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Pôle emploi – sondage maison : 65% des demandeurs d’emploi satisfaits !!

Pôle emploi – sondage maison : 65% des demandeurs d’emploi satisfaits !!

Comme chaque année pour l’emploi fait apparaître un sondage surprenant qui montre qu’environ 65 % des usagers de cette administration sont satisfaits des services. Un chiffre stable maintenant depuis trois ans mais qui se trouve en pleine contradiction avec un autre sondage effectué cette fois par IFOP qui montrait que seulement 10 % des Français faisaient confiance à pôle emploi trouvé un travail. Selon un sondage Ipsos, deux tiers des demandeurs d’emploi et des entreprises auraient  été satisfaits du service public de l’emploi l’année dernière. Selon une enquête Ipsos révélée le 21 janvier, les services de Pôle emploi ont satisfait plus de deux tiers des demandeurs d’emploi et des entreprises. Les deux chiffres sont stables par rapport aux années précédentes, mais Pôle emploi s’attend à faire mieux en 2016, grâce à sa nouvelle organisation, rapporte le site d’information Challenges. Curieux car Seuls 10 % des Français font confiance à Pôle emploi pour leur trouver du travail, selon un sondage IFOP. Il s’agit d’une perte de confiance spectaculaire comparé à il y a quarante ans, quand les deux tiers des Français avaient foi en l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) pour trouver du travail.

 

 

Remaniement ministériel : un appel par pôle emploi ?

Remaniement ministériel : un appel par pôle emploi ?

Le remaniement ministériel doit avoir lieu mais il n’est pas aussi facile qu’il y paraît de trouver des candidats qui répondent aux critères exigés. Du coup on se demande si une offre  ne sera pas bientôt diffusée par Pôle emploi. Parmi les critères, il y a la compétence et la transparence financière des candidats. C’est surtout ce dernier critère qui pose problème. En effet dans le vivier des oligarques figurent surtout des petits bourgeois bien installés dans la vie et qui ont tendance comme tout les élus  nationaux à sous-estimer leur patrimoine quand ce n’est pas comme Cahuzac à pratiquer l’évasion fiscale ou comme Thomas Thévenot à pratiquer l’oubli fiscal. D’après les milieux peu informés, on n’aurait donc du mal à trouver des candidats qui remplissent les deux principaux critères. Finalement il se pourrait qu’on renonce aux critères de compétence comme on l’a fait pour la plupart des ministres actuellement en place par contre il faudrait quand même trouver de futurs ministres à peu près honnêtes. C’est pourquoi François Hollande et Manuel Valls transmettent  de très longues listes à Jean-Louis Nadal président de la Haute autorité en charge de vérifier la transparence financière des candidats à l’emploi de ministre  Ensuite, la Haute Autorité reprend les déclarations de patrimoines et d’intérêts de ce futur éventuel promu. Contrôle rapide, formel mais surtout très confidentiel. Selon nos informations, l’institution a déjà relayé au couple exécutif « des inquiétudes » concernant tel ou tel futur ministre. Des suspicions de fraude transmises à l’Élysée ou à Matignon. « Nous ne mettons pas notre veto, mais cherchons à éviter une nouvelle affaire Thévenoud« , déclare certaines sources à RTL. On voit bien que la préoccupation relative à la compétence n’est pas la première priorité. Dommage on aurait pu lancer un appel d’offres via Pôle emploi et envisager  par exemple de mettre un chômeur pour s’occuper du chômage. Au lieu de mettre une oligarque, ancienne fonctionnaire,  qui n’a pratiquement jamais travaillé dans le privé.

Plan emploi de Hollande : 82 % n’y croient pas

Plan emploi de Hollande :  82 % n’y croient pas

 

Dans un sondage réalisé pour France Info les Français réitèrent leur méfiance à l’égard de l’efficacité du plan d’urgence pour l’emploi annoncé par François Hollande. : 82% des sondés pensent qu’il ne permettra pas de faire baisser le chômage. Ce sondage en confirme bien d’autres comme celui d’Elabe pour les Échos réalisé à l’annonce des mesures.  C’est une promesse qu’ils ont trop entendu pour lui donner encore du crédit. Alors que Michel Sapin  déclarait  que « le chômage baissera » en 2016, 84 % des Français ne croyaient  pas à une telle inversion de la courbe du chômage, déjà annoncée pour 2013, 2014 et 2015 par François Hollande, selon un sondage Elabe pour « Les Echos », Radio Classique et l’institut Montaigne. . Les Français sont encore plus sceptiques aujourd’hui qu’à la fin de l’été (79 % alors) ! « Le fatalisme s’est installé. Ils ont le sentiment que le pays est bloqué sur une voie de garage », résumait Yves-Marie Cann, directeur des études politiques d’Elabe. La croissance enregistrée en 2015 a en effet été insignifiant pour pouvoir commencer un résorber le chômage. Cette petite croissance de 1,1 % n’a permis de créer que 50 000 emplois nets quand il y a 150 000 chômeurs supplémentaires par an  d’où l’augmentation du chômage d’environ 100 000. Il en sera de même presque en 2016 puisque la croissance tournera autour de 1,2 à 1,3%. Pas d’inversion du chômage à espérer à moins d’une petite manipulation statistique.

