Archive pour le Tag 'en 2015 !'

SNCF : 300 millions de bénéfices ou 12 milliards de pertes en 2015

SNCF : 300 millions de bénéfices ou 12 milliards de pertes en 2015

 

Difficile pour les béotiens de comprendre quels sont les résultats exacts de la SNCF pour 2015. Pas étonnant les Français comme nombre d’experts sont un peu fâchés  avec l’économie  et les chiffres. Pour 2015,  on annonce d’un côté des pertes de 12 milliards et d’un autre bénéfice net d’environ 300 millions. Première observation les éventuels bénéfices sont relativement marginaux et même virtuels quand ils sont à mettre en rapport avec un chiffre d’affaires de plus de 30 milliards et un soutien financier de l’État qui représente environ 50 % des recettes. Seconde observation les 12 milliards d’euros de pertes sont surtout liés à une dépréciation brutale d’actifs pour SNCF mobilités ;  la dépréciation vient essentiellement de la baisse de rentabilité des TGV du fait d’un trafic et de tarifs qui stagnent en raison de la concurrence. Troisième observation la dépréciation provient essentiellement de la dévalorisation du réseau. Un réseau dont la valeur est nécessairement déprécié puisque toute évolution des péages à la hauteur des coûts est impossible. Tout cela explique largement l’État catastrophique de l’endettement du groupe ferroviaire qui atteint aujourd’hui autour de 50 milliards d’euros. Une dette sur laquelle les pouvoirs publics ont fait l’impasse quand ils ont procédé à la réforme récente du ferroviaire. Avec un trafic qui stagne voire régresse et surtout une telle dette la situation financière est ingérable. Même si les nouvelles normes comptables (if) ont largement plombé cette année les comptes. En effet les normes comptables IFRS qui s’appliquent aux deux Epic – tout comme aux entreprises privées – obligent les entreprises à valoriser leur actif. Il s’agit des rames de TGV pour SNCF Mobilités qui réalise les services de transport et du réseau lui-même pour SNCF Réseau, qui gère l’infrastructure ferroviaire. Ces actifs sont valorisés financièrement en fonction de la projection à 50 ans des flux financiers à venir. Or en 2015 pour la première fois, SNCF Réseau et SNCF Mobilités ont publié leurs comptes ensemble. Ainsi SNCF Réseau, le gestionnaire de l’infrastructure, affiche 9,6 milliards d’euros de dépréciations d’actifs pour la valorisation de son réseau. À ce montant colossal, s’ajoutent 2,2 milliards d’euros pour SNCF Mobilités et 450 millions d’euros pour les gares. Une situation Tellement ingérable qu’elle a entraîné récemment la démission du patron des infrastructures. La Situation est surtout caractérisée par un endettement abyssal de l’ordre de 45 milliards d’euros et qui pourrait encore augmenter de 11 milliards d’ici 2020. Selon le cabinet SECAFI,  Cette dette devrait atteindre 56,7 milliards en 2020, soit 11,7 milliards de plus par rapport à 2014. Or, les économies réalisées par le groupe SNCF ne devraient pas dépasser 4,8 milliards sur la période – 2,5 milliards issus de la fusion entre RFF et SNCF Infra et 2,3 milliards dans les coûts de production. Résultat, il manque, selon Secafi, de 1 à 1,5 milliard d’euros par an pour assurer la maintenance du réseau. A cela, il faut ajouter les intérêts de la dette qui coûtent 1,5 milliard d’euros par an au groupe public. Le rapport constate que la réforme « a omis de clarifier les grands principes du modèle économique du futur système ferroviaire » dans un contexte de restrictions budgétaires du côté de l’État comme des régions, et d’une libéralisation du marché de l’autocar. Une situation intenable qui ne permet ni d’assurer le financement des investissements, ni l’entretien pourtant urgent du réseau et ni la stabilisation de la dette. Une des variables d’ajustement consistera à supprimer au moins 10 000 emplois sur 150 000 actuels d’ici 2020. La protestation du 9 mars sera aussi justifiée par des revendications salariales pratiquement bloquées depuis plusieurs années du fait de l’inflation mais surtout en raison de la situation financière dramatique de l’entreprise. À noter aussi la décision dans le même temps d’une grève à la RATP qui ajoutée à celle de la SNCF pourrait provoquer un blocage total des transports collectifs.

