Archive pour le Tag 'emploi'

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35 heures : signal négatif pour l’emploi (Macron)

35 heures : signal négatif pour l’emploi (Macron)

 

Le ministre de l’économie  a estimé que la réforme des 35 heures   a « créé un signal négatif pour les entreprises étrangères qui voulaient investir en France », et ce malgré une durée effective du travail dans le pays qui dépasse ce volume horaire affiché, et une productivité qui a augmenté de 2 à 3%.  Le ministre avait déjà exprimé une position similaire dans une interview au magazine Le Point, parue en août dernier. Au moment de la tenue de l’entretien, il n’avait pas encore été nommé ministre. Avec moins de précautions, il déclarait « nous pourrions autoriser les entreprises et les branches, dans le cadre d’accords majoritaires, à déroger aux règles de temps de travail et de rémunérations, à la condition explicite qu’il y ait un accord majoritaire avec les salariés ». Ces accords de branches ou d’entreprises pour aménager le temps de travail sont déjà possibles. Ils ont été prévus dans l’accord national interprofessionnel sur la compétitivité et la sécurisation de l’emploi de janvier 2013. Mais ce dispositif ne s’adresse qu’aux entreprises en difficulté, et est limité dans le temps, à deux ans maximum. « Le cadre légal n’est pas suffisant parce que salariés comme entreprises ont besoin de plus de souplesse. Qui serions-nous pour dire à quelqu’un qui souhaite travailler plus que c’est impossible? », s’est interrogé le ministre devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur le temps de travail.

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Emploi: encore 34 000 postes détruits au troisième trimestre

Emploi: encore 34 000 postes détruits au troisième trimestre

 

Preuve que la petite croissance de 0.3% au troisième trimestre (rebond par ailleurs très relatif) est bien insuffisante, 34 000 emplois ont encore été détruits au troisième trimestre. L’emploi salarié s’est replié de 0,2% sur le trimestre, selon des estimations provisoires de l’Insee publiées vendredi. Cela correspond à  34.100 suppressions nettes de postes. Les destructions concernent tous les secteurs d’activité: la baisse atteint 0,4% dans l’industrie, 0,8% dans la construction et 0,1% dans le tertiaire, où sont comptabilisés tous les emplois en intérim. Hors intérim, le tertiaire reste toutefois bien orienté, avec 12.900 créations de postes sur le trimestre.  Sur un an, 37.700 postes ont disparu dans le secteur marchand, malgré une légère embellie au deuxième trimestre (8.300 créations).   »L’appareil productif français est en panne », analyse Henri Sterdyniak, économiste à l’OFCE. « Les mesures gouvernementales n’ont pas encore d’effet sur les chefs d’entreprises. Ils n’investissent et n’embauchent pas parce qu’ils considèrent que les perspectives restent extrêmement médiocres pour la France », ajoute-t-il.  En outre, « les entreprises conservent beaucoup de sureffectifs, à cause de la longue période de croissance médiocre », poursuit-il. « On reste dans une optique où on remplace au minimum les salariés et on profite des départs à la retraite pour réduire les effectifs. » La dégradation constatée au troisième trimestre n’est d’ailleurs pas une surprise. Dans ses dernières prévisions publiées début octobre, l’Insee prévoyait 52.000 destructions d’emplois marchands sur les deux derniers trimestres de 2014, à cause de « l’atonie de l’activité ».  Pourtant, peu avant les chiffres de l’emploi, l’Insee a annoncé jeudi une croissance un peu meilleure que prévu au 3e trimestre: +0,3%. « L’activité a légèrement repris mais reste trop faible pour assurer les créations d’emploi nécessaires à notre pays », a concédé Michel Sapin, ministre des Finances, dans un communiqué. D’autant que ce léger rebond intervient après un premier trimestre de stagnation de l’activité et un deuxième de baisse. L’Institut national de la statistique et des études économiques,

Une ex-députée découvre que pôle emploi ne sert à rien !

