Archive pour le Tag 'emploi'

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Alstom : menaces sur l’emploi caché par le gouvernement

Alstom : menaces  sur l’emploi caché par le gouvernement

 

Le gouvernement à beau démentir les suppressions d’emplois chez Alstom paraissent incontournables depuis la reprise des activités électriques par Générale électric. L’activité d’Alstom est en effet désormais concentrée  essentiellement sur le ferroviaire or cette activité est structurellement menacée compte tenu de l’environnement mondial, de la concurrence aussi des gains de productivité qui  sont envisagées dans l’entreprise. Plusieurs milliers d’emplois seraient en cause. L’inénarrable Ségolène royale ne dément d’ailleurs pas formellement ces risques sur l’emploi. On se contente au gouvernement de contester les chiffres. « Les chiffres sortis ce matin n’ont pas été du tout confirmés par Emmanuel Macron », a déclaré le porte-parole du gouvernement lors du compte rendu du conseil des ministres, où le sujet a été évoqué par le ministre de l’Economie.   »Tous les contrats et tous les marchés sur les grands enjeux (…) sont aujourd’hui confirmés », a ajouté Stéphane Le Foll.  A la sortie du conseil, la ministre de l’Ecologie et de l’Energie, Ségolène Royal, a elle aussi mis en doute le projet de suppression d’emplois chez Alstom.   »Ce que vous dites sur Alstom n’est pas encore du tout définitif », a-t-elle dit aux journalistes en évoquant le maintien des commandes fermes de trains et l’engagement vers des transports propres qui « va redonner un nouveau souffle à toutes les entreprises » qui travaillent pour le transport collectif. Alstom et GE se sont refusé à tout commentaire mais General Electric a réaffirmé ses engagements. « GE réaffirme son engagement de créer 1.000 emplois nets en France au cours des trois ans suivant la clôture de la fusion », a déclaré un porte-parole du groupe américain, ajoutant que toute suppression de poste devrait être compensée par des créations pour respecter cet objectif. Le gouvernement réagissait à des informations selon lesquelles le cabinet d’audit Secafi a annoncé en juillet dernier aux syndicats d’Alstom que le groupe américain prévoirait de supprimer 10.300 postes dans le monde, dont 2.000 en France, sur les 65.000 emplois concernés par l’opération. Le rachat de la branche énergie d’Alstom par General Electric (GE) doit encore obtenir en septembre le feu vert de la Commission européenne.

 

L’emploi salarié précaire en hausse

L’emploi salarié précaire en hausse

L’INSEE constate une très petite hausse de l’emploi salarié en France au second trimestre cependant cette légère amélioration découle surtout du développement de l’emploi précaire surtout de l’intérim. Rien d’étonnant à cela puisqu’on apprend tant le même temps que la croissance économique a été nulle au cours du second trimestre. Du coup les plus entreprises, compte tenu du manque de visibilité de leurs carnets de commandes hésitent  à embaucher de manière durable. Le ralentissement constaté de l’économie mondiale ne sera pas de nature à améliorer la confiance des entreprises quant aux perspectives d’avenir. Il y a donc fort à parier que les futurs embauches  s’effectueront essentiellement par la voie des CDD et de l’intérim. Des embauches de toute façon très limitée par la mesure où il y a déjà une sous-utilisation des capacités de production. L’économie française a créé 27.300 emplois marchands au deuxième trimestre, selon les statistiques provisoires publiées ce matin par l’Insee. Un chiffre en hausse de 0,2% par rapport au trimestre précédent. Sur un an, il est quasi stable (-4200 emplois). Une progression à relativiser toutefois car ce sont les emplois intérimaires qui soutiennent cette hausse : +3,9% contre -1,6% au premier trimestre. En revanche, l’emploi dans l’industrie continue de reculer au même rythme qu’au trimestre précédent (-0,3%). 

