Archive pour le Tag 'en Europe'

Social- Grève automobile aux Etats-Unis : Une contagion possible en Europe ?

Social- Grève automobile aux Etats-Unis : Une contagion possible en Europe ?

Pour la première fois aux Etats-Unis, trois usines de trois grands constructeurs automobiles américains (Stellantis, General Motors et Ford) sont à l’arrêt. Par Guillaume Blondon, Associé fondateur de Mawenzi Partners dans La Tribune.

Un article intéressant mais peut-être un peu péremptoire quant à l’impossibilité de contagion en Europe NDLR

La situation est partie pour durer, aucune négociation n’est envisageable pour le redoutable Shawn Fain, président du puissant syndicat américain UWA qui a décliné immédiatement les contre-offres et tentatives de projet d’accord des Big Three. Ce dernier a même menacé d’aggraver la crise si les hausses des salaires des trois constructeurs n’atteignaient pas les 36% sur la période de 4 ans des nouvelles conventions collectives.

Frustration, inflation, transition, un contexte tendu et lourd de conséquences pour l’industrie automobile

Le contexte de ce climat social résulte de trois tendances toutes étroitement liées.

La première provient de la frustration des travailleurs. Les trois constructeurs présentent des bénéfices records au premier semestre 2023, avec une augmentation des salaires des dirigeants désormais jugés indécents comparés à ceux de leurs salariés. En effet, les bénéfices affichés au premier semestre 2023 sont de 10,9 milliards d’euros (+37%) pour Stellantis, 3,7 milliards d’euros pour Ford (+254%), et 4,5 milliards d’euros (+7%) pour General Motors, avec des rémunérations totales des dirigeants des trois constructeurs automobiles variant entre 20 et 29 millions de dollars pour 2023.

Et pourtant, les travailleurs des Big Three ne bénéficieront pas de ces résultats, et se sentent méprisés au vu des refus essuyés sur des congés supplémentaires ou une augmentation de leurs retraites. Tout ceci est d’autant plus alimenté par une inflation grandissante qui réduit mécaniquement leur pouvoir d’achat.

À cette frustration, s’ajoute la préoccupation croissante de la transition vers les véhicules électriques. En effet, le passage des constructeurs américains vers ce type de modèles leur fait craindre de voir leurs emplois supprimés ou moins rémunérés. Ceci est compréhensible lorsque l’on voit que les travailleurs de Tesla aux États-Unis gagnent aujourd’hui 30% de moins que ceux des Big Three.

Mais c’est le contexte politique actuel qui permet aux salariés d’inverser le rapport de force. Avec les élections qui approchent, les 2 partis politiques tentent tour à tour d’attirer les faveurs de ces salariés en défendant leurs intérêts. D’un côté, les Républicains, et en particulier Donald Trump, reprochent aux Démocrates actuellement en poste d’avoir affaibli le pouvoir d’achat des ouvriers avec une inflation croissante, et de mettre le secteur automobile américain en danger avec l’accélération de la transition énergétique. De l’autre côté, Joe Biden tente de redorer son image en appelant à un « juste partage » des profits records des constructeurs automobiles.

Pour les États-Unis, cette grève entraine de lourdes pertes économiques avec des analyses estimant qu’une grève de dix jours pourrait présenter 5 milliards de dollars de perte de revenus pour l’économie américaine, dont plus de 500 millions de dollars de perte pour chacun des trois constructeurs. Le climat social du pays est désormais d’autant plus instable qu’il atteint à la fois les consommateurs, les fournisseurs et concessionnaires des constructeurs.

Cette crise est-elle annonciatrice d’un phénomène qui touchera l’Europe, et notamment la France, terre d’industrie automobile ?

Si avec l’électromobilité, les travailleurs français et américains ont les mêmes préoccupations de suppressions d’emplois et baisse de rémunération, des différences fondamentales résident entre les 2 pays.

En effet, aux États-Unis, ils se battent aujourd’hui pour des droits qui sont déjà acquis en France, notamment en matière de conditions de travail (congés payés) et protection sociale.