 

Code du travail actuel : un frein à l’emploi (sondage)

Code du travail actuel : un frein à l’emploi (sondage)

 

Selon les Français , l’actuel Code du travail est «trop complexe» (85%), «illisible» (76%) et «un frein à l’emploi» (63%), et ce même si une petite minorité le juge «pas assez protecteur des droits des salariés» (53%). Au final, seules 27% des personnes interrogées le considèrent «très bien comme il est». Soit une minorité. «L’insatisfaction varie selon plusieurs critères, notamment la proximité politique, note Frédéric Micheau, le directeur des études de OpinionWay. Plus largement que la moyenne, les personnes proches des Républicains considèrent que le Code du travail actuel représente un frein à l’emploi (86%). Un constat partagé dans une moins large mesure par les sympathisants PS (61%), auxquels vont s’opposer les sympathisants FN (54% le considèrent comme un frein), et surtout les sympathisants de la gauche radicale (26% seulement). Finalement, les personnalités proches de la gauche radicale (62%), du Front national (59%) ou du PS (54%) sont plus inquiètes que la moyenne de la protection des travailleurs fournie par le Code du travail qu’ils jugent insuffisante.»  Au moins deux mesures, rejetées par le gouvernement, obtiennent leur approbation. La première? «Autoriser les référendums d’entreprise lorsqu’une négociation entre la direction et les représentants du personnel est bloquée» obtient 82% d’avis favorable. Tout le monde, y compris la gauche radicale (73%) et les sympathisants PS (89%), est pour, et surtout les femmes (84%), les plus de 35 ans (84%), les CSP+ (87%), les inactifs (85%), les indépendants (94%), les retraités (85%). Les chômeurs (69%), les salariés du public (77%), les 25-34 ans (76%) et les CSP- (75%) y sont favorables mais à un degré moindre que la moyenne. 63% des Français adhèrent à la proposition du Medef de créer un contrat de travail agile. La seconde mesure? «Permettre aux entreprises de fixer par accord le nombre d’heures supplémentaires au-delà duquel elles sont payées davantage» obtient 63% d’approbation. Le clivage politique ici est net entre les extrêmes (37% gauche radicale et 57% FN) et les autres composantes de la classe politique qui sont toutes favorables à une telle mesure qui reviendrait à mettre définitivement fin aux 35 heures. Même les sympathisants PS sont pour à 68%, loin derrière ceux des Républicains (82%). Les jeunes de 18 à 24 ans sont les moins tentés (48%), comme les CSP- (58%), les salariés du privé (57%) et les chômeurs (43%). Enfin, 63% des Français jugent comme une «bonne chose» l’idée du Medef, repoussée par Manuel Valls, de créer un nouveau contrat de travail plus souple, dit «agile», dans lequel les motifs de licenciement (baisse de l’activité, perte d’un marché…) et les modalités de séparation entre le salarié et l’employeur (niveau des indemnités de rupture…) seraient fixées à l’avance.

Pôle emploi : 65 % de demandeurs d’emploi satisfaits ! ! !

Pôle emploi : 65 % de demandeurs d’emploi satisfaits ! ! !

