Archive pour le Tag 'emploi'
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Emploi- Moins de chômage sans croissance: le miracle statistique français
Il y a sans doute un miracle français, celui de la baisse du chômage qui se produit pratiquement sans croissance ou alors avec une croissance tellement insignifiante qu’on peut s’interroger à propos de la réalité des chiffres. Selon les données du ministère du travail le chômage de la catégorie A aurait reculé de 1,7 % au quatrième trimestre alors que la croissance s’est encore tassée pour n’atteindre que 0,2 %. Conclusion, la France sait créer des emplois sans croissance ! Il faut dire que les progressions annoncées sont de l’épaisseur du trait puisque le nombre de demandeurs d’emploi aurait reculé d’environ 50 000 pour 3 300 000 personnes inscrites. Une diminution du nombre de chômeurs due sans doute davantage à des calculs statistiques plutôt qu’à de vraies créations d’emplois. Surtout avec le halo du chômage. Les personnes qui ont renoncé à s’inscrire qui représentent autour de 1,5 millions de personnes. Le nombre de demandeurs d’emploi en “catégorie A” aurait donc reculé de 1,7% au quatrième trimestre 2019 en France métropolitaine, soit une baisse de 3,1% sur un an, selon les données publiées lundi par le ministère du Travail (Dares). Notons aussi que seulement 20% des anciens inscrits en Catégorie A retrouvent effectivement un emploi.
Pour les autres, il s’agit des personnes qui sont entrées en stage (233.000 personnes), celles qui ont arrêté de chercher (182.000 personnes), celles qui n’ont pas actualisé leur situation (926.000 personnes) et enfin celles qui ont été radiées (176.600 personnes).
Ainsi officiellement, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi a ainsi reculé de 55.700, à 3.308.800 millions de personnes.
Au cours des trois derniers mois, la baisse est particulièrement sensible chez les moins de 25 ans (-2,2%). Elle est en revanche plus timide pour les demandeurs d’emploi âgés de 50 ans et plus (-0,9%). En incluant les départements et régions d’outre-mer, hors Mayotte, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A s’élève à 3.553.700 millions (-1,7% sur le trimestre et -3,3% sur un an).
Emploi: petite hausse de 0.2% hausse au troisième trimestre
Un toute petite hausse qui indique en fait une quasi stagnation. Le secteur privé a enregistré 33.700 créations nettes de postes au troisième trimestre, soit une hausse de 0,2% comme au trimestre précédent, selon des chiffres définitifs de l’Insee publiés mardi. A mettre en parallèle avec les 3.3 millions de chômeurs officiels.
Le rythme des créations d’emploi ralentit nettement . L’institut a revu en baisse son estimation provisoire qui était de 54.300 postes (+ 0,3%) selon les derniers chiffres livrés ce mardi 9 décembre. Au deuxième trimestre, la hausse était de 43.500 postes.
Par secteur, l’emploi reste quasi stable dans l’industrie : +1.500 après +1.400. L’emploi industriel est supérieur de 17.400 à son niveau d’un an auparavant (soit +0,6%). Dans la construction, il continue de croître solidement : +9.000 (soit +0,6%). Sur un an, la hausse atteint 42.200 (+3,1%).
L’emploi augmente de 23.500 dans les services marchands, soit +0,2%. Sur un an, ces secteurs portent la grande majorité des créations nettes d’emplois salariés (+167.500). Ceci en dépit d’une baisse de l’emploi intérimaire, −2.900, comme au trimestre précédent (-8.000 sur un an).
L’emploi salarié dans les services principalement non marchands progresse légèrement, comme au trimestre précédent : +6.500, après +11.200. Cette progression provient essentiellement de la fonction publique (+7.600 après +10.000) tandis que l’emploi privé reste quasi stable.
L’emploi salarié a de nouveau légèrement progressé dans la fonction publique (+8.600 après +10.600). Sur un an, l’emploi salarié s’accroît au total de 258.600 (+1,0%): +231.000 dans le privé et +27.700 dans la fonction publique Au total, l’emploi salarié compte 19,6 millions de postes et augmente de manière continue depuis le 2e trimestre 2015. Dans un communiqué distinct, l’Acoss indique que « le salaire moyen par tête (SMPT) progresse de 0,9 % au troisième trimestre 2019 comme au trimestre précédent. Sur un an, il s’accroit de 2,3 % ».
Angers: une métropole écologique et intelligente mais sans emploi ?