Une ex-députée découvre que pôle emploi ne sert à rien !

Un ex députée maintenant au chômage découvre à travers sa propre situation que Pôle emploi ne sert à rien. Une découverte sans doute une peu tardive et significative du décalage entre la vision de nos élus et la réalité sociale. Sandrine Bélier, une ancienne eurodéputée Europe Ecologie Les Verts, parle d’un « moment un peu déroutant » face à la conseillère Pôle Emploi. Depuis sa défaite aux européennes, elle n’a pas retrouvé d’emploi.  « Excusez-moi, ma question est peut-être stupide, vous avez fait quoi en tant que députée européenne ? » : c’est la première question posée par la conseillère Pôle Emploi à Sandrine Bélier, ancienne députée européenne EE-LV sans emploi depuis sa défaite aux élections du 25 mai. Ce « moment un peu déroutant », qu’elle pensait initialement raconter par mail à ses proches, elle le retranscrit sur sa page Facebook. Le post a recueilli plus de 400 « likes » et a fait l’objet de nombreux commentaires d’internautes. A la « grande surprise » de l’intéressée qui préférerait que « ses posts sur les questions environnementales aient autant de « likes »‘. Pour Sandrine Bélier, interrogée par France Info, ce premier entretien à Pôle Emploi a été « chaleureux et dans l’empathie » même si elle se fait peu d’illusions quant à l’utilité de l’organisme public dans ses recherches. « Cela ne devrait pas arriver, non je ne pense pas mais si cela arrive, je pars avec vous », lui a confié sa conseillère dans une agence parisienne. L’ancienne candidate aux européennes dans le Grand Est recherche un poste de directrice juridique ou stratégique. Alors que ses indemnités parlementaires (un peu plus de 6.000 euros) s’arrêteront à la fin du mois de décembre, Sandrine Bélier avoue qu’elle « reculait ce moment ». Cela fait quatre mois qu’elle répond à des candidatures, envoie des lettres de motivation ou s’est inscrite sur LinkedIn et Viadeo. Vivant entre Paris et Strasbourg, l’ancienne directrice d’Alsace Nature et France Nature Environnement a préféré s’inscrire dans la capitale où elle est moins connue. « Plus qu’une femme politique, je suis une personne qui cherche un travail pour payer son loyer et assurer le quotidien ».. Seulement, face à la conseillère, difficile de ne pas aborder son précédent mandat politique. N’ayant pas d’attestation employeur, Sandrine Bélier se prend à lui dire : « Mon employeur, c’est vous, les citoyens ».

 

Emploi : nouveau recul de l’intérim

Emploi : nouveau recul de l’intérim

L’intérim est considéré come un indicateur avancé de la conjoncture or cet indicateur recule en septembre. Un mauvais signe pour la croissance et l’emploi. Selon des informations livrées ce matin par Europe 1, les chiffres de l’intérim enregistrés pour le mois de septembre sont mauvais, notamment dans le secteur du bâtiment. Le nombre de contrats de travail temporaire a décroché de 2% au mois de septembre. Ces mauvais chiffres font suite à un fort recul enregistré entre janvier et mai 2014.   Le bâtiment, et plus particulièrement les travaux publics, traverse une zone de turbulences. L’emploi intérimaire a reculé de 20% dans ce secteur au mois de septembre, alors que ce mois est généralement propice pour le secteur du bâtiment en termes d’activités.  La raison invoquée par la Fédération des travaux publics d’Île-de-France pour justifier cette chute d’activité se trouve dans « l’effondrement des commandes ».  « C’est dû essentiellement à l’effondrement de la commande publique, des communes et des intercommunalités », selon Pierre Deniau de la Fédération des travaux publics d’Île-de-France. Il ajoute que le montant des appels d’offres était en chute « de l’ordre de 26% » à la fin du mois du septembre par rapport à septembre 2013. Les gros fournisseurs d’emploi, tel le commerce ou l’industrie, concèdent également une diminution de leur activité.  Europe 1 indique enfin que « la tendance ne s’arrangerait pas » pour le mois d’octobre.  Pour Pierre Deniau, l’intérim est le principal accélérateur de la reprise de l’emploi. « Dans un premier temps, les entreprises suppriment les emplois intérimaires avant de taper dans leurs emplois permanents », conclut, pessimiste, Pierre Deniau.