Etats-Unis : emploi en hausse mais risque sur les taux

Etats-Unis : emploi en hausse mais risque sur les taux

L’amélioration significative de l’emploi en juillet constitue une bonne nouvelle pour l’économie américaine. Cette bonne nouvelle est toutefois compensée par la menace d’un relèvement des taux. Des taux toujours un niveau historiquement bas depuis 2008 mais que la réserve fédérale américaine avait promis de relever dès que l’amélioration de l’emploi présenterait un caractère durable. Ce relèvement pourrait se produire un septembre si l’amélioration de l’emploi se confirme en août. Au plus tard la hausse des taux s’effectuera vraisemblablement au début de l’année 2016. Ce ne serait pas forcément une très bonne nouvelle pour l’Europe car ce relèvement de taux serait contagieux notamment pour l’Europe.  l’Europe est actuellement engluée dans la croissance molle et supporterait mal une hausse des taux qui viendrait peser sur la compétitivité et qui aggraverait les déficits publics et l’endettement. L’économie américaine, elle,  se rassure. Le nombre d’embauches réalisées hors secteur agricole au mois de juillet s’est établi à 215.000, selon les chiffres du Département du travail américain. Le taux de chômage s’est quant à lui maintenu à 5,3%, son niveau le plus bas depuis 7 ans. Le Département précise qu’une accélération des embauches dans la construction et l’industrie a compensé un nouveau recul dans les mines. Les chiffres de l’emploi en mai et juin ont également été revus à la hausse. Au total ce sont 14.000 emplois supplémentaires qui ont été créés sur la période. Le temps de travail hebdomadaire a aussi augmenté en juillet : à 34,6 heures, il est au plus haut depuis le mois de février. Ces chiffres donnent de la force aux tenants d’une hausse des taux d’intérêts dès le mois de septembre. La Réserve Fédérale américaine hésite encore sur meilleur timing à adopter pour resserrer sa politique monétaire. Son taux directeur est à un plus bas historique (0,25%) depuis décembre 2008. A Wall Street, le marché des futures accélérait ses pertes à -0,2% après cette nouvelle. Le dollar reprenait toutefois de la vigueur. La devise américaine grimpait de 0,4% face à un panier de devises mondiales, à son plus haut niveau depuis 4 mois.

Rebsamen, le ministre du travail va retrouver un emploi

Rebsamen, le ministre du travail va retrouver un emploi

L’inversion de la courbe du chômage et pratiquement en cours ;  la preuve, le ministre du travail en charge de la question va bientôt retrouver un poste comme maire de Dijon. Il sait t bien entendu que son poste de ministre du travail est tout autant  éphémère qu’ inutile (une sorte de CDD) puisque cette fonction disparaîtra avec la défaite probable  de la gauche probable en 2017. Au moins un chômeur qui sera reclassé ! François Rebsamen, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, a donc annoncé jeudi qu’il briguerait en août la mairie de Dijon (Côte d’Or), ce qui implique son départ du gouvernement. Ce proche de François Hollande, qui est resté conseiller municipal de base dans cette ville de Bourgogne qu’il a dirigée de 2001 à 2014, succèderait au maire socialiste Alain Millot, décédé le 27 juillet. Le conseil municipal de Dijon doit se réunir le 10 août pour élire en interne un nouveau maire, une formalité pour François Rebsamen, la gauche y étant majoritaire. « Il n’est pas possible de cumuler un mandat exécutif local et une fonction ministérielle. Donc si François Rebsamen est élu maire de Dijon, il sera remplacé », a-t-on déclaré dans l’entourage de François Hollande.  Le remplacement du ministre du Travail pourrait ne pas intervenir tout de suite, a-t-on précisé de même source.  Interrogé par Reuters, François Rebsamen a précisé qu’il était « bien sûr » d’accord avec le principe énoncé par l’Elysée mais qu’il lui faudrait, « devant les circonstances exceptionnelles, le temps d’assumer les obligations ministérielles prises avant de démissionner », le moment venu. Entré dans le gouvernement de Manuel Valls en avril 2014, François Rebsamen n’a pas réussi à endiguer la montée inexorable du chômage en France.

