veolia : suppression de 1.500 postes en France

Veolia :  suppression de 1.500 postes en France

La nouvelle est tombée mardi lors d’un Comité central d’entreprise de Veolia Environnement. La direction a annoncé aux syndicats sa volonté de supprimer 1.500 postes dans sa branche eau, soit 10 % de ses effectifs. Selon les syndicats, l’entreprise veut mettre en place un plan de départs volontaires. L’idée est d’éviter « tous départs contraints » a affirmé un porte-parole de la direction. Ces 1.500 postes concernent « les activités d’exploitation », dans le cadre d’un plan de transformation. Inacceptable, réagit la CGT. Selon le délégué central Franck Leroux,   « Tout cela ne fera qu’accentuer et dégrader les conditions de travail, et comment pourrons-nous assurer nos missions de service public ? » Veolia Environnement, géant français des services à l’environnement, a lancé en août 2011 un vaste plan de réorganisation visant à ramener sa lourde dette (actuellement toujours d’environ 11 milliards d’euros) entre 8 et 9 milliards d’euros, essentiellement par des cessions et des mesures d’économies.

 

« Rémunérations abusives »: un projet de loi en France

« Rémunérations abusives »: un projet de loi en France

Les Suisses ont largement plébiscité dimanche l’initiative limitant les « rémunérations abusives » des patrons des sociétés cotées ou à l’étranger, en les soumettant au vote des actionnaires. Le projet suisse prévoit en outre l’interdiction des parachutes dorés, ces indemnités de départ de patrons ayant souvent défrayé la chronique dans la Confédération mais aussi en Europe et aux États-Unis En France, après le décret plafonnant les rémunérations des patrons d’entreprises publiques cet été, le gouvernement s’était attelé à une réforme de l’encadrement des rémunérations, secondé en cela par la Commission européenne qui a annoncé une directive à venir.  Pour l’instant, « il n’y a pas de texte prêt » mais « des questions qui font l’objet de discussions », assure la même source.  Parmi elles, la réforme phare consisterait à soumettre à l’assemblée générale des actionnaires l’ensemble de la rémunération du ou des dirigeants d’une grande entreprise cotée. Le code des organisations patronales Afep/Medef de gouvernance des entreprises auquel se conforment l’immense majorité d’entre elles prévoit actuellement que les salaires fixes et variables soient décidés par le seul conseil d’administration, lui-même élu par les actionnaires.  A la différence de la Suisse, le gouvernement pourrait décider que cet avis de l’assemblée générale ne soit que consultatif. Mais selon Bruno Fourage, analyste chez Mercer, l’impact sera le même. Quand une assemblée générale « vote contre, il est rarissime que les dirigeants au Conseil passent outre », affirme-t-il à l’AFP.  En France, l’attribution de stock-options, d’actions gratuites, de retraites dites chapeau (supplémentaires, payées par l’entreprise), ou d’indemnités d’arrivée ou de départ sont déjà soumises à l’avis des actionnaires.  Les parachutes dorés, qui ont été dimanche complètement interdits en Suisse, sont également déjà réglementés en France. Le code Afep-Medef les plafonnent à deux ans de rémunération maximum lorsque le chef d’entreprise est contraint à partir. S’il quitte son poste parce que l’herbe est plus verte ailleurs, ils sont interdits.  Autre piste à l’étude au gouvernement, la nomination d’un administrateur indépendant à la tête du comité des rémunérations de l’entreprise.   »Je serais Bercy, je me dirais, +ce qu’ont fait les Suisses, c’est mineur parce que nous, ce qu’on est en train de préparer, c’est plus complet+ », a commenté Bruno Fourage.  Le gouvernement réfléchit enfin sur la question des retraites chapeau, qui ne bénéficient pas qu’aux dirigeants mais à un ensemble d’exécutifs, et envisagent de les plafonner. A l’heure actuelle, la seule contrainte est que leur bénéficiaire puisse témoigner d’une ancienneté suffisante dans l’entreprise.  Idéalement, reconnaît-on, le gouvernement souhaiterait « avoir une démarche volontaire des entreprises, éventuellement sanctuarisée ensuite dans un texte législatif ». Mais « il faut voir si c’est faisable et compatible avec la volonté d’avancer relativement vite ».  Pas sûr en effet que l’AFEP et le Medef soient prêts à revoir leur code s’ils n’y sont pas contraints. D’autant plus que la campagne pour la présidence de la principale organisation patronale française est ouverte et la question des rémunérations sensible.

