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« Ré-industrialisation » : dans Usine Valdunes :380 emplois ferroviaires menacés!

« Ré-industrialisation » : dans Usine Valdunes :380 emplois ferroviaires menacés!


Conséquence de la désindustrialisation en France tout autant que des approximations concernant le développement du ferroviaire, le sous-traitant Valdunes dont le principal actionnaire chinois , le groupe industriel MA Steel , risque de ses activités menaçant ainsi 380 emplois.

Le ministre a promis de «tout faire pour que les sites et les entreprises trouvent un repreneur» et «qu’aucun des salariés ne restent sur le carreau». «Aujourd’hui, le travail se fait ici. On a rencontré la direction et l’actionnaire ce matin, on va rencontrer les organisations syndicales», explique Roland Lescure, soulignant que le processus pourrait «prendre des jours, des semaines, voire des mois».

Il assure qu’aujourd’hui «l’idée est de retrouver un repreneur stratégique, quelqu’un qui connaît le métier et pas forcément quelqu’un qui a besoin ou envie de faire une opération financière de court terme». Et de conclure : «Et ça, ça prend du temps».

Usine Valdunes :380 emplois ferroviaires menacés

Usine Valdunes :380 emplois ferroviaires menacés


Conséquence de la désindustrialisation en France tout autant que des approximations concernant le développement du ferroviaire, le sous-traitant Valdunes dont le principal actionnaire chinois , le groupe industriel MA Steel , risque de ses activités menaçant ainsi 380 emplois.

Le ministre a promis de «tout faire pour que les sites et les entreprises trouvent un repreneur» et «qu’aucun des salariés ne restent sur le carreau». «Aujourd’hui, le travail se fait ici. On a rencontré la direction et l’actionnaire ce matin, on va rencontrer les organisations syndicales», explique Roland Lescure, soulignant que le processus pourrait «prendre des jours, des semaines, voire des mois».

Il assure qu’aujourd’hui «l’idée est de retrouver un repreneur stratégique, quelqu’un qui connaît le métier et pas forcément quelqu’un qui a besoin ou envie de faire une opération financière de court terme». Et de conclure : «Et ça, ça prend du temps».

zone euro, la chute de la productivité témoigne aussi de la médiocrité des emplois

zone euro, la chute de la productivité témoigne aussi de la médiocrité des emplois

En zone euro, la productivité, c’est-à-dire la richesse produite par emploi, est très loin d’avoir retrouvé son niveau d’avant crise. Selon une nouvelle étude d’Allianz Trade dévoilée ce jeudi 4 mai, les gains de productivité sont en chute libre en zone euro. En cause la désindustrialisation mais aussi des emplois de moindre qualité notamment dans les services.

. Les économistes d’Allianz évoquent des phénomènes de « rétention » dans certains secteurs. Pendant la pandémie, de nombreux Etats européens ont mis en place des mesures d’urgence pour soutenir les entreprises et les salariés. Parmi les dispositifs employés, le chômage partiel a notamment permis d’éviter une hécatombe et des destructions de postes par millions. « Il y a sûrement eu des rétentions de main d’œuvre dans certains secteurs », a déclaré l’économiste de l’OFCE, Eric Heyer, lors d’un point presse.

« L’industrie n’a pas ajusté l’emploi à la conjoncture. Notamment dans la fabrication du matériel de transport, les entreprises ont préféré attendre une baisse des tensions sur l’approvisionnement des pièces plutôt que de débaucher , a-t-il ajouté. Dans les services, il y a sans doute un moindre recours aux heures supplémentaires ». La poursuite des aides aux entreprises a pu favoriser le maintien « d’entreprises zombies ». « Beaucoup d’entreprises ont été maintenues sous perfusion et auraient dû faire faillite sans les aides », a indiqué Mathieu Plane également économiste à l’OFCE.

L’autre facteur avancé par quelques économistes est le volume de travail par salarié. «Malgré les tensions sur le marché du travail, la durée du travail n’est pas revenue à son niveau d’avant crise. Cela permet de créer du travail », a ajouté Mathieu Plane. Le chercheur a également pointé le développement de l’apprentissage en France qui a sans doute contribué à la baisse de la productivité dans les entreprises. En effet, les apprentis sont comptabilisés dans les effectifs des entreprises alors qu’ils passent un volume de temps important en formation.

Enfin, les emplois créés peuvent également jouer en défaveur de la productivité. L’expansion des emplois de services aux entreprises (marketing, communication et à la personne (santé, enfance, vieillesse, livraisons) en Europe ne peuvent pas vraiment contribuer à améliorer les gains de productivité contrairement aux emplois industriels.

En outre, la précarisation du marché du travail avec des emplois de faible qualité et des revenus peu valorisés ne permettent pas non plus d’améliorer les gains de productivité alors que la rotation de la main d’œuvre est souvent élevée sur certains postes. Reste à savoir si le paradoxe d’une faible croissance riche en emplois va se prolonger.

