Archive pour le Tag 'emplois'

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Etats-Unis : emplois et chômage en hausse !

Etats-Unis : emplois et chômage en hausse !

 

L’économie américaine a créé un peu plus d’emplois que prévu au mois de mai, tandis que les chiffres d’avril ont été révisés en nette baisse avec pour conséquence une légère remontée du taux de chômage à 7,6%, montrent les statistiques publiées vendredi par le département du Travail. Ces chiffres contrastés laissent entrevoir un statu quo de la politique de la Réserve fédérale américaine au plus grand soulagement des marchés. Dans le sillage de la publication de la statistique, les Bourses européennes ont accentué leur progression, comme les futures sur Wall Street. L’administration a recensé la création de 175.000 postes non agricoles en mai. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne 170.000 créations de postes. Le nombre de créations d’emplois pour avril a été révisé en baisse, de 165.000 à 149.000. Le taux de chômage est quant à lui légèrement reparti à la hausse, à 7,6%, contre 7,5% en avril. Les économistes prévoyaient un taux stable. Après l’embellie hivernale, l’économie américaine peine à confirmer sa reprise. Le mois de mai a été le troisième mois consécutif avec moins de 200.000 créations d’emploi non agricoles. Ces statistiques vont conforter ceux qui pensent que l’austérité budgétaire affecte la croissance, et devrait dissuader la Réserve fédérale de réduire son programme de rachat d’actifs. « Ce qui fait que c’est un bon chiffre, c’est qu’il n’est pas extrême dans un sens ou dans l’autre, et qu’il envoie le signal que les investisseurs attendaient, celui d’une reprise lente et régulière, sans risque de hausse rapide des taux », souligne Rick Meckler, président de LibertyView Capital Management.  

 

Emplois d’avenir : l’échec ?

Emplois d’avenir : l’échec ?

 

Alors que les emplois d’avenir peinent à rencontrer le succès espéré, le gouvernement pourrait prendre un virage relativement inattendu. Le ministre du Travail, Michel Sapin, s’est ainsi déclaré « favorable » à « étendre plus qu’aujourd’hui au secteur privé » le dispositif, mardi 7 mai. « Il faut faciliter la montée en puissance de ces emplois d’avenir parce que (…) il faut que ça accélère beaucoup pour la deuxième partie de l’année, donc là-dessus j’ai donné des ordres aux préfets, à Pôle emploi pour qu’on facilite les choses et, par exemple, je suis favorable à ce qu’on puisse étendre plus qu’aujourd’hui au secteur privé mais sans changer la cible« , a déclaré Michel Sapin, sur Europe 1. Un discours qui contraste avec la position du gouvernement jusqu’alors.  Destinés aux jeunes pas ou peu qualifiés, environ 20.000 emplois d’avenir avaient été signés fin avril, alors que le gouvernement table toujours sur le chiffre de 100.000 avant la fin de l’année. Ce qui semble conduire l’exécutif à élargir le dispositif, qui devait profiter en priorité aux associations et aux collectivités territoriales. Ces contrats en CDD ou CDI sont subventionnés par l’Etat pour trois ans maximum – 75% du Smic dans le non marchand, et 35% dans le marchand. Pour le secteur privé, des secteurs éligibles sont arrêtés dans chaque région en fonction des perspectives d’embauche.  Si les emplois d’avenir étaient effectivement étendus au privé, le gouvernement donnerait raison à la présidente du Medef, Laurence Parisot qui s’était exprimée en ce sens, lors de la publication des chiffres du chômage, fin avril. Ce qui devrait la conforter dans l’idée d’un gouvernement « plus pro-business qu’à ses débuts« .   Reste à savoir si cette annonce de Michel Sapin n’aura pas d’effet indésirable, le risque étant que les entreprises retardent leurs projets d’embauches afin de profiter d’un « effet d’aubaine ».

