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Croissance Chine : ralentie, en cause les exportations

Croissance Chine : ralentie, en cause les exportations

 

 Le secteur manufacturier a vu sa croissance ralentir en avril en raison notamment de la première baisse des commandes à l’exportation en sept mois, montrent les résultats définitifs de l’enquête menée par HSBC auprès des directeurs d’achats, qui semble indiquer que la récession européenne et le ralentissement américain mettent en péril la reprise du pays. L’indice PMI HSBC définitif est ainsi ressorti à 50,4 le mois dernier, contre 51,6 en mars et 50,5 en estimation « flash ». La barre de 50 sépare croissance et contraction. Cet indice, centré sur les entreprises du secteur privé de taille moyenne, est conforme à l’indice PMI officiel, calculé par le Bureau national de la statistique et centré sur les grandes entreprises publiques. Le recul des deux indices PMI est susceptible de susciter des interrogations concernant les risques à court terme pesant sur la deuxième puissance économique mondiale. « La croissance ralentie du secteur manufacturier en avril confirme la fragilité de la reprise chinoise (…) », a estimé Qu Hongbin, économiste en chef chargé de la Chine chez HSBC.

 

Patrimoine : la « cagnotte » parlementaire en cause

Patrimoine : la « cagnotte »  parlementaire en cause

 

. Depuis l’an dernier, 130 000 euros sont attribués à chaque député, quelle que soit son étiquette politique. Les patrons de groupe reçoivent 260 000 euros, et le président de l’Assemblée Nationale perçoit 520 000 euros. Le dispositif fait l’objet de nombreuses critiques sur son opacité. Claude Bartolone, le président de l’Assemblée, a annoncé la publication d’ici à la fin de l’année des organismes bénéficiaires de la générosité des députés. Près de 130 élus ont devancé l’appel, faisant la transparence sur l’utilisation de leur manne. René Dosière, député PS de l’Aisne spécialiste des finances publiques, est bien évidemment pour la suppression de cette enveloppe. « Le plus simple, explique-t-il, c’est de la supprimer. On peut créer une association donc on est le président. On peut financer une collectivité dont on est le maire. Donc on voit que les critères n’étant pas bien bordés, cette réserve parlementaire conduit à beaucoup de critiques. Donc je pense que le plus simple est effectivement la suppression ». Ce n’est pas le même avis du côté de l’UMP où le député de la Manche Philippe Gosselin, milite pour le maintien de cette enveloppe qu’il juge indispensable. « J’aide la banque alimentaire, des associations culturelles, des restaurations de patrimoine ou des petites collectivités locales qui ont des petits projets qui ne sont pas financés par ailleurs. Donc abandonner la réserve parlementaire, c’est abandonner certaines associations et collectivités sur le bas-côté et ne pas permettre qu’elles réalisent un certain nombre de projets et c’est bien dommage ».

Où Hollande recrute ses ministres ou la sociologie du PS en cause

Où Hollande recrute ses ministres ou la sociologie du PS en cause

 

L’affaire Cahuzac n’est pas seulement un accident mais un révélateur de la sociologie de la classe politique y compris au PS. Parmi les dirigeants du PS, aucun ouvrier, aucun agriculteur, aucun chef d’entreprise, aucun syndicaliste, aucun employé du privé ; pour l’essentiel des fonctionnaires et des élus proches des milieux d’affaires (Strauss-Kahn par exemple). Du coup,  une coupure totale avec les réalités économiques et sociales qui explique une grande partie de l’inefficacité de la politique économique mais aussi l’injustice sociale. Exemple le plus significatif, la fameuse taxe à 75% inventée le matin d’un meeting de Hollande qui techniquement ne tient pas la route ; elle n’existe  que pour justifier l’austérité imposée à tous les français non concernés par l’imposition bidon sur le riches. Une taxe qui doit rapporter 500 millions en théorie mais que les entreprises vont s’efforcer de contourner grâce à la complexité perverse de l’appareil fiscal. En fait, c’est peut être 100 ou 200 millions que produira cette taxe quand ce sont des dizaines de milliards que paieront la plupart des contribuables et des consommateurs. Non seulement Hollande (et son équipe)  ne comprend rien à l’économie mais il est de fait complice avec les grands intérêts financiers. Un seul exemple, Hollande a plié devant Mittal ;  à Florange, on sait très bien que l’usine est condamnée à fermer définitivement. Hollande suit bêtement la ligne politique de Bruxelles même s’il s’en défend, son pacte européen de croissance est une escroquerie, sa boite à outils pour redresser la croissance une illusion. Le PS ne se redressera pas après cette affaire d’autant qu’il risque d’y en avoir d’autres si la presse enfin décomplexée fait enfin son travail (ce qui n’a pas été le cas avec Cahuzac soupçonné depuis plusieurs mois). Le séisme politique est inévitable, les extrêmes seront les grands bénéficiaires mais ce sera encore davantage le chaos politique avec une impossibilité de gouverner comme en  Italie. Le président de la république « exemplaire » a recruté ses amis dans la superstructure du PS sorte de syndicat corporatiste des oligarques avides de pouvoir et parfois malheureusement aussi d’argent. La crise est bien entendu d’abord économique et sociale mais tout autant politique et culturelle.

