Archive pour le Tag 'emploi'

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Emploi : baisse du budget

Emploi : baisse du budget

 

Encore un nouveau zig-zigzag du budget en matière d’emploi. En hausse en 2014 et qui va diminuer de 14% en 2015. Seuls deux grands postes de dépenses seront en hausse: l’apprentissage (après avoir chuté en 2014) et les contrats de génération, qui lient l’embauche d’un jeune au maintien dans l’emploi ou au recrutement d’un senior. En fait deux types d’aide qui ne marchent pas et qui ne coûteront pas autant que prévu.  En face, des économies seront dégagés par l’addition d’une multitude de petites coupes: disparition des élections prud’homales permettant d’économiser 100 millions en cinq ans, suppression d’une des aides au retour à l’emploi (l’APRE), mise à contribution de l’Agefiph (fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées) pour 27 millions… Autre changement: les effectifs de Pôle emploi n’augmenteront pas en 2015, alors qu’ils avaient progressé de près de 2000 postes chaque année en 2013 et 2014. En revanche, le gouvernement a fait le choix en 2015 de ne pas réduire la voilure des emplois aidés, qui constituent un des grands postes de dépense du ministère du Travail. Il réallouera toutefois l’enveloppe entre les différents contrats. La garantie-jeune- une sorte de RSA, assorti d’obligations de formation et de stages, destinée aux moins de 25 ans en grande difficulté – bénéficiera à 50.000 jeunes en 2015, contre 10.000 en 2014. Les contrats aidés dans le secteur marchand doubleront pour atteindre les 80.000 postes. Ils seront ciblés en priorité sur les chômeurs de longue durée et les seniors. A l’inverse, les contrats aidés dans le secteur public diminueront: 270.000 sont budgétés en 2015, contre 340.000 en 2014. Une évolution bienvenue car les personnes ayant effectué un contrat aidé en entreprise retrouvent davantage un emploi que celles qui sont passées par le public. Enfin, les emplois d’avenir, ces contrats aidés destinés aux jeunes décrocheurs, resteront aussi élevés qu’en 2014.

 

Jeunes très diplômés : 30% de la promo 2013 sans emploi

Jeunes très diplômés : 30% de la promo 2013 sans emploi

 

Les jeunes les plus diplômés peinent, eux aussi, à s’insérer sur le marché du travail : au printemps dernier, un tiers de la promotion 2013 n’avait toujours pas décroché de premier emploi, selon l’enquête annuelle de l’Association pour l’emploi des cadres (APEC). Moins d’un an après leur sortie de l’enseignement supérieur, 37% des diplômés 2013 de niveau Bac +5 et plus étaient toujours sans emploi, 29% n’avaient pas encore signé le moindre contrat. Les 63% restant étaient en emploi, un niveau stable par rapport aux diplômés 2012.  Ce taux d’emploi, en fort recul par rapport aux promotions 2010 (72%) et 2011 (70%), est proche du plus bas niveau (60%) enregistré au début de la crise par les diplômés 2009. « Ce taux d’emploi n’est pas bon, certes, mais il reste très supérieur à celui des autres jeunes », nuance le directeur général de l’APEC, Jean-Marie Marx, pour qui « le diplôme reste un passeport pour l’emploi ». Cette morosité pourrait perdurer, selon Jean-Marie Marx : « Il y a fort à parier que la promo 2014 se retrouve dans les mêmes eaux en termes d’insertion. »

Chômage : une accalmie en août ?

Chômage : une accalmie en août ?