 

Sondage : Hollande a échoué pour l’emploi, les impôts et la politique familiale

Sondage :pour les Français  Hollande a échoué pour l’emploi, les impôts et la politique familiale

Sanction sans appel pour la politique de Hollande dans pratiquement tous les domaines. Le pire c’est surtout le fiasco en matière d’emploi condamné par 97% des Français.  Alors que le Président de la République doit s’exprimer ce jeudi à la télévision dans le but de « reprendre la main » et qu’il avait fait de « l’inversion de la courbe du chômage » l’un des axes forts de la première partie de son quinquennat, force est de constater que les Français n’y croient plus. A la question « le président de la République a-t-il jusqu’à présent plutôt réussi ou plutôt échoué », seules 3% des personnes interrogées répondent que le président a « plutôt réussi » dans le domaine de l’emploi, selon un sondage Odoxa pour RTL , contre 97% qui répondent qu’il a « plutôt échoué »  Et le couperet est tout aussi lourd en matière de fiscalité et de politique familiale, puisque 88% des sondés jugent que François Hollande a « plutôt échoué » contre 12% qu’il a « plutôt réussi ». Ils sont 78% à estimer qu’il a « plutôt échoué » en ce qui concerne la politique familiale, et 22% à avoir « plutôt réussi ». Parmi les sympathisants de gauche, 94% considèrent que le chef de l’Etat a « plutôt échoué » dans le domaine de l’emploi, tandis que 5% répondent qu’il a « plutôt réussi ». 72% disent qu’il a « plutôt échoué » dans le domaine fiscal (27% qu’il a « plutôt échoué ») et 44% qu’il a « plutôt réussi » dans la politique familiale (55% qu’il a plutôt échoué). 100% des sympathisants de droite affirment qu’il a échoué dans l’emploi, 98% dans la fiscalité, et 94% dans sa politique familiale.

 

Emploi : recul aussi dans le commerce

Emploi : recul aussi dans le commerce

 

Après l’industrie c’est maintenant le commerce qui décline. Pas étonnant compte tenu d’une part de la baisse du pouvoir d’achat mais auusi du manque de confiance des consommateurs. « Depuis 2009, le commerce était en effet le premier créateur d’emplois, avec un solde positif de 89 000 postes », relève David Cousquer, le fondateur de Trendeo qui a rélisé l’étude . La fin de cette période constitue donc un « phénomène significatif et inquiétant », ajoute-t-il. Le mouvement est engagé depuis 2010. De trimestre en trimestre, les créations d’emplois se font plus rares, tandis que la courbe des suppressions monte régulièrement. Une évolution à relier à la crise, qui pèse de plus en plus sur le pouvoir d’achat des Français. Pour éviter de perdre trop de clients, les enseignes de la grande distribution se sont lancées depuis deux ans dans une guerre des prix. Elle comprime leurs marges. Un contexte qui ne les incite pas à embaucher massivement. De nombreuses sociétés intervenant dans le négoce et la distribution au sens large ont dû réduire la voilure. En 2013, Descours & Cabaud, un négociant lyonnais en produits pour le BTP et l’industrie, a ainsi allégé son effectif d’environ 400 personnes. Les repreneurs de La Redoute, ancienne filiale de Kering (ex-PPR), ont prévu de leur côté un plan social comportant la suppression de 1 178 postes en quatre ans. Les pertes dans le petit commerce sont moins spectaculaires mais pour cependant  importantes.