Conséquence de l’intelligence artificielle, IBM pourrait supprimer 30 % des emplois

Conséquence de l’intelligence artificielle, IBM pourrait supprimer 30 % des emplois

Le patron d’IBM envisage de réduire drastiquement le personnel administratif du géant informatique, étant donné le potentiel de l’intelligence artificielle (IA) et des technologies d’automatisation à exécuter ce type de tâches. « Il me semble que 30% (des 26.000 employés administratifs) pourraient facilement être remplacés par l’IA et l’automatisation sur une période de cinq ans », a déclaré Arvind Krishna à Bloomberg lundi.
Le dirigeant prévoit donc un gel des recrutements dans ce département, qui représente une fraction des quelque 260.000 salariés du groupe américain.

Comme de nombreuses entreprises de la tech, IBM a mis en place un plan social cet hiver. Le groupe devrait licencier 5000 employés en tout, d’après Bloomberg, mais a en parallèle embauché 7000 personnes au premier trimestre.

Le pionnier de l’IA générative OpenAI a démontré avec son interface ChatGPT et d’autres outils que ces nouvelles technologies sont capables de rédiger des emails, de créer des sites web, de générer des lignes de codes, et, en général, d’exécuter de nombreuses tâches répétitives.

Emploi des séniors : quel emplois ?

Emploi des séniors : quels emplois ?

par Jean-François Amadieu,Professeur d’université, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne dans The Conversation FR.


Il est impossible d’avoir un débat pertinent sur la réforme du système de retraites sans prendre en compte la difficulté française à employer des travailleurs âgés. Les mesures déjà prises pour inciter au maintien en emploi ou au recrutement des seniors ont été très insuffisantes : comme le montrent plusieurs comparaisons internationales, les stéréotypes négatifs vis-à-vis des seniors sont particulièrement forts en France.

La France fait partie des pays où la population a le plus d’a priori négatifs inconscients à l’encontre des seniors : elle se classe 61ᵉ sur 68 pays. Cet âgisme ne peut rapidement changer, ni être aisément surmonté. Le rejet des seniors est considérable lors des embauches, et cette discrimination perdure d’autant qu’elle est fréquemment passée sous silence ou considérée comme compréhensible et acceptable.

Cette vision négative des salariés âgés, notamment de leur performance au travail, est profondément injuste car les travaux scientifiques en psychologie la contredisent. Par exemple, les seniors ne sont pas moins créatifs et pas plus rétifs aux changements. Malgré ces qualités, en entreprise, les seniors se sentent stigmatisés.

En France, 78 % des salariés ont le sentiment d’avoir une caractéristique qui peut les marginaliser ou les pénaliser au travail. En 2022, après l’origine sociale (citée par 22 % des salariés), c’est le fait d’être senior qui est le plus mentionné (21 %).

Au-delà des moqueries, des mises à l’écart ou du harcèlement, la moitié des salariés craignent d’être un jour victime de discrimination au travail. La première crainte pour ceux-ci est de très loin l’âge (43 % l’indiquent), devant l’apparence (23 %), le diplôme (23 %) puis le sexe (21 %).

Cette inquiétude est compréhensible quand on observe la catastrophe que représente pour eux la perte d’emploi. À cause de leur âge chronologique et souvent de leur apparence physique, il leur sera en effet difficile de retrouver un travail. Sauf à être proche de la retraite, ils risquent en cas de chômage de longue durée de perdre leurs indemnités (les durées d’indemnisation des plus de 50 ans ont été réduites en 2022). Une crainte d’autant plus grande que pour quatre recruteurs sur dix on est déjà senior à 45 ans, voire à 40 ans.

La difficulté des seniors à retrouver un emploi est parfaitement identifiée par les Européens et les Français : ils considèrent qu’avoir plus de 55 ans est le premier motif de rejet lors des embauches à compétences égales.

Le Défenseur des Droits a montré que l’âge est le premier critère de discrimination dont considèrent être victimes les demandeurs d’emploi (35 % des chômeurs discriminés disent l’être pour ce motif), devant l’apparence physique (25 %) et l’origine (20 %). Avoir plus de 55 ans est rarement un atout pour trouver un travail. Après le fait d’être enceinte, c’est le critère le plus rédhibitoire aux yeux des salariés comme des chômeurs (8 salariés et 9 demandeurs d’emploi sur 10 le déclarent).

Par ailleurs, les seniors sont fréquemment discriminés pour des motifs liés au vieillissement comme la prise de poids, les problèmes de santé ou le handicap. Ceux-ci ont un fort impact sur les chances d’embauche. L’apparence physique, et en particulier le poids, est le deuxième critère de discrimination à l’embauche. Or, la prise de poids est très corrélée à l’âge. Jeunesse, beauté et bonne santé sont valorisés en emploi. Il faut examiner ensemble ces facteurs aggravants pour comprendre les obstacles rencontrés par les seniors lors des recrutements.
Un ressenti corroboré par les faits

Le nombre des demandeurs d’emploi de plus de 50 ans a nettement augmenté, passant de 312 000 en 2008 (cat. A) à 809 000 fin 2022 (il a baissé chez les moins de 25 ans, passant de 355 000 à 311 000 demandeurs). De surcroit, il s’agit beaucoup plus souvent de chômeurs de longue durée : la durée moyenne de chômage des plus de 50 ans était de 370 jours début 2008. Elle atteint 665 jours fin 2022 (celle des moins de 25 ans est passée de 123 jours à 143 jours).