 

Traditionnellement les chômeurs s’inscrivent peu en août, du coup le chômage pourrait n’être pas catastrophique pour ce mois. En fait les inscriptions reprennent surtout à partir de septembre. Ce soir mercredi on connaîtra les chiffres officiels. Tendanciellement en tout cas la situation sera toujours auusi dramatique avec plus de 500 000 chômeurs supplémentaires depuis mai 2012. Le plus grave c’est aucun experts ne prévoit une amélioration avant 2015. Pour 2014 le PIB ne progressera que de 0.4% au lieu des 1% attendus et en 2015 ce sera autour de 1% au lieu des 1.5% prévus. Or c’est à partir de 1.5% d’activités supplémentaires que le chômage peut commencer à décroitre. . Fin juillet, 3,424 millions de chômeurs sans activité étaient recensés en métropole, du jamais-vu. Petite activité et outre-mer inclus, un autre plus haut historique de 5,387 millions de demandeurs d’emploi avait été enregistré. Même le chômage des jeunes, qui stagnait depuis octobre 2013 notamment grâce aux emplois d’avenir, était reparti à la hausse (+ 0,7 %), celui des seniors poursuivant son explosion (+ 0,7 %, + 11,6 % sur un an). Mi-septembre, le ministre de l’Économie Emmanuel Macron a fait un diagnostic sévère : la France est « malade ». « Il y a une fièvre depuis plusieurs années dans ce pays qui s’appelle le chômage de masse », a affirmé le nouveau locataire de Bercy. L’OCDE relevait au début du mois que Paris était restée « en marge » du mouvement de reprise de l’emploi observé dans de nombreux pays depuis deux ans. En attendant les effets du pacte de responsabilité (40 milliards d’euros d’allègements pour les entreprises d’ici à 2017, dans l’espoir de générer des centaines de milliers d’emplois), le gouvernement tente depuis la rentrée de booster ses politiques de l’emploi. Le premier bilan du pacte, dressé début septembre par François Rebsamen, reste faible : un seul accord a été conclu, dans la branche professionnelle de la chimie, un constat « inacceptable » pour le ministre du Travail. « Jamais on n’a fait autant pour les entreprises, il faut que les entreprises se secouent », a-t-il lancé mardi sur i>Télé. « Les politiques de l’emploi marchent », avec « 140 000″ emplois d’avenir signés, a-t-il ajouté. Le président de la République a par ailleurs sonné vendredi la mobilisation pour l’apprentissage, avec un nouveau geste en faveur des employeurs, élargissant le champ d’une nouvelle prime de 1 000 euros votée en juillet, qui s’appliquera finalement aux entreprises jusqu’à 250 salariés pour tout apprenti supplémentaire. Alors que l’effet des emplois d’avenir s’estompe, l’exécutif veut s’appuyer sur l’alternance pour lutter contre un chômage des moins de 25 ans très élevé (22,8 %). Pour relancer le contrat de génération, qui n’a pas trouvé son public (31 000 demandes d’aides ont été enregistrées depuis son lancement en mars 2013, bien loin de l’objectif initial de 75 000 pour la seule année 2013), le gouvernement a doublé et porté à 8 000 euros la subvention pour les entreprises de moins de 300 salariés embauchant simultanément en CDI un jeune de moins de 26 ans et un senior de plus de 57 ans. Hasard du calendrier, c’est aussi mercredi que le Medef dévoile ses pistes pour « créer un million d’emplois ». Suppression de deux jours fériés, assouplissement des règles sur la durée légale du travail ou le salaire minimum : les propositions du patronat, qui ont fuité dans la presse la semaine dernière, ont d’ores et déjà provoqué un tollé syndical. Avant d’être en partie balayées par le gouvernement.

Emploi : les mesures d’urgence de la CGMPE

Emploi : les mesures d’urgence de la CGMPE

 