Sans doute pour répondre à des préoccupations de marketing politique la ville d’Angers s’est auto proclamé métropole, Smart City, ville intelligente.
Certes il ne s’agit pas de nier l’importance du développement de services numériques. Mais à Angers, c’est un peu la grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf car il y a un gouffre entre les projets et leur habillage politique. Le problème de cette ville moyenne c’est qu’elle est beaucoup moins dynamique que d’autres dans sa catégorie et même dans sa région. Au troisième trimestre 2018, avec 9,2% de la population active, le taux de chômage de la zone d’emploi d’Angers affiche un taux supérieur à celui enregistré au niveau départemental (8,3%) et régional (7,6%). En un an, le taux de chômage a diminué de 0,4 point, soit une situation identique à celle du département et de la région (-0,4 point). Une région par ailleurs dynamique notamment avec la métropole de Nantes et le développement de Cholet mais qui a tendance à s’endormir depuis longtemps à Angers. Pour preuve, le nombre de chômeurs est assez supérieur à Angers ( taux chômage à 9.20% ) par rapport non seulement à la région toute entière (taux chômage 7.60% ) mais aussi par rapport aux départements du Maine-et-Loire( taux de chômage à 8.30).
D’après les deniers officiels, Fin décembre 2018, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A affiche une baisse de 0,5% comparativement à décembre 2017. Cette évolution est moins favorable que celle affichée par le département du Maine et Loire (-0,7%) et plus favorable que celle affichée par la région Pays de la Loire (+0,5%).
« Nous voulons construire le modèle du territoire intelligent à la française », explique, à La Tribune, Christophe Béchu, le président (divers droite) d’Angers Loire Métropole.. »mais il y a loin entre la perspective d’une Silicon valley française ç la réalité. les projets sont plus modestes, il s’agit de numériser certains certains services publics. Il serait bon qu’ Angers se réveille au numérique mais aussi à l’économie réelle et à l’emploi.
« Les usages, ce sont les associations, les entreprises et les habitants qui vont les écrire », assure le PDG d’Engie Ineo, Yann Rolland, chargé des villes et des collectivités chez Engie Solutions. « Dès ce vendredi 22, la Connected Week va basculer en mode grand public avec une conférence de présentation officielle pour lancer le processus. »
Concrètement, le groupement lauréat s’est engagé à réaliser des économies sur la maîtrise de l’énergie. En matière d’éclairage public par exemple, les 240.000 candélabres de la métropole vont passer au LED avec des détecteurs de présence. « Ces derniers pourront nous donner une idée de la circulation en temps réel », assure Christophe Béchu. Modifier les ampoules coûte actuellement 2 millions d’euros par an, auxquels il faut ajouter la facture d’EDF de 2,7 millions. Mais dès que l’infrastructure sera « en plein fonctionnement », elle permettra de réduire ces charges de 66% et de faire tomber ce montant à 1 million d’euros. Il s’agit aussi d’alléger de 20% les consommations énergétiques des 557 bâtiments publics. Dans le même esprit, les 216 parcs et jardins de la ville d’Angers vont être équipés de capteurs d’humidité. Objectif: économiser 150.000 euros d’eau potable par an, soit 30% de réduction de l’arrosage public.
Rationaliser certains services publics avec le numérique, c’est bien mais c’est bien insuffisant pour redynamiser une économie qui s’endort.
Emploi salarié: hausse troisième trimestre
Selon les derniers chiffres du ministère du Travail et de l’Insee publiés ce vendredi 8 novembre, les effectifs salariés ont augmenté de 0,3% entre juillet et septembre. Ce qui correspond à la création de 54.300 postes dans le secteur privé contre 45.400 au second trimestre. Sur un an, la hausse est estimée à 1,4%, soit environ 263.200 emplois. L’emploi a été particulièrement dynamique entre janvier et mars derniers avec plus 100.000 créations.
Ces résultats corroborent les récents chiffres de Pôle emploi qui indiquaient une baisse du nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A de 0,4% entre le second et le troisième trimestre. Ces statistiques favorables interviennent alors que l’économie française a clairement ralenti depuis 2017. Ce qui montre que les chefs d’entreprise n’ont pas renoncé à recruter malgré ce coup de frein. Mais les perspectives devraient être nettement moins favorables en 2020.
. Lors d’un récent point presse, l’économiste de COE-Rexecode, Denis Ferrand, était plus pessimiste pour l’année prochaine.