Impôts locaux : relative stabilité en 2013, en cause les élections

Impôts locaux : relative stabilité en 2013, en cause les élections

 

Les élections approchent, Pas étonnant dans ces conditions que les maires aient opté pour la stabilité. «Dans la plupart des communes, les taux d’imposition ne devraient pas augmenter en 2013. Et là où il y aura des hausses, elles devraient être limitées, de l’ordre de 0,5 %», estime Philippe Laurent, président UDI de la commission des finances de l’Association des maires de France (AMF). Ainsi, toutes les grandes villes – Paris, Lyon, Marseille, Lille, Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes – laissent inchangés les taux d’imposition en 2013. Une décision qui concerne les impôts levés par le bloc communal, soit la taxe d’habitation, la part communale de la taxe foncière sur le bâti et la taxe foncière sur le non-bâti. Nombre de métropoles régionales, comme Rouen, Angers, et de villes moyennes, comme Châtellerault, Niort, Saint-Nazaire, Agen, Cagnes, ont elles aussi choisi la stabilité. Quimper, qui relève de 2 % le taux de la taxe d’habitation et du foncier non bâti et de 3 % celui de la taxe foncière, fait plutôt figure d’exception. « Les Français veulent moins d’impôts mais toujours plus de services municipaux. C’est la quadrature du cercle ! » Les départements sont l’autre strate de collectivités qui prélèvent des impôts sur les ménages, en l’occurrence une part de la taxe foncière sur le bâti. Ils devraient être tout aussi raisonnables. «Nous avons mené une enquête qui révèle que 70 % des départements maintiendront leur taux d’impôt inchangé en 2013. Chez les autres, la hausse ira de 0,5 % à 2 %», précise-t-on à l’Assemblée des départements de France (ADF). Toutefois, même un heureux ménage situé dans une commune et un département où les taux n’augmenteront pas verra sa facture de taxe d’habitation ou de taxe foncière progresser de 1,8 % en 2013. Explication: les impôts locaux s’obtiennent en multipliant une base – les valeurs locatives – par un taux d’imposition. Or le Parlement revalorise chaque année ces valeurs locatives. Et en 2013, il a fixé le curseur à 1,8 %. Surtout, rien ne dit que la relative sagesse des trois derniers millésimes – 2011, 2012, 2013 – suffira à faire oublier aux contribuables le début de mandat. Le matraquage a été violent dans certaines villes. À Paris, les taux d’impôt ont grimpé de 9 % en 2009 et de 8 % en 2010. À Nice, de 14,8 % en 2009. Désormais, les ménages sont réfractaires à tout nouveau relèvement. Selon un sondage CSA pour BFMTV et Le Figaro publié le 7 mars, les préoccupations des Français pour leur commune portent en priorité sur les impôts locaux (45 %), devant la lutte contre la délinquance (37 %). De fait, selon l’association Forum pour la gestion des villes, la taxe d’habitation et la taxe foncière dépassent souvent chacune les 900 euros par an pour les familles de deux enfants des villes de plus de 100 000 habitants. Les élus sont conscients de cela. «Nous savons que les ménages et les entreprises ne sont pas en forme», admet-on à l’ADF. «Les Français veulent moins d’impôts mais toujours plus de services municipaux. C’est la quadrature du cercle!», grince Philippe Laurent. De fait, les collectivités n’ont qu’une solution pour maintenir des comptes à l’équilibre tout en gelant les impôts: dépenser moins. Les départements s’y sont mis, les communes pourraient suivre. Certains le déploreront, d’autres s’en réjouiront