Des mesures qui vont sans doute encore susciter nombreuses réactions négatives des institutionnels pourtant moins brutales que celle du Medef et forcément plus adaptées aux petites entreprises ; des propositions moins sexy que celle du Medef, plus réalistes notamment la proposition d’insertion des chômeurs via l’intérim ou encore les aides financière à la mobilité. La mesure la plus discutée sera sans doute ce contrat de croissance adossé temporellement à des objectifs d’activité de l’entreprise. La CGPME a proposé mardi des « mesures d’exception » pour lutter contre le chômage, dont l’allongement de la durée maximale des contrats de travail à durée déterminée (CDD) à 30 mois au lieu de 18 et la mise en place d’un « contrat de croissance ».  L’organisation patronale des petites et moyennes entreprises a ainsi grillé la politesse au Medef, qui présente mercredi ses propres propositions pour crée des emplois. Outre l’allongement du CDD, la CGPME propose des mesures pour favoriser l’accès des jeunes et des seniors aux emplois dans l’intérim, ainsi que la création d’un crédit-relais à taux zéro et la suppression des pénalités pour remboursement anticipé d’emprunts immobiliers en cas de mobilité professionnelle. L’organisation patronale prône aussi la mise en place dans les PME d’un nouveau contrat de travail à durée indéterminée (CDI), le « contrat de croissance », liant le maintien d’un emploi à des objectifs contractuels en matière d’activité économique, afin de lever les réticences des employeurs à embaucher. « La non atteinte de ces objectifs globaux pendant une période (…) qui pourrait, par exemple, être de trois ans, motiverait la rupture éventuelle du contrat de travail des personnes embauchées dans le cadre de ce dispositif », explique la CGPME.  Elle suggère aussi de rétablir l’exonération de charges pour tout emploi supplémentaire dans les très petites entreprises (TPE), supprimée en 2010, en la réorientant vers les jeunes et les seniors. Elle recommande enfin, parmi d’autres mesures, de garantir une embauche sous contrat à durée indéterminée (CDI) à l’issue d’une formation en apprentissage, sous réserve d’un engagement du bénéficiaire à rester dans l’entreprise pour une durée au moins équivalente à sa formation.

 

Emploi : difficultés à recruter dans les petites entreprises

Emploi : difficultés à recruter dans les petites entreprises

 

Manque de formation de base, pôle emploi inefficace deux raisons majeures qui occasionnait les difficultés de recrutement  dans les petites entreprises qui ne disposent évidemment pas de direction des relations humaines. Un sondage publié ce vendredi 19 septembre par l’assureur Axa montre que les chefs d’entreprises (TPE, PME et sociétés de taille intermédiaire) éprouvent des difficultés à recruter et jugent nécessaire une amélioration de la qualité des candidatures de Pôle emploi. 73% d’entre eux « témoignent d’une difficulté à recruter », selon l’enquête menée du 15 mai au 20 juin auprès de 500 patrons. Ils expriment deux types de préoccupations : ils espèrent un assouplissement du marché du travail et sont très nombreux à estimer prioritaire une « amélioration de la qualité des candidatures de Pôle emploi » (77%) et « la promotion de formations initiales plus opérationnelles » (76%). Quatre ministres rencontraient ce vendredi une cinquantaine de représentants syndicaux, patronaux, des Régions et des chambres consulaires (commerce et industrie, artisanat, agriculture) sur le thème de l’apprentissage. Le gouvernement ambitionne de parvenir au nombre de 500.000 apprentis en 2017.

 

Emploi salarié : + 0.1% grâce à l’intérim

Emploi salarié : + 0.1% grâce à l’intérim

 

Finalement l’ ’emploi (pas le nombre de chômeurs qui augmente) demeure à peu près stable au second trimestre et grâce à l’intérim ; signe du manque de lisibilité de la conjoncture future et du manque de confiance général ; L’emploi salarié dans les secteurs marchands non agricoles a augmenté de 0,1% au deuxième trimestre en France, avec 8.300 postes créés, annonce mercredi l’Insee. Cette hausse fait suite à un recul de 0,1% au premier trimestre, période où 20.100 postes, un chiffre révisé, avaient été détruits. Le nombre de postes créés au deuxième trimestre avait été annoncé à 15.300 précédemment par l’Insee et celui des destructions d’emplois du premier trimestre à 21.700. Sur les douze mois à fin juin, les effectifs du secteur privé français ont diminué de 0,1%, le nombre de destructions nettes d’emplois atteignant 12.600. La légère hausse du deuxième trimestre tient à l’intérim, qui a gagné 14.000 postes et affiche une progression de 2,6% sur le trimestre et de 4,8% sur un an. Par secteurs, l’emploi salarié a reculé de 0,3% dans l’industrie entre avril et juin et de 0,6% dans la construction. Il a augmenté en revanche de 0,2% dans les services. L’Acoss (agence centrale des organismes de sécurité sociale) a quant à elle annoncé une hausse de 0,3% du salaire moyen par tête dans le secteur privé au deuxième trimestre et de 1,6% sur un an.  La masse salariale globale s’est accrue de 0,3% sur le trimestre après 0,8% au premier trimestre et de 1,6% sur un an.