 

 

Emploi : 94% des cadres pour l’ expatriation

Emploi : 94% des cadres pourl’  expatriation

 

D’après une étude de Boston Consulting Group  94% des cadres français seraient « prêts et volontaires pour s’expatrier une partie de leur carrière ». Ce qui est encore plus étonnant, c’est quand on compare ce score à d’autres pays : en Allemagne et au Royaume-Uni, ces candidats au départ sont moins de cinquante pour cent. Deuxième chiffre, publié le même jour : le moral des cadres est au plus bas. Selon le baromètre Viavoice : les trois-quarts d’entre eux pensent que le chômage ne diminuera pas dans l’année qui vient (que le taux de chômage des cadres est toujours très bas, autour de 4%). Ils sont même treize pour cent à assurer que la croissance ne sera jamais de retour. Des chiffres à relativiser car  les Français, et notablement les cadres, ont intégré qu’une expérience à l’étranger était un gros plus dans un CV. Voire un élément indispensable. La commission européenne a même produit une étude sur le sujet ces derniers jours. Six recruteurs sur dix y déclarent qu’une expérience internationale est décisive pour être embauché en deux mille quatorze. C’est deux fois plus qu’en deux mille six. Ce qu’ils apprécient chez ces candidats, c’est « la tolérance, la confiance en soi et l’aptitude à résoudre des problèmes » que l’on acquiert quand on est en poste loin de chez soi. D’ailleurs, toutes les grandes écoles proposent désormais un séjour à l’étranger dans leur cursus. Et plus de vingt six mille étudiants français partent en Erasmus chaque année. Les cadres interrogés par le Boston consulting group disent pour les trois-quarts d’entre eux qu’ils recherchent non pas une fuite, mais un bonus à leur carrière. Ils recherchent non pas un départ définitif, mais des missions courtes et à forte valeur ajoutée. Des expériences professionnelles qu’ils voient d’abord aux Etats-Unis, mais aussi en Grande-Bretagne, au Canada et même en Allemagne, pourtant longtemps boudée par les candidats à l’expatriation.

 

Emploi : baisse du budget

Emploi : baisse du budget

 

Encore un nouveau zig-zigzag du budget en matière d’emploi. En hausse en 2014 et qui va diminuer de 14% en 2015. Seuls deux grands postes de dépenses seront en hausse: l’apprentissage (après avoir chuté en 2014) et les contrats de génération, qui lient l’embauche d’un jeune au maintien dans l’emploi ou au recrutement d’un senior. En fait deux types d’aide qui ne marchent pas et qui ne coûteront pas autant que prévu.  En face, des économies seront dégagés par l’addition d’une multitude de petites coupes: disparition des élections prud’homales permettant d’économiser 100 millions en cinq ans, suppression d’une des aides au retour à l’emploi (l’APRE), mise à contribution de l’Agefiph (fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées) pour 27 millions… Autre changement: les effectifs de Pôle emploi n’augmenteront pas en 2015, alors qu’ils avaient progressé de près de 2000 postes chaque année en 2013 et 2014. En revanche, le gouvernement a fait le choix en 2015 de ne pas réduire la voilure des emplois aidés, qui constituent un des grands postes de dépense du ministère du Travail. Il réallouera toutefois l’enveloppe entre les différents contrats. La garantie-jeune- une sorte de RSA, assorti d’obligations de formation et de stages, destinée aux moins de 25 ans en grande difficulté – bénéficiera à 50.000 jeunes en 2015, contre 10.000 en 2014. Les contrats aidés dans le secteur marchand doubleront pour atteindre les 80.000 postes. Ils seront ciblés en priorité sur les chômeurs de longue durée et les seniors. A l’inverse, les contrats aidés dans le secteur public diminueront: 270.000 sont budgétés en 2015, contre 340.000 en 2014. Une évolution bienvenue car les personnes ayant effectué un contrat aidé en entreprise retrouvent davantage un emploi que celles qui sont passées par le public. Enfin, les emplois d’avenir, ces contrats aidés destinés aux jeunes décrocheurs, resteront aussi élevés qu’en 2014.