 

chansons-poèmes de  g.bessay:

 

General Electric : 200 emplois menacés en France

General Electric : 200 emplois menacés en France

General Electric a annoncé jeudi son intention de supprimer 200 postes d’ingénieurs et de cadres dans son activité de turbines à gaz en France, a-t-on appris de source syndicale. Quatre-vingt-cinq des salariés concernés sont employés en sous-traitance. La direction a révélé lors d’un comité d’entreprise extraordinaire à Belfort un plan de départs volontaires assorti d’un plan de sauvegarde de l’emploi qui touchera les sites de Belfort et Bourogne, dans le Territoire de Belfort, ainsi que celui de Chonas dans l’Isère. L’entreprise américaine justifie son projet par la baisse de son chiffre d’affaires, lié au ralentissement de l’activité économique mondiale, a précisé à Reuters un élu de CFE-CGC. « On espère regarnir le carnet de commande en fin d’année », a-t-il dit. L’activité Turbine à gaz de General Electric emploie près de 2.000 personnes en France.

 

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Moscou : Hollande pout la venue d’artistes russes en France !

Moscou : Hollande pout la venue d’artistes russes en France !

Évoquant l’octroi de visas aux chefs d’entreprise et investisseurs russes qu’il entend faciliter, François Hollande a observé : « Autant il nous faut limiter l’immigration, autant il ne faut pas décourager un investisseur, un chef d’entreprise russe et je dirais même aussi un artiste, une personnalité, de venir en France ».  « Nous laissons bien toutes les personnalités venir en Russie », a-t-il enchaîné dans une claire allusion à Gérard Depardieu, déclenchant les rires de l’assistance composée d’hommes d’affaires français. Un peu plus tard, interrogé par des chaînes de télévision françaises qui lui demandaient s’il allait évoquer le cas Depardieu avec le président russe qu’il devait rencontrer à la mi-journée dans le cadre de sa visite de 24 heures à Moscou, le chef de l’Etat français a répondu : « avec le président Poutine, il y a une chose qui est certaine, c’est que nous parlerons de tout ». Gérard Depardieu, 64 ans, s’était vu offrir en janvier la nationalité russe par Vladimir Poutine en personne, après une polémique avec le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault qui avait qualifié de « minable » la décision de l’acteur de rechercher un exil fiscal en Belgique.  Lundi, le comédien a annoncé vouloir tourner un film sur la Tchétchénie, après avoir festoyé avec son « ami » Ramzan Kadyrov, président décrié de cette république instable du Caucase russe, provoquant l’indignation des défenseurs des droits de l’homme.  Il s’était rendu samedi en Mordovie pour être officiellement enregistré comme résident de Saransk, le chef-lieu de cette région située à 650 km à l’est de la capitale russe.

 

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Des conséquences de la crise italienne en France ?

Des conséquences de la crise italienne en France ?

 

«La question aujourd’hui est de savoir si, au-delà des premières réactions de court-terme, un blocage politique dans un pays de la zone euro aussi important que l’Italie, peut ramener dans les prochains mois des épisodes de crise comme on en a connu de façon récurrente depuis 2010»,  résume Christophe Blot, directeur adjoint au département analyse et prévision de l’Office française des conjonctures économiques (OFCE). A ce stade, il est encore trop tôt pour le dire. Mais un regain de volatilité des marchés n’est pas nécessairement une mauvaise nouvelle pour la France.  «Dans les épisodes précédents, on a assisté par crainte d’un phénomène de contagion à des tensions sur les taux obligataires de l’Espagne et de l’Italie, ou encore du Portugal, mais la France et l’Allemagne ont bénéficié en comparaison d’une image de placements sûrs et de taux historiquement bas», explique l’économiste. Des taux qui après être légèrement reparti à la baisse pourraient donc de nouveau baisser dans les mois prochains. A court terme, une pression à la baisse sur l’euro pourrait aussi avoir des effets favorables sur la compétitivité de nos exportations hors zone euro.  Toutefois, l’effet négatif pourrait être plus indirect et global: «La crise italienne rajoute de l’incertitude dans le climat de l’ensemble de la zone euro qui peut dissuader des décisions d’investissement ou d’embauche, notamment en France», souligne Christophe Blot.