Des « testings », qui permettent de juger de la réaction des recruteurs face à des candidatures factices montrent une situation désastreuse et qui ne change pas. En 2006, un candidat de 48-50 ans avait en moyenne trois fois moins de chance qu’un candidat de 28-30 ans de passer le stade du tri de CV. Un candidat au nom maghrébin avait aussi à cette date environ trois fois moins de chances de

En 2022, le résultat est quasiment le même s’agissant des candidats seniors. Une personne ayant entre 48 et 55 ans a trois fois moins de chance d’être rappelée pour un entretien qu’un 23-30 ans (75 % de réponses positives de moins). La discrimination en raison du nom porté (les origines nationales) a diminué (33 % de réponses positives de moins au lieu 75 % en 2006). Ces « testings » sur l’âge révèlent là encore les médiocres résultats de la France par rapport aux autres pays européens et aux États-Unis.

Les progrès dans la lutte contre les discriminations ont été très insuffisants s’agissant des seniors. Une des raisons qui l’explique est le fait que la question de la discrimination des candidats âgés à l’embauche suscite peu d’intérêt. On peut même parler d’une véritable « invisibilisation ».
La statistique publique peut mieux faire

Bien que la discrimination en raison de l’âge soit le premier motif de discrimination mentionnée par les demandeurs d’emploi, les pouvoirs publics ont eu d’autres priorités. Le gouvernement a mesuré les discriminations à l’embauche au moyen de « testings ». Il en a même fait un outil pour amener les grandes entreprises à modifier leurs pratiques en donnant les noms de celles ayant de mauvais résultats (stratégie dite du « name and shame », littéralement « nommer pour faire honte »). Mais ces tests concernaient les discriminations en raison des origines nationales, du sexe et du lieu de résidence. Ils n’ont jamais porté sur l’âge avancé.

Le ministère du Travail ne diligente pas non plus de « testings » concernant spécifiquement les seniors et si, incidemment, une discrimination sur ce critère apparaît, elle n’est ni relevée ni analysée lors de la publication des résultats. Seuls l’effet des origines ou du sexe suscitent l’attention.
La France n’est pas le seul pays concerné par cet oubli. Une méta-analyse publiée en 2023 recense les « testings » publiés de 2005 à 2020 dans le monde : 143 de ces tests portent sur les questions ethno-raciales (surtout en France d’ailleurs, et 17 seulement sur les seniors.

Autre exemple, lorsque l’Insee et l’INED communiquent depuis plusieurs années sur les discriminations que vivent les Français, notamment au travail, en utilisant l’enquête trajectoire et origines (TEO), ils ne risquent pas de montrer que la France maltraite ses seniors en emploi ou ses personnes retraités. Ceci pour une raison simple : lors de la première enquête, en 2008, on n’avait pas interrogé assez d’individus de plus de 49 ans. En conséquence, les exploitations de l’enquête pour rendre compte des inégalités et discriminations vont exclure des données ceux qui ont 50 ans et plus, soit la moitié des Français de plus de 18 ans.

De leur côté, les statistiques en entreprise devraient enfin progresser grâce à l’index senior annoncé par le gouvernement – s’il fixe des obligations de résultat concernant le maintien dans l’emploi et les recrutements. Il risque néanmoins d’être construit de telle sorte que les entreprises obtiennent aisément de très bons résultats, à l’instar de ce qui se passe pour l’index égalité femmes/hommes.

Mesurer et s’attaquer aux discriminations à l’encontre des seniors est un impératif de justice sociale. C’est aussi un [enjeu de santé publique] et économique : les discriminations que les seniors connaissent sur le marché du travail ont des effets sur leur santé physique et mentale. C’est enfin un moyen pour augmenter le taux d’activité des seniors et financer les retraites. Les débats sur le recul de l’âge de départ à la retraite auront peut-être ainsi le mérite de finalement sortir les discriminations à l’encontre des seniors de la pénombre.

L’ancien ministre de la justice Michel Mercier condamné pour emplois fictifs !

L’ancien ministre de la justice Michel Mercier condamné pour emplois fictifs !

Encore un coup dur pour la justice avec la condamnation de l’ancien ministre de la justice de Nicolas Sarkozy pour emplois fictifs. La preuve aussi que certains élus confondent assez souvent intérêt collectif et intérêt personnel

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L’ancien ministre de Nicolas Sarkozy (2010-2012), âgé de 75 ans, s’est rendu coupable de «détournement de fonds publics» pour avoir versé dans le cadre de ses fonctions de sénateur 50.000 euros de salaire à son épouse, Joëlle, entre 2005 et 2009, et 37.000 euros à sa fille, Delphine, de 2012 à 2014.