 

Thévenoud viré du PS mais évite pôle emploi en restant député

Thévenoud viré du  PS mais  évite pôle emploi en restant député

 

 

Finalement on a trouvé le mauvais compromis pour Thévenoud, il este député mais n’aura plus l’étiquette du PS ; Ainsi d’ici quelques années après être resté sans étiquette, il pourra retrouver sa famille d’origine (c’est la pratique habituelle avec les dissidents et les pestiférés provisoires). En Fait Thévenoud qui s’était transforme en procureur de la fraude à l’assemblée nationale ne veut perdre son job et se retrouver à pôle emploi. C’est qu’il ne sait rien faire d’autre, il a fait carrière dans la politique, conseiller de Fabius, puis directeur de cabinet du président du sénat, il s’était concocté une petite circonscription tranquille pour être élu. C’était  même un des députés les plus brillants du PS (comme Cahuzac). Les grincheux lui reprochent d’avoir «  oublié » de payer ses impôts pendant 3 ans ; quand même pas de quoi fouetter un chat, il y a pire. ! Si on se met à démettre les politiques sans conviction et-ou malhonnêtes par qui la France sera gouvernée ?   Thévenoud, écarté du gouvernement jeudi dernier pour avoir été en délicatesse avec l’administration fiscale, a annoncé lundi qu’il quittait le Parti socialiste et reprenait son fauteuil de député de Saône-et-Loire, dans une déclaration à l’AFP. L’éphémère secrétaire d’Etat français au Commerce extérieur – il est resté neuf jours au gouvernement – explique s’être entretenu avec le premier secrétaire du PS et avoir « décidé de [s]e mettre en retrait du Parti socialiste et donc du groupe SRC à l’Assemblée nationale ». « Je veux rappeler que l’enchaînement de négligences choquantes qui m’ont placé dans cette situation ne fait pas de moi un fraudeur », poursuit-il. « Mes électeurs de Saône-et-Loire seront mes seuls juges. » Thomas Thévenoud, qui avait émis le souhait de retrouver sa place à l’Assemblée nationale, avait été convoqué par Jean-Christophe Cambadélis pour « tirer les conséquences en tant que député socialiste des révélations sur ses déclarations fiscales », avait auparavant annoncé un communiqué du PS. Le président du Sénat, Jean-Pierre Bel, a par ailleurs annoncé lundi avoir accepté la demande de mise en congé, sans traitement, de la femme de Thomas Thévenoud, Sandra Thévenoud, qui était son chef de cabinet.

 

Banque centrale : les Etats-Unis donne l’ exemple pour l’emploi

Banque centrale : les Etats-Unis donne l’ exemple pour l’emploi

 

