Archive pour le Tag 'en faillite ?'

Chypre : bientôt en faillite ?

Chypre : bientôt en faillite ?

« Des experts de la troïka calculent, notamment sous la pression de Berlin, les conséquences financières d’une faillite de Chypre », écrit le quotidien le plus lu d’Europe, sans citer de source.  La Grèce serait le pays le plus affecté, à travers la faillite des principales banques chypriotes qui y ont un réseau de succursales où environ 10% des économies grecques sont entreposées.   »Les banques des autres pays de la zone euro ne seraient, en revanche, guère touchées », poursuit Bild.  Chypre a demandé une aide européenne en juin, après que ses deux principales banques, très exposées à la crise grecque, ont appelé le gouvernement à l’aide.  Lundi, les ministres des Finances de la zone euro réunis à Bruxelles avaient renvoyé la décision sur l’aide à Chypre à après l’élection présidentielle, dont le premier tour se tient dimanche. Un audit mené par le fonds d’investissement Pimco, mandaté par la troïka pour estimer les besoin des banques chypriotes, selon divers scénarios, aboutirait à une fourchette de 5,9 à 8,8 milliards d’euros, abaissant d’autant le coût d’un plan d’aide global.  Toutefois, le principal obstacle à une aide à Chypre ne semble pas tant être le montant du plan que l’opposition de Nicosie à un audit d’une entreprise privée sur le respect des règles anti-blanchiment par les banques locales, une demande très fortement appuyée notamment par l’Allemagne.

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La France n’est pas en faillite, selon Moscovici

La France n’est pas en faillite, selon Moscovici

Pour Sapin et Fillon la France est en faillite, pas pour Moscovici ou Juppé. . Argument de Moscovici, la preuve : on peut emprunter à des taux bas (à peu près comme l’inflation officielle à long terme). En fait avec un endettement de près de 90% du PIB (soit selon les calculs de 30 à 40 000 euros par français), la situation n’est pas brillante ; elle serait même catastrophique s’il ne s’agissait pas d’un Etat dont la garantie est en fait la croissance  de  l’impôt mais qui lui aussi a des limites puisqu’il tue la compétitivité et l’emploi.  Donc pas vraimenet en faillite mais dans un cercle très vicieux. La France est un pays crédible et solvable, a affirmé lundi le ministre de l’Economie Pierre Moscovici, tentant de dissiper les craintes suscitées par les déclarations de son homologue du Travail Michel Sapin, disant que le pays était « totalement en faillite ».   »C’est une image. C’est pour dire que c’est compliqué, c’est dur, que le redressement des finances publiques est un impératif et ce n’est pas simple », a tenté d’expliquer M. Moscovici sur la radio France Info.  Pour le ministre, son collègue reprenait tout simplement dimanche une phrase de l’ancien Premier ministre de droite François Fillon prononcée en septembre 2007, disant qu’il était à la tête d’un « Etat totalement en faillite ».   »Ce qu’il signifiait par là c’était que la situation des finances publiques était préoccupante. Si elle était préoccupante en 2007-2008, elle est plus préoccupante aujourd’hui puisqu’ils ont accumulé 600 milliards d’euros de dette publique, mais le terme n’est pas tout à fait approprié parce que la France est un pays qui n’a pas besoin de fermer les services publics de manière massive ».  Après l’explication, M. Moscovici s’est voulu rassurant.  La France est un pays vraiment solvable, la France est un pays vraiment crédible, la France est un pays qui entame son redressement », a vanté le ministre prenant pour exemple la confiance des marchés à l’encontre de la dette française.  La France « est un pays qui a un crédit sur les marchés: nous empruntons aujourd’hui à 2,2% (à long terme), soixante points de base (0,6 point de pourcentage) de plus que l’Allemagne, alors qu’il y a un an c’était cent quarante points de base. Et donc nous avons considérablement amélioré notre image ».

 

 

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Comité d’entreprise d’Air France en faillite ?

Comité d’entreprise d’Air France en  faillite ?

Le moins que l’on puisse dire, c’est que certains syndicats ont un rapport très approximatif avec la gestion ; c’est le cas avec le comité d’entreprise d’Air France ; dès lors il ne faut pas s’étonner que ces syndicats aient du mal à comprendre la problématique économique de leur entreprise. S’il était une entreprise comme les autres, le comité central d’entreprise d’Air France, qui gère les activités sociales et culturelles des 49.000 salariés de la compagnie aérienne, serait en faillite. Mais bien qu’il emploie 235 salariés, gère un patrimoine de plusieurs dizaines de millions d’euros et publie des comptes, le CCE d’Air France n’est pas une entreprise ordinaire. Il est dirigé par des élus issus des organisations syndicales représentatives et bénéficie chaque année d’une subvention de la direction d’Air France de 35 millions d’euros qui correspond à 3% de la masse salariale de la compagnie. Un montant qui ne suffira pas à éponger les difficultés financières du CCE dont la dette s’établit à 10 millions d’euros. Depuis une dizaine d’années, les organisations syndicales se sont succédées pour prendre les commandes de l’un des plus importants CE de France sur fond d’accusations de fraudes, de mises en cause, de renversement d’équipes et de procédures judiciaires. L’été dernier, un plan de sauvetage a finalement été lancé par l’équipe de la CGT mise en place en mars 2011 après la désignation d’un mandataire par le tribunal de Bobigny. Objectif: trouver la trésorerie nécessaire pour financer un plan de départs volontaires (PDV) qui réduirait la voilure d’une organisation démesurée. Au total, 90 (sur 246) personnes doivent partir d’ici à la fin février pour un coût global de près de 6 millions d’euros. Mais le CCE n’a plus les moyens de financer ce plan même si 71 volontaires seulement ont levé le doigt. Les élus CFDT et CGC ont donc jugé ces dernières semaines qu’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), plus radical et des cessions d’actifs – option également soutenue par le mandataire judiciaire – s’imposaient pour redresser rapidement la barre. «En tant que syndicalistes, nous sommes surpris que des organisations syndicales réclament un PSE, explique Didier Fauverte, élu CGT. Il n’est pas question qu’on licencie». Pourtant les caisses sont vides. Le secrétaire général du CCE affirme que les salaires pourront être versés, mais il admet que le PDV ne pourra pas être bouclé. Le seul moyen de le financer serait, selon l’équipe actuelle, de percevoir les 35 millions de l’enveloppe annuelle de la direction au lieu de recevoir comme prévu des mensualités de près de 3 millions d’euros. En août, plus de 12 millions d’euros avaient été débloqués par des banques contre des actifs mis en gages et destinés à être vendus. Le CCE possédait 40 centres vacances il y a deux ans. Il lui en reste encore 24. «Sur 17 millions d’euros prévus dans la fiducie – les prêts bancaires gagés – seulement 12 millions ont été versés dans une première tranche, explique Didier Fauverte. Nous attendions le feu vert des élus pour pouvoir débloquer les 5 millions supplémentaires qui auraient financé le plan de départs volontaires». Mais ni la CFE-CGC, ni la CFDT ne jugent que les mesures proposées soient suffisantes. Didier Fauverte a donc été mandaté pour déclarer le CCE en cessation de paiement auprès du Tribunal de Bobigny. Une juridiction qui connaît bien le cas du CCE d’Air France.

 




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