« Dans les administrations, il devrait y’avoir moins d’investissements en 2020 avec la fin du cycle communal électoral. Les années d’élections municipales sont très rapidement suivies d’un recul des dépenses d’investissement public alors que les années passées sont des années d’accélération de l’investissement. Cette circonstance spécifique deviendra plus défavorable l’année prochaine. »
Dans l’industrie (0,2%) et l’agriculture (0,3%), les créations d’emploi restent dans la moyenne. Dans le tertiaire, le rythme des créations a légèrement accéléré en passant de 0,2% à 0,3% avec 37.300 créations de postes contre 35.800 au précédent trimestre. En revanche, l’emploi intérimaire dans les services baisse à nouveau (-0,5%) après une autre chute entre avril et juin (-0,3%).
Emploi : le diplôme ne suffit plus pour les jeunes
Au deuxième trimestre on a enregistré une très légère baisse du chômage . le nombre de chômeurs (catégorie A) sur la France entière avait baissé de 0,5% à 3,632 millions de personnes, tout comme celui du nombre de demandeurs d’emploi, avec ou sans activité (catégories A, B et C) à 5,888 millions. Cependant, les jeunes même diplômés rencontrent de plus en plus de difficultés à entrer sur le marché du travail. En cause, la conjoncture économique avec une croissance assez faiblarde mais aussi à la fois le manque de qualification de certains et la dévalorisation des diplômes. Globalement les jeunes diplômés présentent des formations souvent insuffisamment qualifiantes et dont le contenu est parfois à relativiser.
Un étude de chercheurs du CEREQ fait le constat pour les différentes catégories de diplômés.
« Contraints à vivre des débuts de vie active dans une conjoncture difficile, où le diplôme semble de plus en plus nécessaire mais de moins en moins valorisé, les jeunes sans diplôme et diplômé·es du secondaire de la génération 2010 se voient toujours plus exclu·es de l’emploi, et plus exposé·es au chômage et à la précarité. Dans le même temps, les jeunes diplômé·es de l’enseignement supérieur, de plus en plus nombreux·ses, voient baisser leurs chances d’accéder au statut de cadre et de bénéficier d’une rémunération que leur niveau d’étude semblait justifier pour les générations précédentes ».
L’étude montre également une forte dévalorisation des diplômés du supérieur au niveau salarial. Les salaires des BAC +5 de la génération 2010 sont bien inférieurs à ceux de la génération 1998 après six ans d’expérience cumulée.
Emploi des seniors : la contradiction avec l’âge de la retraite
Théoriquement la retraite peut être prise à partir de 62 ans. Dans les faits, l’âge moyen de départ et de 62 ans et demi. On s’apprête à repousser la à 64 ans pour une retraite pleine or le problème est qu’une partie non négligeable des salariés âgés sont déjà au chômage avant. Les seniors sont en effet particulièrement frappés par le chômage de longue durée (au delà d’un an). En 2018, 37,8% des demandeurs d’emploi ayant plus de 50 ans étaient inscrits à Pôle emploi depuis plus de deux ans contre 22,3% pour l’ensemble des inscrits. Plus l’âge avance et plus de 50 ans rencontrent de grandes difficultés pour sortir du chômage.
Ainsi, 60,2% des plus de 55 ans étaient au chômage depuis plus d’un an en 2018 contre 41,8% pour l’ensemble des chômeurs de 15 à 64 ans.