 

Entreprises : marges au plus bas depuis 1985, en cause les charges sociales

Entreprises : marges au plus bas depuis 1985, en cause les charges sociales

 

 

Un nouveau changement de cap , c’est le pronostic de l’économiste C. Saint Etienne mais avant 18 mois ; premier cap, le gouvernement dépense dès son arrivée, deuxième cap on passe à l’austérité, troisième à venir : l’allégement de la fiscalité. «D’ici dix-huit mois le gouvernement fera marche arrière sur la plupart des décisions fiscales prises depuis son arrivée!» Ce pari lancé à la cantonade par l’économiste Christian Saint-Étienne devant des clients fortunés de la banque privée Cholet Dupont est osé, politiquement. Mais censé, économiquement. L’étude de l’Insee sur l’état de l’économie française fin 2012 est sans appel: un pouvoir d’achat des ménages en repli de 0,8 %, un taux de marge des entreprises à 27,7 % – au plus bas depuis 1985… Ni les premiers ni les seconds n’ont plus les moyens de relancer l’économie. Pas plus que les collectivités locales, qui assurent les deux tiers de l’investissement public et vont voir leurs budgets sérieusement écornés par l’État au cours des deux prochaines années. L’évolution du PIB sur longue période achève de s’en convaincre: depuis septembre 2011, trimestre après trimestre, la croissance est nulle ou légèrement négative. Ce qui correspond très exactement au moment où le gouvernement Fillon a lancé son plan rigueur de plus de 11 milliards d’euros – essentiellement sous forme de hausse d’impôts – largement amplifié, ensuite, par celui de Jean-Marc Ayrault. L’erreur économique se mesure aussi à l’aune de la comparaison internationale. Selon les calculs établis par l’OCDE, la France est le deuxième pays développé (derrière la Belgique) ayant le «coin fiscal le plus élevé», autrement dit où les taxes pesant sur les salaires (impôts, charges…) sont les plus fortes. Certes, l’écart avec nos proches voisins, l’Allemagne en particulier, n’est pas aussi élevé qu’on ne le pense. Il n’empêche: entre 2011 et 2012 la fiscalité a augmenté de 0,30 point dans l’Hexagone, alors qu’elle a baissé ou juste légèrement progressé dans les dix pays de l’OCDE pratiquant la fiscalité la plus élevée. En moyenne, ces deux dernières années, le «coin fiscal» a progressé trois fois moins vite dans l’OCDE qu’en France. Dis autrement, non seulement notre pays affiche les impôts les plus élevés au monde, mais en plus il est celui qui les a le plus augmentés. Même l’argument selon lequel ces hausses d’impôts étaient nécessaires pour résorber les déficits ne tient plus. La Cour des comptes elle-même l’a reconnu dans son dernier rapport annuel: depuis la loi de finance initiale pour 2012, l’État a pris 85 mesures d’un montant supérieur à 100 millions d’euros, rendant toute estimation des futures recettes fiscales hautement aléatoire. Qu’ils soient justes ou non n’est plus la question. L’économie française est bien trop fragile aujourd’hui pour absorber une telle charge d’imposition. Le gouvernement promet une stabilité sur le quinquennat? C’est une baisse dont il a besoin pour éviter la mort par étouffement de toute activité.

 

Cahuzac: la crédibilité du gouvernement en cause, un remaniement indispensable

Cahuzac:   la crédibilité du gouvernement en cause, un remaniement indispensable

 

