Archive pour le Tag 'emplois'

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BP : 10.000 emplois supprimés

BP : 10.000 emplois supprimés

Conséquence de la crise sanitaire qui a fait s’affaiblir  la demande mais aussi une évolution structurelle qui tendait à faire diminuer tendanciellement les besoins, les prix et les profits se sont écroulés- Ainsi,   groupe pétrolier BP a annoncé lundi la suppression de 10.000 emplois, soit environ 15% de ses effectifs, en raison de la crise provoquée par la pandémie liée au nouveau coronavirus et de la volonté de son directeur général Bernard Looney de réorienter la “major” vers les énergies renouvelables.

La répartition géographique des suppressions d’emplois n’a pas été dévoilée, mais elles pourraient concerner 2000 personnes au Royaume-Uni où le groupe emploie 15 000 personnes, a précisé à l’AFP une source proche du dossier.La hiérarchie ne sera pas épargnée puisque BP va réduire d’un tiers le nombre de hauts dirigeants, au nombre de 400 pour l’instant.

Le plan stratégique annoncé en février prévoyait déjà de constituer un groupe moins grand afin de pouvoir assurer un avenir moins dépendant des énergies fossiles. Le groupe s’est engagé à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

 

Mais la crise sanitaire a tout changé et a poussé BP à prendre des mesures radicales.

Les cours du pétrole ont plongé depuis mars bien en dessous du seuil de rentabilité de BP, face à une demande déprimée par l’arrêt de l’activité pendant les confinements.

M. Looney explique que son groupe dépense beaucoup plus d’argent qu’il n’en fait entrer dans ses caisses, de l’ordre de plusieurs millions de dollars par jour.

BP avait déjà annoncé début avril une baisse drastique de 25 % de ses dépenses d’investissements et un programme d’économies de 2,5 milliards de dollars en 2021, qui devrait même être renforcé.

Mais contrairement à son concurrent Royal Dutch Shell, le groupe a décidé de maintenir son dividende, se privant de ce fait de marges de manœuvre financières.

Pour Russ Mould, analyste chez AJ Bell, interrogé par l’AFP, « réduire les coûts juste pour garder le dividende n’est pas vraiment une stratégie même si cela peut plaire aux actionnaires à court terme ».

Selon lui, BP serait moins contesté si M. Looney « décidait de se libérer de son dividende qui lui coûte 7 milliards de dollars par an pour rediriger une partie des fonds dans l’investissement de long terme ».

M. Mould rappelle que le groupe dépense près de 10 milliards de dollars par an dans les salaires.

BP pourrait ne pas être le seul groupe du secteur à annoncer des réductions d’effectifs.

Jusqu’à 30 000 emplois pourraient être supprimés d’ici 18 mois dans le secteur du pétrole et du gaz au Royaume-Uni, en raison de la déprime du marché, prévenait fin avril l’association professionnelle Oil and Gas UK.

Renault :suppression de 5.000 emplois

Renault :suppression de 5.000 emplois

 

Reuters a rapporté lundi que le groupe automobile, qui employait l’an dernier 48.500 personnes en France, pourrait annoncer jeudi soir des suppressions d’emplois d’environ 5000 d’ici 2024 et des fermetures de sites dans le cadre de son plan d’économies.

Emmanuel Macron a déclaré mardi que le prêt de cinq milliards d’euros promis par le gouvernement français à Renault dépendrait de l’issue d’une table ronde, prévue lundi, entre le constructeur, les syndicats et les élus concernés par l’avenir des sites industriels du groupe au losange.

Aérien–Emirates: suppression de 30 % des emplois

Aérien–Emirates: suppression de 30 % des emplois

 

Le secteur aérien constitue une des activités les plus impactées par le Coronavirus. Certaines compagnies vont purement disparaître, d’autres ,les plus grosses notamment, vont résister avec des aides massives de leur gouvernement et des plans draconiens d’ajustement des effectifs. On parle d’une réduction des emplois qui pourraient varier en moyenne de 10 à 20 %. Pour la compagnie Emirates, la mesure étudiée  vise à réduire de 30% les effectifs du transporteur qui employait plus de 105.000 personnes fin mars, précise l’agence de Bloomberg.

La compagnie envisage également d’accélérer le retrait des Airbus A380 de sa flotte, ajoute Bloomberg.

“Une telle décision sera communiquée de manière appropriée”, a commenté une porte-parole d’Emirates.

“Comme le ferait toute entreprise responsable, notre équipe dirigeante a donné instruction à tous les départements de mener un examen minutieux des coûts et ressources au regard des projections financières.”

La compagnie publique des Emirats arabes unis, l’une des plus importantes au monde pour les vols long-courriers, a suspendu ses vols réguliers en mars dernier en raison de la pandémie de COVID-19.