Des études démontrent même que 93% des entreprises françaises ont prévu des « mesures salariales » et notamment l’augmentation des salaires en 2023 afin de compenser la hausse des prix à la consommation.

Le contexte n’est donc pas le même qu’aux États-Unis, avec un taux d’inflation qui repart à la hausse aux États-Unis depuis juin, tandis qu’il tend à être contenu dans la zone Euro. Cette grève a été également déclenchée par une organisation syndicale (l’UAW) qui a l’habitude de mener des conflits et des négociations, contrairement en France où il n’existe aucune entité similaire.

De plus, les flux commerciaux du secteur automobile sont principalement intrarégionaux en Amérique du Nord et en Europe, les Big Three étant principalement présents sur leur marché national (Amérique du Nord). Le doute aurait pu être possible pour Stellantis ; seul constructeur en partie européen, mais les usines concernées par les grèves assemblent des modèles qui ne sont pas destinés principalement au marché européen.

La crise aux États-Unis ne va donc pas impacter directement le marché de la vente des véhicules concernés en Europe.

Bien qu’on ne puisse écarter totalement le risque d’une nouvelle crise en Europe, d’autant plus avec la mobilisation prévue par l’intersyndicale en France et en Europe le 13 octobre pour manifester en faveur de l’augmentation des salaires dans un contexte d’inflation, la menace n’est pas proche et les conséquences resteront a priori circonscrites au continent américain.

Néanmoins, l’impact de cette crise sur les comptes de Stellantis entrainera des conséquences indéniables à l’échelle du groupe et des primes de ses salariés, qui risquent de se répercuter en Europe, où le constructeur est fortement présent.

Mobile : des prix de 1 à 8 en Europe

Mobile : des prix de 1 à 8  en Europe

La Lituanie est numéro un du prix à la minute, loin devant les Pays-Bas qui arrivent en dernière place. La Commission européenne veut remédier à la situation et présentera à la rentrée des mesures visant à renforcer le marché unique des télécommunications.
 Un appel sur mobile dans le pays d’origine coûte en moyenne 14,7 centimes par minute aux Pays-Bas contre 1,9 centime en Lituanie. Parmi les autres pays où les coups de fil coûtent chers, il y a le Luxembourg (14,6 centimes la minute), la Belgique (13,8 centimes) et la France (12,7 centimes). La moyenne au sein de l’UE est de 9,1 cents. Ces écarts ne s’expliquent pas par des différences de qualité ou de prix de revient des services, ni par des différences de pouvoir d’achat entre les États membres, note la Commission. Les écarts de prix pour les autres catégories de biens et services de base sont bien inférieurs. Par exemple, pour acheter un litre de lait, où que vous soyez dans l’UE, il vous en coûtera entre 69 et 99 centimes, soit une différence de prix de 43 %.En conséquence, les chiffres pour les appels téléphoniques « montrent clairement que les 28 marchés nationaux des télécommunications que compte l’Europe aujourd’hui ne constituent pas un avantage pour les consommateurs comme le ferait un marché unique.  Il est donc essentiel pour toute l’UE d’agir rapidement pour mettre en place un véritable marché unique, afin que notre continent soit véritablement connecté », a estimé la commissaire chargé des Nouvelles technologies, Neelie Kroes.

 