Réunion aujourd’hui des grandes banques centrales et curieusement la FED va intervenir pour dire tout le bien qu’elle pense de sa politique monétaire au service de l’emploi. Un paradoxe, ce sont les Etats-Unis, pays libéral s’il en est,  qui fait la leçon  au pays plus à gauche. De fait la politique très accommodante des Etats unis a essentiellement été guidé par le souci d’améliorer l’emploi ; Un souci complètement ignoré en Europe où l’austérité et la fiscalité brutales ont en même temps croissance et emploi. Le gotha mondial des banquiers centraux se retrouvent lors de cette réunion qui est, depuis plusieurs années, suivie avec attention par les investisseurs. Cette édition 2014 revêt un caractère particulier car elle marquera la première participation des deux plus grands banquiers centraux: Janet Yellen, qui a succédé au début de l’année à Ben Bernanke à la tête de la Fed, et Mario Draghi, le patron de la Banque centrale européenne (BCE).  Les deux dirigeants sont à un carrefour de leur politique monétaire: alors que Janet Yellen doit gérer la diminution des mesures de soutien massives à l’économie et la normalisation de la politique monétaire, Mario Draghi, au contraire, fait lui face aux pressions pour prendre des mesures non conventionnelles.  Le ministre français des Finances, Michel Sapin, a ainsi, dans une tribune publiée le 14 août dernier dans Le Monde, exhorté la BCE à aller « jusqu’au bout de ses possibilités, conformément à son mandat ».  Il reste cependant peu probable que de grandes annonces soient prononcées. Les économistes de Capital Economics s’attendent ainsi à ce que l’intervention de Janet Yellen, programmée pour 16h, heure de Paris, « donne peu de signes directs concernant les perspectives sur la politique monétaire ».  Véronique Riche Flores, économiste indépendante chez RF Research, jugeait également, le 19 août dernier sur Intégrale Bourse, que le discours de Janet Yellen devrait « pour une large partie laisser de côté la problématique de la hausse des taux ».  Le thème de l’intervention de la présidente de la Fed a pour titre « la réévaluation des dynamiques du marché du travail ». Le plein emploi étant un des objectifs assignés à l’institution, Janet Yellen pourrait néanmoins donner des signes indirects, en pointant, par exemple, le nombre important de chômeurs de longue durée, où la chute de la population active aux Etats-Unis.  Mario Draghi, lui, s’exprimera à 20h30, heure de Paris. La faiblesse de la croissance dans la zone euro couplée à une inflation toujours aussi faible (0,4% en juillet) sont autant d’éléments qui pressent le patron de BCE à dégainer la dernière arme qu’il n’a pas encore utilisé: l’achat de titres de dettes. Mais il est peu probable que Mario Draghi franchisse le pas dès ce vendredi.

 

Fusion prime pour l’emploi et RSA

Fusion prime pour l’emploi et RSA

 

Hollande vient d’annoncer  a annoncé la fusion de « la prime pour l’emploi (PPE) et le RSA activité pour favoriser la reprise du travail et améliorer la rémunération des salariés précaires ». A eux deux, ces dispositifs destinés à encourager les chômeurs à occuper des emplois mal rémunérés coûtent entre 3,5 et 4 milliards d’euros par an à l’Etat. Mais ils sont l’objet de nombreuses critiques. La PPE est « distribuée très largement, ce qui aboutit à un saupoudrage de la dépense publique et à un ciblage insuffisant des publics bénéficiaires », dénonçait le rapport du député PS Christophe Sirugue en juillet 2013. Elle est en effet attribuée à un foyer fiscal, à condition que l’un des deux travaille, et pas à un individu. La Cour des comptes la juge « trop complexe », pas assez « redistributive » et « illisible ». Une personne rémunérée au Smic peut toucher la même PPE que son conjoint inactif ou percevant un revenu pouvant aller jusqu’à deux fois le Smic. L’inspection générale des finances la considère comme une niche fiscale « peu efficiente ».  Dernier défaut, elle fait doublon avec le RSA activité. Alors que celui-ci, du fait de sa « complexité » reconnue par le premier ministre de l’époque Jean-Marc Ayrault, est sous-distribué. 68% des personnes qui pouvaient y prétendre en 2013 ne le demandaient pas.    »Je maintiens le cap et je force l’allure ». Dans une interview au Monde ce mercredi, François Hollande annonce qu’il « aller plus vite » sur les réformes.   Pour ce faire, le chef de l’État entend s’appuyer sur deux grands piliers. Le premier concerne la fusion de la prime pour l’emploi (PPE) et du RSA. Le deuxième vise à « rendre plus juste » l’impôt sur le revenu. La fusion permettra de « favoriser la reprise du travail et améliorer la rémunération des salariés précaires », assure Hollande. Quant à la révision du barème de l’impôt sur le revenu, elle visera « notamment les premières tranches ». Concernant le pacte de responsabilité, le président de la République prévient le patronat : « Chacun doit respecter ses engagements ». Le locataire de l’Élysée en a profité pour rappeler les frondeurs à l’ordre. Excluant  »toute godille », François Hollande les met en garde : « À ceux qui disent qu’il faut revoir la stratégie alors même que les mesures viennent tout juste d’être votées, je réponds que toute godille ou tout  zigzag rendrait incompréhensible notre politique et ne produirait pas de résultats. » Le Président a également annoncé une série de lois qui seront étudiées dès le début du mois de septembre. Ainsi, un projet de loi sur les professions réglementées sera annoncé, ainsi qu’un ajustement dans l’ouverture des magasins le dimanche. François Hollande a par ailleurs confirmé sa volonté d’introduire une dose de proportionnelle aux élections législatives.  »J’avais indiqué pendant la campagne que y j’étais favorable, a-t-il rappelé. J’y suis prêt si une majorité peut s’accorder sur cette orientation, avec une réduction du nombre de parlementaires », a-t-il ajouté.