Pôle emploi : une plate-forme numérique gadget

Pôle emploi : une plate forme numérique  gadget

Le numérique au service de l’inconsistance avec «  emploi store » de Pôle emploi ; ça fait moderne mais c’est pour apprendre à faire des CV ! Bref un gadget supplémentaire Après avoir été épinglé sur son manque d’efficacité par la Cour des comptes, Pôle Emploi a lancé, jeudi 2 juillet, une nouvelle offre digitale. Offres d’emploi, formations en ligne, simulateur d’entretiens : l’Emploi store est un « point d’entrée unique » dans le maquis du monde du travail et de la formation. Le ministre du Travail, François Rebsamen, estime que c’est un « très grand pas en avant » dans la révolution numérique.
Alors que 80% des demandeurs d’emploi utilisent internet pour leurs recherches, la direction de Pôle emploi est partie du constat que les outils, comme les acteurs, sont nombreux, trop nombreux.  »Simple d’utilisation, l’Emploi store permet à l’internaute de se repérer facilement dans l’univers éclaté des services digitaux de l’emploi, de trouver en quelques clics le service le plus adapté à son besoin », grâce à des partenariats noués avec une cinquantaine d’acteurs privés et publics, affirme Jean Bassères, directeur général de Pôle emploi. Sur cette nouvelle plateforme gratuite et accessible depuis un ordinateur, un Smartphone ou une tablette, les demandeurs d’emploi, qui n’ont jamais été aussi nombreux – 3,55 millions sans aucune activité fin mai -, peuvent accéder à une centaine de services organisés autour de quatre grandes thématiques, comme « choisir un métier », « se former », « préparer sa candidature » et « trouver un emploi ». Ce portail vient compléter le site pole-emploi.fr, qui agrège plus de 430.000 offres d’emploi recueillies par le service public et des partenaires du privé, et reçoit près de 20 millions de visiteurs uniques par mois.

Pôle emploi se ratatine encore

Pôle emploi se ratatine encore  

Pôle emploi ‘comme l’emploi lui-même)  devient  de plus en plus inaccessible. Il faudra maintenant prendre rendez-vous (il faut parfois des semaines et des semaines). En outre dans la plupart des cas il est interdit de se faire accompagner lors de ces rencontres. L’objectif est de jouer sur le désarroi des chômeurs pour les endormir avec des procédures qui ne mènent à rien. En fait Pôle emploi, complètement incompétent se transforme en bunker pour masquer sa nullité.  Il ne sera  donc désormais plus possible de débarquer à l’improviste à Pôle Emploi. L’organisme annonce une modification de ses conditions d’accueil à partir du 1er janvier 2016. Une à quatre fois par semaine, les personnes n’ayant pas pris rendez-vous trouveront porte close. L’objectif pour Pôle Emploi est d’améliorer l’accueil et de le personnaliser et d’accorder plus de temps aux dossiers d’indemnisation complexes et aux entretiens individuels avec les chômeurs. Il y aura cependant toujours du personnel à l’accueil mais qui sera davantage là pour orienter les personnes venues chercher des informations en les invitant à se diriger vers les services en ligne, le site internet ou leur conseiller référent.  Une organisation qui a déjà été testée dans une quarantaine d’agences de neuf régions, avec « des résultats positifs », selon la direction de Pôle Emploi. En fait cela les chômeurs à se déplacer plusieurs fois pour rien  et beaucoup se découragent.