Jugeant que les faits étaient «d’une gravité certaine» et que Michel Mercier avait fait «prévaloir son intérêt personnel sur l’intérêt commun», la justice l’a également condamné à 50.000 euros d’amende, cinq ans d’inéligibilité et trois ans d’interdiction de toute fonction publique.

L’ancien sénateur centriste a également été reconnu coupable de détournement de fonds publics par négligence pour avoir continué à payer un assistant parlementaire qui ne travaillait plus pour lui.
Il était également jugé pour prise illégale d’intérêts, mais les faits qui lui étaient reprochés à ce titre ont été déclarés prescrits par le tribunal.

Reconnues coupables de complicité et de recel, son épouse Joëlle et sa fille Delphine ont été condamnées, respectivement, à 18 mois de prison avec sursis et 40.000 euros d’amende pour la première et à 12 mois avec sursis et 10.000 euros d’amende pour la seconde. L’avocat de Michel Mercier n’a pas souhaité faire de commentaire.

Justifiant l’emploi de sa fille de 2012 à 2014, alors qu’elle vivait à Londres et n’a jamais mis les pieds au Sénat, il avait ainsi affirmé qu’elle lui servait de «conseillère culturelle». Delphine Mercier, elle, a dit avoir jeté «lors d’un déménagement» toutes ses notes relatives à son travail. Dans son délibéré, le tribunal a estimé que «ces déclarations étaient dénuées de toute vraisemblance».
Autres affaires

Emplois-jeunes: trop faibles en France

Emplois-jeunes: trop faibles en France

Macron Vient d’accorder la gratuité des préservatifs pour les 18 25 ans. Il aurait été sans doute été plus urgent d’annoncer également un plan emploi pour les jeunes. En effet les jeunes( comme les seniors) connaissent en France un taux d’emploi très insuffisant. Le taux de chômage chez les jeunes atteints de leur de 20 % pour une moyenne de l’ordre de 7 % dans l’ensemble de la population.

Le taux de chômage des 15-24 ans reste donc particulièrement élevé dans l’Hexagone.

Car, malgré un investissement significatif notamment sur l’apprentissage depuis deux ans, la plus grande marge de manœuvre pour atteindre le plein-emploi se concentre toujours sur les jeunes et les seniors.

Alors que le taux de chômage de la population active française est actuellement de 7,4 %,celui des 15-24 ans avoisine les 18 %, selon l’Insee. Un niveau historiquement bas, si on regarde les statistiques de ces quarante dernières années, mais qui reste… particulièrement haut. Des pays comme l’Irlande, l’Allemagne ou encore les Pays-Bas affichent, pour ces populations, des taux oscillants entre 6 % et 8 %. Et la musique n’est guère différente au sujet du taux d’emploi: l’Hexagone pointe en dessous de 35 %, quand les pays nordiques flirtent avec les 50 %.

Emplois : Des seniors sous utilisés en France

Emplois : Des seniors sous utilisés en France

Il est particulièrement important de trouver des solutions à un taux d’emploi des seniors qui est l’un des plus bas d’Europe.

Selon une étude de la Dares datée de décembre 2021, en 2020, le taux d’activité des 55-64 ans en France est inférieur de 5,8 points à celui de l’Union européenne à 27 pays (UE27). En effet, si pour les 55-59 ans, le taux d’activité est de 0,4 points plus élevé en France, il est inférieur de près de 12 points pour les 60-64 ans !

Cette situation s’explique notamment par les politiques de l’emploi menées en France à partir des années 70, et durant les 30 années qui ont suivi. Les pouvoirs publics et les partenaires sociaux ont alors privilégié le retrait des seniors du marché du travail, afin de favoriser l’emploi des autres tranches d’âges. L’abaissement de l’âge de la retraite de 65 à 60 ans, conjugué à la mise en place de dispositifs de départs à la retraite anticipée, ont eu pour effet d’abaisser considérablement le taux d’emploi des seniors.

Un retournement s’est produit à la fin des années 90. Vieillissement de la population et allongement des durées de vie, coût du financement des retraites, ainsi que l’objectif fixé par l’Union européenne d’atteindre un taux d’emploi de 50 % parmi les 55-64 ans, sont autant d’éléments qui ont conduit à un changement de paradigme dans les politiques de l’emploi des seniors. L’objectif de maintien et de retour à l’emploi de ce public a été affirmé, et fait désormais partie des priorités gouvernementales.

Quatre réformes des retraites se sont succédé en France depuis le début des années 1990 : en 1993, 2003, 2010 et 2014. Elles ont eu pour effet d’accroître significativement le taux d’emploi des seniors (+8,2 points entre 2007 et 2017, selon l’Insee). Cependant, dans le même temps, le taux de chômage des travailleurs de cette catégorie d’âge a connu une hausse rapide, de même que la proportion d’emplois à temps partiel et de CDD (Contrats à durée déterminée).

La réforme des retraites de 2010 a repoussé l’âge légal du départ à la retraite de 60 à 62 ans. L’âge légal auquel un salarié du privé peut prendre sa retraite est donc actuellement fixé à 62 ans. L’âge du taux plein, auquel un salarié peut prétendre quel que soit son nombre de trimestres de cotisations, était jusqu’ici fixé à 65 ans. Cet âge sera porté progressivement à 67 ans d’ici 2023.