Comment dès lors envisager d’un point de vue social la compatibilité avec un report de l’âge de la retraite. Il est vraisemblable qu’en attendant la fatidique date, nombre d’intéressés iront rejoindre le halo du chômage, c’est-à-dire ce qui n’ont plus droit à rien en matière d’indemnités et qui ne recherchent plus de travail à Pôle emploi. Un report éventuel de l’âge de la retraite (qui devrait être ciblé en fonction de la nature des métiers et de leur pénibilité) n’est donc socialement acceptable que s’il est accompagné d’une politique de réinsertion professionnelle de ces salariés âgés en utilisant d’une part les moyens de la formation, d’autre part en créant des dispositions légales contractuelles pour aménager leur temps et autres conditions de travail
Emploi: 54% des Français pour la «préférence nationale»
Une étude qui n’apprend pas grand chose, celle de l’Ipsos réalisée dans plusieurs pays pour mesurer la préférence nationale dans l’emploi. Sans surprise, 54 % des Français approuvent cette préférence, c’est d’ailleurs moins que la moyenne des autres pays qui se situent autour de 60 % et qui peut atteindre plus de 80 % chez les russes. De toute façon, une préférence qui ne change pas grand-chose à moins évidemment de fermer complètement les frontières et l’économie en même temps. Citons par exemple le secteur agricole ou le bâtiment où il n’est pas possible de recruter suffisamment de main-d’œuvre française faute de candidats. Même chose parmi les médecins où les étrangers représentent environ 50 % des hospitaliers ; cela en raison du numerus clausus qui limite encore pour longtemps le nombre de médecins formés en France. Dans nombre de métiers manuels, la présence étrangère ne peut être qu’en progression car on ne forme plus suffisamment d’apprentis depuis très longtemps et on a orienté trop d’élèves vers des bacs bidon qui conduisent directement à pôle emploi. En cette période de populisme de nationalisme, «La préférence nationale en matière d’emploi est une idée qui est aussi présente dans beaucoup d’autres pays», explique Chloé Morin, chef de projet chez Ipsos.
L’étude de l’institut Ipsos a testé un certain nombre d’affirmations, notamment d’ordre économique. Intitulée «Populist and nativist sentiment in 2019», cette étude a été réalisée auprès de 18.000 personnes dans 27 pays, ce qui permet de faire une comparaison internationale. Parmi les phrases proposées, on trouve notamment l’affirmation suivante: quand les emplois sont «rares», les employeurs devraient embaucher en priorité les nationaux plutôt que les immigrés. Une manière de tester l’adhésion à la «préférence nationale» en matière d’emploi. 54% des Français se disent d’accord avec cette proposition (soit 3 points de plus qu’en 2016). Si on prend l’ensemble des 18.000 personnes interrogées (tous pays confondus), la France se situe en dessous de la moyenne puisque 60% des interrogés estiment que les entreprises doivent privilégier les nationaux. Les Serbes (82%), les Russes (81%), les Hongrois (75%) ou encore les Turcs (73%) sont les plus en phase avec cette affirmation.
Chloé Morin, chef de projet chez Ipsos Global Affairs
«La préférence nationale en matière d’emploi est une idée présente dans beaucoup de pays», explique au Figaro Chloé Morin, chef de projet chez Ipsos Global Affairs, qui lie cette tendance au contexte «post-crise économique de 2008». «En France, nous sommes très focalisés sur le discours et la préférence nationale est souvent liée au Rassemblement national mais cette question est portée partout dans le monde, parfois par des partis politiques moins ostracisés», poursuit Chloé Morin. La politologue note que de nombreux pays souscrivent encore plus que la France à la préférence nationale, ce conduit à «relativiser» le score français.
Ford gironde encore condamné pour non respect des engagements sur l’emploi
Ford encore condamné à propos de l’emploi. Malheureusement, cela ne changera pas la situation de l’usine puisque Ford a préféré la fermer totalement plutôt que de permettre sa reprise. – La cour d’appel de Bordeaux a condamné jeudi Ford pour n’avoir pas maintenu 1.000 emplois dans son usine Ford Aquitaine Industries (FAI) à Blanquefort (Gironde) du 1er janvier au 24 mai 2018, conformément à ses engagements. Les magistrats avaient fondé leur décision sur l’accord-cadre signé en 2013 pour cinq ans entre les dirigeants de Ford Europe et les pouvoirs publics qui s’étaient engagé à apporter 12 millions d’euros pour maintenir ce niveau d’effectifs. Ford avait fait appel de cette décision et plaidé lors de l’audience le 28 mai dernier l’inexistence “d’un accord collectif entre les syndicats et Ford”. Ils avaient défendu l’idée que dans l’accord-cadre aucun engagement ferme sur le nombre de salariés n’avait été signé et que le chiffre de 1.000 emplois n’était qu’un “objectif». Au mois de février 2018, Ford avait annoncé son intention de mettre un terme à son activité dans cette usine spécialisée dans les boîtes de vitesse qui avait ouvert ses portes en 1972.Un seul candidat à la reprise restait en lice, l’industriel belge Punch Powerglide jugé crédible par le gouvernement, mais le constructeur automobile avait préféré programmer la fin de son activité en Gironde à la fin du mois d’août 2019 et mettre en place un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) que l’Américain jugeait plus favorable pour les salariés. Le PSE a été validé le 5 mars dernier par l’administration.
Plein-emploi en 2025 (Macron) : du pipeau !