Elle a prevenu début mai qu’elle devrait lever de la dette pour faire face aux conséquences économiques de la crise sanitaire et pourrait devoir prendre des mesures drastiques.

Aérien–Derichebourg Aeronautics 700 emplois sont menacés

Aérien–Derichebourg Aeronautics 700 emplois sont menacés

 

Le sous-traitant aéronautique de rang 1, qui emploie 1 600 personnes en France dont 1 400 à Toulouse, est confronté à une chute de son activité, dépendante à 95% d’Airbus. Par conséquent, Derichebourg Aeronautics prépare un Plan de sauvegarde l’emploi qui pourrait toucher jusqu’à 700 postes si les syndicats refusent la mise en oeuvre d’un accord de performance collective (APC). Ils ont ainsi demandé l’expertise d’un cabinet indépendant pour se doter d’un avis extérieur sur la situation économique de l’entreprise toulousaine.

 

Aérien–Ryanair : 3.000 emplois supprimés

Aérien–Ryanair :  3.000 emplois supprimés

La crise dans le transport aérien va évidemment se concrétiser par des pertes abyssales et un besoin d’aides financières dont beaucoup ne pourront pas être remboursées. Parallèlement, des plans de licenciement vont se développer 10 à 30 % du personnel pourraient être concernés. L’organisation internationale IATA a déjà calculé que le secteur avait perdu 250 milliards du fait du confinement. Le redressement n’interviendra pas avant 2021 voire 2022.

De son côté, Ryanair a annoncé vendredi son intention de supprimer jusqu’à 3.000 emplois, soit 15% de ses effectifs, et de négocier avec Boeing des reports de livraison en raison de la pandémie de coronavirus.

Il y a deux semaines encore, Michael O’Leary, le directeur général de la première compagnie aérienne à bas coûts d’Europe, déclarait prévoir un rebond de ses profits en 2021 et ne pas vouloir différer ses commandes d’appareils.

Mais dans un communiqué aux investisseurs, Ryanair a dit vendredi repousser de juin à juillet le redémarrage de ses activités, ajoutant qu’il prévoyait d’opérer à 50% de ses capacités sur les trois mois de juillet à septembre, sa période d’ordinaire la plus active.

La compagnie aérienne irlandaise a également déclaré revoir ses prévisions de croissance et de commandes d’appareils et négocier avec Boeing pour réduire le nombre de ses livraisons au cours des 24 prochains mois.

“Ryanair prévoit désormais que la reprise de la demande passagers et le retour à une politique tarifaire (au niveau de 2019) prendra au moins deux ans, jusqu’à l’été 2022 au plus tôt”, avertit Michael O’Leary dans le communiqué.

Autre compagnie irlandaise, Aer Lingus a annoncé à ses syndicats qu’elle cherchait à réduire ses effectifs de 20%, a-t-on appris vendredi de source proche des discussions.

La compagnie, qui appartient au groupe IAG, n’a pas souhaité faire de commentaire.

Une réduction de 20% des effectifs représenterait 800 à 900 employés, a précisé la même source, ajoutant que la direction envisageait la mise en place d’un plan de départs volontaires.

IAG, à qui appartiennent aussi British Airways, Iberia et Vueling, a déjà annoncé mardi qu’il pourrait supprimer jusqu’à 12.000 emplois au sein de la compagnie britannique.

Boiron : suppression de plus de 500 emplois au moment où il faudrait relocaliser l’industrie pharmaceutique

Boiron : suppression de plus de 500 emplois au moment où il faudrait relocaliser l’industrie pharmaceutique

 

Le laboratoire Boiron prend le prétexte de la décision de non remboursement de l’homéopathie pour annoncer la suppression de 500 emplois. Certes on ne peut nier que cette  décision vis-à-vis de l’homéopathie a forcément des conséquences sur l’activité de Boiron. Pour autant ,tout et loin d’être imputable au seul problème de l’homéopathie.

En tout cas une curieuse décision au moment précis où l’on s’aperçoit que la délocalisation de nos médicaments en Chine pourrait paralyser les modalités thérapeutiques. En effet,  c’est globalement l’Asie qui fabrique des médicaments destinés à l’Europe France comprise. Des pourcentages de production qui peuvent attendre atteindre 50 à 80 % pour certaines molécules.

Certes il est certain que cette relocalisation ne se reproduira ne se produira pas du jour au lendemain, pas sûr non plus loin s’en faut que tout ce qui ce consomme en France sera fabriqué dans l’Hexagone. Une partie sera sans doute redéployé sur d’autres continents y compris par exemple dans les pays de l’Est de l’Europe. Mais une autre partie de cette fabrication ce justifierait en France compte tenu de l’importance du marché.