 

 

Etats-Unis : l’emploi en nette amélioration toujours la priorité

Etats-Unis : l’emploi en nette amélioration toujours la priorité

 

Contrairement à la BCE, la FED fonde évolution de sa politique sur l’amélioration de l’emploi. A cet égard La Réserve fédérale s’est montrée surprise par la vitesse à laquelle le marché du travail américain s’est amélioré, mais ne veut pas pour autant se précipiter pour relever ses taux d’intérêt, selon le compte rendu, publié mercredi, de la dernière réunion de politique monétaire de la banque centrale américaine. « Les conditions du marché de travail se sont sensiblement rapprochées de celles considérées comme étant normales sur le long terme », lit-on dans les « minutes » de la réunion des 29 et 30 juillet. Les responsables du comité de politique monétaire ont « dans leur ensemble convenu » que l’amélioration observée sur le marché du travail au cours de l’année écoulée a été « plus marquée que prévu ». Mais, toujours selon le compte-rendu, la plupart des membres de la Fed estiment que toute modification de leur appréciation de la date à laquelle il fallait commencer à relever les taux « dépendrait d’autres données relatives aux trajectoires de l’activité économique, du marché du travail et de l’inflation ». Wall Street a effacé une partie de ses gains dans la foulée de la publication des « minutes » – la politique ultra accommodante mise en place depuis près de six ans par la Fed étant le principal facteur d’explication des records accumulés par la Bourse américaine en 2013 et 2014 – pour ensuite se reprendre. Le dollar a profité de la légère inflexion du discours de la Fed, prenant 0,42% face à un panier de devises internationales. Selon les minutes, les membres de la Fed se sont mis globalement d’accord sur bon nombre d’éléments du cadre préalable à une hausse des taux – à un niveau proche de zéro depuis décembre 2008. Les économistes voient la Fed annoncer une hausse des taux d’intérêt au début du second semestre 2015. Mais, au vu des dernières données macroéconomiques, certains pensent qu’un premier relèvement des Fed Funds pourrait intervenir plus tôt que cela.

Etats-Unis : l’emploi ne repart pas encore

Etats-Unis : l’emploi ne repart pas encore

Alors que la croissance s’est améliorée au second trimestre  (+2% maintenant escomptée pour le Pib en 2014), la reprise de l’emploi n’est pas encore là et le chômage stagne. . L’économie américaine a continué de créer des emplois en juillet, mais à un rythme plus faible que prévu. Il s’est créé 209.000 emplois en juillet, selon les données publiées ce vendredi 1er août, par le département du Travail, alors que les analystes tablaient dans leur prévision médiane sur 220.000 nouveaux emplois. Le taux de chômage, lui, s’est établi à 6,2% contre 6,1% en juin. Ces chiffres sont en partie compensés par des révisions à la hausse des créations d’emplois en mai et juin (15.000 de plus au total). Ainsi au moins de juin, les nouvelles embauches auront frôlé la barre des 300.000 (298.000).  Le nombre de chômeurs s’établit à 9,7 millions en juillet, sans différence marquante par rapport à juin. Sur l’année, le nombre de chômeurs s’est réduit de 1,7 million. Il y a un an, le taux de chômage était encore de 7,3%. Sur les 146,4 millions de personnes qui travaillent, 7,5 millions n’ont que des emplois partiels alors qu’elles souhaiteraient travailler plus, selon l’enquête.