Lors de sa conférence de presse, Macron a affirmé qu’il se donnait pour objectif d’atteindre le plein-emploi en 2025. Observons d’abord que cet objectif enjambe le mandat de Macron qui finira en 2022. Précisément pour 2022, Macron retient un objectif moins ambitieux de 7 % d’ici la fin du quinquennat. Notons aussi que le concept de plein-emploi c’est-à-dire de chômage zéro n’existe pas. en effet ,compte-tenu des modifications conjoncturelles du marché du travail des adaptations permanentes sont nécessaires et il existe toujours pendant un temps autour de 3 à 4 % de chômage. L’essentiel consiste dans cette période de chômage de limiter le plus possible sa durée mais le chômage zéro ne peut exister ou alors il faudrait un très fort déséquilibre de l’offre et de la demande au profit de l’offre. En outre, le marché du travail a déjà bien évolué notamment en raison du développement de postes beaucoup plus précaires soit à temps partiel, soit à durée limitée de sorte qu’on peut dans certains pays comme en Allemagne aux États-Unis avancer des chiffres de chômage très bas et en même temps une augmentation de la pauvreté des travailleurs. Pour prouver l’efficacité de son action, Macron a avancé le chiffre de création de 500 000 emplois en deux ans. C’est ce qu’avait créé Hollande en 18 mois à comparer à moins de 300 000 emplois créés sous le mandat de Macron sur la même période. En clair ,le mandat de l’actuel président de la république n’a pas apporté d’amélioration. Pour preuve encore les résultats du premier trimestre 2019 globalement le nombre de chômeurs stagne
L’emploi à domicile : encore un recul
C’est le paradoxe de l’emploi ; alors qu’on annonce à grand renfort de tambours l’emploi à domicile comme le principal vecteur de création d’emplois, dans les faits il ne joue guère. des raisons à cela, un pouvoir d’achat globalement insuffisant de certains employeurs pour recourir à des aides à domicile, du coup le nombre d’employeurs se réduit . Aussi les difficultés de recrutement dans le secteur qui elles découlent de conditions de travail et salariales notoirement insuffisantes. Il n’est pas facile de recruter du personnel à temps partiel pour des rémunérations de 700 à 800 €, surtout avec des horaires décalés. A ‘évidence, ce secteur mériterait une analyse particulière pour parvenir à des prix acceptables par les demandeurs et à des conditions sociales attirantes pour le personnel. L’emploi à domicile a poursuivi son recul au quatrième trimestre 2018 avec un nombre d’employeurs qui est repassé sous la barre de 1,9 million pour la première fois depuis début 2007, selon les données CVS-CJO publiées vendredi par l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss). Il s’élevait à 1,896 million au 31 décembre, soit un recul de 0,8% sur un trimestre, après une baisse de 0,2% les trois mois précédents, et une diminution de 1,5% sur un an. Mais les hausses en parallèle de 0,6% du volume horaire moyen déclaré par employeur et de 1,5% du salaire moyen versé, sur fond de baisse des cotisations sociales, se sont traduites par une progression de 0,6% de la masse salariale nette, à 1,21 milliard d’euros, au quatrième trimestre. Sur un an, le salaire moyen versé par employeur bondit de 2,3% et la masse salariale progresse de 0,8%. Pour la seule garde d’enfant, le nombre d’employeurs a diminué de 0,4% au 4e trimestre 2018 mais les heures qu’ils ont déclarées ont augmenté dans le même temps de 1% en moyenne. Si l’on ajoute la hausse des salaires, la masse salariale de cette activité a progressé de 1,5% sur le trimestre (+2,4% sur un an). S’agissant du champ distinct des assistantes maternelles, le nombre de comptes a reflué de 1,5% au cours du 4e trimestre 2018, à 828.000, et le volume d’heures déclaré s’est replié de 1,0%. La masse salariale nette est restée quasi stable (-0,1%) à 975 millions d’euros.
Emploi : la dynamique s’est écroulée en 2018
En cause évidemment, le très net tassement de la croissance. Il n’y a pas de miracle ; sans croissance ; il est difficile de créer de manière significative beaucoup d’emplois. Ainsi en 2017 300 000 emplois avaient pu être créés, chiffre qui est tombé à 100 000 en 2018. À comparer évidemment au chiffre de près de 6 millions de chômeurs !