Sondage : L’emploi, priorité en Europe et surtout en France

Sondage : L’emploi, priorité en Europe et surtout en France

L’emploi demeure la priorité des Européens, en hausse de 11 points en 2 ans (58% de citations, 18 points de plus que l’éducation, 2ème), et, plus encore, des Français (75%, 29 points de plus que l’éducation, 2ème), selon un sondage BVA publié mardi dans les Echos et diffusé sur France Inter. Le jugement des Européens sur l’action de leurs pouvoirs publics dans les différents domaines investigués est globalement négatif et surtout très contrasté selon l’axe nord-sud : 34% de jugements positifs en moyenne, et seule la police recueille tout juste plus de 50% d’avis positifs (51%). Les disparités de jugements se creusent entre l’Allemagne, plus positive (47% de jugements positifs), la France et l’Angleterre, assez sévères (38% de jugements positifs) et l’Europe du sud, franchement négative (20% et 21% de jugements positifs en Italie et en Espagne)  Jugée par les autres, concernant la performance de ses services publics, la France, pessimiste sur elle-même, est cependant toujours le deuxième pays le mieux considéré en Europe après l’Allemagne et juste devant l’Angleterre.  Mais la perception de la situation financière de la France s’effondre depuis 2010 (-16 points). Désormais, une majorité d’européens (51%) et plus encore, de Français (80%) juge négativement la situation de la France, à l’instar de celles de l’Italie ou de l’Espagne, alors qu’ils sont très positifs sur la situation financière de l’Allemagne (87%) et du Royaume-Uni (67%).  Nos voisins sont de plus en plus inquiets sur la situation financière de notre pays : 64% la jugeait positive en 2010, ils ne sont plus que 48% aujourd’hui. Dans le même temps leur jugement sur l’Allemagne et la GB s’est amélioré.  L’enquête a été réalisée par l’Institut de sondage BVA via Internet du 10 au 21 juin 2013 en Angleterre, Espagne, Italie, France et Allemagne auprès d’un échantillon représentatif de 4.038 personnes âgées de 18 à 65 ans, choisies selon la méthode des quotas.

Rencontre Hollande-syndicats : pour un changement de cap en Europe

Rencontre Hollande-syndicats : pour un changement de cap en Europe

 

 

La rencontre, qui a lieu à la demande de Bernadette Ségol, numéro un de la CES, s’inscrit dans le cadre d’une mobilisation européenne « contre l’austérité » et pour exiger du Conseil européen qui se réunira les 27 et 28 juin et aura pour thème le social, d’intégrer la « dimension sociale » de l’Europe dans sa gouvernance.  Pour appuyer leur démarche, Thierry Lepaon (CGT), Laurent Berger (CFDT), Philippe Louis (CFTC), Luc Bérille (Unsa) appellent à un rassemblement à 13H00 place de l’Alma (VIIIe arrondissement). Il s’agira de la première mobilisation commune depuis le 14 novembre de la CGT et de la CFDT qui sont en froid.  Le leader de FO, Jean-Claude Mailly, présent à l’Elysée, n’appelle pas à cette action.  L’initiative intervient sur fond d’explosion du chômage et à la veille de la conférence sociale chargée de lancer la concertation sur la réforme des retraites et où les syndicats se rendent en ordre dispersé.  Mais, pour le leader de la CGT, la demande d’un « contrat social pour l’Europe » qui « donne la priorité aux droits sociaux et rejette toute concurrence vers le bas en matière de droit du travail », est « un point de convergence » entre les syndicats français.  La CGT, la CFDT la CFTC, l’Unsa et la CES ont cosigné une tribune pour « appeler à arrêter les coupes budgétaires dans les dépenses publiques » et « prendre des dispositions urgentes pour l’augmentation des salaires et de l’investissement », a indiqué lundi M. Lepaon.  Selon lui, « il faut un changement de cap radical qui tourne le dos aux politiques d’austérité menées partout en Europe ».  Les récentes grèves, des « avertissements » au gouvernement   »Le messages que nous portons c’est que l’Europe doit prendre des mesures qui vont dans le sens de la croissance, alors que l’atonie menace tous les pays, même l’Allemagne », souligne de son côté auprès de l’AFP Marcel Grignard, membre de la direction de la CFDT.  Il rappelle que sur les quelque 120 milliards d’euros de fonds alloués l’an dernier au pacte européen de croissance, « pas même la moitié » n’a été utilisée.  Le président Hollande a lui-même dénoncé dimanche soir sur M6 « des politiques d’austérité très dures » dans certains pays européens et a affirmé qu’il allait demander au sommet de l’UE « une évaluation du pacte de croissance » qui avait été ajouté sur sa demande l’an dernier au traité budgétaire.  L’Europe doit aussi « avancer pour limiter la concurrence sociale », avec des « standards minima sociaux » et notamment « un mécanisme de salaire minimum » dans tous les pays, estime M. Grignard.  Luc Bérille, secrétaire général de l’Unsa, relève qu’ »il y a une limite objective à la situation française », en raison des déficits et de la dette, « mais il faut un appui au niveau européen ». La demande adressée au président de la République est « d’appuyer une politique visant à un plan d’investissement européen pour relancer la croissance ».  Pour la CGT, les récentes grèves et mobilisations en France sont autant « d’avertissements » au gouvernement. Elle rappelle le « succès » de la grève des aiguilleurs du ciel qui s’opposaient à la libéralisation du contrôle aérien en Europe et la mobilisation des cheminots contre une réforme du ferroviaire qui « répond aux exigences libérales de Bruxelles ».  De son côté, Jean-Claude Mailly affirme que « les gouvernements ont accepté la logique » de Bruxelles, « y compris le gouvernement français, quand il a accepté de ne pas renégocier le traité » budgétaire européen.  D’ailleurs, pour FO, les pistes avancées par le rapport de la commission Moreau pour une réforme des retraites « s’inscrivent dans la logique d?austérité recommandée par la Commission européenne ».