Une taxe robot pour sauver les emplois ?

Une taxe robot pour sauver les emplois ?

 

Le robot  génère un phénomène de « destruction créatrice » : des postes nécessitant du personnel à compétences plus élevées émergent, tandis que les emplois moins qualifiés disparaissent, conduisant fatalement à un déséquilibre du marché du travail. Par Emeric Lebreton, Directeur Général et fondateur d’Orientaction et docteur en psychologie. ( dans la Tribune).

Cet article suscite certaines interrogations. D’abord il faut observer que de plus en plus d’experts adhèrent à la théorie libérale du signal prix. En effet une fiscalité sur des robots serait forcément de nature à peser sur la compétitivité. En outre, il n’est pas certain que les concurrents de la France seraient prêts à retenir un tel impôt. Or la balance commerciale française est déjà dans un état catastrophique. Plutôt que d’inventer une fiscalité ,il serait peut-être plus utile de planifier à temps les adaptations au changement technologique notamment en matière de formation et d’orientation professionnelle. NDLR 

 

La question est la suivante : une taxe robot, d’accord, mais à quelles fins ? Elle pourrait servir à financer la formation professionnelle afin d’élever le niveau de compétences numériques des employés peu ou moyennement qualifiés. Elle pourrait également contribuer au financement des retraites et/ou de l’assurance chômage.

Car si les charges salariales servent principalement à financer les prestations sociales, pourquoi les robots seraient-ils dispensés de toute participation alors qu’ils remplacent des êtres humains ? Il s’agirait également de récompenser les entreprises qui privilégient le travail humain, à l’image des sociétés dédiées aux services à la personne. Elles seraient tout simplement exemptées de la taxe.

À l’inverse, celles qui placent l’automatisation au cœur de leur activité se verraient concernées à différent degré par cette mesure, d’autant plus que moins chargées et donc plus rentables, elles auraient les moyens de la payer. Enfin, la taxe inciterait les organisations à reconsidérer le recrutement et remettrait à égalité robots et êtres humains dans la compétition pour l’emploi, puisqu’elles ne seraient plus spécialement gagnantes sur le plan financier.

 

Pour autant, ce nouveau levier demande à être intelligemment pensé et fléché car il n’est pas sans soulever certaines problématiques. À titre d’exemple, la taxe pourrait ralentir les gains de productivité si son montant est trop élevé et avoir plus largement un impact sur la croissance comme sur la compétitivité des entreprises. L’automatisation étant au cœur du processus d’innovation dans les entreprises, la taxe robot peut par ailleurs constituer un frein à leur développement. Sa mise en œuvre pose aussi des difficultés qui doivent être résolues au préalable – quels systèmes seraient concernés ? Quel montant et comment le recouvrer ? -, pour éviter que cette taxe robot ne soit « une usine à gaz (…), s’ajoutant aux impôts de production qui freinent le développement des entreprises françaises (cotisation foncière des entreprises, taxe sur les salaires, taxes sur les véhicules de sociétés…). Il convient de rappeler qu’en 2018 ces impôts ont rapporté plus de 75 milliards d’euros et l’impôt sur les sociétés 29 milliards ».

Pour limiter les effets potentiellement néfastes d’une telle mesure, le système de calcul devra prendre en compte de multiples paramètres, tels qu’une application de la taxe de manière différenciée (distinguer les logiciels des robots industriels) et variable selon le secteur d’activité.

L’automatisation n’est plus un sujet de science-fiction, bon nombre d’études, nonobstant leurs écarts de prévisions, démontrent son impact sur l’emploi. Il est à présent temps de faire face à cette transformation inédite qui s’opère depuis plusieurs années dans nos sociétés et qui s’accélère à vitesse grand V en œuvrant pour mettre en place les bonnes politiques de demain.

Emplois: Ralentissement

Emplois: Ralentissement

Un tassement a été enregistré concernant les embauches au troisième trimestre: Plus 0, 5 % au troisième trimestre contre 1,4 % au deuxième trimestre et plus 0,8 % au premier. À noter que le solde des emplois dans l’industrie est en retrait par rapport à la situation d’avant crise. Cette situation de l’emploi ajouté aux perspectives d’activité pour le quatrième trimestre montre un affaiblissement du rythme de la croissance cette fin d’année

 

D’après les données de l’Insee dévoilées vendredi 5 novembre, l’emploi salarié dans le secteur marchand a augmenté de 0,5% (93.000 emplois) au cours du troisième trimestre contre 1,4% au deuxième trimestre (265.000 emplois) et 0,8% au premier trimestre (153.000 emplois). Avec trois hausses consécutives, le niveau de l’emploi à la fin du mois de septembre dépasse son niveau d’avant-crise de près de 1%, soit 185.000 emplois.