Plusieurs facteurs explicatifs à cet écroulement de l’emploi, d’abord la croissance et parmi elle : la chute toujours vertigineuse de l’activité industrielle notamment dans les zones géographiques déjà peut favorisées. Aussi le manque d’adaptation du marché du travail et les formes de soutien à certains chômeurs. Ainsi certains salariés au SMIC travaillant 25 heures par semaine (soit autour de 800 €-) n’ont pas tellement d’intérêt à se maintenir dans cet emploi comparé à la situation de chômeurs qui vont gagner autant en cumulant des aides sociales. La question de la formation permanente reste peu pendante et le fromage est toujours partagé entre les lobbys, un fromage énorme de 35 milliards par an auquel le gouvernement a à peine touchée. Pour 2019 les perspectives s’annoncent encore plus moroses qu’en 2018. Pour le chef économiste de chez Ostrum Asset Management Philippe Waechter, »la dynamique de l’emploi est médiocre dans le secteur privé. Cela n’a pas forcément à voir avec l’instabilité sociale car le chiffre du 4e trimestre est voisin de celui du trimestre précédent. Le ralentissement des créations d’emplois est rapide. »
Au niveau des perspectives, le chef économiste n’est guère optimiste:
« La croissance lente attendue en 2019 (1,1% sur l’année en moyenne) ne va pas permettre d’inverser cette dynamique de l’emploi. Cette dynamique est trop réduite pour être satisfaisante. Cette allure trop lente (106.000 créations sur un an) ne permettra pas de réduire le taux de chômage et de le faire converger vers 7% [objectif du candidat Macron)
Baisse de l’emploi comme de la croissance
Il n’y a pas de miracle ; quand la croissance se tasse, l’emploi aussi (chômage en « baisse » de 0.1% !). La Banque de France vient de confirmer le ralentissement de l’activité générale en ne prévoyant que 0,2 % d’augmentation du produit intérieur brut au quatrième trimestre au lieu des 0,4 % prévus. Du coup, la perspective de croissance de 1,7 % retenue par le gouvernement dans son budget est remise en cause. Comme déjà souvent indiqué dans ce site, la croissance française aura du mal à dépasser 1,5 % en 2018. Il n’est donc pas étonnant que l’emploi stagne. D’une certaine manière cela traduit l’échec de la politique économique de Macron qui a assommé la consommation des ménages avec ses mesures fiscales. Or la consommation des ménages représente environ les deux tiers du produit intérieur brut. La brutalité de la fiscalité a donc constitué une erreur économique grave. En outre elle hypothèque l’avenir car elle pèse maintenant sur le moral des entreprises et des ménages Selon les dernières données de l’Insee publiées ce mardi 11 décembre, les créations d’emplois s’élèvent seulement à 15.000 sur les trois derniers mois contre 15.900 au trimestre précédent. Une progression insignifiante qui n’est pas de nature à absorber l’évolution démographique Dans la fonction publique, l’emploi salarié continue de baisser (-7.400) et augmente dans le privé à 22.400. Alors qu’Emmanuel Macron tente de désamorcer la crise des « Gilets jaunes » en annonçant une série de mesures pour doper le pouvoir d’achat des salariés à bas revenus et des retraités modestes, la Banque de France vient d’abaisser ses prévisions de croissance à 0,2% pour le dernier trimestre contre 0,4% auparavant. Les résultats collectés par l’institut de statistiques signalent que les créations d’emplois dans les services marchands ont marqué le pas. Entre juillet et septembre, l’emploi salarié a augmenté de 15.300 dans ce secteur, soit 0,1% contre 0,2% le trimestre précédent. « Sur un an, ce secteur porte l’essentiel des créations nettes d’emplois salariés : +158.300, soit +1,3%. »L’autre phénomène préoccupant est le recul de l’emploi intérimaire. Or cet emploi constitue or cet emploi constitue un indicateur avancé de la conjoncture D’après des chiffres du service de statistiques du ministère du Travail (Dares), l’emploi temporaire a baissé de 1,2% contre -0,6% au trimestre précédent. Du côté de l’industrie, les créations d’emplois stagnent, voire reculent légèrement dans l’industrie manufacturière (-0,1). Le secteur de la construction continue de créer des emplois. Les effectifs ont progressé de 0,4% (5.500 postes) comme au trimestre précédent. »Sur un an, ils augmentent de 2,1%, soit + 29.000 postes. ». A noter que sur les douze derniers mois, le salaire moyen augmente tout de même de 2,1% selon les données de l’Acoss publiées mardi 11 décembre.