 

Emploi à domicile: réduction de cotisation

Emploi à domicile: réduction de  cotisation

 

 

Il était temps de réduire les cotisations de emplois à domicile car la fiscalité a provoqué un double effet, d’abord un recours plus modéré à ces services d’autre part un développement du travail au noir. Pour autant, les réductions envisagées sont loin de couvrir tous les services.. Les députés ont donc voté ce lundi 21 juillet un allègement de cotisation pour certains particuliers employeurs. Réunis pour examiner en nouvelle lecture du projet de budget rectificatif de la Sécurité sociale pour 2014, ils ont adopté l’amendement du rapporteur (PS) Gérard Bapt. Il prévoit un doublement de la réduction des cotisations pour les emplois à domicile, de 0,75 euro à 1,50 euro par heure déclarée. Cet allègement ne s’appliquera qu’à partir du 1er septembre, et uniquement pour les services type garde d’enfants, aide aux personnes âgées dépendantes et aux personnes handicapées. Les « services de confort », comme le soutien scolaire, l’assistance informatique et internet, les soins et promenades d’animaux de compagnies, la surveillance et la maintenance des résidences, ne sont pas concernés par cette mesure. Cette restriction vise à suivre les recommandations récentes de la Cour des comptes sur un meilleur ciblage des activités donnant lieu à des avantages. Le Sénat avait voté à l’unanimité cette réduction de cotisations sans limitation de champ, contre l’avis du gouvernement. « Il y a peut-être des marges d’emplois à reconquérir du côté des employeurs particuliers », a déclaré la ministre de la Santé, Marisol Touraine ce 21 juillet. Une référence au nombre d’heures déclarées en baisse de 7% en 2013, soit une perte de 16.000 emplois équivalents temps plein, après un recul de 12.000 équivalents temps plein en 2012.

Evasion fiscale: mode d’emploi

Evasion fiscale:  mode d’emploi

 