De plus, la croissance économique attendue à plus de 6% en 2021 par la plupart des instituts de prévision devrait retomber aux alentours de 4% en 2022 si la situation sanitaire ne se détériore pas à nouveau comme en Allemagne frappée par une vague importante de contaminations. « 

Résultat, le niveau d’emploi dans les services marchands a dépassé le niveau de fin 2019 (+110.000). La construction a également multiplié les recrutements (42.000 au troisième trimestre) pour passer au dessus de son niveau d’avant-crise même si la pandémie a également fait trembler le secteur et paralysé de nombreux chantiers.

En revanche, le tableau est beaucoup plus sombre dans le secteur manufacturier. Si les chefs d’industrie ont embauché au cours du troisième trimestre (4.600), le niveau d’emploi est encore bien inférieur à la période pré-pandémie (-45.000). 

Santé: revaloriser les emplois féminisés

Santé:  revaloriser les emplois féminisés 

 

Face à la dégradation continue des services publics et du système de santé, un collectif d’universitaires, de représentants syndicaux et associatifs appelle, dans une tribune pour « Le Monde », à la création d’un plan d’investissement annuel d’au moins 2 % du PIB afin de recruter, former et créer les structures d’accueil suffisantes.

 

Tribune. 

 

La crise sanitaire a mis en évidence l’utilité de notre modèle social qui, pour protéger la population, a joué son rôle capital d’amortisseur social. Mais elle a également révélé la dégradation des services publics et du système de santé résultant de trente ans d’austérité budgétaire. Pour preuve, les fermetures de lits dans les hôpitaux continuent et les personnels sont sommés de faire des économies sur tout, avec un souci de rentabilité mortifère.

Autre secteur en difficulté, la petite enfance : seule la moitié des enfants de moins de 3 ans bénéficie de places d’accueil, en majorité par des assistantes maternelles. Pour les autres, c’est la débrouille, qui repose essentiellement sur les mères et grands-mères. Au lieu de développer des accueils collectifs sur l’ensemble du territoire, le gouvernement augmente le nombre d’enfants confiés à chaque professionnel dans les crèches et déréglemente le secteur pour le plus grand bonheur des acteurs du secteur lucratif !

 

De même, l’aide sociale à l’enfance, chargée de protéger les enfants en difficulté sociale ou familiale, est exsangue : ce sont des dizaines de milliers de jeunes qui sont en danger. Plus largement, les inégalités sociales explosent (accès aux loisirs, aux vacances et à la culture, réussite à l’école…).

Enfin, question ô combien cruciale, l’accompagnement de la perte d’autonomie est identifié comme un secteur de rentabilité par la finance et de nombreux groupes privés lucratifs et spéculatifs misent sur la prise en charge de nos proches, tout en bénéficiant du financement de la Sécurité sociale.

Résultat : le coût devient inaccessible pour de nombreuses familles, la qualité de service et les conditions de travail des salariés se dégradent avec une véritable maltraitance institutionnelle qui se généralise.

Il faut changer de paradigme. Le secteur du soin et du lien aux autres n’est pas un coût mais, au contraire, un investissement indispensable pour l’avenir et le bien-être de notre société !

Partout dans le monde, la crise sanitaire a mis en lumière l’utilité sociale des métiers du soin et du lien aux autres. Mais ces professions essentielles, hier applaudies à nos balcons, sont toujours dévalorisées et sous-payées.

Pourquoi ? Parce qu’il s’agit d’emplois très féminisés (entre 80 % et 99 % de femmes les occupent) et que l’on considère qu’ils font appel à des compétences « naturelles » pour les femmes, celles qu’elles mettent en œuvre au sein de leur famille.

De fait, les qualifications ne sont pas reconnues, la technicité et les responsabilités sont niées et la pénibilité invisibilisée. Par ailleurs, bon nombre de ces professions subissent un temps partiel imposé, des horaires hachés et n’ont pas de véritable déroulement de carrière.

Agriculture et décarbonatation : près de 500 000 emplois créés d’ici 2050 ?

Agriculture et des carbonatations : près de 500 000 emplois créés d’ici 2050 ?

 

 

 

Une étude intéressante du think thank  Shift Project qui tente de montrer qu’une conversion de la production et un changement de la consommation seraient susceptibles de créer de nombreux emplois dans l’agriculture. Ces évaluations supposent une relocalisation, un changement de mode production mais aussi une évolution du comportement des consommateurs.

Par contre,les hypothèses chiffrées peuvent être évidemment discutées car elles demeurent très théoriques. D’abord le rapport se fonde surtout sur la nature de la consommation actuelle (sauf pour la viande) rien ne dit qu’on assistera pas à une modification de la structure de cette consommation . Le rapport est surtout fondé sur une dynamique qui vise à réduire les émissions de carbone par le développement de l’emploi.

Il faudra faire aussi accepter par le consommateur l’augmentation de la valorisation des produits agricoles qui forcément connaîtront une certaine inflation. Rien n’est impossible évidemment et des évolutions progressives sont même souhaitables. Le chiffrage est pour le moins approximatif car il repose sur la transformation des pertes de productivité théoriques en emploi.