Le laboratoire Boiron a donc  annoncé mercredi la fermeture d’un site de production et la suppression nette de plus de 500 emplois dans le cadre d’un projet de réorganisation lié selon lui à la décision du gouvernement français de ne plus rembourser les médicaments homéopathiques à partir de l’an prochain.

Les autorités françaises ont annoncé en juillet dernier une baisse du niveau de remboursement de l’homéopathie dès le 1er janvier 2020 puis la fin totale du remboursement à partir de 2021, faute d’efficacité établie de ces traitements à l’origine de débats enflammés entre consommateurs et sceptiques

Le groupe annonce dans un communiqué l’arrêt de son site de production de Montrichard, près de Tours, la fermeture de 12 de ses 27 établissements de préparation-distribution et la réorganisation de ses équipes. La preuve que tout cela n’est pas du a l’homéopathie.

Ce plan devrait entraîner la suppression de 646 postes et la création de 134 nouveaux postes, précise encore le laboratoire.

Boiron a par ailleurs annoncé une baisse de son résultat opérationnel annuel, un recul qu’il impute aux “attaques virulentes, injustifiées et réitérées contre l’homéopathie en France ainsi qu’en Espagne”.

Son chiffre d’affaires s’est établi en 2019 à un peu plus de 557 millions d’euros, contre 604 millions en 2018 (-7,8%). Le résultat opérationnel a baissé à 67 millions d’euros contre 106 millions un an auparavant (-37%).

Plus 263.100 emplois nets en 2019

Plus 263.100 emplois nets en 2019

 

 

Sur un an, l’emploi salarié total s’accroît de 287.600 (soit +1,1 %). Ces créations de postes se répartissent entre +263.100 dans le secteur privé et +24.400 dans la fonction publique. « Cette hausse d’ensemble excède celle de 2018 (+158.100) mais elle est inférieure à celle de 2017 (+335.600) » commente l’institut public de la statistique.

Par grands secteurs d’activité, les créations d’emplois en France ont été surtout dynamiques dans les services marchands.

  • Dans les services marchands, au quatrième trimestre 2019, « l’emploi salarié augmente de 68.600, soit +0,5 %, après +0,3 % au trimestre précédent. Sur un an, ce secteur porte la grande majorité des créations nettes d’emplois salariés : +201.000, soit davantage qu’en 2018 (+126 000). L’emploi intérimaire baisse de nouveau modérément  : −1900 au quatrième trimestre 2019 (soit −0,2 %). Sur un an, il baisse de 2700 (soit −0,3 %). En 2018 il s’était replié plus nettement (-26 700). L’emploi salarié hors intérim accélère nettement : +70.500 au quatrième trimestre 2019, après +34.300 (soit +0,6 %, après +0,3 %). Sur un an, il augmente de 203.800 (+1,8 %) » précise le bilan de l’Insee.
  • Dans l’industrie, au quatrième trimestre 2019, l’emploi salarié demeure quasi stable: −200  après +1600. L’emploi industriel est toutefois supérieur de 10.700 à son niveau d’un an auparavant (soit +0,3 %) ; il avait renoué avec la croissance en 2017.
  • Dans la construction, l’emploi salarié continue de croître solidement : +10.100 après +10.200 (soit +0,7 % comme au troisième trimestre 2019). Sur un an, la hausse atteint 45.000 (soit +3,3 %). « C’est la plus forte hausse annuelle depuis 2007″, note l’Insee.

 

  • Dans les services principalement non marchands, l’emploi progresse légèrement: +11.900 (soit +0,1 %), après +2600 (soit 0,0 %). Cette  légère accélération provient essentiellement du privé (+11.000 après −5 200) tandis que l’emploi non marchand public est quasi stable au quatrième trimestre 2019 (+900 après +7800). Sur un an, l’emploi dans les services principalement non marchands augmente de 27.700 (soit +0,3 %), contre une baisse de 4900 l’année précédente.

Emplois – 500 000 créés depuis 2017 , de la propagande ?

 

 Emplois -500 000 créés depuis 2017 ,  de la propagande ?

L’économiste Philippe Askenazy met sérieusement en doute dans une tribune du Monde  le chiffre de création de 500 000 emplois créés depuis 2017 annoncés triomphalement par Macron. Ces  supposées créations  d’emplois paraissent en effet particulièrement douteuses  quand on sait que la croissance s’est écroulée pour se limiter pour de 1,2 % par exemple en 2019. Comme si plus la croissance était faible et plus le nombre d’emplois se développait.  Il y a de toute évidence du bidouillage de la part de certaines institutions statistiques et économiques qui ont perdu toute déontologie voire  même toute pertinence.

 

 

Tribune dans le monde.