 

Emploi Store : le nouveau remède au chômage de Pôle emploi

Emploi Store : le nouveau remède au chômage de Pôle emploi

 

Un nouveau gadget du gouvernement et de Pôle emploi ‘ un site » emploi store ». Pourquoi store ? parce que les boites de com. ont conseillé de faire moderne donc américain ( pourquoi pas « Job store » c’est plus sexy) ; bref une  boutique de l’emploi . En faiat une épicerie de quartier pour résoudre la question nationale du chômage. Pour résumer : vous n’avez pas de travail mais vous pouvez toujours consulter un site qui ne sert à rien. Pour faire moderne et festif on aurait pu prévoir un jeu avec  pour cadeau un emploi . Exemple «  CDI, deux heures de ménages par semaines à 35kms du domicile ». une offre très courante sur pôle emploi .. C’est gratuit et on peut y accéder depuis son ordinateur, son Smartphone ou sa tablette. Le site propose 4 grands services : « Choisir un métier » pour se construire un projet d’orientation et s’informer du marché du travail ; « se former » pour obtenir les formations en rapport avec ses choix professionnels ; « préparer sa candidature » pour mieux rédiger ses CV et lettres de motivation et « Trouver un emploi », un ensemble d’outils pour rechercher des offres et se préparer aux entretiens. Emploi Store est appelé à évoluer et offrira dès 2016 la possibilité d’être épaulé dans la création d’une entreprise. Autant d’innovations bienvenues après les récentes critiques de la Cour des comptes contre Pôle emploi.

 

Croissance Etats Unis : ralentissement de l’emploi

Croissance Etats Unis : ralentissement de l’emploi

 

Il y a bien un ralentissement de la croissance aux Etats Unis , ce que démontre les chiffres de l’emploi.  Le nombre de créations d’emploi dans le secteur non-agricole est revenu à 223.000 en juin, selon les chiffres publiés jeudi par le département du Travail, alors que les économistes interrogés par Reuters en attendaient 230.000. Les statistiques d’avril et de mai ont été révisées à la baisse pour montrer que les créations d’emploi avaient été inférieures de 60.000 au total sur ces deux mois par rapport aux premières estimations. Par ailleurs, 423.000 personnes ayant quitté le marché du travail le mois dernier, le taux de chômage a baissé de 0,2 point à 5,3%, son plus bas niveau depuis avril 2008. Le taux de participation de la main d’œuvre, soit la part des Américains en âge de travailler occupant ou cherchant un emploi, est tombé à 62,6%. Il n’avait jamais été aussi faible depuis octobre 1977.Le salaire horaire moyen est lui resté inchangé par rapport à mai, ce qui limite sa hausse sur un an à 2,0%. Le dollar a cédé du terrain, les rendements obligataires ont reflué et Wall Street a ouvert en légère hausse après la publication de cet indicateur, les investisseurs y lisant la promesse de bénéficier plus longtemps de conditions de crédit avantageuses. Les inscriptions au chômage ont par ailleurs augmenté aux Etats-Unis la semaine dernière, à 281.000 contre 271.000 la semaine précédente, montre une autre statistique également publiée jeudi par le département du Travail. Ces chiffres sont eux aussi moins bons que prévu mais il s’agit tout de même de la 17e semaine consécutive au cours de laquelle les inscriptions hebdomadaires au chômage sont inférieures à 300.000, seuil généralement associé à une amélioration du marché du travail. Le tableau n’est donc pas si noir, fait valoir Wilmer Stith, gérant de portefeuille d’obligations chez Wilmington Trust. « Peut-être que la Fed gagne un peu de temps avant un premier relèvement des taux. Cela remet un peu septembre en question mais nous pensons toujours qu’ils (les taux) bougeront en septembre », dit-il. Les avis divergent cependant, certains analystes estimant que les indicateurs des prochains mois seront décisifs. « Si on continue à avoir de tels chiffres de l’emploi en juillet et en août, la Fed ne bougera pas en septembre », dit Mark Zandi, économiste de Moody’s Analysts. « S’ils (les responsables de la Fed) ne voient pas de hausse des salaires, ils pourraient attendre jusqu’à l’année prochaine. »  Les taux d’intérêt aux Etats-Unis sont à des plus bas historiques et n’ont plus été relevés depuis 2006. La présidente de la Fed, Janet Yellen, a estimé ce mois-ci que les conditions d’un relèvement n’étaient pas encore réunies.