 

Jeunes très diplômés : 30% de la promo 2013 sans emploi

Jeunes très diplômés : 30% de la promo 2013 sans emploi

 

Les jeunes les plus diplômés peinent, eux aussi, à s’insérer sur le marché du travail : au printemps dernier, un tiers de la promotion 2013 n’avait toujours pas décroché de premier emploi, selon l’enquête annuelle de l’Association pour l’emploi des cadres (APEC). Moins d’un an après leur sortie de l’enseignement supérieur, 37% des diplômés 2013 de niveau Bac +5 et plus étaient toujours sans emploi, 29% n’avaient pas encore signé le moindre contrat. Les 63% restant étaient en emploi, un niveau stable par rapport aux diplômés 2012.  Ce taux d’emploi, en fort recul par rapport aux promotions 2010 (72%) et 2011 (70%), est proche du plus bas niveau (60%) enregistré au début de la crise par les diplômés 2009. « Ce taux d’emploi n’est pas bon, certes, mais il reste très supérieur à celui des autres jeunes », nuance le directeur général de l’APEC, Jean-Marie Marx, pour qui « le diplôme reste un passeport pour l’emploi ». Cette morosité pourrait perdurer, selon Jean-Marie Marx : « Il y a fort à parier que la promo 2014 se retrouve dans les mêmes eaux en termes d’insertion. »

Chômage : une accalmie en août ?

Chômage : une accalmie en août ?

 

Traditionnellement les chômeurs s’inscrivent peu en août, du coup le chômage pourrait n’être pas catastrophique pour ce mois. En fait les inscriptions reprennent surtout à partir de septembre. Ce soir mercredi on connaîtra les chiffres officiels. Tendanciellement en tout cas la situation sera toujours auusi dramatique avec plus de 500 000 chômeurs supplémentaires depuis mai 2012. Le plus grave c’est aucun experts ne prévoit une amélioration avant 2015. Pour 2014 le PIB ne progressera que de 0.4% au lieu des 1% attendus et en 2015 ce sera autour de 1% au lieu des 1.5% prévus. Or c’est à partir de 1.5% d’activités supplémentaires que le chômage peut commencer à décroitre. . Fin juillet, 3,424 millions de chômeurs sans activité étaient recensés en métropole, du jamais-vu. Petite activité et outre-mer inclus, un autre plus haut historique de 5,387 millions de demandeurs d’emploi avait été enregistré. Même le chômage des jeunes, qui stagnait depuis octobre 2013 notamment grâce aux emplois d’avenir, était reparti à la hausse (+ 0,7 %), celui des seniors poursuivant son explosion (+ 0,7 %, + 11,6 % sur un an). Mi-septembre, le ministre de l’Économie Emmanuel Macron a fait un diagnostic sévère : la France est « malade ». « Il y a une fièvre depuis plusieurs années dans ce pays qui s’appelle le chômage de masse », a affirmé le nouveau locataire de Bercy. L’OCDE relevait au début du mois que Paris était restée « en marge » du mouvement de reprise de l’emploi observé dans de nombreux pays depuis deux ans. En attendant les effets du pacte de responsabilité (40 milliards d’euros d’allègements pour les entreprises d’ici à 2017, dans l’espoir de générer des centaines de milliers d’emplois), le gouvernement tente depuis la rentrée de booster ses politiques de l’emploi. Le premier bilan du pacte, dressé début septembre par François Rebsamen, reste faible : un seul accord a été conclu, dans la branche professionnelle de la chimie, un constat « inacceptable » pour le ministre du Travail. « Jamais on n’a fait autant pour les entreprises, il faut que les entreprises se secouent », a-t-il lancé mardi sur i>Télé. « Les politiques de l’emploi marchent », avec « 140 000″ emplois d’avenir signés, a-t-il ajouté. Le président de la République a par ailleurs sonné vendredi la mobilisation pour l’apprentissage, avec un nouveau geste en faveur des employeurs, élargissant le champ d’une nouvelle prime de 1 000 euros votée en juillet, qui s’appliquera finalement aux entreprises jusqu’à 250 salariés pour tout apprenti supplémentaire. Alors que l’effet des emplois d’avenir s’estompe, l’exécutif veut s’appuyer sur l’alternance pour lutter contre un chômage des moins de 25 ans très élevé (22,8 %). Pour relancer le contrat de génération, qui n’a pas trouvé son public (31 000 demandes d’aides ont été enregistrées depuis son lancement en mars 2013, bien loin de l’objectif initial de 75 000 pour la seule année 2013), le gouvernement a doublé et porté à 8 000 euros la subvention pour les entreprises de moins de 300 salariés embauchant simultanément en CDI un jeune de moins de 26 ans et un senior de plus de 57 ans. Hasard du calendrier, c’est aussi mercredi que le Medef dévoile ses pistes pour « créer un million d’emplois ». Suppression de deux jours fériés, assouplissement des règles sur la durée légale du travail ou le salaire minimum : les propositions du patronat, qui ont fuité dans la presse la semaine dernière, ont d’ores et déjà provoqué un tollé syndical. Avant d’être en partie balayées par le gouvernement.