Renault : une voiture à 5.000 euros en 2015

Renault : une  voiture à 5.000 euros en 2015

Le salon automobile de Delhi en Inde ouvre ses portes mercredi 5 février. Renault fera un pas de plus dans sa conquête mondiale. Le constructeur dévoilera le concept d’une petite voiture. Ce véhicule donnera naissance à un modèle de série dès 2015. Une voiture à très bas coûts.Si les constructeurs se sont mis au low cost. Renault est déjà passé à l’étape suivante: l’Ultra low cost (ULC). Le concept présenté ce mercredi est un véhicule de petite taille, d’un gabarit proche de celui d’une Twingo, mais avec cinq portes et cinq vraies places.  Pour Renault c’est un modèle de conquête. Il sera commercialisé l’an prochain aux alentours de 5.000 euros. En ligne de mire: concurrencer les petites Maruti et Hyundai sur le marché Indien en croissance annuel de 20%. Ce modèle sera d’abord fabriqué dans l’usine ultra moderne de l’alliance Renault-Nissan en Inde. L’ULC sera ensuite vendu dans l’ensemble des pays émergents. Il devrait d’ailleurs être assemblé au Brésil. Il pourrait même venir enrichir l’offre de Logan en Europe. En revanche, aucune chance de le voir un jour fabriqué en France.

Baisse dimpôts pour les ménages : en 2015, 2016, 2017 ou à la St Glinglin

Baisse dimpôts pour les ménages : en 2015, 2016, 2017 ou à la St Glinglin

 

Annonce, démenti, contre-information, contradiction, ce qui caractérise les promesses de baisses dimpôts pour les ménages. En fait il se confirme que le gouvernement s’est emmêlé les pieds dans les chiffres. Les 50 milliards économies – pourtant très virtuelles- ne pourront servir à la fois aux allégements des entreprises, aux réductions de déficit et aux réductions de la fiscalité des ménages. Du coup on ne sait plus si cette dernière promesse est pour 2015, 2016, 2017 ou à la St Glinglin. Après le temps des annonces, l’heure est donc à la temporisation. En l’espace d’une semaine, le calendrier de la baisse des prélèvements obligatoires pour les ménages a été avancé de deux ans. Le résultat de la dynamique optimiste enclenchée par François Hollande depuis l’annonce de sa volonté de trouver un grand compromis avec les entreprises pour relancer l’emploi. En brandissant son pacte de responsabilité aux entreprises à l’occasion de ses vœux aux Français pour la nouvelle année, François Hollande a fait un pari. Celui d’une croissance dopée par un retour de la confiance, incitant les entreprises à renouer avec les investissements et les embauches. Fort de ce cercle vertueux, Bercy envisage même d’avancer à 2016 la baisse des prélèvements obligatoires prévue à horizon 2017.  Une annonce surprenante à la lumière des prévisions initiales. Dans ses vœux du 31 décembre, le chef de l’État indiquait vouloir alléger la pression fiscale sur les ménages en fin de quinquennat en 2017. Une ligne conforme à la trajectoire des finances publiques transmise par le gouvernement et le parlement français à la commission européenne cet automne. La France tablait alors sur une stabilisation des prélèvements obligatoires à 46.1% du PIB jusqu’en 2016 avant d’envisager une baisse de 0.3 point à partir de 2017. Mais le volontarisme présidentiel a bien failli accoucher d’un nouveau couac fiscal. Visiblement grisé par le scénario optimiste déclamé à l’envi par le Président, un de ses conseillers  a annoncé que l’Élysée envisageait une première baisse d’impôts dès 2015 pour les ménages, évoquant un « geste » qui serait du même ordre que celui pour les entreprises. Une confidence imprudente lâchée lors d’une réunion en « off » avec une vingtaine de journalistes suite au discours du Président aux acteurs économiques mardi.  Depuis, le gouvernement s’active pour tempérer cette annonce. L’Élysée a corrigé l’information dès l’après-midi. Par la voix de ses ministres, Bercy s’est mis en branle dès le lendemain pour rectifier le tir. Les ministres de l’Économie et du Budget martelant que tout dépendra de la croissance et de la réduction des dépenses.  Bernard Cazeneuve, d’abord, a indiqué que l’objectif est toujours de diminuer la pression fiscale d’ici 2017 « le plus vite possible » et dès 2015 « si nous pouvons le faire ». Un son de cloche rapidement repris par le ministre du Budget Pierre Moscovici qui explique que si « des marges de manœuvre supplémentaires » sont dégagées « du fait de la croissance et des économies », « cela permettra d’agir plus vite sur les impôts ». Ce jeudi, le ministre du Travail Michel Sapin s’est à son tour employé à jouer la carte de la temporisation. « Si la croissance est plus forte que prévue, si nous allons plus vite que nous le prévoyons aujourd’hui : oui, les premiers à qui il faudra rendre grâce, parce qu’ils ont fait des efforts considérables depuis 4 ans, ce sont l’ensemble des Français par une baisse des impôts », a-t-il lâché au micro de RTL.