 

« Lors de ses vœux pour l’année 2020, le président de la République s’est félicité de la création de 500 000 emplois depuis son élection. Ce chiffre correspond à l’évolution de l’emploi salarié du deuxième trimestre (T2) 2017 au troisième trimestre 2019, issue des compilations de données administratives par l’Insee, l’Acoss (Sé­curité sociale) et la Dares (ministère du travail). L’autre grande source disponible est l’enquête Emploi, où l’Insee interroge en continu un échantillon représentatif de la population en âge de travailler sur sa situation d’emploi. Là, le portrait est bien moins reluisant : entre les deux dates, seulement 200 000 personnes supplémentaires seraient « occupées » au sens d’Eurostat (ni chômeur ni inactif au moment de l’enquête).

 

La divergence est même pire si on se concentre sur le nombre de travailleurs dont l’activité principale est salariée : il aurait baissé de l’ordre de 40 000 sur la même période d’après les chiffres bruts fournis par Eurostat.

 

S’il est habituel que les deux sources ne coïncident pas, notamment en raison d’effets de calendrier (fin de trimestre pour la première, en continu pour la seconde), la divergence des estimations est spectaculaire pour la seconde année du quinquennat. Du T2 2018 au T2 2019, l’économie française aurait créé près de 250 000 emplois salariés selon les données administratives, et au plus 75 000 emplois tous statuts confondus selon l’enquête Emploi traitée par Eurostat. La divergence est même pire si on se concentre sur le nombre de travailleurs dont l’activité principale est salariée : il aurait baissé de l’ordre de 40 000 sur la même période d’après les chiffres bruts fournis par Eurostat. Les deux séries apportent ainsi des visions antithétiques, l’une cohérente avec la satisfaction du pouvoir, l’autre avec le malaise social persistant.

 

Les administrations économiques n’ont pour l’instant pas publié d’analyse de cette divergence récente (qui semble se prolonger au T3 2019, selon des données encore très provisoires). Les chercheurs n’auront accès que dans de très long mois aux fichiers détaillés. On en est donc réduit à émettre des hypothèses.

L’enquête Emploi aurait subitement perdu en pertinence, potentiellement minée par le contentieux entre les enquêteurs de l’Insee et leur direction (in fine résolu cet automne par la création d’une prime de collecte). Mais alors que vaudraient les chiffres officiels du chômage calculés à partir de cette enquête ?

 

Quel taux de croissance pour réellement créer des emplois ?

Quel  taux de croissance pour réellement créer des emplois ? 

Évidemment la plupart des grands médias reprennent  sans guère d’analyse les chiffres des organismes gouvernementaux qui annoncent une baisse de chômage record en 2019. De quoi s’interroger car  il n’y a pas si longtemps on considérait en général il fallait de l’ordre de 1,5 % de croissance pour commencer à réellement créer des emplois. Pour cela pour tenir compte notamment de l’augmentation de la productivité  qui peut approcher 1 % par an. La croissance doit  donc être supérieure à ses gains de productivité pour que les entreprises embauchent . Pour évaluer réellement la situation du chômage, il  faut évidemment aussi tenir compte de l’évolution du nombre d’actifs dont le nombre de jeunes arrivant sur le marché et le nom de seniors  continuant de travailler.

Il est clair aussi que le chiffre d’évolution de la productivité représente une moyenne donc avec une certaine dispersion et dont les effets peuvent varier dans le temps de manière positive ou négative selon que les embauches et les licenciements seront anticipés  ou retardés . Curieusement alors que la croissance s’ est plutôt effondrée avec seulement 0, 2 % de croissance au  quatrième trimestre 2019 , les organismes officiels du gouvernement annoncent  une diminution du nombre de chômeurs.

On ne peut sans doute nier qu’il existe dans certains métiers une certaine tension caractérisée notamment par un manque de qualification. Pour autant , globalement le  nombre d’inscrits à pôle emploi renoncent  tout simplement à figurer sur les listes de cet organisme car convaincus qu’il ne pourra jamais leur offrir la moindre possibilité de travail. Il y a d’ailleurs longtemps que la plupart des entreprises ne passent plus par pôle emploi pour leurs besoins de main-d’œuvre.

Il faut cependant observer  aujourd’hui qu’il faut  moins de croissance pour faire baisser le taux de chômage que dans les années 1980 du fait de l’écroulement de l’industrie et du fait que  le secteur des services réalise beaucoup moins de gains de productivité.

Chômage-500 000 emplois créés depuis 2017 ! du pipeau !

Chômage-500 000 emplois créés depuis 2017 ! du pipeau !