Le gouvernement est gravement affecté dans sa crédibilité et l’affaire Cahuzac c’est la goutte qui fait déborder le vase ; En premier lieu, c’est d’abord l’échec pour tous les objectifs économiques : croissance, chômage, déficit, dette. De ce point de vue, l’année 2013 sera catastrophique avec une stagnation (au mieux ) de l’économie, une augmentation du chômage qui passera de 10 à 11%, un déficit budgétaire qui sera au mois de 4% et une dette qui va avoisiner les 100% du PIB. Second élément et qui découle du précédent, la popularité de Hollande et de son gouvernement s’écroule ; 80% condamnent sa politique économique et il n’est plus soutenu que par 30% environ des français. Une telle dégringolade après moins d’un an de pouvoir est rarissime. A cet égard, le contexte de crise internationale ne peut tout expliquer. La faute majeure de Hollande c’est d’avoir promis la lune pendant la campagne ; ensuite d’avoir étouffé le peu de compétitivité qui restait en alourdissant la fiscalité. La réalité,  c’est qu’il n’y a pas de doctrine économique au PS (il n’y en a jamais eu) et Hollande slalome entre la bureaucratie, la fiscalité et les  dépenses. Finalement une politique à son image, floue. L’affaire Cahuzac va coûter cher car elle traîne depuis des mois ; elle a cependant  bénéficié de la bienveillance des médias ; pas sûr qu’en éclatant brutalement la gestion de ce problème ait été très efficace. Cahuzac était en effet en charge de faire passer la pilule de l’austérité; Par précaution juridique et sémantique les médias soulignent  que Cahuzac bénéficie de la présomption d’innocence; Juridiquement c’est vrai mais on voit mal pour quoi les autorités judicaires auraient ouvert une enquête vis-à-vis d’un important ministre de la république s’il n’y a avait des éléments possibles d’accusation ; De ce point de vue Cahuzac n’a pas démissionné , on l’a contraint car bien évidemment l’Elysée a connaissance du dossier judicaire. Prétendre le contraire,  c’est ne rien comprendre au fonctionnement de l’Etat français. Notamment à la complicité entre le pouvoir judicaire et le pouvoir politique.  C’est le gouvernement qui est affecté mais aussi la démocratie car le discrédit sur la classe politique va encore s’amplifier. Une nouvelle chute dans les sondages sera le prix  à payer de ce nouvel accroc dans la « république exemplaire » que voulait Hollande.  Hollande n’aime pas trancher, il va attendre la nouvelle batterie de sondage ; ils seront très mauvais et il n’aura plus qu’à renvoyer le gouvernement dans les pires conditions.

Dégradation du Royaume-Uni par Moody’s, en cause l’austérité et la récession

Dégradation du Royaume-Uni par Moody’s, en cause l’austérité et la récession

L’austérité a fini par avoir raison de la croissance, du coup la Grande Bretagne qui donnait des leçons à  l’Europe (parfois avec raison) sont punie par une agence de notation. Les coups de mentons de Cameron n’y ont rien changé.  La Grande-Bretagne, solidement arrimée à sa livre-sterling et à sa florissante place financière, paraissait relativement à l’abri mais elle a fini par retomber dans le collimateur des agences de notation après une nouvelle rechute de son économie à la fin 2012.  Abaissant la note d’un cran à Aa1, Moody’s évoque « la faiblesse continue des perspectives à moyen terme » de la Grande-Bretagne, et dit désormais s’attendre à ce que l’activité économique atone du pays « s’étende à la deuxième moitié de la décennie ».  Le Royaume-Uni a fait un premier pas vers une nouvelle récession en accusant une contraction de son produit intérieur brut de 0,3% au quatrième trimestre 2012.  Si la morosité se confirmait sur les trois premiers mois de l’année, la Grande-Bretagne connaîtrait sa troisième récession depuis le début de la crise financière en 2008-2009.   »Plusieurs facteurs se combinent mais il y a principalement un processus de désendettement du secteur privé et public qui a sans aucun doute étouffé la croissance », a indiqué à l’AFP Sarah Carlson, analyste en chef de Moody’s pour la Grande-Bretagne, évoquant également une « inflation élevée » qui pèse sur les ménages.  Selon Moody’s, la dégradation de la situation dans la zone euro, un des principaux partenaires commerciaux de la Grande-Bretagne, a également « eu des retombées négatives » de l’autre côté du Channel.  A l’heure où le gouvernement conservateur de David Cameron s’est lancé dans un vaste plan d’austérité, l’agence de notation s’inquiète également du niveau de la dette britannique et souligne le « défi » posé par l’assainissement budgétaire.  Selon le FMI, la dette publique britannique devrait se creuser en 2013 pour atteindre 93,3% du PIB.   »La trajectoire de la dette ne devrait pas s’inverser avant 2016″, abonde Mme Carlson.  Dans son communiqué, l’agence a toutefois tenu à souligner la solidité de l’économie britannique, « hautement compétitive » et « bien diversifiée » et a relevé de « négative » à « stable » la perspective du pays.   »Le risque de contagion (par la zone euro, ndlr) est limité par la politique monétaire indépendante (du Royaume-Uni, ndlr) et par le fait que la livre sterling bénéficie du statut de monnaie de réserve internationale », souligne Mme Carlson.  La décision de Moody’s met le gouvernement britannique dans « l’embarras » mais elle ne devrait avoir qu’un « effet limité » sur l’économie du pays, a renchéri Howard Archer, analyste chez IHS Global Insight.   »Etant donné le peu de pays qui sont encore notés triple A, la perte de cette note ne représente pas un stigmate aussi important et ne fait pas peser une menace sur la confiance des marchés aussi significative que par le passé », a ajouté M. Archer, dans une note.  Londres peut toutefois s’attendre à subir le feu des deux autres grandes agences de notation. Mi-décembre, Standard and Poor’s (SP) avait annoncé qu’elle envisageait de priver le Royaume-Uni de son triple A et Fitch juge « négative » la perspective du pays.