 

Emplois d’avenir : l’échec

Emplois d’avenir : l’échec

Comme les contrats de génération, les contrats d’avenir sont un échec. Pourtant deux mesures phares pour inverser la courbe de chômage d’après Hollande.  Lesemplois d’avenir, l’un des dispositifs-phare du gouvernement pour lutter contre le chômage des jeunes pas ou peu qualifiés, ne rencontre pas le succès escompté. La faute à des conditions jugées trop restrictives par les employeurs, qui demandent donc de le réformer. Au détriment des jeunes en quête d’insertion professionnelle ? Une réponse au chômage des jeunes les moins formés. Sans diplôme ni formation, il leur est difficile de trouver un premier emploi. Or, sans expérience dans le monde du travail, point de salut. L’emploi d’avenir est donc censé leur mettre le pied à l’étrier, principalement dans le secteur non-marchand. Un tremplin qui s’adresse par ailleurs à un public très spécifique : les jeunes n’ayant pas décroché le baccalauréat et issus des quartiers les plus sensibles.  Sur le papier, l’idée semble séduisante mais le raz-de-marée escompté n’a pas eu lieu. A la fin du mois de mars, à peine un peu plus de 10.000 emplois d’avenir ont été signés… alors que l’objectif est d’en conclure 100.000 d’ici la fin de l’année.  Bien qu’un emploi d’avenir soit subventionné par l’Etat à hauteur de 75%, collectivités territoriales et associations ne se sont pas ruées dessus. Et pour cause : les employeurs rechignent à recruter des jeunes qui ne sont pas immédiatement opérationnels, même à prix réduit. Il faut en effet les former, les accompagner, sans l’assurance de réussir. « Le frein, c’est l’engagement sur la durée : cela reste des contrats lourds en termes d’organisation puisque ce sont des emplois à temps plein, sur une durée de trois ans, avec un enjeu de formation. C’est clair que le standard téléphonique ne déborde pas d’appels », témoigne pour Europe 1 Alain Belfert, directeur de la mission locale pour l’emploi de Douai. Prenant acte de ces débuts laborieux, un nombre croissant d’élus et de responsables propose d’assouplir ce dispositif : en clair, l’ouvrir à des jeunes plus diplômés, qui galèrent aussi sur le marché du travail mais seront plus vite opérationnels. Sauf que cela reviendrait à réitérer les effets pervers des emplois-jeunes initiés par Lionel Jospin : des jeunes diplômés à Bac+2, Bac+3, et même d’avantage, avaient presque monopolisé le dispositif, excluant de fait les jeunes les plus en difficulté.. Michel Sapin refuse donc pour l’instant toute modification, même si cela prive le gouvernement d’un moyen de réduire temporairement le chômage. Et quand bien même les emplois d’avenir seraient ouverts aux plus diplômés, rien ne dit que cela marche : les collectivités territoriales commencent aussi à se serrer la ceinture, un régime qui n’incite pas à embaucher. « Il y a de moins en moins d’emplois, y compris dans les collectivités, destinés aux jeunes sans qualification », confirme Alain Belfert. Le Conseil d’analyse économique, qui a publié une étude sur le sujet mercredi, propose une autre piste : les emplois d’avenir « doivent être réorientés vers le privé » car, à ses yeux, « la solution n’est pas de les placer dans des emplois du secteur public ou associatif dont toutes les études démontrent l’inefficacité du point de vue du retour à l’emploi ». Seule certitude : en France, les jeunes sont « massivement rejetés », estime l’un des auteurs, avant de rappeler que le taux d’emploi des jeunes Français est 1,5 fois plus faible qu’au Royaume-Uni ou en Allemagne.

 

Emplois recul des embauches

Emplois recul des embauches

 

Le nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois hors intérim a baissé de 1,1% en France au mois de mars, après -0,3% le mois précédent, selon les chiffres publiés mercredi par l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss). Le recul est de 0,6% sur trois mois et de 7,9% sur un an. Dans l’industrie, le nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois a baissé de 1,8% en mars, soit -3,2% sur trois mois et -10,7% sur un an. L’Acoss publie parallèlement ses chiffres du premier trimestre 2013 qui montrent un recul de 3,3% du nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois hors intérim, après -2,4% au quatrième trimestre 2012. Cette baisse reflète une diminution de 6,0% des embauches en CDI et de 1,1% des embauches en CDD de plus d’un mois. Les déclarations d’embauche en CDD de moins d’un mois ont quant à elles progressé de 0,9% au premier trimestre, après +2,7% au quatrième trimestre de l’an dernier. Sur un an, la baisse des embauches de plus d’un mois se poursuit pour atteindre 7,2% au premier trimestre 2013 (-12,7% pour les CDI et -2,6% pour les CDD), après -6,6% et -6,3% les deux trimestres précédents.