Pôle emploi pas efficace : la découverte du siècle

Pôle emploi pas efficace : la découverte du siècle

Pôle emploi est pas efficace c’est la découverte du siècle, ça mériterait un prix Nobel d’économie ! C’est la cour des comptes qui le dit ( et le redit). Pas étonnant on a mis des fonctionnaires qui ignorent tout évidement du marché du travail pour conseiller les chômeurs. Un peu comme si on demandait aux alcolos ( non repentis) de conseiller l’abstinence. Environ 55 000 fonctionnaires dont le travail consiste à remplir des données ( déjà connues) sur l’ordi et en faire un tirage. Un peu comme dans les interrogatoires successifs dans le garde à vue : nom, prénom, âge, domicile etc. D’après Le Parisien, les magistrats de la Cour des comptes pointent « des coûts croissants », une « dispersion des moyens », « une mission d’intermédiaire entre offre et demande qui n’est plus prioritaire » ainsi qu’une « connaissance insuffisante des besoins des demandeurs d’emploi et des entreprises ». Un nouveau record a été enregistré par Pôle emploi en mai, le nombre des demandeurs d’emploi sans activité (catégorie A) atteignant 3,55 millions (+16.200) en métropole. En incluant ceux qui ont eu une activité (temps partiel, CDD, intérim, catégories B et C), le nombre des demandeurs d’emploi a fait un bond de 69.600, pour culminer à 5,41 millions (5,71 avec l’Outre-mer), autre pic historique.

 

Pôle « emploi » : des agents souvent absents

Pôle « emploi » :  des agents souvent absents

 

 

Ils sont doublement absents les agents de Pôle emploi quand ils reçoivent les chômeurs sans réellement s’intéresser vraiment à leur situation ( on fait semblant en remplissant des infos sur l’ordi). Ils sont aussi physiquement absents ( 30 jours par an pour ceux qui ont le statut de fonctionnaire, 17 jours pour ceux qui ont le statut privé. En fait c’est le même écart qu’entre entre prises  privées et entreprises publiques (où l’ absentéisme  est le double).  La mesure de l’absentéisme a jeté un pavé dans la mare à Pôle Emploi. Selon le bilan social de l’année 2014, qui a filtré fin avril, les agents publics de l’opérateur sont absents en moyenne 30,6 jours par an pour maladie, contre 17,1 jours pour les agents privés. Ils totalisent même, en proportion, cinq fois plus d’absences pour longue maladie (arrêt de plus de 240 jours). Un écart révélateur d’après les syndicats, mais pas selon la direction.  Lors de la fusion de l’ANPE avec les Assedic en 2008, 5000 agents ont refusé de passer sous statut privé. Représentant aujourd’hui un peu moins de 10% des 55.559 salariés de Pôle emploi, ils sont passés à côté d’un fort manque-à-gagner en terme de rémunération. Pour certains syndicats, cela explique leur plus forte propension à l’absentéisme. En effet, leur rémunération moyenne est inférieure de 34% à celle des salariés privés: 23.574 euros contre 35.949 euros, d’après le bilan social 2014. Une partie de l’écart s’explique par le fait qu’ils sont payés sur 12 mois contre 14 et demi pour leurs collègues, en comptant les primes. Mais même sur un seul mois (décembre 2014), une différence d’environ 20% subsiste. D’autres syndicats pointent du doigt la «mise à l’écart» des anciens agents de l’ANPE dans les collectifs de travail. Ces derniers souffrent d’une «marginalisation de leur identité, de leur statut», affirme à l’AFP Jean-Charles Steyger, délégué syndical central SNU-FSU. «La pression psychologique est telle que certains se mettent en arrêt».  Depuis l’ébruitement du rapport, le comité central d’entreprise (CCE) de Pôle emploi s’est réuni plusieurs fois. Aucun syndicat n’a voté d’avis favorable sur le Bilan social. La CGT critique «le gel de la valeur du point d’indice de la fonction publique» et «déplore la montée continue des accidents et des maladies liées à l’activité professionnelle des agents, symptôme d’une dégradation réelle des conditions de travail, minimisée et occultée par la Direction». Le syndicat CFE-CGC souligne que le taux de promotion des agents publics, en baisse, est maintenant proche de zéro (0,38%) et déplore le «manque de commentaires, de données qualitatives de la part de la Direction Générale». Ben voyons !