Voilà un sondage qui risque de prêter à discussion tellement le résultat est surprenant. Il faut dire que le sondage Ipsos qui révèle que 65 % des demandeurs d’emploi sont satisfaits a été commandé par Pôle emploi. Compte tenu des résultats, on peut légitimement se demander si le sondage a été effectué auprès des chômeurs ou auprès des salariés de Pôle emploi. Une enquête  en tout cas qui peut légitimer un certain doute à l’égard de la déontologie de certains instituts de sondage. En 2015, les services de Pôle emploi ont donné satisfaction à deux tiers des demandeurs d’emploi et des entreprises, deux indicateurs globalement stables, selon un sondage Ipsos dévoilé jeudi 21 janvier, mais l’opérateur s’attend à mieux cette année, grâce à sa nouvelle organisation. Curieuse enquête qui contredit celle qui avait été effectuée par la CFDT et qui faisait apparaître que moins  d’un chômeur sur deux était satisfait des services de pôle emploi. Certes il s’agissait d’une enquête de 2011 mais compte tenu de la dégradation du marché du travail depuis, le résultat n’a pu que se  détériorer. Selon un panel assez différent de celui de l’enquête d’Ipsos : « Ceux que nous avons rencontrés sont ceux qui se déplacent en agence, précisait Laurent Berger, CFDT. Ce sont souvent les moins autonomes dans leur recherche d’emploi, les plus fragiles. »  Si 43 % des demandeurs d’emploi interrogés se disent satisfaits de l’accueil à Pôle emploi, loin derrière les 75 % de l’enquête officielle, beaucoup se plaignent des files d’attente « interminables » (31,4 %), des agences trop lointaines (25,3 %), des courriers pas clairs (24,2 %).  Au-delà de l’accueil, les attentes à l’égard de l’opérateur public sont très hétéroclites. 51,7 % attendent en priorité que Pôle emploi les aide à « retrouver du travail dans (leur) métier », 47 % veulent d’abord avoir toujours le même interlocuteur, 41 % veulent être orientés vers une formation, 36,5 % désirent qu’on leur explique leurs droits…  Sans surprise, 46,9 % des usagers attendent en priorité que l’agence leur permette de toucher leur allocation. Un taux très fort quand on sait que 43 % des demandeurs d’emploi interrogés seulement sont indemnisés. Si 39 % des personnes interrogées à ce sujet reconnaissent avoir eu une réponse moins de quinze jours après leur inscription, 25,3 % préfèrent mentionner qu’ils ont déjà connu plus de trois jours de retard dans leur versement. Et 22,1 % ont vu leur allocation suspendue sans comprendre pourquoi.  Mais surtout, comme l’avait déjà mentionné l’enquête officielle, c’est sur l’accompagnement à la recherche d’emploi que l’insatisfaction est la plus grande. Ainsi, seuls 13,3 % jugent Pôle emploi « indispensable » et se sentent aidés « correctement ». À l’inverse, 49,1 % disent que l’agence leur « prend du temps pour pas grand-chose » et qu’ils doivent se débrouiller seuls. Et 22,4 % trouvent que Pôle emploi est « parfois utile » mais « pénible et compliqué ».  Pour Laurent Berger, « ce n’est pas tant la relation avec le conseiller qui est en cause, mais le fonctionnement de l’institution qui ne permet pas un accompagnement adapté ». Un demandeur sur trois considère ainsi que son conseiller « n’a pas vraiment le temps de s’occuper » de lui. Surtout, 36 % déclarent que leur conseiller n’a « jamais rien » à leur proposer et 32 % qu’il leur fait des propositions qui ne correspondent pas à leur profil.  Enfin, 36 % disent avoir « souvent répondu à des offres d’emploi déjà pourvues ». Autre point important : un sur deux estime qu’il lui faut une formation, et le quart disent ne pas arriver à l’obtenir.  Logiquement, Pôle emploi n’est pas vraiment vécu comme un partenaire incontournable pour retrouver du travail. 92,8 % des demandeurs d’emploi interrogés par la CFDT déclarent compter d’abord sur eux-mêmes pour ce faire, contre 34,8 % sur la presse et Internet.  Et seulement 20,3 % misent d’abord sur leur conseiller. Enfin, cruelle précision, 11,9 % disent carrément ne compter « en aucun cas sur Pôle emploi » pour chercher un travail.

 

« Il faut privatiser Pôle Emploi » (Bruno Le Maire)

«  Il faut  privatiser Pôle Emploi » (Bruno Le Maire)

 

 

Privatiser pôle emploi, c’est  la proposition de Bruno Lemaire. Une formule qui n’est peut-être pas tout à fait adaptée mais qui rend compte de l’inefficacité de Pole emploi vis-à-vis de sa mission à réinsérer les chômeurs. La question n’est sans doute pas de privatiser Pole emploi mais de recentrer cet organisme sur la fonction qu’elle connaît réellement à savoir la distribution des indemnités chômage (via l’ASSEDIC)  Les chômeurs, eux, savent que Pôle emploi ne sert à rein. Pas d’emploi à proposer, seulement des formalités administratives inutiles Ah si des emplois et en CDI ; 2 heures par semaine et à 50 kms du domicile ! Ou encore cet emploi de streaptiseuse proposée à une éducatrice de 53 ans !  La réforme ? Simple à effectuer, on supprime Pôle emploi. On revient à la seule fonction, inscrire les chômeurs. Le reste,  on sous traite à des boites d’intérim d’une part pour orienter sur des vraie formations qualifiantes et pour offrir un emploi. Il faudra donner aussi un grand coup de pied dans la fourmilière de la formation permanente, 32  milliards par an dont se gavent les structures, pas les chômeurs qui en ont besoin. (Voir rapport de la Cour des comptes qui dénonce ce scandale depuis des années).  Les entreprises ne passent pratiquement  jamais par Pôle emploi mais par les agences d’intérim dont certaines se spécialisent de plus en plus en fonction des secteurs.  , pôle emploi s’occupe du chômage mais pas de l’emploi. En cause évidemment la situation économique générale mais aussi le fait que le marché de l’emploi ne passe pas par pôle emploi mais par les agences privées. Enfin comment exiger du personnel de pôle emploi, qui n’a qu’une idée très approximative du marché du travail, qu’il soit en capacité de comprendre et d ‘agir pour favoriser la réinsertion professionnelle (hormis en matière de formation et encore). En  fait la plupart des entretiens avec les conseillers se terminent de la même manière, le conseiller enregistre pour la énième fois la situation du chômeur (état civil, formations suivi, qualification, emploi recherché etc.) et remet au chômeur la copie de cette situation ; c’est ce qu’on appelle le suivi !

Plan d’urgence emploi : trop faible et trop tardif (la presse)

Plan d’urgence emploi : trop faible  et trop tardif (la presse)

 

C’est globalement l’avis  de la presse après les annonces de François Hollande concernant son plan d’urgence sur l’emploi. Un plan qui se réduit à quelques mesures dont beaucoup ne sont pas inutiles mais un plan trop partiel et qui manque par ailleurs d’ambition. On peut par ailleurs s’étonner que ce plan soit si tardif alors que la problématique du chômage est posée depuis bien longtemps  (depuis environ 40 ans !). Ce plan s’inscrit dans la stratégie molle de François Hollande qui n’a pas voulu renverser la table et engager des réformes structurelles radicales proposées notamment par le ministre de l’économie Macron lequel a d’ailleurs été écarté pour la présentation de ce plan au profit de la ministre du travail considéré comme moins libérale. Ces mesures ne sont pas inutiles mais elles apparaissent trop partielles et même trop floues (hormis la prime de 2000 € à l’embauche mais dont la pertinence est discutable en raison de son effet d’aubaine). En outre ces différentes dispositions ne sont pas planifiées avec précision. Elles pourront difficilement créer le choc de confiance qui pourrait relacer la demande et inciter les entreprises à embaucher de manière significative . .