 

Emplois : 100 000 détruits en 2012

Emplois : 100 000 détruits en 2012

 

Presque 100 000 emplois en moins en 2012 dont 67 000 dans le tertiaire qui connaît désormais comme l’industrie un effondrement. C’est encore pire que prévu. Sur l’année 2012, le nombre d’emplois salariés dans les secteurs marchands a reculé de 99.500, un repli de 0,6% par rapport à 2011, selon les chiffres définitifs publiés par l’Insee. L’estimation provisoire ne faisait état «que» de 66.800 destructions de postes. L’année 2012 sonne ainsi comme une année particulièrement sombre sur le front de l’emploi, la pire depuis 2009 où près de 263.000 postes avaient été supprimés.  Sur le seul dernier trimestre, la destruction d’emplois salariés atteint 44.600, rythme comparable à celui du troisième trimestre où 46.000 postes avaient disparu.  Tous les secteurs sont concernés. Le tertiaire affiche le plus lourd repli avec une perte de 56.200 postes en 2012, alors qu’il est traditionnellement le secteur où se crée de l’emploi (71.900 postes supplémentaires, encore, en 2011). L’emploi intérimaire explique largement cette contre-performance, avec une perte de 61.000 postes en douze mois. Même si ce repli est loin des chiffres enregistrés en 2008 et 2009, il est deux fois supérieur à ceux observés pendant la crise de 1992 et 1993.  Malheureusement plus classique, l’hémorragie se poursuit dans l’industrie où 29.400 emplois ont disparu – un repli de 0,9% par rapport à l’année précédente. La construction affiche, elle, une perte de 13.800 salariés cette année, soit une baisse de 1%. Le choc est à peine amorti par le secteur non marchand, où 22.000 postes ont été créés au cours de l’année.

 

Danone : 900 suppression d’ emplois

Danone :  900 suppression d’ emplois

- Danone a publié mardi des résultats 2012 marqués par de bonnes performances dans les pays émergents mais par un environnement de consommation très dégradé en Europe, où le groupe compte supprimer 900 postes sur deux ans. En 2012, Danone a enregistré un résultat opérationnel courant de 2.958 millions d’euros. Le consensus ThomsonReuters était de 2.920 millions. Le bénéfice net courant s’est chiffré à 2.958 millions(consensus 1.811 millions), faisant ressortir un bénéfice par action de 3,01 euros (+4,1%). Le chiffre d’affaires a progressé de 5,4% en données comparables à 20.869 millions d’euros (consensus 20.746 millions). Sa marge opérationnelle courante a baissé de 50 points de base à 14,18%. Au titre de 2012, le groupe propose de verser un dividende de 1,45 euro par action, contre 1,39 euro un an plus tôt. Les analystes attendaient 1,46 euro. Pour 2013, Danone vise une croissance de son chiffre d’affaire d’au moins 5% en données comparables, une baisse de sa marge opérationnelle courante de 50 points de bases à 30 points de base en données comparables, un free cash flow autour de 2 milliards d’euros hors éléments exceptionnels. Danone, qui veut réaliser 200 millions d’euros d’économies en Europe en 2013 et 2014, envisage de supprimer sur cette période environ 900 postes (direction et administration) répartis dans 26 pays européens.