 

ETI : plus de croissance mais sans emploi

ETI : plus de croissance mais sans emploi  

Selon une enquête de  Bpifrance   »En avril 2015, 43 % des ETI nationales anticipaient une hausse de leur chiffre d’affaires consolidé sur l’année contre 15% seulement une diminution » mais sans emplois pour autant. .  Le solde prévisionnel d’évolution de l’activité s’établit ainsi à +28, au lieu de +23 début 2014, ce qui le rapproche de sa valeur moyenne sur cinq ans (+30,6). Les perspectives de croissance en 2015 sont toujours très corrélées à la taille de l’entreprise puisqu’elles sont deux fois plus élevées chez les ETI de 500 à 5.000 salariés (indicateur à +41) que chez celles employant moins de 500 salariés (+19), précisent les auteurs de la synthèse qui soulignent toutefois que les « les anticipations de ces dernières se sont nettement redressées en un an ». Sur les quelque 3.000 ETI répertoriées, 12% comptent de 1.000 à 4.999 salariés, 61% de 250 à 999 salariés et 27% moins de 250 salariés.  Les anticipations demeurent un peu supérieures à la moyenne dans l’industrie (+36), dans la même tendance qu’en 2014 (+37). L’amélioration attendue la plus nette provient des services, dont l’indicateur avancé progresse de 15 points à + 42, tandis que celui de la construction annonce une stabilisation de l’activité (indicateur nul) après un net recul en 2014 (-18). Cette accélération proviendrait essentiellement des ETI internationalisées, l’indicateur prévisionnel gagnant 9 points sur un an, à + 49, chez celles qui réalisent plus du quart de leur chiffre d’affaires à l’international. Les entreprises familiales ont des anticipations de croissance à court terme plus faibles que les autres.  Malgré l’amélioration anticipée de l’activité, « les ETI prévoient un sensible ralentissement de la croissance de leurs effectifs en France », relève la synthèse de l’enquête.  Cette croissance des effectifs serait soutenue dans les services mais très faible dans les secteurs fortement liés à la demande intérieure comme la construction et le commerce. A défaut d’embaucher, les ETI prévoient d’accélérer leurs investissements, en particulier les plus internationalisées, les plus innovantes et celles qui se situent dans les secteurs de l’industrie et des services.

 

Sondage emploi : pessimisme jusqu’en 2017

Sondage emploi : pessimisme jusqu’en 2017

 

Il n’ya sans doute que Hollande pour croire que le chômage va s’améliorer. Les Français eux n’y croient pas. Plusieurs raisons à cela, il faudrait d’abord retrouver uen croissance significative, ce qui n’est pas gagné compte tenue notamment de la fragilité de l’économie mondiale. Il faudrait une croissance avec emploi, ce qui n’est pas certain car les entreprises pour améliorer leur compétitivité plombée par la fiscalité recherche en permanence des gains de productivité, des gains évidemment destructeurs d’emplois à court terme. Enfin il y a la démographie , très dynamique en France ;  le nombre de demandeurs potentiels d’emplois ne cesse de progresser. Les Français restent donc pessimistes face à la situation de l’emploi puisque 77 % d’entre eux pensent que la courbe du chômage ne va pas s’inverser d’ici la fin du quinquennat de François Hollande. C’est ce que révèle le sondage de l’institut Viavoice réalisé pour France Info, le Monde et BPCE.  Malgré les récentes prévisions optimistes de l’Unedic, l’assurance-chômage, qui prévoit une baisse du chômage dès la mi-2015, les Français restent très pessimistes face à la situation de l’emploi. Plus des trois-quarts des Français interrogés pensent que la courbe du chômage ne va pas s’inverser d’ici la fin du quinquennat de François Hollande. C’est ce que révèle le sondage de l’institut Viavoice réalisé pour France Info, le Monde et BPCE.  Ce résultat est un vrai paradoxe pour François Miquet-Marty, président de Viavoice. « Ce sondage montre que les Français ne croient pas aux prévisions de l’Unedic, » confirme François Miquet-Marty.

