France va gagner de l’argent en empruntant !
Ce que soutient le très sérieux journal économique la Tribune qui indique que la France compte emprunter lundi prochain sur les marchés entre 4,3 et 5,5 milliards d’euros à court terme à taux négatif. En fait, la Tribune en cette période de vacances se contents de reprendre une dépêche de l’AFP. Certes le taux est négatif mais on ne peut pas dire que la France va s’enrichir en empruntant. Elle ne fait qu’ajouter un emprunt à d’autres emprunts qui se traduisent par une dette totale abyssale de 100 % du PIB. On ne s’enrichit pas quand on empreinte pour des dépenses le plus souvent improductives, on ne fait que creuser un peu plus le trou. Dans le détail, a précisé l’Agence chargée de placer la dette française auprès des investisseurs, le pays a l’intention de lever entre 2,6 et 3,0 milliards d’euros à trois mois (12 semaines), échéance pour laquelle il avait accordé un taux de -0,627% lors de la dernière opération comparable le 14 août. Le Trésor veut également emprunter entre 0,9 et 1,3 milliard d’euros à six mois (21 semaines). Le 14 août, le taux avait atteint -0,644% pour cette échéance. Enfin, la France souhaite également emprunter entre 800 millions et 1,2 milliard d’euros à un an (51 semaines), échéance pour laquelle elle avait accordé un taux de -0,568% le 14 août. La France emprunte depuis fin août 2014 à des taux négatifs sur des échéances de court terme, ce qui signifie que les investisseurs, qui cherchent à tout prix des placements sûrs, sont prêts à perdre de l’argent en prêtant à la France, pour qui emprunter sur ces échéances devient rémunérateur.
Comment trouver 100 milliards ? « En empruntant » !!!! (Mélenchon)
Comment trouver 100 milliards ? « En empruntant » !!!! (Mélenchon)
Mélenchon a trouvé la martingale économique et financière, pour relancer la croissance il propose d’emprunter 100 milliards à la banque centrale européenne. Cela pour financer la transition écologique du candidat fraîchement converti aux questions environnementales. Une proposition pour le moins surprenante ; lui ; qui proposait de ne plus rembourser la dette de la France. Emprunter sans rembourser constitue évidemment la solution idéale il restera quand même à convaincre la banque centrale européenne. Ce que propose en fait Jean-Luc Mélenchon, c’est que la banque centrale européenne augmente encore le montant de sa création monétaire. Ce qui se traduit par un affaiblissement de l’euro. En effet toute création monétaire ne reposant pas sur une richesse réelle n’est que le produit de la planche à billets et repose sur du vent. Pour être encore plus clair Mélenchon propose d’emprunter 100 milliards qui seraient remboursés par tous les autres Européens. Quant aux retombées possibles sur l’économie française et sur les ressources de l’État envisagées par Mélenchon, là, le raisonnement est tout simplement surréaliste : on est dans le calcul de coin de table d’un bistrot après plusieurs tournées d’apéritif. Invité de BFMTV ce dimanche, le candidat de La France Insoumise a livré ses solutions miracles pour financer la transition écologique qu’il appelle de ses vœux. Alors que Jean-Luc Mélenchon détaillera le chiffrage de son programme le 19 février prochain, sur sa chaîne Youtube, le candidat de la France insoumise a déjà livré une première indication sur le financement de sa « transition écologique », dont il fait une priorité. Au micro de BFMTV, ce dimanche, le cofondateur du Parti de gauche a d’abord chiffré le coût global de cette mesure: 100 milliards d’euros. « 100 milliards que M.Macron veut retirer de la dépense publique, 100 milliards que M.Fillon veut retirer de la dépense publique, moi je veux les rajouter », en a-t-il profité pour glisser. « D’où je le tire? C’est le plus facile », a-t-il poursuivi. « Nous avons en France un organisme qui s’appelle la Banque française d’investissement (Bpifrance, ndlr). C’est une banque qui a été créé par Pierre Moscovici, mais qui a la particularité de ne pas posséder de licence bancaire. Je signerai la licence bancaire de cette banque, qui pourra donc aussitôt aller à la Banque centrale européenne pour demander les 100 milliards dont nous avons besoin. » »Ces 100 milliards iront essentiellement dans la transition écologique », a-t-il précisé. Avant de justifier ces nouvelles dépenses par les promesses de retour sur investissement. « Christine Lagarde, la directrice du FMI (…) dit elle-même que pour un euro investi de cette façon, ce sont trois euros d’activité. Donc 100 milliards = 300 milliards d’activité. Et qu’est-ce qui revient dans les caisses de l’État, ne serait-ce que via la TVA ? 60 milliards !». » Évidemment il suffisait d’y penser ! L’emprunt bien sûr (qui représente aujourd’hui 33 000 € par Français).