 

La fiscalité plombe le coût social en France

La fiscalité plombe le coût social en France

Dans son entretien au Figaro, Maurice Taylor affirme enfin que «les ouvriers sont trop chers». Le coût du travail est l’une des failles du système français, régulièrement pointée du doigt. Lors du G20 à Moscou, la semaine dernière, l’OCDE a présenté un rapport sur la croissance sans concession pour la France et son coût du travail «élevé». Tous secteurs confondus, une heure de travail pour les entreprises de plus de 10 salariés coûtait 34,20 euros aux employeurs en France en 2011, selon Eurostat. Un coût salarial, lesté par les diverses cotisations sociales et patronales, qui dépasse largement la moyenne de la zone euro (27,60 euros). À titre de comparaison, travailler une heure coûte 30,10 euros en Allemagne, 26,80 euros en Italie, 20,60 euros en Espagne et 20,10 euros au Royaume-Uni. Le travail en France est toutefois moins cher qu’en Norvège (44,20 euros), en Suède (39,10 euros), au Danemark (38,60 euros) ou encore en Belgique (39,30 euros).

Réforme bancaire : durcissement à Londres et Berlin mais pas en France !

Réforme bancaire : durcissement à Londres et Berlin mais pas en France !

Alors qu’en France le Credit agricole et la Société générale intervenaient encore la semaine dernière au parlement pour défendre le modèle de la banque française dit modèle universel pour limiter au minimum la reforme bancaire (une filiale peut-être sur les produits a risques et encore pas sur tous), à Berlin et Londres, on durcit la réforme. Haro sur les banques! En Grande-Bretagne, le gouvernement muscle sa réforme bancaire et en Allemagne, Berlin veut emprisonner les banquiers imprudents. Les responsables politiques veulent mettre le secteur au pas. « Nous n’allons pas répéter les erreurs du passé (…) nous allons électrifier la cloison‘ ». Le chancelier de l’échiquier (l’équivalent du ministre des Finances au Royaume-Uni, en charge du Trésor), a prévenu les banques: leurs activités de détail et d’investissement si elles ne respectent pas les nouvelles règles. Le chancelier de l’échiquier a dû durcir sa réforme qui prévoyait initialement un simple décloisonnement des activités, au sein de la même entité. Georges Osborne a dû composer avec une opinion publique excédée par le scandale du Libor et par les milliards de livres dépensés depuis 2008 pour sauver les banques britanniques. Au cours de la crise financière 2007-2009, Londres a en effet consacré 65 milliards de livres (75 milliard d’euros) au sauvetage de Lloyds Banking Group et de Royal Bank of Scotland, aujourd’hui contrôlées par l’Etat. En Allemagne aussi, l’heure est à la réforme du système bancaire. Le gouvernement veut contraindre les grandes banques à isoler leurs activités de trading de la collecte des dépôts. C’est d’ailleurs l’objet d’un projet de loi. Par ailleurs, si celui-ci est adopté, les banquiers coupables de prises de risques inconsidérées risqueront désormais jusqu’à cinq ans d’emprisonnement.

 

Le niveau de l’école encore en baisse en France

Le niveau de l’école encore en baisse en France

 

  En scrutant les études Pisa menées entre 2000 et 2009 (dernière étude), il ressort que les résultats des jeunes Français ne sont pas catastrophiques, mais pas brillants non plus.  Dans la catégorie « lecture et compréhension« , la France est en 19e position sur 35 pays. Le niveau des élèves français a légèrement reculé en dix ans. Dans cette catégorie, le volume des bons élèves n’a pas bougé (un tiers). En revanche, la proportion des élèves en échec scolaire est passée de 15% à 20% entre 2000 et 2009. En « lecture et compréhension« , les premiers sont les Sud-Coréens.  En mathématiques, les jeunes Français étaient en 17e position en 2009. Le recul est important depuis 2003. A l’époque, les jeunes Français étaient dans le peloton de tête de l’OCDE. En maths, les Sud-Coréens arrivent également en tête du classement PISA.  En science, la France est 22eme. Les plus forts sont les élèves finlandais.   Pour conclure, Eric Chabonnier expert de l’Education à l’OCDE, affirme que depuis 10 ans, « il n’y a pas d’amélioration en France ». En fait, la progression du système éducatif s’est arrêtée depuis 20 ans environ. Autre grande tendance, l’aspect inégalitaire du système français, l’importance du milieu social des parents. Ce facteur explique 28 % de la note d’un élève, contre 22% en moyenne dans l’OCDE.

Tapie (dont la société est en Belgique): Depardieu devrait revenir en France !

Tapie (dont la société est en Belgique): Depardieu devrait revenir en France !

