Archive pour le Tag 'émission'

« Touche pas à mon peuple » : Cyril Hanouna, émission suicide


« Touche pas à mon peuple » : Cyril Hanouna, émission suicide

L’historienne des médias Claire Sécail démontre comment, sous ses dehors divertissants, l’émission présentée par Cyril Hanouna sur C8 est une entreprise de désinformation qui « menace les fondements de la démocratie ». dans Le Monde

Livre. Se peut-il qu’il reste des téléspectateurs que « Touche pas à mon poste » laisse seulement circonspects, et pas encore certains que l’émission et son présentateur participent d’une entreprise de démolition de notre système démocratique ? A ce public confusément conscient d’un danger, on conseille vivement la lecture de Touche pas à mon peuple (Seuil, 84 pages, 5,90 euros), ouvrage bref et limpide signé de l’historienne des médias Claire Sécail.

Loin de redire, sur un ton différent de celui qu’elle avait déjà emprunté pour décortiquer le traitement réservé par le divertissement de C8 à l’élection présidentielle de 2022, comment la notion de pluralisme y est dévoyée, la chercheuse au CNRS examine cette fois son sujet à la lumière de la notion de populisme. Car, si Cyril Hanouna est assurément un démagogue, « il gagne ses galons populistes en adhérant à la conception duale d’un monde clivé verticalement entre élite et peuple, l’élite étant constituée comme adversaire de ce peuple au nom duquel l’animateur prétend parler », pose l’autrice dès les premières lignes de ce libelle aussi méthodique que dynamique.

Il lui suffit de 84 petites pages pour étayer sa démonstration et décrire comment l’obligé de Vincent Bolloré « sape les termes de la conversation sociale et menace par extension les fondements de la démocratie ». Non contente de décrire le dispositif lui-même (un public de l’émission figurant le peuple, un animateur installé dans une dérive autoritariste, une primauté accordée aux opinions plutôt qu’aux faits), Claire Sécail décortique le système de valeurs propre à ce microcosme audiovisuel.

L’« antiparlementarisme ordinaire », qu’a si spectaculairement illustré l’épisode des insultes proférées à l’encontre du député (LFI) Louis Boyard à l’automne 2022, constitue ainsi l’une des bases d’un triptyque fondateur, qui inclut « l’anti-élitisme intellectuel et médiatique » (toute personne qui formule une critique envers Cyril Hanouna devient un bouc émissaire) et le « populisme pénal », dont le traitement de la mort de la petite Lola, en octobre 2022, a constitué un sidérant paroxysme.

Macron à la télé : émission un peu suivie

Macron à la télé : émission un peu suivie

Ce n’est pas le grand enthousiasme comme lors des passages du président qui ont attiré nettement plus de 10 millions de téléspectateurs mais c’est un record pour la chaîne 5 dans l’émission  » C à vous ». Le dernier passage de Macron à la télé, a en effet attiré une moyenne de 2,92 millions de téléspectateurs de 19 h à 20 h et à peine moins (2,82 millions) de 20 h à 21 h, selon ces chiffres. La part d’audience a oscillé entre 16,5 et 13,6 %.

Il s’agit d’un record d’audience pour la quotidienne du soir de « C à vous », qui se plaçait mercredi bien loin devant la concurrence de « Touche pas à mon poste » sur C8. Et c’est même un « record historique pour la chaîne, tous horaires confondus », a-t-on précisé à France 5.

L’audience du président de la République est toutefois beaucoup moins élevée que lors d’allocutions exceptionnelles passées : 13,3 millions de téléspectateurs toutes chaînes confondues en octobre après l’attaque du Hamas en Israël ou 15,1 millions mi-avril après la promulgation de la très contestée réforme des retraites.

Environnement-Allemagne: Des centrales à gaz zéro émission !

Environnement-Allemagne: Des centrales à gaz zéro émission !

L’Allemagne a réussi à convaincre la commission de Bruxelles qu’elle pouvait développer des centrales à gaz zéro émission. L’objectif pour l’Allemagne est d’obtenir plus facilement des crédits pour le financement. En réalité, ces centrales seront classiquement développées à partir du gaz et éventuellement le moment venu par de l’hydrogène dit vert. D’une certaine manière, c’est une compensation donnée à l’Allemagne par rapport à la France qui elle va être autorisée à développer le nucléaire dans des conditions intéressantes

Par contre, les centrales à gaz zéro émission sont une illusion. D’abord la technologie à l’hydrogène est encore loin d’être au point. En réalité, l’Allemagne va s’appuyer comme d’habitude sur le gaz en agitant la perspective de l’hydrogène vert. L’Allemagne a besoin de ces centrales à gaz compte tenu de l’insuffisance et de l’intermittence de l’électricité fournie par les éoliennes et le solaire.