 

 

L’économiste Philippe Askenazy met sérieusement en doute dans une tribune du Monde  le chiffre de création de 500 000 emplois créés depuis 2017 annoncés triomphalement par Macron. Ces  supposées créations  d’emplois paraissent en effet particulièrement douteuses  quand on sait que la croissance s’est écroulée pour se limiter pour de 1,2 % par exemple en 2019. Comme si plus la croissance était faible et plus le nombre d’emplois se développait.  Il y a de toute évidence du bidouillage de la part de certaines institutions statistiques et économiques qui ont perdu toute déontologie voire  même toute pertinence.

 

 

Tribune dans le monde.

 

« Lors de ses vœux pour l’année 2020, le président de la République s’est félicité de la création de 500 000 emplois depuis son élection. Ce chiffre correspond à l’évolution de l’emploi salarié du deuxième trimestre (T2) 2017 au troisième trimestre 2019, issue des compilations de données administratives par l’Insee, l’Acoss (Sé­curité sociale) et la Dares (ministère du travail). L’autre grande source disponible est l’enquête Emploi, où l’Insee interroge en continu un échantillon représentatif de la population en âge de travailler sur sa situation d’emploi. Là, le portrait est bien moins reluisant : entre les deux dates, seulement 200 000 personnes supplémentaires seraient « occupées » au sens d’Eurostat (ni chômeur ni inactif au moment de l’enquête).

 

La divergence est même pire si on se concentre sur le nombre de travailleurs dont l’activité principale est salariée : il aurait baissé de l’ordre de 40 000 sur la même période d’après les chiffres bruts fournis par Eurostat.

 

S’il est habituel que les deux sources ne coïncident pas, notamment en raison d’effets de calendrier (fin de trimestre pour la première, en continu pour la seconde), la divergence des estimations est spectaculaire pour la seconde année du quinquennat. Du T2 2018 au T2 2019, l’économie française aurait créé près de 250 000 emplois salariés selon les données administratives, et au plus 75 000 emplois tous statuts confondus selon l’enquête Emploi traitée par Eurostat. La divergence est même pire si on se concentre sur le nombre de travailleurs dont l’activité principale est salariée : il aurait baissé de l’ordre de 40 000 sur la même période d’après les chiffres bruts fournis par Eurostat. Les deux séries apportent ainsi des visions antithétiques, l’une cohérente avec la satisfaction du pouvoir, l’autre avec le malaise social persistant.

 

Les administrations économiques n’ont pour l’instant pas publié d’analyse de cette divergence récente (qui semble se prolonger au T3 2019, selon des données encore très provisoires). Les chercheurs n’auront accès que dans de très long mois aux fichiers détaillés. On en est donc réduit à émettre des hypothèses.

L’enquête Emploi aurait subitement perdu en pertinence, potentiellement minée par le contentieux entre les enquêteurs de l’Insee et leur direction (in fine résolu cet automne par la création d’une prime de collecte). Mais alors que vaudraient les chiffres officiels du chômage calculés à partir de cette enquête ? 

Création de 500 000 emplois depuis 2017 ! du pipeau !

Création de 500 000 emplois depuis 2017 ! du pipeau !

 

 

L’économiste Philippe Askenazy met sérieusement en doute le chiffre de création de 500 000 emplois créés depuis 2017 annoncés triomphalement par Macron. Ces  supposées créations  d’emplois paraissent en effet particulièrement douteuses  quand on sait que la croissance s’est écroulée pour se limiter pour de 1,2 % par exemple en 2019. Comme si, plus la croissance était faible et plus le nombre d’emplois se développait.  Il y a de toute évidence du bidouillage de la part de certaines institutions statistiques et économiques qui ont perdu toute déontologie voire  même toute pertinence.

 

 

Tribune dans le monde.

 

« Lors de ses vœux pour l’année 2020, le président de la République s’est félicité de la création de 500 000 emplois depuis son élection. Ce chiffre correspond à l’évolution de l’emploi salarié du deuxième trimestre (T2) 2017 au troisième trimestre 2019, issue des compilations de données administratives par l’Insee, l’Acoss (Sé­curité sociale) et la Dares (ministère du travail). L’autre grande source disponible est l’enquête Emploi, où l’Insee interroge en continu un échantillon représentatif de la population en âge de travailler sur sa situation d’emploi. Là, le portrait est bien moins reluisant : entre les deux dates, seulement 200 000 personnes supplémentaires seraient « occupées » au sens d’Eurostat (ni chômeur ni inactif au moment de l’enquête).

 

La divergence est même pire si on se concentre sur le nombre de travailleurs dont l’activité principale est salariée : il aurait baissé de l’ordre de 40 000 sur la même période d’après les chiffres bruts fournis par Eurostat.