 

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Pacte de stabilité : remis en cause en France et ailleurs 2013

Pacte de stabilité : remis en cause en France et ailleurs 2013

A peine signé, le pacte de stabilité est déjà remis en cause dans les faits. De toute évidence, les pays européens très endettés ne pourront tenir les objectifs y compris la France. La commission européenne par la voix de son commissaire aux affaires économiques a d’ailleurs convenu qu’il fallait sans doute donner un peu plus de temps à l’Espagne qui s’enfonce en matière de croissance, d’emploi mais aussi de dettes. Ramener le déficit français à 3% est à la fois illusoire et dangereux ; c’est aussi ce que pense maintenant  la directrice générale du FMI ;  s’exprimant à Davos, elle a non seulement estimé l’objectif français de ramener le déficit public à 3% «extraordinairement ambitieux», mais a aussi appelé les Européens à décider «collectivement» de «prendre un peu plus de temps plutôt que d’avancer à marche forcée» pour rétablir les finances publiques. «L’effet des plans d’austérité sur la croissance est plus fort que ce que nous avions anticipé il y a trois ou quatre ans», a-t-elle concédé, en rappelant que l’Espagne avait pâti d’être allée trop vite dans la rigueur l’année dernière. En faiat la France se prépare à dépasser son objectif de déficit mais voudrait bien que l’Europe l’y encourage d’une manière ou d’une autre. Dans les faits pour la croissance, l’objectif de 0.8% ne pourra être atteint puisqu’on connaitra la stagnation… au mieux.  «Si la croissance devait tomber au-dessous de 0,5% en 2013, nous ne ferions pas de nouvel ajustement budgétaire; on ne peut pas demander plus aux Français cette année», confiait-on récemment à l’Élysée.  À Bruxelles, le gouvernement compte ensuite insister sur les efforts menés pour améliorer le déficit structurel – celui qui ne tient pas compte des effets de la crise et des événements ponctuels. En fait un concept très approximatif qui autoriserait des déficits nettement plus importants que prévus. Progressivement la FMI d’abord, la commission européenne ensuite, la France enfin semblent prendre conscience que l’austérité à marche forcée tue la croissance et l’emploi.

 

 

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Hausse du déficit budgétaire en novembre, en cause la croissance

Hausse du déficit budgétaire  en novembre, en cause la croissance

 

Un déficit plus important que prévu en novembre ; en cause des recettes fiscales moins importantes du fait de la croissance qui s’écroule. Le déficit de l’Etat s’est creusé de 6,2 milliards d’euros fin novembre par rapport à un an plus tôt, s’établissant à 103,4 milliards, un chiffre «conforme» aux prévisions du gouvernement, a annoncé mardi le ministère du Budget. Selon les résultats provisoires à fin décembre 2012, révélés lundi par le ministère, le déficit budgétaire s’élèvera à 87,2 milliards d’euros sur l’année 2012, soit un milliard de plus que prévu dans la troisième loi de finances rectificative pour 2012.