 

Chantiers navals STX menacés: 14500 personnes concernées en Europe

Chantiers navals STX menacés 14500 personnes concernées en Europe  

« Nous sommes en train de revoir la structure de notre société pour nous concentrer sur la construction navale nationale », a indiqué un porte-parole du groupe sud-coréen. « Dans ce contexte, nous envisageons la vente d’actifs à l’étranger pour lever de nouvelles liquidités ».  Le groupe STX Offshore and Shipbuilding, affaibli par une dette croissante et en proie à d’importantes difficultés de trésorerie, est frappé de plein fouet par le ralentissement mondial du secteur de la construction navale.   »Des acheteurs potentiels ont déjà manifesté leur intérêt » dans l’achat de parts dans les chantiers navals en Europe, a-t-il ajouté. Il n’a pas précisé si le groupe pensait vendre tout ou partie de ses parts dans ses filiales à l’étranger.   »On y verra plus clair dans la seconde moitié de cette année », a précisé le porte-parole.  Le groupe STX, plombé par une dette de plus de 911 millions de dollars (695 millions d’euros) selon son principal créancier, la banque coréenne KDB, contrôle via STX Europe les deux tiers du capital de STX France (chantiers navals de Lorient et Saint-Nazaire), l’Etat français en possèdant 33,34%.  STX Europe emploie 14.500 personnes, notamment en France, en Finlande et en Norvège.  Le 8 avril dernier, le sénateur PS de Loire-Atlantique (ouest de la France), Yannick Vaugrenard, avait demandé au Premier ministre socialiste Jean-Marc Ayrault la mise en place d’un dispositif pour protéger les ex-Chantiers de l’Atlantique, des risques suscités par le brutal affaiblissement boursier de STX.  M. Vaugrenard redoutait « que la vente d’actions STX ait lieu sans surveillance de la part de la France ».  L’élu craignait notamment que l’un ou l’autre des principaux concurrents européens des Chantiers de l’Atlantique, comme l’Italien Fincantieri, n’en profite pour entrer dans leur capital.  Dernier grand chantier naval français, spécialisé dans les navires de croisière géants mais qui réalise aussi des navires militaires pour DCNS, les Chantiers de l’Atlantique ont reçu un ballon d’oxygène après plus de deux ans de trou d’air dans leur carnet de commande lorsqu’ils ont été choisis fin décembre pour réaliser un paquebot de plus d’un milliard d’euros de type Oasis pour l’Américain Royal Caribbean International (RCI), numéro deux mondial de la croisière.  Suite à l’annonce de STX, les syndicats des chantiers navals de Saint-Nazaire ont réagi en posant la question d’une éventuelle augmentation de la part de l’Etat dans le capital.   »Ce nouvel épisode nous conforte dans notre revendication : le moment est venu que l’Etat nationalise le dernier grand chantier naval », a affirmé Nathalie Durand, du syndicat FO, en estimant que la décision de l’actionnaire « nous inquiète un peu » mais qu’elle « n’a rien de franchement surprenant » au vu de sa situation financière « catastrophique ».  La situation financière de STX France est « plutôt bonne pour l’instant », a renchéri Christophe Morel, de la CFDT. « Nous ne sommes pas surpris, on savait que le groupe cherchait à se désengager pour faire entrer de la trésorerie », a-t-il poursuivi. « On interpellera le gouvernement sur une augmentation de la part de l’Etat français », a-t-il assuré.  La décision de l’actionnaire coréen pose « la question de l’avenir de la construction navale, pose la question de la responsabilité de l’Etat : qu’est ce qu’il veut faire du chantier? », a estimé de son côté, Joël Cadoret, élu CGT.