 

S’il est habituel que les deux sources ne coïncident pas, notamment en raison d’effets de calendrier (fin de trimestre pour la première, en continu pour la seconde), la divergence des estimations est spectaculaire pour la seconde année du quinquennat. Du T2 2018 au T2 2019, l’économie française aurait créé près de 250 000 emplois salariés selon les données administratives, et au plus 75 000 emplois tous statuts confondus selon l’enquête Emploi traitée par Eurostat. La divergence est même pire si on se concentre sur le nombre de travailleurs dont l’activité principale est salariée : il aurait baissé de l’ordre de 40 000 sur la même période d’après les chiffres bruts fournis par Eurostat. Les deux séries apportent ainsi des visions antithétiques, l’une cohérente avec la satisfaction du pouvoir, l’autre avec le malaise social persistant.

 

Les administrations économiques n’ont pour l’instant pas publié d’analyse de cette divergence récente (qui semble se prolonger au T3 2019, selon des données encore très provisoires). Les chercheurs n’auront accès que dans de très long mois aux fichiers détaillés. On en est donc réduit à émettre des hypothèses.

 

L’enquête Emploi aurait subitement perdu en pertinence, potentiellement minée par le contentieux entre les enquêteurs de l’Insee et leur direction (in fine résolu cet automne par la création d’une prime de collecte). Mais alors que vaudraient les chiffres officiels du chômage calculés à partir de cette enquête ? »

 

Opel-PSA : suppression de 4.100 emplois et ce n’est pas fini

Opel-PSA  : suppression de 4.100 emplois et ce n’est pas fini

La crise de l’automobile ne fait que débuter en raison de la double dimension structurelle et conjoncturelle. Sur le plan de la conjoncture, le très net tassement de la consommation des ménages a forcément des conséquences sur les commandes de véhicules neufs. Au plan mondial on comptait  surtout sur le marché chinois qui ne cesse malheureusement de reculer et qui va tirer dans le rouge l’ensemble de la production mondiale . Les capacités de production est  sous utilisée partout. En outre, sur le plan structurel se pose la question des énormes investissements à engager en vue de la transformation du mode de motorisation et d’un meilleur respect pour les émissions polluantes. Nombre d’interrogations planent  encore sur la nature et les délais de ces nouvelles motorisations : mixte, totalement électrique ou hydrogène. Les consommateurs eux-mêmes prennent en compte ces incertitudes et nombre se tournent  vers le marché d’occasion en attendant que le ciel s’éclaircisse. Ce que confirme un article de la tribune qui rend compte d’une étude AlixPartners, .

D’après  AlixPartners,  les indicateurs de marché vont se détériorer dès cette année, et ce tableau sombre va perdurer les années suivantes. En résumé, le cabinet d’audit anticipe une baisse du marché automobile mondial dans les deux prochaines années avec un creux en 2020 à 91 millions de voitures (moins 3 millions par rapport à 2017), avant une remontée jusqu’en 2026 avec 106 millions de véhicules. C’est de la Chine que le choc risque d’être le plus dur à encaisser avec une baisse de 3 millions de voitures jusqu’en 2020. Il faudra attendre 2024 pour que le marché revienne à son niveau de 2017 (28 millions de voitures). Mais, plus grave encore, l’étude pointe l’inquiétant niveau des surcapacités industrielles sur le premier marché du monde. AlixPartners estime que le taux d’utilisation des capacités de production est passé sous le seuil des 70%, seuil considéré comme périlleux en termes de rentabilité et qui peut potentiellement conduire à des fermetures d’usines.  les Français ont franchi depuis bien longtemps les lignes rouges des surcapacités puisque PSA utilise seulement 26% de ses capacités de production chinoises, contre 33% pour Renault. Seul Ford fait pire avec 24%.

Même trajectoire attendue sur le marché américain qui pourrait d’ici 2021, perdre deux millions d’immatriculations sur l’année. d’usines afin d’ajuster sa production à la demande.

 De son côté, le marché européen va croître lentement et passer de 20,6 millions de voitures à environ 22,3 millions en 2026.

D’ici 5 à 6 ans, entre 40 à 60 usines dans le monde seront soit fermées, soit transformées dans la fabrication de batteries électriques. Les équipementiers pourraient être les premiers concernés. Ils disposent de plus grandes surcapacités en Chine. En outre, ils pourraient être frappés par l’avènement de la voiture électrique qui va faire disparaître toute une série d’équipements.

 

Citant une source proche du dossier, l’agence précise que 2.100 postes au moins seront supprimés d’ici 2025 et que deux vagues de réductions d’effectifs d’un millier chacune pourraient suivre en 2027 puis 2029. Les employés d’Opel seront informés mardi.

Le secteur automobile, qui subit un ralentissement mondial du marché en particulier en Chine, doit également s’adapter au durcissement des règles en matière de pollution et investir massivement dans le développement des véhicules électriques et des véhicules autonomes.