·         Un milliard pour la formation de 500.000 chômeurs

« L’Etat dégagera un milliard d’euros pour mobiliser tous les acteurs. Pôle Emploi déploiera de nouvelles formations, l’Afpa (Association pour la formation professionnelle des adultes) et d’autres organismes seront mobilisés pour cette mission et les partenaires sociaux apporteront leur propre contribution et définiront les formations liées branche par branche, région par région aux besoins des entreprises ».

·         Le CICE transformé en baisse définitive de charges

François Hollande veut transformer le Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) en « baisse définitive de charges sociales » au-delà de 2017.  »Ma volonté, et je l’ai annoncé dès 2014, c’est de transformer aussi vite que possible le CICE en baisse définitive des cotisations sociales ». « Le pacte de responsabilité a produit des résultats significatifs mais encore insuffisants », a-t-il par ailleurs jugé, estimant qu’il fallait en « faire l’évaluation ».

·         De nouveaux assouplissements du temps de travail

La future réforme du Code du travail accordera aux entreprises de nouveaux assouplissements sur le temps de travail, notamment sur la majoration des heures supplémentaires, sans toucher à la durée légale de 35 heures, a annoncé François Hollande. Les accords d’entreprises pourront « fixer les modalités d’organisation du temps de travail, sans remettre en cause la durée légale, en permettant par exemple de fixer le taux de majoration ou le nombre d’heures supplémentaires, ou de moduler davantage le temps de travail au-delà même de l’année ». Il a précisé que ces accords pourraient « s’imposer au contrat de travail », quand ils sont « conclus dans l’intérêt de l’emploi ».

·         Une prime à l’embauche de 2.000 euros pour les PME

François Hollande a promis aux entreprises de moins de 250 salariés une prime immédiate de 2.000 euros par an pour toute embauche en CDI ou en CDD de plus de 6 mois de salariés payés jusqu’à 1,3 fois le Smic.  »Toute entreprise de moins de 250 salariés qui recrutera un jeune ou un demandeur d’emploi, c’est-à-dire un salarié, payé entre 1 et 1,3 fois le Smic en CDI ou en CDD de 6 mois et plus se verra verser une prime de 2.000 euros par an ».

·         50.000 contrats de professionnalisation

François Hollande a annoncé une augmentation des contrats de professionnalisation, qui devraient passer à 50.000 bénéficiaires, contre 8.000 actuellement. Le contrat de professionnalisation est un contrat de formation en alternance, associant formation pratique en relation avec la qualification recherchée, et formation théorique dans un organisme de formation externe ou interne à votre entreprise.

·         Etendre les compétences des régions

François Hollande s’est dit « prêt à modifier la loi si nécessaire » pour « étendre les compétences des régions » sur la formation et l’apprentissage, au cœur de son plan d’urgence pour l’emploi.  »Je sais que les présidents des régions souhaitent faire des propositions, voire expérimenter de nouveaux dispositifs (…) Le gouvernement est prêt à faciliter toutes les expérimentations possibles, et même à modifier la loi si c’est nécessaire pour étendre les compétences de ces grandes collectivités », a déclaré le chef de l’Etat, rappelant que les régions disposaient de « compétences importantes » en matière de formation et d’apprentissage.

·         Le plafonnement des indemnités prud’homales de licenciement

François Hollande a confirmé que les indemnités prud’homales de licenciement seraient plafonnées. La mesure faisait partie de la Loi Macron, mais elle avait été retoquée en août par le Conseil constitutionnel. Le gouvernement s’était toutefois engager à rapidement la remettre sur la table.

(Avec AFP)

Plan urgence emploi de Hollande : une opération politique

Plan urgence emploi de  Hollande : une opération politique

 

 