l’emploi se tasse comme la croissance
Il n’y a pas de miracle ; quand la croissance se tasse, l’emploi aussi. La Banque de France vient de confirmer le ralentissement de l’activité générale en ne prévoyant que 0,2 % d’augmentation du produit intérieur brut au quatrième trimestre au lieu des 0,4 % prévus. Du coup, la perspective de croissance de 1,7 % retenue par le gouvernement dans son budget est remise en cause. Comme déjà souvent indiqué dans ce site, la croissance française aura du mal à dépasser 1,5 % en 2018. Il n’est donc pas étonnant que l’emploi stagne. D’une certaine manière cela traduit l’échec de la politique économique de Macron qui a assommé la consommation des ménages avec ses mesures fiscales. Or la consommation des ménages représente environ les deux tiers du produit intérieur brut. La brutalité de la fiscalité a donc constitué une erreur économique grave. En outre elle hypothèque l’avenir car elle pèse maintenant sur le moral des entreprises et des ménages
Selon les dernières données de l’Insee publiées ce mardi 11 décembre, les créations d’emplois s’élèvent seulement à 15.000 sur les trois derniers mois contre 15.900 au trimestre précédent. Une progression insignifiante qui n’est pas de nature à absorber l’évolution démographique Dans la fonction publique, l’emploi salarié continue de baisser (-7.400) et augmente dans le privé à 22.400. Alors qu’Emmanuel Macron tente de désamorcer la crise des « Gilets jaunes » en annonçant une série de mesures pour doper le pouvoir d’achat des salariés à bas revenus et des retraités modestes, la Banque de France vient d’abaisser ses prévisions de croissance à 0,2% pour le dernier trimestre contre 0,4% auparavant. Les résultats collectés par l’institut de statistiques signalent que les créations d’emplois dans les services marchands ont marqué le pas. Entre juillet et septembre, l’emploi salarié a augmenté de 15.300 dans ce secteur, soit 0,1% contre 0,2% le trimestre précédent. « Sur un an, ce secteur porte l’essentiel des créations nettes d’emplois salariés : +158.300, soit +1,3%. » L’autre phénomène préoccupant est le recul de l’emploi intérimaire. Or cet emploi constitue or cet emploi constitue un indicateur avancé de la conjoncture D’après des chiffres du service de statistiques du ministère du Travail (Dares), l’emploi temporaire a baissé de 1,2% contre -0,6% au trimestre précédent. Du côté de l’industrie, les créations d’emplois stagnent, voire reculent légèrement dans l’industrie manufacturière (-0,1). Le secteur de la construction continue de créer des emplois. Les effectifs ont progressé de 0,4% (5.500 postes) comme au trimestre précédent. »Sur un an, ils augmentent de 2,1%, soit + 29.000 postes. ». A noter que sur les douze derniers mois, le salaire moyen augmente tout de même de 2,1% selon les données de l’Acoss publiées mardi 11 décembre.
L’emploi salarié en hausse de 0,1% : insuffisant pour le chômage
Un emploi salarié qui progresse à peine et insuffisant pour faire baisser le chômage en raison de la démographie. L’emploi salarié en France, départements d’Outre-mer inclus, a continué de progresser modérément au troisième trimestre, affichant une hausse de 0,1% comme au trimestre précédent, selon les données publiées mardi par l’Insee. Sur la période juillet-septembre, l’économie française a créé 15.000 emplois nets, dont 22.400 dans le privé (+0,1%) et en a parallèlement détruit 7.400 (-0,1%) dans la fonction publique. Si l’économie française se retrouve ainsi en situation de créations nettes d’emploi pour le quatorzième trimestre consécutif, le nombre d’emplois créés sur un trimestre connaît un nouveau ralentissement, après les 15.900 emplois nets créés au deuxième trimestre (contre 12.500 annoncé en première estimation). Même si la croissance a repris un peu d’élan cet été après son trou d’air du premier semestre, les créations d’emploi continuent donc de marquer le pas. Elles ont touché au troisième trimestre un plus bas depuis l’été 2011. Par rapport à sa première estimation « flash » publiée le 13 novembre et portant sur le seul secteur privé, l’Insee a par ailleurs revu en baisse de 7.800 le nombre de créations d’emploi au troisième trimestre, qui avait initialement été annoncé en hausse de 0,2%, avec 30.200 emplois créés.