Création de 500 000 emplois depuis 2017 ! du pipeau !

Création de 500 000 emplois depuis 2017 ! du pipeau !

 

 

L’économiste Philippe Askenazy met sérieusement en doute le chiffre de création de 500 000 emplois créés depuis 2017 annoncés triomphalement par Macron. Ces  supposées créations  d’emplois paraissent en effet particulièrement douteuses  quand on sait que la croissance s’est écroulée pour se limiter pour de 1,2 % par exemple en 2019. Comme si, plus la croissance était faible et plus le nombre d’emplois se développait.  Il y a de toute évidence du bidouillage de la part de certaines institutions statistiques et économiques qui ont perdu toute déontologie voire  même toute pertinence.

 

 

Tribune dans le monde.

 

« Lors de ses vœux pour l’année 2020, le président de la République s’est félicité de la création de 500 000 emplois depuis son élection. Ce chiffre correspond à l’évolution de l’emploi salarié du deuxième trimestre (T2) 2017 au troisième trimestre 2019, issue des compilations de données administratives par l’Insee, l’Acoss (Sé­curité sociale) et la Dares (ministère du travail). L’autre grande source disponible est l’enquête Emploi, où l’Insee interroge en continu un échantillon représentatif de la population en âge de travailler sur sa situation d’emploi. Là, le portrait est bien moins reluisant : entre les deux dates, seulement 200 000 personnes supplémentaires seraient « occupées » au sens d’Eurostat (ni chômeur ni inactif au moment de l’enquête).

 

La divergence est même pire si on se concentre sur le nombre de travailleurs dont l’activité principale est salariée : il aurait baissé de l’ordre de 40 000 sur la même période d’après les chiffres bruts fournis par Eurostat.

 

S’il est habituel que les deux sources ne coïncident pas, notamment en raison d’effets de calendrier (fin de trimestre pour la première, en continu pour la seconde), la divergence des estimations est spectaculaire pour la seconde année du quinquennat. Du T2 2018 au T2 2019, l’économie française aurait créé près de 250 000 emplois salariés selon les données administratives, et au plus 75 000 emplois tous statuts confondus selon l’enquête Emploi traitée par Eurostat. La divergence est même pire si on se concentre sur le nombre de travailleurs dont l’activité principale est salariée : il aurait baissé de l’ordre de 40 000 sur la même période d’après les chiffres bruts fournis par Eurostat. Les deux séries apportent ainsi des visions antithétiques, l’une cohérente avec la satisfaction du pouvoir, l’autre avec le malaise social persistant.

 

Les administrations économiques n’ont pour l’instant pas publié d’analyse de cette divergence récente (qui semble se prolonger au T3 2019, selon des données encore très provisoires). Les chercheurs n’auront accès que dans de très long mois aux fichiers détaillés. On en est donc réduit à émettre des hypothèses.

 

L’enquête Emploi aurait subitement perdu en pertinence, potentiellement minée par le contentieux entre les enquêteurs de l’Insee et leur direction (in fine résolu cet automne par la création d’une prime de collecte). Mais alors que vaudraient les chiffres officiels du chômage calculés à partir de cette enquête ? »

 

Création de 500 000 emplois depuis 2017 ! du pipeau !

Création de 500 000 emplois depuis 2017 ! du pipeau !

 

 

L’économiste Philippe Askenazy met sérieusement en doute le chiffre de création de 500 000 emplois créés depuis 2017 annoncés triomphalement par Macron. Ces  supposées créations  d’emplois paraissent en effet particulièrement douteuses  quand on sait que la croissance s’est écroulée pour se limiter pour de 1,2 % par exemple en 2019. Comme si, plus la croissance était faible et plus le nombre d’emplois se développait.  Il y a de toute évidence du bidouillage de la part de certaines institutions statistiques et économiques qui ont perdu toute déontologie voire  même toute pertinence.

 

 

Tribune dans le monde.

 

Lors de ses vœux pour l’année 2020, le président de la République s’est félicité de la création de 500 000 emplois depuis son élection. Ce chiffre correspond à l’évolution de l’emploi salarié du deuxième trimestre (T2) 2017 au troisième trimestre 2019, issue des compilations de données administratives par l’Insee, l’Acoss (Sé­curité sociale) et la Dares (ministère du travail). L’autre grande source disponible est l’enquête Emploi, où l’Insee interroge en continu un échantillon représentatif de la population en âge de travailler sur sa situation d’emploi. Là, le portrait est bien moins reluisant : entre les deux dates, seulement 200 000 personnes supplémentaires seraient « occupées » au sens d’Eurostat (ni chômeur ni inactif au moment de l’enquête).