L’annonce du plan d’urgence concernant l’emploi obéit évidemment à des préoccupations essentiellement politiciennes. L’enjeu est de faire remonter la cote de popularité de Hollande plombée à 25 % (comme celle de Sarkozy) tandis que celle de Juppé obtient 57 % et Macron 53 %. Ce qui est en jeu c’est l’emploi ….. mais l’emploi de Hollande. Bien entendu on ne peut pas être opposé à une action de formation et à des incitations à l’embauche. On peut même s’étonner que l’énorme manne de la formation permanente n’ait  pas été utilisée de façon prioritaire pour ceux  qui sont en recherche d’emploi et qui manquent  de qualification. Une manne de 32 milliards par an  que se sont appropriés les superstructures de formation et les partenaires sociaux. Le manque de transparence quant à l’utilisation de cet énorme somme a d’ailleurs été souligné en vain à plusieurs reprises par la Cour des Comptes. De ce point de vue l’enveloppe financière annoncée par l’État pour former 500 000 chômeurs supplémentaires apparaît particulièrement dérisoire à moins de réduire cette formation à quelques jours et à quelques semaines mais pour quelle qualification ? Il faudrait sans doute autour de 10 milliards et non pas 1 milliard pour assurer des formations réellement qualifiantes. Chacun a compris qu’il s’agissait de à tordre les chiffres de pôle emploi puisque d’après la nouvelle méthodologie statistique de cet organisme les chômeurs en formation passent de la catégorie A la catégorie D ;  en clair on les fait disparaître du principal indicateur du chômage. Pourquoi ? Parce que la crédibilité de la candidature de Hollande pour 2017 repose essentiellement sur la fameuse inversion de la courbe du chômage. Une courbe qui ne s’est pas inversée en 2015. On comptera 70 à 80 000 chômeurs en plus en 2015. Pour l’année 2016 selon les prévisions mêmes de l’Unedic et en fonction d’un taux de croissance de l’ordre de 1,5 %, le nombre de chômeurs pourrait diminuer d’environ 50 000. On est donc loin d’une réelle inversion puisque durant le mandat de Hollande on aura compté 600 à 700 000 chômeurs en plus (autant  durant le quinquennat de Sarkozy). Le chômage a atteint un record avec 3,6 millions de demandeurs sans activité. En huit ans, 1,6 million de chômeurs supplémentaires se sont inscrits à Pôle emploi, dont 650 000 depuis l’élection de François Hollande en 2012. Si Hollande ne peut pas compter sur une inversion globale, il espère avec son opération formation des chômeurs un brusque changement de tendance. En additionnant 500 000 chômeurs en formation plus 100 000 en apprentissage, des incitations à l’embauche et  l’élargissement du service civil le tour de magie serait réussie. Certes les chiffres annoncés ne seront pas atteints mais ils permettront sans doute de constater pendant quelque temps la fameuse inversion qui doit légitimer la candidature de hollande pour 2017.

Emploi : Les syndicats pour l’immobilisme

Emploi : Les syndicats pour l’immobilisme

 

Il ne fallait sans doute pas attendre grand-chose de la rencontre de Valls avec les partenaires sociaux. Une rencontre visant à présenter les mesures d’urgence décidées par le gouvernement pour lutter contre le chômage, des mesures par ailleurs cosmétiques dont l’objectif est surtout de faire baisser artificiellement le nombre de chômeurs. Il est clair que ce ne sont pas trois ou quatre mesures qui peuvent à elles seules réunir les conditions nécessaires pour recréer des emplois en France. De ce point de vue, on voit mal comment le gouvernement pourrait créer un climat favorable à la dynamique de l’emploi en quelques jours alors  qu’il a été incapable d’engager des réformes structurelles sur le sujet. Du côté patronal d’une certaine manière, l’approche est également caricaturale. On voit mal par exemple ce que pourrait apporter de plus ce concept de « contrat agile » espèce de contrat hybride entre le CDI, le CDD et l’intérim. La question des nouvelles embauches est en effet réglée puisque 80 à 90 % de ces embauches s’effectuent sous le régime du CDD. Fort légitimement par ailleurs on peut douter des promesses du Medef quant au possible création d’emplois découlant des mesures qu’il propose. Faut-il rappeler que le Medef avait proposé la création d’un million d’emplois ! Une proposition en forme de slogan aussi illusoire que celui du gouvernement. Du coup on peut effectivement trouver une certaine légitimité à l’opposition qu’on manifesté les syndicats de salariés vis-à-vis des propositions patronales mais aussi vis-à-vis de celle du gouvernement. Mais l’unanimité contre ne saurait  cependant constituer une politique. Et de ce point de vue les syndicats n’ont fait qu’ajouter les contradictions de leur organisation à celle des autres organisations concurrentes. On sait sur quoi les syndicats sont contre mais on a du mal à percevoir ce sur quoi ils seraient prêts à négocier. Du coup,  le rôle des syndicats de salariés se résume à une posture d’opposants ; syndicats  qui se raccrochent faute de vision, aussi de représentativité, aux avantages considérés comme acquis, une curieuse conception du syndicalisme et typiquement française. E n Europe il y a d’un côté la conception libérale qui confie totalement au marché le soin de relancer la politique de l’emploi ( avec des dynamiques certaines mais aussi un renforcement des inégalités), d’un autre côté la position sociale démocrate pratiquée dans certains pays du Nord qui débouchent sur des accords mais des accords qui sont effectivement tenus par tous les partenaires., Entre France  finalement, les syndicats se rassurent en optant le plus souvent pour la posture confortable mais inefficace de contestation systématique. De ce point de vue là modernisation sociale passe aussi par la modernisation des organisations syndicales patronales comme de salariés. Tout cela sans un peu trop la naphtaline des années 60. Les syndicats  ont dénoncé la précarisation de l’emploi demandée selon eux par le patronat et insisté sur la qualité et le ciblage des 500.000 formations de chômeurs supplémentaires annoncées par François Hollande. « Il faut aller plus loin, plus fort, plus vite pour lutter contre le chômage et notamment le chômage de longue durée et notamment le chômage qui est lié à l’absence ou à la faible qualification des demandeurs d’emploi », a dit le Premier ministre à l’issue des rencontres. Le secrétaire général de Force ouvrière a dénoncé comme tous ses homologues l’appel de six organisations patronales ou associations d’entrepreneurs dimanche en faveur d’un contrat de travail