France : écroulement des ventes de voitures en 2012, en cause, la crise et l’attentisme

France : écroulement des ventes de voitures en 2012, en cause, la crise et l’attentisme

 

Les ventes de voitures neuves en France sont au plus bas depuis 15 ans. En cause la crise et la fragilisation des revenus mais aussi l’attentisme de ceux qui craignent pour l’avenir. Enfin le mythe automobile qui s’effondre. Les immatriculations ont littéralement dégringolé de 13,9% sur le territoire en 2012 pour passer sous la barre de 1,9 million, au plus bas depuis 1997, a annoncé mercredi le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA). Une situation qui affecte particulièrement les constructeurs français. Sur l’ensemble de l’année, les immatriculations de PSA Peugeot Citroën ont chuté de 17,5% et celles de Renault (marques Renault et Dacia) de 22,1% en données brutes, selon un communiqué. Sur le seul mois de décembre, les ventes ont chuté de 14,6%, avec une baisse de 14,2% pour PSA et de 27,1% pour Renault.  Toutes les marques généralistes reculent, tandis que celles haut de gamme se maintiennent », a commenté un porte-parole du CCFA. La seule exception notable concerne le groupe sud-coréen Hyundai-Kia, dont les ventes se sont envolées de 28,2%. « La chute des ventes de véhicules utilitaires légers et des camions est très inquiétante car elle montre un ralentissement de l’économie », a ajouté le porte-parole. Sur l’année, le marché des VUL a reculé de 10,5% et celui des camions de 8,4%.  Le mois de décembre aussi a été mauvais. Les immatriculations de voitures neuves ont chuté de 14,6% en données brutes et de 6,0% à nombre de jours ouvrables comparable, avec une baisse de 14,2% pour PSA et de 27,1% pour Renault. »On s’attend à un marché 2013 au mieux comme celui de 2012. Nous verrons quelle sera la tendance au premier trimestre », a dit le porte-parole du CCFA. 

 

Le trou des retraites : plus de 20 milliards, en cause le chômage

Le trou des  retraites : plus de 20 milliards, en cause le chômage

Moins de croissance, plus de chômage, moins de cotisants et mécaniquement le système des retraites s’effondrent, plus de 15 milliards de déficit en 2012 et au moins 20 en 2017. Le déficit du système de retraite à l’horizon 2020 reste important, malgré la réforme de 2010, variant entre 20,1 et 24,9 milliards d’euros en fonction des hypothèses économiques, selon le document du Conseil d’orientation des retraites (COR) remis lundi à ses membres.  Le besoin de financement passerait de 14 milliards en 2011 à 18,8 milliards en 2017 (soit de 0,7 à 0,9 point de PIB), précise le document de travail.  Ce document, qui détaille des projections jusqu’en 2060, n’est pas le rapport définitif du COR car il doit faire l’objet mercredi d’une délibération de ses membres (partenaires sociaux, parlementaires, représentants de l’Etat, experts).  En 2020, le déficit correspondrait à environ 1 point de PIB.   »Au total, le système de retraite resterait en besoin de financement en 2020 et le retour à l’équilibre ne pourrait être atteint qu’à long terme, à des dates variables selon les scénarios et variantes », relève-t-il.  La réforme des retraites de 2010 prévoyait un retour à l’équilibre sur la période 2018-2020.  Toutefois, « par rapport aux projections réalisées en 2010 (avant la réforme), ces perspectives financières apparaissent moins dégradées, sans qu’il ait été possible de quantifier toutes les sources d’écart », souligne le document.  Le scénario le plus optimiste, suggéré par le représentant de la CGT, est basé sur un taux de chômage à 4,5% et une productivité du travail à 1,8% à partir de 2020 puis 2% à partir de 2030.  Le scénario le plus pessimiste, proposé par le Medef, prévoit que le taux de chômage se stabilise à 7% en 2020 jusqu’en 2060 et que la productivité du travail ne dépasse pas 1% sur cette période.  Le taux de chômage avoisine actuellement les 10%.  Les projections varient également en fonction des rendements des régimes de retraite complémentaire AGIRC (cadres) et ARRCO (tous salariés), c’est-à-dire de l’augmentation plus ou moins modérée des pensions. En fonction du scénario retenu, les écarts sont plus importants sur le long terme.  Ainsi, en 2060, le système de retraite pourrait être déficitaire de 105 milliards ou excédentaire de 92,6 milliards d’euros.  Ces perspectives financières portent sur les 33 principaux régimes de base et complémentaires.  Pour les établir, le COR a tenu compte de la réforme des retraites 2010, de l’accord sur les retraites complémentaires de 2011, mais aussi du retour de la retraite à 60 ans pour les salariés ayant travaillé avant 20 ans, en vigueur depuis le 1er novembre.  Le document détaille aussi les conditions d’un retour à l’équilibre en 2020, 2040 ou 2060.  En agissant sur un seul levier, il faudrait soit reculer l’âge effectif de départ à la retraite de six mois, soit augmenter les prélèvements de 1,1 point soit encore baisser de 5% le rapport entre les pensions moyennes et les revenus moyens pour parvenir à l’équilibre en 2020.  L’âge effectif moyen de départ à la retraite (à différencier de l’âge légal de départ) devrait déjà augmenter naturellement d’un an en 2020 par rapport à 2011 (62 ans pour le régime général).