La divergence est même pire si on se concentre sur le nombre de travailleurs dont l’activité principale est salariée : il aurait baissé de l’ordre de 40 000 sur la même période d’après les chiffres bruts fournis par Eurostat

S’il est habituel que les deux sources ne coïncident pas, notamment en raison d’effets de calendrier (fin de trimestre pour la première, en continu pour la seconde), la divergence des estimations est spectaculaire pour la seconde année du quinquennat. Du T2 2018 au T2 2019, l’économie française aurait créé près de 250 000 emplois salariés selon les données administratives, et au plus 75 000 emplois tous statuts confondus selon l’enquête Emploi traitée par Eurostat. La divergence est même pire si on se concentre sur le nombre de travailleurs dont l’activité principale est salariée : il aurait baissé de l’ordre de 40 000 sur la même période d’après les chiffres bruts fournis par Eurostat. Les deux séries apportent ainsi des visions antithétiques, l’une cohérente avec la satisfaction du pouvoir, l’autre avec le malaise social persistant.

Les administrations économiques n’ont pour l’instant pas publié d’analyse de cette divergence récente (qui semble se prolonger au T3 2019, selon des données encore très provisoires). Les chercheurs n’auront accès que dans de très long mois aux fichiers détaillés. On en est donc réduit à émettre des hypothèses.

1. L’enquête Emploi aurait subitement perdu en pertinence, potentiellement minée par le contentieux entre les enquêteurs de l’Insee et leur direction (in fine résolu cet automne par la création d’une prime de collecte). Mais alors que vaudraient les chiffres officiels du chômage calculés à partir de cette enquête ?

500 000 emplois créés depuis 2017 ! du pipeau !

500 000 emplois créés depuis 2017 ! du pipeau !

 

 

L’économiste Philippe Askenazy met sérieusement en doute le chiffre de création de 500 000 emplois créés depuis 2017 annoncés triomphalement par Macron. Ces  supposées créations  d’emplois paraissent en effet particulièrement douteuses  quand on sait que la croissance s’est écroulée pour se limiter pour de 1,2 % par exemple en 2019. Comme si plus la croissance était faible et plus le nombre d’emplois se développait.  Il y a de toute évidence du bidouillage de la part de certaines institutions statistiques et économiques qui ont perdu toute déontologie voire  même toute pertinence.

 

 

Tribune dans le monde.

 

Lors de ses vœux pour l’année 2020, le président de la République s’est félicité de la création de 500 000 emplois depuis son élection. Ce chiffre correspond à l’évolution de l’emploi salarié du deuxième trimestre (T2) 2017 au troisième trimestre 2019, issue des compilations de données administratives par l’Insee, l’Acoss (Sé­curité sociale) et la Dares (ministère du travail). L’autre grande source disponible est l’enquête Emploi, où l’Insee interroge en continu un échantillon représentatif de la population en âge de travailler sur sa situation d’emploi. Là, le portrait est bien moins reluisant : entre les deux dates, seulement 200 000 personnes supplémentaires seraient « occupées » au sens d’Eurostat (ni chômeur ni inactif au moment de l’enquête).

La divergence est même pire si on se concentre sur le nombre de travailleurs dont l’activité principale est salariée : il aurait baissé de l’ordre de 40 000 sur la même période d’après les chiffres bruts fournis par Eurostat

S’il est habituel que les deux sources ne coïncident pas, notamment en raison d’effets de calendrier (fin de trimestre pour la première, en continu pour la seconde), la divergence des estimations est spectaculaire pour la seconde année du quinquennat. Du T2 2018 au T2 2019, l’économie française aurait créé près de 250 000 emplois salariés selon les données administratives, et au plus 75 000 emplois tous statuts confondus selon l’enquête Emploi traitée par Eurostat. La divergence est même pire si on se concentre sur le nombre de travailleurs dont l’activité principale est salariée : il aurait baissé de l’ordre de 40 000 sur la même période d’après les chiffres bruts fournis par Eurostat. Les deux séries apportent ainsi des visions antithétiques, l’une cohérente avec la satisfaction du pouvoir, l’autre avec le malaise social persistant.

Les administrations économiques n’ont pour l’instant pas publié d’analyse de cette divergence récente (qui semble se prolonger au T3 2019, selon des données encore très provisoires). Les chercheurs n’auront accès que dans de très long mois aux fichiers détaillés. On en est donc réduit à émettre des hypothèses.

 

1. L’enquête Emploi aurait subitement perdu en pertinence, potentiellement minée par le contentieux entre les enquêteurs de l’Insee et leur direction (in fine résolu cet automne par la création d’une prime de collecte). Mais alors que vaudraient les chiffres officiels du chômage calculés à partir de cette enquête ? 

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