Archive pour le Tag 'en attendant'

Immobilier neuf : l’effondrement en attendant une vraie baisse des prix

Immobilier neuf : l’effondrement en attendant une vraie baisse des prix

Les ventes de logements neufs des promoteurs ont encore reculé de 7 % au premier trimestre par rapport à la même période l’an dernier, qui était pourtant déjà mauvaise, selon les derniers chiffres de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI). C’est dû à l’effondrement de 23 % des ventes aux investisseurs en locatif. Le Duflot, qui remplace le Scellier, n’a pas décollé, même si on observe depuis mars un net regain d’intérêt des clients. Les ventes en accession à la propriété, elles, se maintiennent (+ 4 %) grâce à la faiblesse des taux d’intérêt.  La situation n’est pas bonne, mais il faut dire que les prix n’ont baissé que de 1,8 % en province par rapport au premier trimestre 2012, à 3.653 euros le mètre carré pour les appartements (hors parking) et de seulement 1,3 % en Ile-de-France, à 4.650 euros. Résultat : les acheteurs potentiels calent. Le délai d’écoulement des programmes est passé de treize mois il y a un an à quinze mois au premier trimestre. «Les prix ne sont pas très élastiques, en raison des coûts de construction et des exigences de rentabilité des banques pour accepter de financer une opération immobilière», justifie le président de la FPI, François Payelle.  La précommercialisation des nouveaux programmes étant insuffisante, les promoteurs renoncent, de plus en plus, à lancer leurs nouvelles opérations. Leurs mises en vente se sont effondrées de 33 % au premier trimestre. «Si la situation perdure, cela signifiera un arrêt du marché», alerte François Payelle.  Face aux 18.557 logements nouvellement mis en vente de janvier à fin mars, les ventes n’ont représenté que 16.000 logements. Donc malgré l’effondrement de l’offre nouvelle, le stock (regroupant les logements en projet, ceux en cours de construction et ceux déjà achevés) a augmenté de 12 %, atteignant 81.360 logements soit quinze mois de ventes.  Plus inquiétant, au sein de ce stock, la part des logements achevés de construire a augmenté et représente désormais 8 % du stock total, soit 6.500 logements contre une part de 5 % il y a un an. Cela devrait continuer à augmenter dans les mois à venir, car, toujours dans ce stock, la part des logements en cours de construction dépasse désormais celle des logements en projet (53 % et 43 % respectivement). Les promoteurs se souviennent encore avec horreur de 1992, quand le stock de logements achevés non vendus avait atteint l’équivalent de vingt-quatre mois de ventes. Pour l’heure, on en est loin (6.500 logements achevés, soit un mois et demi de ventes).  Le marché peut-il se ranimer ? «Les clients investisseurs ont commencé en mars à s’intéresser au dispositif Duflot», se félicite François Payelle, pour qui, si cela se passe bien, le Duflot pourrait générer 25.000 ventes locatives cette année. Evidemment, on est loin de l’objectif gouvernemental de 40.000, mais cela permettrait tout de même d’infléchir la tendance actuelle. Les promoteurs avaient vendu l’an dernier 75.000 logements, «l’enjeu, cette année, est de ne pas tomber sous la barre des 70.000», résume le président de la FPI.

 