Sondage Emploi : Macron le plus réformateur

Sondage Emploi : Macron le plus réformateur

Emmanuel Macron est la personnalité politique qui incarne le plus aux yeux des Français le « camp de la réforme » en matière de politique de l’emploi et de lutte contre le chômage, devant Alain Juppé, Marine Le Pen et Manuel Valls, selon un sondage Elabe publié mardi. 33% des personnes interrogées citent le ministre de l’Economie, selon cette étude réalisée pour RMC. L’ex-Premier ministre et maire de Bordeaux est lui cité par 26%, devant la présidente du FN (22%) et le Premier ministre (20%).  Nicolas Sarkozy arrive en cinquième position (13%), devant François Hollande, ex aequo avec François Bayrou et Jean-Luc Mélenchon (12%), Bruno Le Maire (11%), François Fillon (9%), et Cécile Duflot (5%).  Le sondage a été réalisé les 5 et 6 janvier par internet auprès d’un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas.

Banque : l’emploi bientôt dans la situation de la sidérurgie ?

Banque : l’emploi bientôt dans la situation de la sidérurgie ?

Nombre d’experts considèrent  qu’en Europe et en France en particulier les effectifs  devraient être réduits de la moitié dans les 10 ans ;  un phénomène qui touche d’ailleurs l’ensemble du monde. En cause l’amplification de la digitalisation, le développement des banques en ligne et le nouveau développement de moyens de paiement (par mobile notamment). Un secteur qui pourrait connaître le sort de la sidérurgie ou presque. 150 000 emplois ont déjà été supprimés en six mois et les restructurations devraient encore s’accélérer pour les banques européennes. En cause suffisance de rentabilité des activités bancaires. Le taux de rentabilité des activités de dépôt est plombé par le coût de main-d’œuvre (notamment nombre  d’agences et personnel) Il est par ailleurs menacé par la future existence de nouveaux moyens de paiement et la dématérialisation de certaines opérations mais le second volet de l’activité des banques, l’activité d’investissement souffre aussi d’un manque de retour financier lui aussi très gourmand en personnel. Dans un premier temps est donc probable que les banques européennes devront s’aligner si les critères de gestion des banques américaines qui ont supprimé près de 7 % des postes quand les banques européennes n’ont supprimé que quatre %. À plus long terme c’est peut-être l’existence même des les activités bancaires en tout cas leur structure actuelle qui pourrait être en cause et engendrer jusqu’à la moitié des emplois existants d’ici 10 ans. Malgré le poids grandissant de la finance dans nos sociétés, le secteur bancaire n’est pas épargné par les baisses d’effectifs. L’agence Bloomberg observe dans un article que les banques ont supprimé environ 600.000 postes à travers le monde depuis la crise économique de 2008. Parmi les institutions aux coupes les plus sévères, l’américaine Citigroup, présente dans plus de 100 pays, a supprimé plus d’un tiers de ses effectifs, soit près de 140.000 salariés. Comme dans beaucoup d’autres banques, les plans sociaux se sont enchaînés, aussi bien en salle de marché qu’en agence. Et ce mouvement n’est apparemment pas près de s’arrêter. Citigroup a encore prévu 2000 licenciements d’ici à 2016. La banque HSBC, quant à elle, a annoncé la suppression de 25.000 postes avant 2017. En Europe, l’allemande Deutsche Bank prévoit un plan d’économie de 4,7 milliards d’euros et 26.000 licenciements d’ici à 2018. Côté français, Société générale, notamment touchée par l’affaire Kerviel, a supprimé des milliers de postes depuis 2008. Elle prévoit désormais la fermeture de 400 agences sur les 2221 qu’elle compte d’ici à 2020, soit 20% de son réseau. La restructuration passera par le «non-remplacement» de 3000 départs à la retraite, promet la banque. Cette situation fait néanmoins peser un climat lourd dans l’entreprise. Le 9 décembre, dans une lettre adressée à Emmanuel Macron, le syndicat Force Ouvrière reproche à la banque le paradoxe entre son «absence totale de reconnaissance à l’égard des salariés» et ses très bons résultats (1126 milliards d’euros au troisième trimestre de 2015). La crise des subprimes a touché de plein fouet le secteur financier et les taux d’intérêt durablement bas affectent la rentabilité globale des banques. Mais les évolutions en œuvre sont aussi la marque d’une tendance plus profonde: la digitalisation en cours dans le milieu bancaire. De nombreuses opérations historiquement réalisées par des salariés sont désormais automatisées. En salle de marchés, les achats/ventes d’actions d’entreprises, de devises ou encore de «credit default swap» (produits dérivés financiers par lequel le vendeur garantit l’acheteur en cas de défaillance d’une tierce partie) sont de plus en plus dévolus aux ordinateurs.  En outre, l’utilisation du «Big Data» (traitement informatique de données massives) en banque d’investissement permet de mieux identifier les besoins des clients. La division de banque d’entreprise et institutionnelle (CIB) de BNP Paribas, qui emploie 29.000 personnes, a annoncé en novembre dernier qu’elle étudiait le Big Data dans le cadre de son programme de réduction massif des coûts.  D’après une étude publiée par la Fédération bancaire française (FBF), plus de la moitié (52%) des Français se rendaient dans leur banque plusieurs fois par mois en 2010. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 21%, soit une personne sur cinq.