Emploi : les mesures d’urgence de la CGMPE

Emploi : les mesures d’urgence de la CGMPE

 

Des mesures qui vont sans doute encore susciter nombreuses réactions négatives des institutionnels pourtant moins brutales que celle du Medef et forcément plus adaptées aux petites entreprises ; des propositions moins sexy que celle du Medef, plus réalistes notamment la proposition d’insertion des chômeurs via l’intérim ou encore les aides financière à la mobilité. La mesure la plus discutée sera sans doute ce contrat de croissance adossé temporellement à des objectifs d’activité de l’entreprise. La CGPME a proposé mardi des « mesures d’exception » pour lutter contre le chômage, dont l’allongement de la durée maximale des contrats de travail à durée déterminée (CDD) à 30 mois au lieu de 18 et la mise en place d’un « contrat de croissance ».  L’organisation patronale des petites et moyennes entreprises a ainsi grillé la politesse au Medef, qui présente mercredi ses propres propositions pour crée des emplois. Outre l’allongement du CDD, la CGPME propose des mesures pour favoriser l’accès des jeunes et des seniors aux emplois dans l’intérim, ainsi que la création d’un crédit-relais à taux zéro et la suppression des pénalités pour remboursement anticipé d’emprunts immobiliers en cas de mobilité professionnelle. L’organisation patronale prône aussi la mise en place dans les PME d’un nouveau contrat de travail à durée indéterminée (CDI), le « contrat de croissance », liant le maintien d’un emploi à des objectifs contractuels en matière d’activité économique, afin de lever les réticences des employeurs à embaucher. « La non atteinte de ces objectifs globaux pendant une période (…) qui pourrait, par exemple, être de trois ans, motiverait la rupture éventuelle du contrat de travail des personnes embauchées dans le cadre de ce dispositif », explique la CGPME.  Elle suggère aussi de rétablir l’exonération de charges pour tout emploi supplémentaire dans les très petites entreprises (TPE), supprimée en 2010, en la réorientant vers les jeunes et les seniors. Elle recommande enfin, parmi d’autres mesures, de garantir une embauche sous contrat à durée indéterminée (CDI) à l’issue d’une formation en apprentissage, sous réserve d’un engagement du bénéficiaire à rester dans l’entreprise pour une durée au moins équivalente à sa formation.