Pour les grandes sociétés la mesure la plus simple consiste à  faire  surfacturer des prestations part une filiale étrangère ou la fiscalité est plus faible (externalisation des profits) ou l’inverse,  sous facturer une prestation  par une société française à sa filiale étrangère (internalisation des déficits). Pour les petites entreprises qui n’ont pas de filiales, il suffit de créer des sociétés bidon à l’étranger et de procéder de la même manière. Ce que proposait  la société France Offshore pour séduire les petits patrons. Son dirigeant et une banque lettone, soumise à une caution record de 20 millions d’euros, sont aujourd’hui au cœur d’une vaste enquête pour fraude fiscale. Alors que les investigations ne sont pas terminées, France Offshore est soupçonnée d’avoir permis à des centaines de PME de soustraire aux radars du fisc plus de 300 millions d’euros, au travers d’une nébuleuse de sociétés-écrans. La banque lettone Rietumu, soupçonnée d’avoir hébergé les fonds, avait été mise en examen pour blanchiment de fraude fiscale en bande organisée en décembre 2012. Après avoir récupéré via la justice lettone une montagne de données sur ces comptes, le juge d’instruction du pôle financier de Paris Guillaume Daïeff a imposé à la banque une caution de 20 millions d’euros. Ce qu’a confirmé le 2 juillet la cour d’appel de Paris, selon une source judiciaire.  France Offshore avait pignon sur rue, et son patron, Nadav Bensoussan, ne craignait pas de défendre son modèle dans les médias. Réduire sa fiscalité? « Il n’y a rien de plus simple », répondait-il à l’AFP en octobre 2010. « Quelqu’un qui vend des chaussettes sur internet peut en un clic changer l’adresse de la société et la mettre dans un pays où l’imposition est beaucoup plus légère. » Mais, selon une source proche du dossier, France Offshore ne proposait rien d’autre que de « l’évasion fiscale en kit », des solutions adaptées à chacun. En témoigne la variété de ses clients: un chasseur de têtes, une entreprise faisant de l’import-export avec la Chine, un coiffeur, des petites sociétés informatiques, énumère une source proche de l’enquête, qui décrit ce dossier comme « l’affaire de la fraude fiscale de Monsieur tout le monde ».  C’est d’un contrôle fiscal en octobre 2008 chez France Offshore que sont nés les soupçons qui ont entraîné trois ans plus tard l’ouverture d’une information judiciaire sur des faits présumés allant de 2007 à 2011. Selon la source proche du dossier, l’un des montages proposés permettait aux entreprises de sortir de leur bilan une partie de leur chiffre d’affaires, au moyen de fausses facturations réalisées par les sociétés créées par France Offshore. Ces fonds, qui échappaient à l’impôt français, étaient transférés à la Rietumu sur des comptes ouverts au nom des sociétés offshore. Les PME françaises récupéraient une carte bleue de la Rietumu. Les investigations sur commission rogatoire internationale en Lettonie ont déjà permis d’identifier au sein de la banque 314 comptes de clients de France Offshore, selon la source proche du dossier. Des dizaines d’autres sont en cours d’identification.  Une des particularités de ce dossier est l’implication présumée d’une banque de l’Union européenne dans ce montage, ce qui explique le montant de la caution. « Le système bancaire ne fonctionne que parce qu’il repose sur la confiance des dépositaires et des autres opérateurs », explique Ulrika Delaunay-Weiss, magistrate au parquet national financier, dont une des priorités, depuis sa création en février, est la lutte contre la fraude fiscale. « A partir du moment où une banque a un comportement en marge des règles fixées par les Etats et participe à une fraude organisée visant à faire échec à la collecte de l’impôt ou à la lutte contre la blanchiment, c’est toute la société qui se trouve profondément déséquilibrée », a-t-elle ajouté, tout en rappelant que l’ensemble des personnes mises en examen sont présumées innocentes. Contactés, les avocats de Nadav Bensoussan n’ont pas souhaité faire de commentaire. La banque Rietumu et ses conseils non plus. A ce stade, 14 personnes ont été mises en examen dans l’enquête, dont Nadav Bensoussan, la banque Rietumu en qualité de personne morale, deux avocats et plusieurs anciens employés de France Offshore. Les clients, quant à eux, peuvent faire l’objet d’un redressement fiscal ou d’une enquête pénale distincte.

 

Cadres : pas de reprise de l’emploi

Cadres : pas de reprise de  l’emploi

Le nombre de recrutements de cadres devrait atteindre 163.200 cette année en France, soit le même niveau qu’en 2013 (163.400), selon l’estimation publiée vendredi par l’Association pour l’emploi des cadres (APEC). « Il faudra attendre 2015 et surtout 2016 pour retrouver un potentiel de reprise, et les niveaux d’embauches d’avant crise, proches de ceux observés en 2008″, explique Jean-Marie Marx, directeur général de l’APEC, dans un communiqué Les recrutements atteindraient ainsi 181.900 l’an prochain (+11%) et 199.700 en 2016 (+10%). Les jeunes issus de l’enseignement supérieur et les seniors auront davantage de difficultés cette année, sur un marché qui va rester favorable aux cadres ayant de un à 15 ans d’expérience, poursuit l’APEC.

Emploi : 21.700 postes encore détruits

Emploi : 21.700 postes encore détruits

Drôle d’inversion du chômage, drôle de retournement économique puisque 21.700 postes ont été détruits au premier trimestre 2014, selon l’Insee. Tous les secteurs d’activité sont concernés. L’économie française a recommencé à détruire des emplois au premier trimestre 2014 dans le secteur marchand, selon des données définitives de l’Insee publiées ce vendredi 13 juin. Pas moins de 21.700 postes (-0,1%) ont disparu. Dans son estimation provisoire, publiée mi-mai, l’Institut de la statistique avait évalué à 23.600 le nombre de postes détruits au 1er trimestre. Tous les secteurs d’activité sont concernés par ces pertes d’emploi, mais l’intérim est particulièrement frappé.  Au total, sur un an, quelque 44.400 postes ont été rayés de la carte (-0,3%), malgré une légère reprise des créations d’emplois à la fin de l’année dernière.

 

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