Une prière pour l’emploi (Medef)

Une prière pour l’emploi (Medef)

Inquiet que le nouveau plan pour l’emploi qui doit être annoncé par Hollande le 18 janvier ne constitue qu’un ensemble de mesures cosmétiques le Medef demande des mesures d’urgence et d’ampleur, il en appelle au soutien de « l’ensemble des partis politiques » et à « une mobilisation générale » dans un esprit d’unité nationale. Cette initiative rare unit le Medef, l’Association française des entreprises privées (Afep) qui compte les 115 plus grandes multinationales du pays, Croissance plus, Ethic, EDC (patronat chrétien), le Cercle de l’industrie et le mouvement des entreprises de taille intermédiaire.  Réforme du contrat de travail, suppression des charges dans les petites sociétés, auto-entreprise… Les signataires – qui représentent la majeure partie de l’économie française – ont ciblé cinq propositions, « un socle minimal » selon eux, touchant à l’embauche et au coût du travail. Ils espèrent que le chef de l’Etat ne se borne pas à des effets d’annonce. « Hollande a promis un plan mais il y a un risque de se retrouver avec des mesurettes. Il n’y aura pas d’autre occasion d’agir en profondeur avant 2017″, pointe un haut responsable patronal. Parmi les dispositifs, la création d’un « contrat de travail agile » est le plus sensible. Les syndicats y sont hostiles. Par le passé, le gouvernement a retoqué cette mesure. La promotion de « nouvelles formes d’activités indépendantes » fait aussi débat. Les signataires de la lettre ouverte devraient rencontrer un écho plus favorable sur d’autres points : la suppression de

« Une loi d’urgence » pour l’emploi (Medef)

« Une loi d’urgence » pour l’emploi (Medef)

 

Le Medef s’inquiète des mesures cosmétiques qu’envisage de prendre le gouvernement pour faire baisser les statistiques du chômage. Le président de l’organisation réclame un véritable électrochoc et non des mesures partielles et conjoncturelles ne débouchant pas sur un véritable emploi. Le président du Medef réclame donc une « loi d’urgence » pour l’emploi « dès janvier ou février » en France et craint que le plan anti-chômage de François Hollande ne comporte « des demi-mesures conjoncturelles qui risquent de faire un flop ». Lors de ses vœux aux Français, le 31 décembre, le chef de l’Etat a notamment annoncé un programme de formation de 500.000 chômeurs aux métiers d’avenir et de nouvelles aides à l’embauche pour les PME. Il devrait préciser ces mesures le 18 janvier lors de ses vœux aux forces économiques. « A quoi bon former les chômeurs si on ne se donne pas les moyens de créer de l’emploi ? Il faut un électrochoc et un vrai traitement économique de l’emploi. Cela doit passer par une loi d’urgence dès janvier ou février qui envoie un signal fort aux entreprises mais aussi aux investisseurs étrangers », déclare Pierre Gattaz dans un entretien aux Echos diffusé mardi sur le site internet du quotidien économique. « Le risque est qu’on reste, comme depuis 30 ans, dans un traitement social du chômage, avec des demi-mesures conjoncturelles qui risquent de faire un flop », déclare-t-il. Constatant que « le marché du travail est bloqué, verrouillé », le président de l’organisation patronale plaide pour « un plan d’urgence économique comme il y a eu un plan d’urgence contre le terrorisme. » « La France est peut-être convalescente, elle est loin d’être guérie. Et ce n’est pas avec des mesures comme la pénibilité que cela va aller mieux », poursuit-il. Le Medef propose pour alternative quatre mesures : des CDI sécurisés, « qui prévoient en amont les conditions de séparation », et des CDI de projets; la barémisation des indemnités prud’homales; des baisses de charges; la création d’un nouveau type de contrat de professionnalisation. En remplacement de la future prime à l’embauche, Pierre Gattaz juge plus efficace un dispositif « zéro charge » sur les embauches de salariés dans les PME de moins de 250 salariés, et sur les alternants dans toutes les entreprises, « avec des exonérations totales les deux premières années puis une montée progressive sur cinq ans pour atteindre le taux normal. »

« Pour un Grenelle de l’emploi »( Frédéric Lefebvre)

 

Sans doute enfin conscient de la gravité de la situation économique est surtout interpellé par les préoccupations des Français exprimées dans les sondages à propos du chômage, le président de la république a déclaré lors de ses vœux qu’il faisait du chômage sa préoccupé priorité. Reste à savoir si comme d’habitude pour répondre à cet enjeu majeur on va se contenter de mesures cosmétiques ou prendre les moyens pour réellement mobiliser tous les acteurs économiques sur cette question. Ce que souhaite en tout cas Frédéric Lefebvre député LR précédemment dans une posture d’apparatchik mais qui depuis des mois semble avoir réalisé son coming out et remet en cause les vieilles pratiques politiques. (Interview le Figaro)

Croyez-vous, comme beaucoup le disent à gauche comme à droite, que la politique va désormais changer, comme vous le réclamez depuis plusieurs mois?
« Concorde nationale, union sacrée, pacte républicain… » Les formules s’enchaînent. Les élans de sincérité se mêlent aux arrières pensées.  Certains en profitent pour recycler leurs vieilles propositions de changement de mode de scrutin sans lequel rien, disent-ils, ne serait possible.  D’autres ressortent « l’UMPS » comme un épouvantail à électeurs. Tout cela, ce sont des diversions.