Selon le rapport intermédiaire du Shift Project intitulé « l’emploi : moteur de la transformation bas carbone », publié mi-septembre, le cabinet de conseils estime que la mutation du modèle agricole français vers un modèle décarboné, pourrait générer la création nette de 469.000 emplois équivalent temps plein (ETP) d’ici 2050. Ce rapport s’inscrit dans le projet au long court du think thank, qui souhaite proposer aux responsables un  »Plan de transformation de l’économie française » pour décarboner les activités économiques du pays.

Alors que le secteur employait 1.4 million de travailleurs en 2016, les auteurs du Shift Project estiment qu’ils seront 1.9 million d’ici 2050 après la transformation du système de production agricole. Le périmètre de l’étude prend en compte la production agricole, l’amont de la filière (fournitures d’intrants et de services), la transformation des produits (industries agroalimentaires et artisanat commercial, boulangerie, pâtisserie et charcuterie), le commerce de gros et le négoce de produits alimentaires. Les activités de transport de produits alimentaires réalisées par des entreprises spécialisées dans le fret et la logistique sont en revanche exclues du périmètre.

Cela passe notamment par une baisse de la consommation de viande et un effort significatif pour réduire le gaspillage, la relocalisation des chaînes de production alimentaire, de la production à la transformation, sera un élément moteur de la dynamique de l’emploi. Est également intégré aux simulations « l’évolution géographique de la répartition des productions du fait du réchauffement » climatique », expliquent les auteurs de l’étude, qui précisent :

Secteur automobile : suppression de 100 000 emplois

Secteur  automobile : suppression de 100 000 emplois

 

Pour  fabriquer un moteur électrique, il faut 60% de main d’œuvre en moins que pour un diesel.  Conclusion interne ce sera la perte de la moitié des effectifs de l’industrie automobile soit autour de 100 000 d’après l’organisation professionnelle.Soit la moitié des effectifs

 

La France commence à prendre conscience que l’Europe est engagée dans la voie d’une démolition sans précédent de son industrie automobile avec des objectifs beaucoup trop précipités voir même hasardeux. Ainsi la commission européenne souhaiterait  que les véhicules thermiques soient interdits dès 2035. La France préférerait plus trad avec une transition plus douce incluant la prise en compte des véhicules hybrides. La France ne voit pas les choses du même œil et opte de son côté pour une transition plus lente. « Les hybrides rechargeables sont une bonne solution de transition, il faut qu’ils soient une option de transition dans la durée », a indiqué l’Elysée. « On n’a pas acté la fin du moteur thermique en 2035, ça fermerait la porte à l’hybride également ».

Pour 2030, le gouvernement français et la filière militent pour « un objectif réaliste »« autour de 55% de baisse des émissions maximum », soit moins que ce que devrait proposer la Commission européenne.

Le problème majeur c’est que ici 2035 l’industrie européenne notamment française n’aura pas eu le temps de s’assurer de la maîtrise d’un certain nombre de technologies du véhicule électrique notamment concernant les batteries. Du coup les normes européennes pourraient constituer une sorte de porte ouverte à la Chine en Europe pour ses technologies

Le gouvernement prépare d’ailleurs dans ce sens, pour la fin de l’été, un plan d’investissements pour soutenir la transition du marché automobile, selon l’Elysée, un an après la mise en œuvre d’un plan de relance de la filière en mai 2020, doté de huit milliards d’euros. Une « cartographie détaillée de l’impact de cette transition et des moyens de l’Etat qui peuvent être mis en place », filière par filière, doit également être présentée au Premier ministre.

La Plateforme automobile (PFA), qui représente la filière, estime à 17 milliards d’euros l’enveloppe nécessaire pour localiser en France « dans les cinq ans les technologies clés de l’automobile du 21ème siècle ». La plateforme estime à 30% le niveau d’aide publique requis. PFA, qui se fonde sur un rapport du cabinet McKinsey, indique par ailleurs que 6,6 milliards d’euros devront être débloqués pour être investis dans l’installation de bornes de recharges publiques, nécessaires pour les deux millions de véhicules électriques attendus en 2025.

Dans un marché globalement en recul à cause de la pandémie de Covid-19, les voitures électriques progressent mais bien insuffisamment pour compenser la baisse des immatriculation. En cause notamment la fiabilité de la technique électrique et surtout son cou. Nombres de ménage ne sont pas prêts à dépenser 40 à 50 000 € pour changer leur véhicule

Avenir de l’industrie automobile : suppression de 100 000 emplois

Avenir de l’industrie automobile : suppression de 100 000 emplois

 

Pour  fabriquer un moteur électrique, il faut 60% de main d’œuvre en moins que pour un diesel.  Conclusion interne ce sera la perte de la moitié des effectifs de l’industrie automobile soit autour de 100 000 d’après l’organisation professionnelle.Soit la moitié des effectifs

 

La France commence à prendre conscience que l’Europe est engagée dans la voie d’une démolition sans précédent de son industrie automobile avec des objectifs beaucoup trop précipités voir même hasardeux. Ainsi la commission européenne souhaiterait  que les véhicules thermiques soient interdits dès 2035. La France préférerait plus trad avec une transition plus douce incluant la prise en compte des véhicules hybrides. La France ne voit pas les choses du même œil et opte de son côté pour une transition plus lente. « Les hybrides rechargeables sont une bonne solution de transition, il faut qu’ils soient une option de transition dans la durée », a indiqué l’Elysée. « On n’a pas acté la fin du moteur thermique en 2035, ça fermerait la porte à l’hybride également ».