 

Hollande-chômage: « tout ira mieux en 2015 » … ou 2025 !

 

Hollande-chômage: « tout ira mieux en 2015 » … ou 2025 !

 

Le gouvernement ne croit plus guère à l’inversion durable du chômage surtout avec les dernières préavisons de l’INSEE. En faat Hollande continue d’utiliser la méthode Coué avec une inflexion toutefois « ça ira mieux en 2015. La réalité c’est que la France (et d’autres pays européens) sont embourbés dans une croissance très molle et pour longtemps. En cause la fiscalité, la rigueur et la bureaucratie. Sans reforme structurelles profondes, il est même vraisemblable que cette crise va durer 10 ou 20 ans. Il n’existe aucune marge de manoeuvre les déficits publics continuent de se dégrader (sécu, budget, retraites), la croissance est en panne car plombée par les prélèvements obligatoire, la productivité assommée par les 35 heures et le coût du travail. Comment résister face à des pays comme la Slovaquie par exemple qui pratiquent des salaires de 500 euros pour 230 heures de travail hebdomadaires ! Certes on ne peut diminuer le salaire de base en France sans conséquence sociale mais il faut alors remettre à plat les conditions sociales en Europe et d’une façon plus générale les conditions de concurrence. Ou alors créer une Europe à plusieurs vitesses ( la théorie des cercles). Mais l’Europe a pour seule philosophie, la libre circulation des biens, sans contrainte, bref l’Europe du businesse ;  reen ou presque l’Europe politique, l’Europe sociale, l’Europe de la défense ; a peu près rien sur la relance de la croissance quand les autres puissances pratiquent avec un certain succès une politique monétaire accommodante. Il faut prévoir un tsunami politique aux européennes où les eurosceptiques seront sans doute les grands vainqueurs. Mais l’Europe risque alors d’être encore davantage paralysée. Aucune perspective économique crédible n’émerge, aucune offre politique sérieuse d’où la résignation générale en particulier des français. On s’en remet finalement à la bureaucratie qui dirige en fait additionnant les mesures partielles, contradictoires et complètement ignorantes des réalités économiques et sociales. Pourtant  François Hollande croit plus que jamais à l’inversion de la courbe du chômage avant 2013. Le président de la République a réagi, vendredi 20 décembre lors du sommet européen, à la note de conjoncture de l’Insee qui indique que le taux de chômage va légèrement progresser d’ici à la mi-2014 pour atteindre 11%. « Même si la note de l’Insee parle d’une stabilité, je confirme que tout est fait pour que l’inversion de la courbe du chômage puisse être réalisée », a-t-il déclaré, évoquant les mesures prises en faveur de l’emploi des jeunes et le crédit impôt compétitivité et emploi (CICE) qui atteindra selon lui son « plein régime » en 2014. La note de l’Insee « confirme qu’il y aura une croissance faible en 2013, 0,2%, ce qui était à peu près la cible que nous avions fixée à l’été », a rappelé le président Hollande, ajoutant: « nous ne sommes pas dans une croissance forte mais nous ne sommes plus en récession pour 2014″.Un véritable aveu impuissance et d’incompétence.

« Pause fiscale » : augmentation du carburant en 2015 et 2016

« Pause fiscale » : augmentation du carburant en 2015 et 2016

La pause fiscale qui devait avoir lieu en 2014, reportée en 2015 se traduira cependant par des augmentations des taxes sur le carburant, au nom de l’écologie bien sûr. Il s’agit sans doute du revers de la médaille. Si le gouvernement a bien entamé le processus pour « verdir » la fiscalité, les conséquences pour les ménages devraient s’avérer douloureuses.  Notamment les prix à la pompe payés par les automobilistes augmenteront bien, comme le précise le rapport général sur le projet de loi de finances 2014, publié samedi 12 octobre et rédigé par Christian Eckert (PS). Certes, comme promis, l’impact de la « composante carbone » n’alourdira pas la fiscalité dès 2014. En 2015, en revanche, le rapport  montre que le taux de taxe intérieure de consommation (TIC) sera relevé de 2,40 centimes par litre. En prenant en compte la TVA, la facture s’élèvera à 3 centimes de plus par litre d’essence ou de gazole. Pour un plein de 50 litres, la hausse se chiffrera donc à hauteur de 1,30 euro pour l’essence, et 1,45 euro pour le diesel. En 2016, le rapport prévoit également une augmentation du même ordre. Seule nouveauté, l’écart entre l’essence et le gazole se réduira un peu. Le taux de TIC augmentera en effet de 1,71 euro par litre pour la première, quand une hausse de 1,99 centime s’appliquera au second. Au total, le taux de Taxe intérieure de consommation augmentera de 5,7% entre 2013 et 2016 en ce qui concerne l’essence, et de 9,3% pour le gazole.