Bal des faux cul, et dans cet exercice Tapie sait danser, avec les mots, le fric et les petits arrangements entre amis et  les fausses convictions ; bref tout ce qui peut faire parler de lui. A peine réhabilité financièrement (grâce à l’argent du gouvernement Sarkozy : quelques centaines de millions accordés à Tapie contre l’avis de Bercy et de la Cour des comptes mais Tapie avait appelé à voter Sarko !) L’homme d’affaires Bernard Tapie a affirmé vendredi sur iTélé que l’acteur Gérard Depardieu, dont l’exil fiscal en Belgique est contesté, devrait revenir en France. « Je vais lui dire à Depardieu : il faut qu’il revienne », a lancé Bernard Tapie, interrogé après avoir racheté les titres restants du Groupe Hersant Médias (GHM), dont La Provence et Nice Matin. « Il faut qu’il revienne avec ce qu’il a d’intelligence et d’humour en disant à (Jean-Marc) Ayrault au téléphone : M. le Premier ministre, je vous invite à bouffer, on oublie tout et arrêtez de dire que ceux qui sont riches sont les coupables de ceux qui sont pauvres », a-t-il dit.

 

BCE : trop d’impôts pas assez d’économies en France

BCE : trop d’impôts pas assez d’économies en France

La BCE rappelle à l’ordre la France qui privilégie trop les hausses d’impôts par rapports aux économies budgétaires. ‘Interview du chef économiste de la BCE ( le Figaro)

-La zone euro est-elle définitivement sortie de l’ornière?

Peter PRAET. - 2012 a été une année difficile qui se termine bien. On a réussi à stopper un cercle vicieux infernal, où les difficultés budgétaires des États fragilisaient de plus en plus les banques, mettant en péril le financement des entreprises. La déclaration de Mario Draghi du 26 juillet, promettant de tout faire pour rendre l’euro irréversible, ainsi que les réformes institutionnelles annoncées par les chefs d’État ont réussi à rétablir la confiance. Les risques de catastrophes et de sortie de certains pays qui hantaient les marchés ont disparu. Il faut continuer sur cette voie en 2013.

Quels sont les défis pour 2013?

L’inquiétude pour l’année qui vient est à la fois politique et sociale. Nous n’ignorons pas que le chômage a augmenté de 2 millions dans les pays de la zone euro. Il faut que les ajustements budgétaires se poursuivent dans chaque pays, qu’il n’y ait pas de marche en arrière et que l’objectif de ramener les déficits publics à 3% du PIB demeure d’actualité. Sur le plan du regain de compétitivité aussi les États doivent poursuivre leurs efforts.

Craignez-vous une récession en Allemagne en début d’année?

Malgré un ralentissement important, les fondamentaux restent bons en Allemagne. L’Allemagne dispose d’un marché intérieur dynamique. La position financière des entreprises est solide, grâce à leurs performances à l’exportation. Contrairement à la France, l’Allemagne a bénéficié à plein du «boom» des pays émergents ces dernières années. Elle est a de quoi amortir une baisse des exportations.

La situation de la France vous inquiète davantage?

La situation française présente plus de défis que la situation allemande. En France, l’ajustement budgétaire met trop l’accent sur les hausses d’impôts pas assez sur les baisses de dépenses. C’est plus facile dans l’immédiat d’augmenter les impôts, que de baisser les dépenses publiques, mais à long terme, la baisse et la composition des dépenses sont plus importantes. Il est important que la France mette en œuvre le plan de réduction des dépenses publiques de 60 milliards d’euros sur lequel elle s’est engagée. La mise en œuvre de telles mesures sera déterminante.

Pourquoi la France n’est-elle pas crédible?

Je ne serais pas aussi sévère! Il me semble qu’il y a en France un consensus sur la nécessité d’améliorer la situation des finances publiques et la compétitivité. Pour cela, il faut engager des réformes structurelles. La France a trop souvent offert une certaine résistance aux changements… Mais ces réformes sont indispensables à la restauration de la compétitivité française! C’est le problème numéro un de la France. Le rapport Gallois a fait un constat lucide de la situation avec de bonnes propositions. Par ailleurs, la compétitivité n’est pas seulement liée au prix, mais aux produits, à leur qualité. Et les performances à l’export de la France dépendent d’un petit nombre d’entreprises contrairement à l’Allemagne et à l’Italie où le tissu industriel exportateur est plus large. Les réformes ne sont donc pas seulement liées au marché du travail, mais également à l’innovation, la recherche et le développement, et la formation professionnelle.

Le pacte pour la compétitivité du gouvernement Ayrault va-t-il dans le bon sens?

Le crédit d’impôt est une bonne idée. Un bon début. Mais le problème c’est qu’il est financé par une hausse d’autres impôts ce qui réduit l’impact de ces mesures. Il faut faire des choix à moyen terme, en matière de baisse des dépenses. Le niveau de la dépense publique est trop élevé en France.