 

Emploi : difficultés à recruter dans les petites entreprises

Emploi : difficultés à recruter dans les petites entreprises

 

Manque de formation de base, pôle emploi inefficace deux raisons majeures qui occasionnait les difficultés de recrutement  dans les petites entreprises qui ne disposent évidemment pas de direction des relations humaines. Un sondage publié ce vendredi 19 septembre par l’assureur Axa montre que les chefs d’entreprises (TPE, PME et sociétés de taille intermédiaire) éprouvent des difficultés à recruter et jugent nécessaire une amélioration de la qualité des candidatures de Pôle emploi. 73% d’entre eux « témoignent d’une difficulté à recruter », selon l’enquête menée du 15 mai au 20 juin auprès de 500 patrons. Ils expriment deux types de préoccupations : ils espèrent un assouplissement du marché du travail et sont très nombreux à estimer prioritaire une « amélioration de la qualité des candidatures de Pôle emploi » (77%) et « la promotion de formations initiales plus opérationnelles » (76%). Quatre ministres rencontraient ce vendredi une cinquantaine de représentants syndicaux, patronaux, des Régions et des chambres consulaires (commerce et industrie, artisanat, agriculture) sur le thème de l’apprentissage. Le gouvernement ambitionne de parvenir au nombre de 500.000 apprentis en 2017.

 

Emploi salarié : + 0.1% grâce à l’intérim

Emploi salarié : + 0.1% grâce à l’intérim

 

Finalement l’ ’emploi (pas le nombre de chômeurs qui augmente) demeure à peu près stable au second trimestre et grâce à l’intérim ; signe du manque de lisibilité de la conjoncture future et du manque de confiance général ; L’emploi salarié dans les secteurs marchands non agricoles a augmenté de 0,1% au deuxième trimestre en France, avec 8.300 postes créés, annonce mercredi l’Insee. Cette hausse fait suite à un recul de 0,1% au premier trimestre, période où 20.100 postes, un chiffre révisé, avaient été détruits. Le nombre de postes créés au deuxième trimestre avait été annoncé à 15.300 précédemment par l’Insee et celui des destructions d’emplois du premier trimestre à 21.700. Sur les douze mois à fin juin, les effectifs du secteur privé français ont diminué de 0,1%, le nombre de destructions nettes d’emplois atteignant 12.600. La légère hausse du deuxième trimestre tient à l’intérim, qui a gagné 14.000 postes et affiche une progression de 2,6% sur le trimestre et de 4,8% sur un an. Par secteurs, l’emploi salarié a reculé de 0,3% dans l’industrie entre avril et juin et de 0,6% dans la construction. Il a augmenté en revanche de 0,2% dans les services. L’Acoss (agence centrale des organismes de sécurité sociale) a quant à elle annoncé une hausse de 0,3% du salaire moyen par tête dans le secteur privé au deuxième trimestre et de 1,6% sur un an.  La masse salariale globale s’est accrue de 0,3% sur le trimestre après 0,8% au premier trimestre et de 1,6% sur un an.

 

Thévenoud viré du PS mais évite pôle emploi en restant député

Thévenoud viré du  PS mais  évite pôle emploi en restant député

 

 

Finalement on a trouvé le mauvais compromis pour Thévenoud, il este député mais n’aura plus l’étiquette du PS ; Ainsi d’ici quelques années après être resté sans étiquette, il pourra retrouver sa famille d’origine (c’est la pratique habituelle avec les dissidents et les pestiférés provisoires). En Fait Thévenoud qui s’était transforme en procureur de la fraude à l’assemblée nationale ne veut perdre son job et se retrouver à pôle emploi. C’est qu’il ne sait rien faire d’autre, il a fait carrière dans la politique, conseiller de Fabius, puis directeur de cabinet du président du sénat, il s’était concocté une petite circonscription tranquille pour être élu. C’était  même un des députés les plus brillants du PS (comme Cahuzac). Les grincheux lui reprochent d’avoir «  oublié » de payer ses impôts pendant 3 ans ; quand même pas de quoi fouetter un chat, il y a pire. ! Si on se met à démettre les politiques sans conviction et-ou malhonnêtes par qui la France sera gouvernée ?   Thévenoud, écarté du gouvernement jeudi dernier pour avoir été en délicatesse avec l’administration fiscale, a annoncé lundi qu’il quittait le Parti socialiste et reprenait son fauteuil de député de Saône-et-Loire, dans une déclaration à l’AFP. L’éphémère secrétaire d’Etat français au Commerce extérieur – il est resté neuf jours au gouvernement – explique s’être entretenu avec le premier secrétaire du PS et avoir « décidé de [s]e mettre en retrait du Parti socialiste et donc du groupe SRC à l’Assemblée nationale ». « Je veux rappeler que l’enchaînement de négligences choquantes qui m’ont placé dans cette situation ne fait pas de moi un fraudeur », poursuit-il. « Mes électeurs de Saône-et-Loire seront mes seuls juges. » Thomas Thévenoud, qui avait émis le souhait de retrouver sa place à l’Assemblée nationale, avait été convoqué par Jean-Christophe Cambadélis pour « tirer les conséquences en tant que député socialiste des révélations sur ses déclarations fiscales », avait auparavant annoncé un communiqué du PS. Le président du Sénat, Jean-Pierre Bel, a par ailleurs annoncé lundi avoir accepté la demande de mise en congé, sans traitement, de la femme de Thomas Thévenoud, Sandra Thévenoud, qui était son chef de cabinet.