 

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Emplois : 70 000 environ détruits en 2012

Emplois : 70 000 environ  détruits en 2012

En l’absence de croissance, la situation de l’emploi du chômage ne pouvait améliorer (il faudrait pour cela au moins 1.5% de croissance du PIB)°. On a donc détruite) des emplois.  L’emploi salarié dans les secteurs marchands non agricoles a diminué de 0,2% en France au quatrième trimestre, avec 28.100 postes détruits, selon l’estimation « flash » publiée jeudi par l’Insee. Cela porte à 66.800 le total des destructions d’emplois au cours de l’année dernière.  Au troisième trimestre, ces secteurs avaient déjà détruit 41.700 emplois, un chiffre confirmé par rapport à la précédente estimation publiée en décembre.   Le recul du quatrième trimestre vient une nouvelle fois en partie de la baisse de 2,7% de l’emploi intérimaire (13.800 postes en moins), la baisse ralentissant cependant nettement par rapport au troisième trimestre (-5,7%).  Hors intérim, le solde du quatrième trimestre aurait été négatif de 0,1%, avec 14.300 emplois détruits.  L’industrie a reculé de 0,4%, la construction de 0,3% et le tertiaire de 0,1%.  Par ailleurs, la Dares annonce que l’indice du salaire mensuel de base a progressé de 0,2% au quatrième trimestre, ce qui porte sa hausse sur 2012 à 2,0%, un chiffre à comparer au taux d’inflation de 1,3% enregistré sur l’année.  L’indice du salaire horaire de base des ouvriers et des employés a augmenté pareillement de 0,2%, sa progression sur un an étant de 2,1%.

 

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ArcelorMittal : encore 1300 suppression d’emplois en Belgique

ArcelorMittal : encore 1300 suppression d’emplois en Belgique

Fermeture définitive de six installations de transformation et finition de l’acier (« phase à froid ») dans la région de Liège (est), qui affecteront 1.300 personnes.   »Je crois qu’on est mort »; « C’est foutu »; « J’ai envie de mettre des gifles mais je me retiens » : à la sortie d’un comité d’entreprise extraordinaire convoqué dans la matinée par la direction, les « métallos » liégeois ne cachaient pas leur colère. Mais ils semblaient surtout sous le choc de l’annonce, qui concerne les 2/3 des 2.200 salariés de la phase à froid liégeoise, sans compter des milliers d’emplois indirects dans la région.  Sous un ciel plombé, ils ont brulé des pneus et des palettes de bois devant le siège de leur direction, sans provoquer d’incidents. Les syndicats ont immédiatement appelé à une grève générale sur les derniers sites encore ouverts du numéro un mondial de l’acier à Liège. Une assemblée générale du personnel est prévue lundi.  Ils craignent à présent la disparition totale, « comme pour les charbonnages », de la sidérurgie dans le bassin liégeois, où les premiers hauts-fourneaux ont vu le jour au XVIIIe siècle, a expliqué un responsable syndical, Daniel Camerini.  Après cette restructuration, il ne devrait rester que quelque 800 « métallos » dans la région, alors qu’à son époque dorée d’avant le choc pétrolier des années 1970, la sidérurgie liégeoise employait plus de 40.000 personnes et qu’elle comptait encore 5.000 salariés en 2005.  Le Premier ministre Elio Di Rupo, qui a fait part de son « incompréhension », a rencontré à Davos (Suisse) le PDG du géant mondial de l’acier, Lakshmi Mittal, sans parvenir à le faire revenir sur sa décision.   »Les portes sont à ce stade fermées, mais nous sommes convenus que nous devions continuer à discuter », a expliqué le chef du gouvernement belge.  Elio Di Rupo a aussi plaidé pour qu’ArcelorMittal « donne la possibilité au gouvernement de la Wallonie de trouver un repreneur », sans préciser si le PDG d’ArcelorMittal avait donné son accord.  Face à cette crise, nouveau coup dur pour l’économie belge après l’annonce il y a quelques mois de la fermeture en 2014 de l’usine Ford de Genk, en Flandre, où 10.000 emplois directs et indirects vont être supprimés, M. Di Rupo a annulé un déplacement au Chili pour rentrer en Belgique jeudi soir.  Le ministre de l’Economie de la région wallone, Jean-Claude Marcourt, a quant à lui estimé que son gouvernement avait « le droit, comme cela a été le cas à Florange » –le site français d’ArcelorMittal confronté aux mêmes difficultés que celui de Liège– de chercher des « partenaires industriels intéressants » pour la reprise des outils condamnés par Mittal.  M. Marcourt a également annoncé qu’il allait rapidement prendre contact avec le ministre français du Redressement productif, Arnaud Montebourg, qui avait plaidé pour la nationalisation temporaire de Florange, afin de « voir avec lui comment organiser une riposte européenne ».  Alors que les syndicats réclament une « nationalisation » ou un « portage » des usines liégeoises par les autorités publiques, afin de relancer un outil « intégré » comprenant la phase à chaud déjà à l’arrêt depuis 2011 et la phase à froid, le chef du gouvernement régional wallon, Rudy Demotte, s’est montré prudent.   »Nous allons regarder tout ce qui est possible légalement », a laconiquement déclaré M. Demotte, qui doit rencontrer Elio Di Rupo vendredi en fin de matinée à Bruxelles.  La stupeur est d’autant plus grande en Belgique que le géant de l’acier, qui avait déjà annoncé en octobre 2011 la fermeture de sa « phase à chaud » liégeoise, avec à la clef la perte de près de 800 emplois directs, s’était engagé en novembre à investir 138 millions d’euros dans la phase à froid, qu’elle qualifiait à l’époque de « stratégique ».   »Malheureusement, les perspectives économiques se sont détériorées davantage », affirme-t-il à présent, en pointant notamment les restructurations de ses clients du secteur automobile, parmi lesquels figure justement Ford Genk.