 

Patronat et syndicats : les contrats de travail courts en cause

Patronat et syndicats : les contrats de travail courts en cause

Jeudi soir, le Medef a fait parvenir aux syndicats de nouvelles propositions contenant quelques avancées par rapport au texte présenté il y a un mois. Celui-ci avait soulevé l’ire des syndicats. Désormais, l’organisation présidée par Laurence Parisot propose en particulier des améliorations relatives à l’indemnisation du chômage à la fin d’un contrat de travail de courte durée. Mais le patronat ne veut toujours pas entendre parler de taxation accrue des contrats court, comme l’envisagent le gouvernement et les syndicats. Aujourd’hui pourtant, 3 salariés sur 4 décrochant un contrat de travail signent un engagement de moins d’un mois. Les temps partiels imposés eux, touchent les femmes à 80 %. Les syndicats réclament donc des dispositifs qui responsabilisent les employeurs. Ils voudraient en particulier que les patrons voient leurs cotisations chômage varier en fonction de la durée des contrats. Avec comme objectif de décourager le recours abusif aux contrats courts. Mais cette question a exposé au grand jour les tensions entre le Medef et la CGPME : si le premier s’est dit prêt à travailler sur la taxation des emplois précaires, la seconde organisation patronale ne veut pas en entendre parler : les PME sont, en effet, de grosses utilisatrices et pourvoyeuses de contrats courts … Elles veulent donc un compromis qui prenne en compte leurs spécificités. Les patrons de PME veulent bien d’un accord sur la sécurisation de l’emploi « mais pas à n’importe quel prix« .

Immobilier : acheteurs en baisse ; en cause, les revenus exigés par les banques (et organismes de crédit)

Immobilier : acheteurs  en baisse ; en cause,  les revenus exigés

Pour résumer en moyenne un achat immobilier nécessite environ 200 000 euros, l’emprunteur apporte 50 000 euros, il peut emprunter 150 000 euros sous condition d’un revenu de 4000 euros mensuel minimum. Autant dire que la cible se rétrécit et que la bulle immobilière va nécessairement éclater avec l’incontournable chute des prix. D’après ORPI,  cette année les vendeurs espèrent récolter 212.000 euros, l’annonce indique en moyenne 205.000 euros et la vente se conclut finalement à 197.000 euros (-7,1%).  Par ailleurs, les statistiques du réseau de 1300 agences montrent que l’offre de maisons devient de plus en plus excédentaire (59% de l’offre contre 50% de la demande), tandis que la demande d’appartements n’est pas satisfaite (50% de la demande, 41% de l’offre). Même si les Français rêvent dans leur majorité d’une grande maison, les contraintes financières font qu’ils recherchent surtout d‘assez petites maisons (4 pièces) ou des appartements de taille moyenne (3 et 4 pièces). Résultat de ces disparités grandissantes, les ventes ont fondu de 15%. Selon les enquêtes menées par les courtiers Empruntis et Meilleurtaux, le salaire net moyen des foyers qui achètent une maison ou un appartement s’élève à plus de 4.000 euros par mois. Pour la première fois, l’apport personnel moyen des emprunteurs a franchi le seuil de 50.000 euros. Un couple déjà propriétaire, âgé de 36 ans et avec un revenu net de 4.430€ par mois : voici le portrait-type de ceux qui ont acheté un appartement ou une maison en 2011-2012. L’enquête annuelle du courtier Empruntis.com révèle que l’acquisition d’un bien immobilier est de plus en plus difficile pour ceux qui souhaitent acheter pour la première fois. Sur l’ensemble du territoire français, le revenu net moyen par foyer pour les nouveaux acquéreurs dépasse donc 4.000 euros par mois, bien au-dessus de la moyenne (2.935€ par mois, selon les chiffres de l’Insee en 2010).. Un autre chiffre significatif est relaté par l’enquête d’Empruntis.com, rapportée ce lundi par le quotidien Le Parisien : le montant moyen déboursé cette année pour acheter un bien immobilier est de 201.333€, et la moyenne des emprunts est de 160.000€. Soit un apport personnel moyen dépassant la somme de 50.000 euros. « C’est la première fois que cette barre symbolique est franchie », selon Maël Bernier, responsable des études chez Empruntis.