 

Banque centrale : les Etats-Unis donne l’ exemple pour l’emploi

Banque centrale : les Etats-Unis donne l’ exemple pour l’emploi

 

Réunion aujourd’hui des grandes banques centrales et curieusement la FED va intervenir pour dire tout le bien qu’elle pense de sa politique monétaire au service de l’emploi. Un paradoxe, ce sont les Etats-Unis, pays libéral s’il en est,  qui fait la leçon  au pays plus à gauche. De fait la politique très accommodante des Etats unis a essentiellement été guidé par le souci d’améliorer l’emploi ; Un souci complètement ignoré en Europe où l’austérité et la fiscalité brutales ont en même temps croissance et emploi. Le gotha mondial des banquiers centraux se retrouvent lors de cette réunion qui est, depuis plusieurs années, suivie avec attention par les investisseurs. Cette édition 2014 revêt un caractère particulier car elle marquera la première participation des deux plus grands banquiers centraux: Janet Yellen, qui a succédé au début de l’année à Ben Bernanke à la tête de la Fed, et Mario Draghi, le patron de la Banque centrale européenne (BCE).  Les deux dirigeants sont à un carrefour de leur politique monétaire: alors que Janet Yellen doit gérer la diminution des mesures de soutien massives à l’économie et la normalisation de la politique monétaire, Mario Draghi, au contraire, fait lui face aux pressions pour prendre des mesures non conventionnelles.  Le ministre français des Finances, Michel Sapin, a ainsi, dans une tribune publiée le 14 août dernier dans Le Monde, exhorté la BCE à aller « jusqu’au bout de ses possibilités, conformément à son mandat ».  Il reste cependant peu probable que de grandes annonces soient prononcées. Les économistes de Capital Economics s’attendent ainsi à ce que l’intervention de Janet Yellen, programmée pour 16h, heure de Paris, « donne peu de signes directs concernant les perspectives sur la politique monétaire ».  Véronique Riche Flores, économiste indépendante chez RF Research, jugeait également, le 19 août dernier sur Intégrale Bourse, que le discours de Janet Yellen devrait « pour une large partie laisser de côté la problématique de la hausse des taux ».  Le thème de l’intervention de la présidente de la Fed a pour titre « la réévaluation des dynamiques du marché du travail ». Le plein emploi étant un des objectifs assignés à l’institution, Janet Yellen pourrait néanmoins donner des signes indirects, en pointant, par exemple, le nombre important de chômeurs de longue durée, où la chute de la population active aux Etats-Unis.  Mario Draghi, lui, s’exprimera à 20h30, heure de Paris. La faiblesse de la croissance dans la zone euro couplée à une inflation toujours aussi faible (0,4% en juillet) sont autant d’éléments qui pressent le patron de BCE à dégainer la dernière arme qu’il n’a pas encore utilisé: l’achat de titres de dettes. Mais il est peu probable que Mario Draghi franchisse le pas dès ce vendredi.

 

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