 

Le plan chypriote va miner la crédibilité des banques en Europe

Le plan chypriote va miner  la crédibilité des banques en Europe

 

Contrairement à ce qu’ont affirmé Moscovici ou le gouverneur de la banque de France, Chypre n’est pas un cas isolé dans cette « économie casino » qu’on peu appeler par un autre nom :  la financiarisation excessive de l’économie, Malte, le Luxembourg, le Royaume uni, d’autres et même d’un certain point de vue la France ( dont le poids bancaire est loin d’être négligeable) elle –même  pourraient être concernés. Il s’agit en effet d’un grand changement, ce n’est plus le contribuable qui paye pour le renflouement mais d’abord les actionnaires, les créanciers et les déposants en principe déposants non garantis. Du coup les banques qui bénéficiaient précédemment d’un garantie de fait des Etats se retrouvent en première ligne. C’est bien ce qui inquiète les gros déposants et les milieux financiers. Rien ne dit que les dépôts pourraient d’ailleurs être garantis en dessous de 100 000 euros (comme c’est théoriquement prévu) par exemple dans un grand pays comme la France car les réserves bancaires constituées à cet effet seraient très insuffisantes et même ‘Europe ne pourrait assumer cette obligation, a fortiori  s’il y avait effet de contamination dans d’autres pays, ce qui serait nécessairement le cas. Dans le cas de Chypre on ne sait pas encore de combien seront les pertes pour les gros déposants mais selon les hypothèses entre 20 et 40% C’est évidemment énorme et met en jeu la crédibilité de toutes les banques européennes puisque le président de l’Eurogroup a bien indiqué que désormais le renflouement Chypre constituait un modèle.

 

 

Bientôt une taxe sur les transactions financière en Europe

Bientôt une taxe sur les transactions financière en Europe

 

La Commission européenne est désormais en mesure de lancer une coopération renforcée regroupant les pays désireux de mettre en place une taxe sur les transactions financières (TTF). Au moins dix pays de l’Union européenne se sont portés volontaires pour mettre en place cette taxe, qui pourrait entrer en vigueur en 2013, a confirmé vendredi François Hollande à l’issue du Conseil européen de Bruxelles. « Il y a aujourd’hui 10 pays qui ont adressé leur demande », a dit le président français à la presse. « La coopération renforcée a donc été acceptée par la Commission européenne. » Il faut neuf pays pour lancer une coopération renforcée. Outre la France et l’Allemagne, qui ont ardemment plaidé pour la création de cette nouvelle ressource, ces pays sont la Belgique, le Portugal, la Slovénie, l’Autriche, la Grèce, l’Italie, l’Espagne et la Slovaquie. Selon des sources européennes, ils seront prochainement rejoints par un 11e Etat, l’Estonie. L’utilisation des recettes de la TTF et leur articulation avec les autres ressources de l’UE et de la zone euro promettent de susciter des débats délicats. La France souhaite pour sa part que les fonds levés par la TTF soient notamment orientés vers le soutien à la croissance et à l’emploi, a déclaré François Hollande. « Une part – c’est la position de la France – devra être mutualisée, c’est-à-dire affectée à des travaux d’infrastructure qui complèteront le Pacte de croissance ou à un fonds qui pourrait être dédié à la formation des jeunes », a-t-il dit.

 




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