Plan gouvernement-emploi des PME : des mini mesures

Plan gouvernement-emploi des PME : des mini mesures

Nécessairement ce seront des demi mesures car la remise en cause du CDI a été refusée  ( notons que près de 90% des embauches se font en CDD). En outre il paraît peu vraisemblable de s’attaquer à la fiscalité ou encore à l’aux procédures bureaucratiques imposée par l’  administrations des PME qui ne sont pas équipées pour cela. °  Il devrait, en revanche, annoncer un plafonnement des indemnités prud’homales en cas de licenciement économique abusif. La réforme laisserait « une certaine latitude au juge », comme l’impose la Constitution, mais introduirait « un plafond ou une fourchette » qui varieraient selon divers critères, par exemple l’ancienneté, détaille-t-on. Cette mesure, rejetée par les syndicats mais soutenue par 57% des Français selon un sondage CSA, serait intégrée au projet de loi Macron, qui ne prévoit pour l’heure qu’un barème indicatif – donc pas obligatoire – des indemnités susceptibles d’être allouées à un salarié licencié sans cause réelle ni sérieuse.  Outre les indemnités prud’homales, le gouvernement n’a pas laissé filtrer d’autre mesure précise. Tout juste quelques pistes, concernant notamment « l’action de Pôle emploi en faveur des chômeurs créateurs d’entreprises » ou « la réglementation, qu’on peut faire évoluer, en matière de délais de paiement » des donneurs d’ordres aux sous-traitants. Le gouvernement veut aussi mobiliser Pôle emploi et les Direccte (Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) pour qu’ils accompagnent davantage les petites entreprises qui ne disposent pas de compétences en termes de gestion des ressources humaines (RH). L’exécutif voit aussi d’un bon œil la proposition de la CGPME d’un « passeport sécurité », une formation destinée aux chômeurs pour les rendre employables dans des secteurs, comme l’industrie ou la construction, regroupant de nombreuses obligations en termes de sécurité. Il est, par contre, plus réservé sur une autre revendication de l’organisation patronale: pouvoir renouveler les CDD plus d’une fois, la limite actuelle. Une idée soutenue par 64% des Français (sondage CSA). « C’est une proposition qui va être travaillée mais qui n’a pas forcément que des bons côtés. Si le résultat n’est pas d’accroître l’emploi mais de le découper en périodes plus courtes, c’est-à-dire plus précaires pour le salarié, ce n’est pas très favorable », estime-t-on à Matignon. Enfin, lors des consultations, l’UPA et la CGPME ont décelé une ouverture concernant des baisses de cotisations patronales pour les micro entreprises qui embauchent leur premier salarié. Dans l’entourage du Premier ministre, on laisse planer le doute: le rendez-vous de mardi n’est pas censé « aller sur ce terrain-là du coût du travail », déjà investi par le Pacte de responsabilité, mais Matignon n’écarte pas l’idée d’un « coup de pouce ».