Pour 2030, le gouvernement français et la filière militent pour « un objectif réaliste »« autour de 55% de baisse des émissions maximum », soit moins que ce que devrait proposer la Commission européenne.

Le problème majeur c’est que ici 2035 l’industrie européenne notamment française n’aura pas eu le temps de s’assurer de la maîtrise d’un certain nombre de technologies du véhicule électrique notamment concernant les batteries. Du coup les normes européennes pourraient constituer une sorte de porte ouverte à la Chine en Europe pour ses technologies

Le gouvernement prépare d’ailleurs dans ce sens, pour la fin de l’été, un plan d’investissements pour soutenir la transition du marché automobile, selon l’Elysée, un an après la mise en œuvre d’un plan de relance de la filière en mai 2020, doté de huit milliards d’euros. Une « cartographie détaillée de l’impact de cette transition et des moyens de l’Etat qui peuvent être mis en place », filière par filière, doit également être présentée au Premier ministre.

La Plateforme automobile (PFA), qui représente la filière, estime à 17 milliards d’euros l’enveloppe nécessaire pour localiser en France « dans les cinq ans les technologies clés de l’automobile du 21ème siècle ». La plateforme estime à 30% le niveau d’aide publique requis. PFA, qui se fonde sur un rapport du cabinet McKinsey, indique par ailleurs que 6,6 milliards d’euros devront être débloqués pour être investis dans l’installation de bornes de recharges publiques, nécessaires pour les deux millions de véhicules électriques attendus en 2025.

Dans un marché globalement en recul à cause de la pandémie de Covid-19, les voitures électriques progressent mais bien insuffisamment pour compenser la baisse des immatriculation. En cause notamment la fiabilité de la technique électrique et surtout son cou. Nombres de ménage ne sont pas prêts à dépenser 40 à 50 000 € pour changer leur véhicule

Industrie automobile : suppression de 100 000 emplois

Industrie automobile : suppression de 100 000 emplois

 

Pour  fabriquer un moteur électrique, il faut 60% de main d’œuvre en moins que pour un diesel.  Conclusion interne ce sera la perte de la moitié des effectifs de l’industrie automobile soit autour de 100 000 d’après l’organisation professionnelle.Soit la moitié des effectifs

 

La France commence à prendre conscience que l’Europe est engagée dans la voie d’une démolition sans précédent de son industrie automobile avec des objectifs beaucoup trop précipités voir même hasardeux. Ainsi la commission européenne souhaiterait  que les véhicules thermiques soient interdits dès 2035. La France préférerait plus trad avec une transition plus douce incluant la prise en compte des véhicules hybrides. La France ne voit pas les choses du même œil et opte de son côté pour une transition plus lente. « Les hybrides rechargeables sont une bonne solution de transition, il faut qu’ils soient une option de transition dans la durée », a indiqué l’Elysée. « On n’a pas acté la fin du moteur thermique en 2035, ça fermerait la porte à l’hybride également ».

Pour 2030, le gouvernement français et la filière militent pour « un objectif réaliste »« autour de 55% de baisse des émissions maximum », soit moins que ce que devrait proposer la Commission européenne.

Le problème majeur c’est que ici 2035 l’industrie européenne notamment française n’aura pas eu le temps de s’assurer de la maîtrise d’un certain nombre de technologies du véhicule électrique notamment concernant les batteries. Du coup les normes européennes pourraient constituer une sorte de porte ouverte à la Chine en Europe pour ses technologies

Le gouvernement prépare d’ailleurs dans ce sens, pour la fin de l’été, un plan d’investissements pour soutenir la transition du marché automobile, selon l’Elysée, un an après la mise en œuvre d’un plan de relance de la filière en mai 2020, doté de huit milliards d’euros. Une « cartographie détaillée de l’impact de cette transition et des moyens de l’Etat qui peuvent être mis en place », filière par filière, doit également être présentée au Premier ministre.

La Plateforme automobile (PFA), qui représente la filière, estime à 17 milliards d’euros l’enveloppe nécessaire pour localiser en France « dans les cinq ans les technologies clés de l’automobile du 21ème siècle ». La plateforme estime à 30% le niveau d’aide publique requis. PFA, qui se fonde sur un rapport du cabinet McKinsey, indique par ailleurs que 6,6 milliards d’euros devront être débloqués pour être investis dans l’installation de bornes de recharges publiques, nécessaires pour les deux millions de véhicules électriques attendus en 2025.

Dans un marché globalement en recul à cause de la pandémie de Covid-19, les voitures électriques progressent mais bien insuffisamment pour compenser la baisse des immatriculation. En cause notamment la fiabilité de la technique électrique et surtout son cou. Nombres de ménage ne sont pas prêts à dépenser 40 à 50 000 € pour changer leur véhicule

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