Les marchés restent très cléments avec la France. Comment inciter le gouvernement à faire les réformes structurelles, alors qu’elle emprunte à des taux négatifs à court terme?

Si la France se réforme sans avoir la pression des marchés, c’est bien mieux! Car lorsque les marchés attaquent, il devient beaucoup plus coûteux de regagner leur confiance. S’il faut attendre la pression des marchés pour agir, cela pose problème sur la démocratie. Il faut essayer d’obtenir un consensus social avant cela.

Compte tenu des perspectives de croissance très faibles en 2013, ne serait-il pas judicieux de se donner une année supplémentaire pour respecter la règle des 3% de déficits, comme le préconise le FMI notamment?

Certes nos prévisions de croissance 2013 sont faibles, la fourchette se situant entre un recul de 0,8% et une progression de 0,2%. Ces chiffres ne s’assimilent pourtant pas à un scénario catastrophe. Il faut empêcher bien sûr un phénomène de spirale négative, où le recul de la croissance rendrait impossible toute amélioration des comptes publics. Plusieurs programmes d’ajustement en accord avec le FMI ont bénéficié d’assouplissements. L’essentiel est que chaque pays mène une stratégie crédible, avec des réformes structurelles solides qui lui permettent d’améliorer la soutenabilité de son budget et le dynamisme de son économie.

Montebourg  » plus de Mittal en France », la nationalisation à l’étude

Montebourg  » plus de Mittal en France », la nationalisation à l’étude

Montebourg ne peut pas perdre sur ArcelorMittal à Florange ; deux solutions ou Mittal accepte de vendre Florange (en tout cas un périmètre plus important que prévu) ou bien la nationalisation ; problème c’est alors toute la filière qu’il faudrait nationaliser en France car les représailles de Mittal en France seraient certaines. Un vrai dilemme pur le gouvernement Le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg ne veut plus de Mittal en France, a-t-il déclaré aux Echos, selon un article publié dimanche sur le site internet du quotidien économique, et il chercherait un partenaire industriel pour en prendre le contrôle temporaire.   »Nous ne voulons plus de Mittal en France parce qu’ils n’ont pas respecté la France », explique Arnaud Montebourg, qui avait déjà déclaré jeudi devant le Sénat que « le problème des hauts-fourneaux de Florange, ce n’est pas les hauts-fourneaux de Florange, c’est Mittal ».   »Les mensonges de Mittal depuis 2006 sont accablants », ajoute-t-il aux Echos soulignant qu’il « n’a jamais tenu ses engagements » vis-à-vis de l’Etat français.  Le ministre a confirmé aux Echos travailler à un projet de « nationalisation transitoire » de Florange. Selon le quotidien, « l’idée serait une association avec un opérateur industriel, minoritaire dans le capital le temps de stabiliser l’activité ».  Le géant mondial de l’acier a annoncé le 1er octobre l’arrêt définitif des hauts-fourneaux et avait accepté de donner deux mois à l’Etat pour trouver un repreneur.  A moins d’une semaine de la fin du délai, samedi 1er décembre, le ton est monté entre le ministre et Mittal, car l’Etat aurait deux offres de reprises mais sur un périmètre plus large que celui mis en vente par Mittal.  Au refus de Mittal de céder l’intégralité du site, M. Montebourg a brandi jeudi la menace d’un contrôle public temporaire.  Ce à quoi Mittal a répondu que la vente de la totalité du site de Florange « mettrait en péril la viabilité du reste des activités d’ArcelorMittal en France, où le groupe emploie 20.000 salariés ».

 

Bientôt un gouvernement allemand en France

Bientôt un gouvernement allemand en France

Il fallait s’y attendre, le gouvernement français est tellement discrédité que l’Allemagne pense à le remplacer ou tout au moins à lui indiquer la route à suivre. Selon l’agence Reuters, l’Allemagne, craignant un décrochage de l’économie de son principal partenaire, aurait demandé à ses experts économiques de réfléchir à des propositions de réforme pour la France. Le ministre des Finances Wolfgang Schäuble a demandé au Conseil des experts économiques du gouvernement, connus sous le nom des « sages », de réfléchir à un rapport susceptible de donner des pistes de réformes pour la France. Aucune requête formelle n’a toutefois été formulée et le ministère allemand des Finances a refusé de faire le moindre commentaire sur des « discussions non officielles ». Cet apport des allemands pourrait être utile voire urgent mais évidemment cela pourrait remettre notre susceptibilité et évidemment écorner notre « chère » souveraineté nationale.

 

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