Emploi : internet plus efficace que pôle emploi

Emploi : internet plus efficace que pôle emploi

Plus efficace que Pôle emploi, ce n’est pas très étonnant tellement les 50 000employés de ce service sont nuls en matière de recrutement. Comment  des fonctionnaires ( ou assimilés) seraient-ils  capable de comprendre le marché du travail ?  Pôle emploi, un service dont on ferait mieux de limiter l’objet à la distribution des allocations chômage , le reste étant sous-traité aux cabinets de recrutement..  D’après un sondage c’est internet qui vient en tête des supports pour l’embauche. Pour les employeurs à la recherche de collaborateurs, les réseaux sociaux sont en effet jugés plus efficaces que les services officiels comme Pôle emploi ou l’Apec (58%) mais aussi que les petites annonces (55%).  Seuls les cabinets de recrutement sont, à l’heure actuelle, jugés plus efficaces qu’internet pour 55% des employeurs interrogés, selon un sondage Odoxa pour RTL et Facebook.  Un constat similaire pour les employeurs qui sont de plus en plus nombreux à utiliser les nouvelles technologies dans leurs recherches d’emploi. 54% d’entre eux estiment que les réseaux sociaux sont plus efficaces que les services officiels et 64% que les petites annonces. Et à la question « à l’avenir, pensez-vous que pour rechercher un emploi les réseaux sociaux et les sites internet joueront un rôle plus important, aussi important ou moins important que… », les employeurs et les actifs ont une nouvelle fois été unanimes.  34% des employeurs (36% des actifs) pensent que les sites internet vont être plus importants que les petites annonces dans l’avenir, 36% (33% des actifs) qu’ils seront plus importants que les services officiels et 27% (29% des actifs) estiment qu’ils seront plus importants que les cabinets de recrutement. À noter tout de même que la majorité des personnes interrogées estime que les réseaux sociaux joueront un rôle aussi important que les manières traditionnelles actuelles.

 

 

France : une reprise sans emploi ?

France : une  reprise sans emploi ?

 

Certes il ya a une petit reprise inattendue en France au premier trimestre mais c’est une reprise sans emploi puisque le chômage continue de progresser. Première observation , si la progression est de 0.6% au premier trimestre, elle pourraiat bien continuer à faire du yo-yo comme dans d’autres pays. La preuve, la Banque de France ne prévoit que 0.3%pour le second trimestre. Ensuite cette hausse de début d’année est surtout à attribuer aux dépenses d’énergie ( chauffage surtout). La reprise de la production elle est beaucoup plus faible quant à celle des investissements, elle est toujours en stand by. En outre ce qui caractérise cette reprises c’est qu’elle effectue sans emploi supplémentaire. Au contraire les plans sociaux succèdent aux plans sociaux aussi bien dans les grandes sociétés que dans les PME. Enfin l’environnement international n’est pas fameux , la demande est toujours faiblarde, témoin la régression de la production industrielle Chine, l’usine du monde. De toute manière tant que la France n’aura pas un taux de croissance d’environ 1.5%, le chômage va continuer de croitre , les demandeurs d’emplois étant de plus en plus nombreux du fait de la démographie. En fait personne ne peut dire si la crise internationale est vraiment terminée et la France ne peut rester à labri de la faiblesse générale de la demande.  La croissance économique a donc fait un bond de 0,6% au premier trimestre 2015 après une stagnation du Produit intérieur brut (PIB) au trimestre précédent et alors que l’Insee prévoyait encore en avril une progression de 0,4% seulement de l’activité. Ce rebond s’accompagne néanmoins d’une nouvelle baisse de l’investissement total, qui recule de 0,2% après une baisse de 0,4% au quatrième trimestre. La consommation des ménages accélère, enregistrant une hausse de 0,8% après une légère progression de 0,1% au quatrième trimestre. « Ce premier chiffre est très encourageant », a déclaré mercredi matin à la presse le ministre des Finances Michel Sapin. « Nos perspectives de croissance pour 2015 sont aujourd’hui clairement confortées », a-t-il ajouté. Le gouvernement prévoit une croissance d’au moins 1% pour l’année 2015.

 

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