 

Taxe CO2/aérien: on verra plus tard, en cause nos ventes d’Airbus

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Taxe CO2/aérien: on verra plus tard, en cause nos ventes d’Airbus

 

La taxe CO2 renvoyée à plus tard en 2013, peut-être ? En fait on prend conscience que les ventes d’Airbus pourraient bien être affectées par cette taxe européenne. La Commission européenne a proposé aujourd’hui de suspendre l’application de la taxe européenne sur les émissions de CO2 aux compagnies aériennes jusqu’à la prochaine assemblée générale de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) à l’automne 2013 pour arracher un accord international. « J’ai proposé d’arrêter les pendules, car nous avons de signes qu’un accord peut être conclu au niveau international », a annoncé Connie Hedegaard, la commissaire européenne chargé du Climat. « Mais que les choses soient claires, si aucun accord n’est trouvé à cette date, nous repartons au point où nous étions. Il n’y aura pas de nouvelle proposition », a-t-elle averti. Mme Hedegaard a précisé avoir informé les 27 Etats membres de cette proposition et attend que les gouvernements européens l’avalisent. La taxe carbone européenne, entrée en vigueur le 1er janvier 2012, oblige les compagnies aériennes opérant dans l’Union européenne, quelle que soit leur nationalité, à acheter l’équivalent de 15% de leurs émissions de CO2, soit 32 millions de tonnes, pour lutter contre le réchauffement climatique. Les compagnies aériennes ne devaient recevoir leurs factures qu’en 2013, une fois que leurs émissions de CO2 pour 2012 auront été évaluées. Pour l’heure, seules les compagnies européennes s’y conforment véritablement.

Faurecia : 3000 emplois supprimés, en cause l’écroulement du marché automobile

 

 

1.500 postes d’ici à la fin de cette année, sans que soient précisés les pays concernés par cet ajustement de l’outil industriel. Un porte-parole du groupe a ajouté qu’un nombre équivalent d’emplois seraient supprimés en 2013. Au total, la restructuration représentera environ 7% de l’effectif européen de Faurecia. « Il faut maintenant attendre le processus d’information des représentants du personnel des pays concernés », a dit le porte-parole. Faurecia, qui employait fin 2011 plus de 84.000 personnes dans le monde, dont environ 12.000 intérimaires, et plus de 43.000 personnes en Europe, avait annoncé cet été de nouvelles mesures de restructuration sur le continent, mais sans en chiffrer l’impact en termes d’emploi. Les charges de restructuration, estimées jusqu’ici à 80-90 millions d’euros pour l’année en cours, atteindront 100 millions, contre 60 millions en 2011. Faurecia prévoit également 90 millions d’euros de charges supplémentaires en 2013, ce qui affectera sa trésorerie l’an prochain et l’année suivante. « Le nouveau contexte européen impacte les objectifs financiers à moyen terme du groupe, la réduction significative des perspectives de production appelle un plan d’action supplémentaire », a indiqué Yann Delabrière, PDG de Faurecia, à l’occasion d’une réunion pour les investisseurs à Londres. Faurecia, qui compte en France une quarantaine de sites de production et de recherche & développement, a également répété son intention d’accélérer son mouvement de délocalisation vers les pays à bas coûts d’Europe de l’Est : sept nouveaux sites de production y sont programmés entre 2012 et 2014 et plus de la moitié de l’effectif européen total y sera implanté à l’horizon 2016.  

 

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