 

 

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Montebourg: 43.000 emplois sauvés ?

Montebourg: 43.000 emplois sauvés ?

Impossible de vérifier quand Montebourg affirme avoir sauvé 43 000 emplois dans des entreprises dont le nom reste confidentiel. Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a en effet affirmé jeudi sur France 2 que l’action de son ministère a permis de sauver près de 43.000 emplois depuis huit mois en France, sur les 51.000 menacés, dans ce qu’il a jugé être un travail « de bénédictin ». Arnaud Montebourg a dit, lors de l’émission « des Paroles et des actes », que 312 dossiers ont été traités par son ministère depuis huit mois. « Il y a eu sur les 51.000 emplois qui étaient menacés, il y en a eu seulement, hélas, 42.747 préservés », a-t-il précisé. « Il y a des endroits où nous arrivons à sauver tout le monde, il y a des endroits où on n’y arrive pas », selon lui. « C’est un travail très difficile, de bénédictin et qui concerne tous les territoires, tous les départements et nous ne laissons rien au hasard », a souligné Arnaud Montebourg. Au total, « il y a aujourd’hui en France 1.900 entreprises qui connaissent des difficultés. Elles sont suivies par les commissaires au redressement productif dans toutes les régions, la cellule de restructuration de mon cabinet et le comité interministériel sur la restructuration industrielle », a-t-il dit. Arnaud Montebourg a précisé que la liste des entreprises étaient confidentielle « pour une raison simple, c’est que les entreprises n’ont pas envie (…) que leur nom soit dans les journaux car elles veulent régler leurs difficultés en silence ».

 

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Allemagne: 7 millions d’emplois à 400 euros

Allemagne: 7 millions d’emplois à 400 euros

Les « minijobs », créés lors des grandes réformes du marché du travail de 2003 à 2005 menées par le chancelier social-démocrate Gerhard Schröder, sont des emplois à temps partiel dont la rémunération ne dépasse pas 400 euros par mois — 450 à partir de janvier prochain — et qui peuvent être exercés en parallèle de l’aide sociale, ou en plus d’un emploi « traditionnel ». Ils sont en outre quasiment dispensés de charges sociales.  La BA recense 7,4 millions de contrats de travail de ce type, dont un bon tiers concernent des salariés ayant un autre emploi à côté.  L’Institut de recherche sur l’emploi et le marché du travail, organe de recherche de la BA, a publié lundi une étude intitulée « Des minijobs controversés » qui met en évidence, selon lui, « des indices évidents (selon lesquels) les minijobs ont pris la place d’emplois soumis aux charges sociales ».  Sans surprises, ce sont dans les entreprises de petite taille et dans les secteurs du commerce de détail et de la restauration, où les « minijobs » sont les plus nombreux, que cet effet serait le plus fort.  Ainsi 70% des établissements de restauration emploient au moins 1 « minijobber », et ces derniers représentent 34% du nombre total de salariés dans ce secteur. Dans le commerce de détail, les chiffres sont respectivement de 63% et 23%.  Les « minijobbers » représentent également 20% des employés d’entreprises de 1 à 9 personnes, et 15% dans celles de 10 à 99 personnes, mais seulement 5% dans celles de plus de 100 salariés.  Les auteurs de l’étude reconnaissent toutefois que « ces entreprises n’auraient sans doute pas pu créer dans tous les cas des emplois soumis à charges sociale », si elles n’avaient pas pu avoir recours aux « minijobs ».  Dans certaines grandes entreprises, l’augmentation de l’emploi soumis à cotisations sociales progresse de pair avec les « minijobs », ajoutent-ils.