Cahuzac: Hollande prépare des mesurettes en attendant un nouveau gouvernement

Cahuzac: Hollande prépare des mesurettes en attendant un nouveau gouvernement

Face aux scandales Cahuzac ou de son trésorier de campagne (financier international), Hollande prépare des mesurettes ; il risque d’être rapidement dépassé par la situation car d’autres informations pourraient venir pourrir un peu plus l’atmosphère politique ; exemple, la télévision publique helvétique (RTS) a assuré dimanche que l’ex-ministre délégué au Budget avait cherché à placer 15 millions d’euros en Suisse en 2009, une « thèse » toutefois immédiatement réfutée par son avocat, Jean Veil.  Hormis son déplacement de quelques heures samedi dans son fief de Tulle, le président de la République a passé le week-end à travailler et à consulter tous azimuts, en contact étroit avec les équipes de Matignon et du ministre chargé des Relations avec le Parlement Alain Vidalies.  Cinq jours après les aveux de l’ancien ministre délégué au Budget, la droite n’a pas baissé la garde, poursuivant ses attaques à l’encontre de l’exécutif. « Les jours du gouvernement sont comptés » a lâché l’ancien ministre UMP Xavier Bertrand, qui avec le président du mouvement Jean-François Copé a demandé une commission d’enquête parlementaire sur l’affaire, comme l’avait fait auparavant l’UDI.  Face à l’urgence, l’objectif du gouvernement est d’élaborer le plus rapidement possible un projet de loi sur la base des mesures qu’il avait annoncées mercredi au lendemain de la mise en examen de son ex-ministre du Budget: réforme du Conseil supérieur de la magistrature pour « renforcer l’indépendance de la justice », lutte « impitoyable » contre les conflits entre intérêts publics et privés avec la « publication et le contrôle » du patrimoine des ministres et parlementaires, « interdiction de tout mandat public » pour les élus condamnés pénalement pour fraude fiscale et corruption.   »Je prépare sous l’autorité du président de la République des mesures sévères pour garantir la transparence, le respect de la loi et la probité », a déclaré Jean-Marc Ayrault dans une interview à paraître lundi dans la Nouvelle République du Centre-Ouest. « La fin du cumul des mandats, la transparence totale sur les patrimoines, la traque des conflits d’intérêts, la lutte contre la fraude fiscale et les paradis fiscaux. Nous ferons tout ceci », assure-t-il.   »L’idée c’est de sortir un texte de loi très fort pour juguler » la crise provoquée par cette affaire, affirmait dimanche l’Elysée indiquant sans plus de précisions que « plusieurs pistes sont à l’étude ».   »On n’est pas en cellule de crise du matin au soir » mais « le président est déterminé à ce que des mesures radicales soient prises rapidement », précisait un conseiller du chef de l’Etat.  A Matignon, « tout le monde est à fond pour produire un texte le plus rapidement possible », indiquait un autre conseiller sans être en mesure de préciser si le texte pourrait être présenté dès cette semaine.  Les propositions vont bon train dans la majorité pour tenter de réparer les dégâts de l’affaire Cahuzac. Parfois dans la cacophonie. Ainsi le premier secrétaire du Parti socialiste Harlem Désir a proposé vendredi un référendum pour moraliser la vie politique, mais une de ses porte-parole, Frédérique Espagnac, a elle jugé que le Parlement avait déjà « les instruments » pour le faire.  L’aile gauche de la majorité et les écologistes continuent eux à être très sévères sur les responsabilités de l’exécutif, alors que selon un sondage paru dimanche 60% des Français sont favorables à un remaniement du gouvernement et que dans un autre plus du tiers se prononcent pour une dissolution de l’Assemblée nationale.  Dans l’entourage du chef de l’Etat, certains voient mal comment sortir de l’impasse. « Ce ne sont pas les mesures de moralisation qui vont changer quoi que ce soit. La population a été ébranlée dans ses profondeurs, il y a aujourd’hui une rupture de confiance avec le monde politique », affirme ainsi un de ses conseillers. « Je me souviens du temps où on rêvait d’un quinquennat sans affaires… c’est raté », se lamente un autre, rappelant avec amertume les déclarations de campagne du candidat socialiste.  En particulier celles du grand meeting du Bourget le 22 janvier 2012 où il proclamait « j’aime les gens quand d’autres sont fascinés par l’argent », faisant du monde de la finance son « adversaire ».  Alors que le chef de l’exécutif est passé en dessous de la barre des 30% dans deux récentes enquêtes d’opinion, son deuxième déplacement de 48 heures, qui était prévu cette semaine dans l’Ardèche et la Drôme, est remis « à plus tard », a indiqué l’Elysée.

 

Prix cigarettes, stables en attendant la hausse de juillet et après celle d’octobre

Prix cigarettes, stables en attendant la hausse de juillet et après celle d’octobre

Les prix des paquets de cigarettes, entre 6,10 et 6,70 euros, sont sans changement, à l’exception de deux références de Lucky Strike, qui baissent de 6,40 à 6,30 euros et de trois références de Natural American Spirit qui augmentent, passant de 6,20 à 6,60 euros. Il s’agit de deux marques très peu courantes du fabricant British American Tobacco.  Pour les cigares, les hausses sont minimes et ne concernent pas toutes les marques. Les produits d’entrée de gamme vendus à l’unité sont désormais à plus de 30 centimes d’euros, augmentant pour la plupart de 1 centime.  C’est le cas de toutes les références de Havanitos qui passent de 30 à 31 centimes l’unité et de 5,90 à 6,10 euros pour les boîtes de 20.  Les fabricants ont également augmenté les prix des tabacs à pipe. La blague de 40 grammes d’Amsterdamer passe ainsi de 6,90 à 7,30 euros (+5,7%). Celle de 50 g passe de 8,80 à 9,30 euros (+5,6%).  Les tabacs à narguilé enregistrent eux aussi de fortes progressions. Toutes les références de la marque Habibi (40 g) passent de 5 à 5,90 euros (+18%).  Les prix des produits du tabac sont encadrés par la loi mais décidés par les fabricants. Tout changement, qui ne peut intervenir que le premier lundi de chaque trimestre, doit être homologué par le ministre du Budget et publié au Journal Officiel.  Une prochaine augmentation générale des prix des cigarettes est attendue pour le mois de juillet. La précédente date du mois d’octobre (+7%).  Le marché des cigarettes est en baisse de 5,2% en volume sur les 11 premiers mois de 2012.




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