Que faut-il faire?
Et si on écoutait tout simplement nos compatriotes qui, depuis trente ans ne cessent, de plus en plus nombreux à chaque occasion électorale, de nous signifier leur colère, leur ras le bol du système? Et si on remisait ce vieux logiciel droite-gauche, tout élimé et ô combien dépassé? Et si chacun de nous, hommes et femmes politiques, nous retrouvions le sens de notre engagement au service des citoyens.  Car les faits sont là : 29 millions d’électeurs sur 45 refusent ce vieux système que je dénonce depuis des années. Ecoutons-les. Tenons compte de leur ébullition au lieu de les laisser s’évaporer. Ramenons ces citoyens dans les tribunes de la politique où il n’y a plus aujourd’hui que les « supporteurs »! Bref, changeons d’attitude. Additionnons-nous autour de quelques priorités qui n’ont pas le temps d’attendre les grandes échéances. Nos différences sont une richesse. Ne les gommons pas. J’insiste : sachons-les ajouter pour combattre l’insécurité et le chômage.

C’est là un discours que vous tenez depuis longtemps, mais c’était presque en solitaire…
Le 3 avril dernier sur France 2, j’invitais le président de la République à convoquer en urgence droite et gauche, syndicats et patronat, pour aboutir ensemble à définir des mesures d’urgence contre le chômage. On m’a répondu effectivement que c’était trop tôt, que la situation politique n’était pas mûre… Entre les deux tours des élections régionales, sur iTélé,  j’ai demandé que les nouveaux élus régionaux se saisissent dès leur élection de la lutte contre le chômage, en se donnant six mois – hors limite administrative classique, au niveau des bassins de vie, avec une partie  des  84 milliards de la formation professionnelle – pour arrêter un plan d’urgence contre le chômage. Après les régionales, Jean Pierre Raffarin a réitéré, très justement, la demande d’une action au-delà des frontières partisanes. Et le Premier ministre Manuel Valls, vient enfin d’accepter le principe d’un travail en commun. Les choses bougent.

En faisant quoi?
Je demande que soit organisé, sur le modèle de ce que « notre » majorité avait su réaliser en 2007 avec le Grenelle de l’environnement, un Grenelle de l’emploi, qui réunisse nos nouveaux présidents de régions, tous les rapporteurs du Parlement –de cette majorité comme de l’ancienne- qui ont travaillé et travaillent sur les questions d’emploi, les actuels et anciens ministres de l’Economie et du Travail, les syndicats et le patronat, les associations de défense des chômeurs et aussi les « think tank » ayant fait des propositions sur la question. Une mobilisation générale pour le  travail et contre le chômage s’impose. Ce n’est pas d’un front contre le FN dont le pays a besoin, mais d’un front anti chômage.

Vous pensez être suivi?
Ne nous perdons pas en conjectures sur la nécessité ou non d’une coalition gouvernementale. C’est le meilleur moyen d’échouer. Ne laissons surtout pas les partis politiques et le débat politico-médiatique broyer cet élan. Retroussons nous les manches, et vite!

Emploi : peu de changement pour l’INSEE en 2016

Emploi : peu de changement pour l’INSEE en 2016

 

L’INSEE ne prévoit pas des miracles en matière d’évolution du chômage seulement quelques dizaines de milliers d’emplois supplémentaires en 2016. Il en faudra davantage pour inverser sérieusement la courbe du chômage à moins évidemment de parquer les chômeurs de manière massive dans des formations plus ou moins bidon. Ceci étend l’idée de mettre les chômeurs en formation qualifiante constitue une bonne mesure à condition aussi qu’il y ait d’équation entre ces formations et l’offre d’emploi. Pour 2016, donc pas de miracle on passerait d’un taux de chômage de 10,2 à 10 %, une évolution à la marge qui pourrait aussi être influencée par la manière dont on compte le nombre de chômeurs. La croissance sera de 1,1% en 2015 selon l’Insee qui dans sa note de conjoncture a confirmé ses prévisions. Pour 2016, l’Insee prévoit une amélioration sur le front de l’emploi. L’Institut national de la statistique confirme sa prévision de croissance pour 2015. Elle sera de 1,1%. L’Insee prévoit ensuite une petite accélération : +0,4% au premier trimestre 2016, pareil au deuxième. Cela aura un impact positif sur l’emploi Pas question encore de parler d’une inversion de la courbe du chômage, mais tout de même. Le marché de l’emploi devrait connaitre une légère embellie d’ici le milieu de l’année prochaine. D’après l’Insee, 35.000 emplois seraient créés dans les secteurs marchands sur les six premiers mois contre 46.000 sur l’ensemble de l’année 2015.

 

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