 

Emplois à domicile: fin du forfait et reprise du travail au noir

Emplois à domicile: fin du forfait et reprise du travail au noir

Dans la nuit de mercredi à jeudi, les députés ont supprimé la possibilité pour 2,6 millions de particuliers employeurs de déclarer au forfait leurs salariés à domicile, afin de renforcer les droits sociaux des employés et d’augmenter les cotisations perçues.  Actuellement les employeurs peuvent, au choix, les déclarer « au réel », c’est-à-dire que leurs cotisations sont calculées sur la base de l’intégralité du salaire, ou bien au forfait, avec des cotisations calculées sur la base du SMIC, quel que soit le salaire versé au salarié.  Déclarés au réel, les salariés ont droit à des prestations sociales plus importantes. Pour alléger le coût que cette mesure va induire pour les employeurs, le projet a été « adouci » par un amendement de Christian Eckert (PS), prévoyant un allègement de charge forfaitaire de 0,75 euro par heure de travail.  Coût final du projet pour l’Etat: 210 millions d’euros, « entièrement compensé par des mesures votées dans la loi de finances », selon M. Eckert.  Si la mesure est également votée au Sénat, « cela va représenter une baisse du coût du travail pour 70% des particuliers employeurs qui déclarent déjà au réel », a dit à l’AFP Marie-Béatrice Levaux, présidente de la Fédération des particuliers employeurs de France (Fepem).   »C’est un amendement de sauvetage et de sagesse », a-t-elle estimé, même si pour les autres, « la fin du forfait ne sera pas intégralement compensée ». Autre soulagement: le taux de réduction du crédit d’impôt pour l’emploi à domicile, qu’il était question de baisser, est resté fixé à 50%.  La mesure de suppression du forfait, inscrite dans le projet de budget, avait déclenché une avalanche d’amendements en faveur de son abandon de la part de l’opposition, qui a agité la menace d’un repli du secteur et du développement du travail au noir.  L’emploi à domicile s’est contracté au deuxième trimestre 2012, tant en termes de volume horaire (-2,8%) que de nombre de particuliers employeurs (-0,2%), selon l’Acoss.  Pour les entreprises du secteur, regroupée au sein de la Fédération du service aux particuliers (FESP), la mesure va purement et simplement sonner le glas de la profession.

 

 

Création d’emplois salariés en France : 18.300 au 1er trimestre en France

Création d’emplois salariés en France : 18.300 au 1er trimestre en France

Les secteurs principalement marchands ont créé 18.300 emplois au 1er trimestre 2012 (+0,1% par rapport au trimestre précédent) après en avoir détruit 8.100 au 4e trimestre 2011, selon des chiffres révisés de l’Insee publiés mardi.  Mi-mai, l’Insee avait annoncé 10.200 créations d’emplois au premier trimestre et 22.600 destructions au quatrième trimestre 2011.  L’Insee a également révisé ses chiffres pour le 3e trimestre 2011, réduisant le nombre d’emplois détruits de 31.500 à 28.200.  Sur un an, l’emploi salarié a été créateur net de 31.300 postes, soit une hausse de 0,2%.  Après deux trimestres de repli pour l’intérim (-13.000 et -22.000 aux troisième et quatrième trimestres 2011), les effectifs se stabilisent au premier trimestre, avec 700 emplois détruits (-0,1%).

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