 

Taxe carbone » : pas en 2014, en 2015

« Taxe carbone » : pas  en 2014, en 2015

Une taxe carbone (rebaptisée contribution climat énergie) comme la pause fiscale en 2013, 2014, ou 2015 ? Une taxe qui va rapporter 2.5 milliards en 2014 et 4 en 2015 mais qui ne pèsera ni sur les entreprises, ni sur les ménages ! On se demande alors pourquoi il y aura une taxe. Officiellement pour reverdir la fiscalité sur l’énergie. En réalité on va plomber un peu plus les dépenses contraintes ( notamment des plus modestes » et faire semblant de compenser avec des détaxes gadget ou pire fictives. Les explications alambiquées de Martin, le ministre de l’écologie sont édifiantes.  Philippe Martin est le troisième ministre de l’Écologie de l’ère Hollande. Pour sa première grande émission, le successeur de Delphine Batho a choisi RTL, au lendemain de la conférence environnementale. Le socialiste commente notamment la confirmation de la mise en place d’une contribution climat énergie.  La « contribution climat énergie », traditionnellement désignée sous le terme de « taxe carbone », concernera l’essence, le gazole, le charbon, le gaz naturel, ainsi que le fioul lourd et domestique, comme l’a confirmé le Premier ministre.  « Cette contribution climat énergie est une première. Pour la première fois, alors que d’autres pays l’ont fait depuis longtemps, notamment les pays d’Europe du Nord, nous allons introduire une composante carbone et verdir une fiscalité qui est existante », assure Philippe Martin. Pour la première fois, nous allons verdir une fiscalité existante Philippe Martin. Il explique : « Quand vous achetez un litre de super, vous avez dedans une taxe perçue et qui est basée sur le volume. Cette taxe est d’environ 60 centimes. Elle était uniquement calculée sur le volume. Avec la contribution climat-énergie, nous allons baisser cette ‘part volume’, qui descendra par exemple à 59 centimes, et nous allons introduire une part basée sur les émissions de CO2. » « Cela veut dire que la taxe qui sera payée sur un litre de super par la personne achetant ce litre en 2014 sera strictement identique, il n’y aura pas de changement », insiste-t-il. Cette taxe sera mise en œuvre en 2014, et représentera 2,5 milliards d’euros en 2015 et 4 milliards en 2016. Beaucoup se demandent qui va payer : les automobilistes ? les entreprises ?  Sur ce point, Philippe Martin explique : « Pour qu’il y ait un effet – y compris d’ailleurs dans la façon dont les gens se conduiront sur leur façon de consommer – il faut une trajectoire, et c’est ce qui est prévu. » « Le Président a énoncé un principe clair, lorsque l’on fait une progression sur une fiscalité écologique, on doit faire dans le même temps la baisse d’une autre fiscalité, notamment sur le travail », affirme-t-il. « Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), qui est une baisse sur le coût du travail, sera en partie financé par cette contribution climat-énergie. »

Ayrault: pause fiscale concrétisée en 2015, c’est promis … quand il ne sera plus Premier ministre

Ayrault: pause fiscale concrétisée en 2015, c’est promis … quand il ne sera plus Premier ministre

 

D’après Ayrault la fiscalité est presque stabilisée en 2014 alors qu’il y aura au moins 13 milliards de prélèvements supplémentaires sur les ménages (sans parler des nouvelles taxes concernant la fracture (et la facture) énergétique, la sécu, l’  assurance chômage tec). Pour 2015, c’est sûr, ce sera la vraie pause. De toute manière Ayrault ne sera vraisemblablement plus en place ! Le gouvernement s’est pris les pieds dans le tapis de la pause fiscale en confondant pause et matraquage ; la pause devait intervenir en 2014, maintenant 2015 ! Pas étonnant que 93% des francis n’y croient pas. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a donc  déclaré jeudi que les prélèvements obligatoires seraient « quasi stabilisés » en 2014 et que dans le même temps le gouvernement allait réindexer le barème de l’impôt sur le revenu sur l’inflation et mettre en place une décote supplémentaire pour les plus modestes. En déplacement à Arras sur le thème de la rénovation énergétique de l’habitat, Jean-Marc Ayrault a confirmé que la « pause fiscale » visée par François Hollande serait concrétisée en 2015. »Les prélèvements obligatoires en 2014 seront quasi stabilisés et en 2015 ils seront totalement stabilisés », a-t-il dit. La hausse des prélèvements sera de 0,05% en 2014, a précisé le Premier ministre, saluant « un budget qui maîtrise la dépense avec un effort d’économies sans précédent de 15 milliards d’euros et une lutte contre la fraude fiscale ». Par ailleurs, le gouvernement a décidé dans son prochain budget, adopté mercredi prochain par le Conseil des ministres, de la réindexation sur l’inflation du barème de l’impôt sur le revenu, supprimée depuis deux ans. « Mais ça ne suffira pas. Donc, nous avons décidé une décote supplémentaire pour éviter que les revenus modestes des actifs comme des retraités rentrent dans l’impôt. Nous allons corriger en effet cette réalité qui peut paraître injuste », a-t-il ajouté.

Croissance : Moscovici capitule ; ça ira mieux en 2015 !

croissance : Moscovici capitule ; ça ira mieux en 2015 !

 

Exit les prévisions de croissance optimistes pour Moscovici, ça ira mieux en 2015 déclare–il ; En fait, comme la commison européenne, il n’en sait strictement rien mais en reportant l’échéance de vraie reprise, il gagne du temps ; comme il y a longtemps qu’il ne sera plus ministre des finances à ce moment là, ça ne mange pas de pain. Pour certains ministres et députés de gauche, l’atterrissage risque d’être rapide et douloureux. Au vu du traumatisme « moral » engendré par l’affaire Cahuzac, Cécile Duflot et quelques députés plaident pour une inflexion de la politique économique : « Jérôme Cahuzac avait incarné la rigueur et l’austérité. On ne peut pas continuer de dire la même chose », estime la ministre du Logement. Cette petite musique en faveur d’une « autre politique » n’est pas nouvelle : Cécile Duflot et Delphine Batho (Ecologie) l’avaient déjà entonnée le mois dernier. Mais il n’est pas question de changement de cap en matière de finances publiques - « Je n’imagine pas une demi-seconde que François Hollande l’envisage », témoigne un conseiller gouvernemental. Et cela va très vite être gravé dans le marbre dans le cadre du programme de retour à l’équilibre des finances publiques, qui sera finalisé cette semaine avant d’être présenté le 17 avril au Parlement. Certes, la France entend obtenir de Bruxelles le décalage d’un an de l’objectif de retour du déficit à 3 % du PIB. Sans cela, « nous mettrions le pays en récession », plaide le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici. Mais même décalé à 2014, cet objectif sera très difficile à tenir. Loin d’enterrer la rigueur, le programme de stabilité va durcir le plan de redressement prévu jusque-là pour 2014. « Il faudra muscler l’effort », reconnaît-on au sein du gouvernement. En cause, un dérapage du déficit en 2012 (à 4,8 % de PIB), mais, surtout, de maigres perspectives de croissance. Le gouvernement a calé ses nouveaux chiffres sur les projections de Bruxelles, a officialisé dimanche Pierre Moscovici sur Europe 1. Pour 2013, Paris table désormais sur 0,1 % de croissance (contre 0,8 % précédemment). La prévision pour 2014 est également identique à celle de Bruxelles (1,2 %). A partir de 2015, « je pense que la croissance va retrouver un rythme de croisière qui lui permettra de créer des emplois : 2 % de croissance », a poursuivi le ministre. Ces prévisions vont désormais être transmises au Haut conseil des finances publiques, qui donnera son avis sur le scénario macroéconomique. En conséquence, l’effort d’assainissement restera très important. Pour 2013, Paris aligne également sa nouvelle prévision de déficit sur celle de Bruxelles, à 3,7 % de PIB. Pour revenir en dessous de 3 % de déficit en 2014, cela va donc impliquer un effort de redressement d’environ 0,8 point de PIB. Et comme la croissance ne permettra pas de le réduire « naturellement », l’effort devra être entièrement structurel. En clair : il faudra entre 15 et 20 milliards d’euros de mesures de redressement en 2014. Alors que la loi de programmation ne prévoyait jusque-là « que » 0,5 point de PIB (10 milliards). Autre arbitrage clef en vue : les efforts en 2014 devraient porter aux deux tiers environ sur des économies (Etat, collectivité, retraites, prestations familiales, assurance-maladie, etc.), et pour un tiers sur des nouveaux prélèvements. François Hollande avait donné le cap en indiquant que la majorité des efforts porteraient sur les dépenses.

 




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