Évidemment gouvernement allemand a salué des « progrès » dans les discussions avec la Commission européenne sur les aides publiques que Berlin veut consacrer à la construction de nouvelles centrales à gaz et à hydrogène. Les deux parties se sont accordées sur les conditions-cadre des appels d’offres prévus pour développer ces nouvelles installations, avant une phase de consultation qui aura lieu après l’été.

Le sujet s’avère capital pour l’Allemagne, qui n’a d’autres choix que de s’appuyer sur des centrales thermiques, afin de compenser l’intermittence de l’approvisionnement en énergies solaire et éolienne.

Allemagne: Des centrales à gaz zéro émission !

Allemagne: Des centrales à gaz zéro émission !

L’Allemagne a réussi à convaincre la commission de Bruxelles qu’elle pouvait développer des centrales à gaz zéro émission. L’objectif pour l’Allemagne est d’obtenir plus facilement des crédits pour le financement. En réalité, ces centrales seront classiquement développées à partir du gaz et éventuellement le moment venu par de l’hydrogène dit vert. D’une certaine manière, c’est une compensation donnée à l’Allemagne par rapport à la France qui elle va être autorisée à développer le nucléaire dans des conditions intéressantes

Par contre, les centrales à gaz zéro émission sont une illusion. D’abord la technologie à l’hydrogène est encore loin d’être au point. En réalité, l’Allemagne va s’appuyer comme d’habitude sur le gaz en agitant la perspective de l’hydrogène vert. L’Allemagne a besoin de ces centrales à gaz compte tenu de l’insuffisance et de l’intermittence de l’électricité fournie par les éoliennes et le solaire.

Évidemment gouvernement allemand a salué des « progrès » dans les discussions avec la Commission européenne sur les aides publiques que Berlin veut consacrer à la construction de nouvelles centrales à gaz et à hydrogène. Les deux parties se sont accordées sur les conditions-cadre des appels d’offres prévus pour développer ces nouvelles installations, avant une phase de consultation qui aura lieu après l’été.

Le sujet s’avère capital pour l’Allemagne, qui n’a d’autres choix que de s’appuyer sur des centrales thermiques, afin de compenser l’intermittence de l’approvisionnement en énergies solaire et éolienne.

(Crédits : Reuters)
Comme un symbole des choix diamétralement opposés entre Berlin et Paris en termes de mix énergétique. Alors que l’Allemagne fait toujours obstacle au cadre incitatif voulu par la France pour financer ses réacteurs nucléaires, suscitant de vives tensions entre les deux pays, celle-ci pousse, dans le même temps, pour obtenir l’autorisation de subventionner de nouvelles centrales à gaz sur son territoire… au nom de la lutte contre le dérèglement climatique.

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« Le Chili peut produire l’hydrogène vert le moins cher du monde » (Nicolás Grau, ministre chilien de l’Economie)

L’idée peut paraître saugrenue. En effet, elles émettent beaucoup plus de CO2 que les centrales atomiques. Mais si l’on en croit la coalition gouvernementale (SPD, FDP et Verts), ces nouvelles installations fonctionneront bientôt à partir d’hydrogène, issu lui-même d’électricité décarboné, en lieu et place du gaz fossile.

Et force est de constater que l’argumentaire commence à convaincre la Commission européenne. Si cette dernière n’a pas encore donné son feu vert définitif, le ministre allemand de l’Economie et du climat, Robert Habeck, a salué, mardi 1er août, « d’importants progrès » dans les discussions. Malgré des négociations « intenses », il a ainsi assuré qu’un accord avait été trouvé sur le cadre juridique des appels d’offres prévus pour les nouvelles infrastructures, afin de se conformer à la législation européenne sur les aides d’État. Un « pas décisif » pour Berlin, qui espère intégrer les subventions pour les futures centrales dans le cadre des projets de décarbonation de l’Union. Ce qui garantirait une approbation plus rapide et un montant d’aide plus important.

« Il y a toujours des phases où le vent et le soleil ne suffisent pas »
Il faut dire que le sujet s’avère capital pour l’Allemagne, confrontée à une équation quasiment impossible : sans le nucléaire, définitivement arrêté depuis l’année dernière, et le charbon, dont elle a toutes les peines du monde à se défaire, celle-ci aura besoin d’un socle de moyens de production pilotable. C’est-à-dire sans variations imprévisibles de l’offre, afin de pallier l’intermittence de l’approvisionnement en énergies solaire et éolienne. « Il y a toujours des phases où le vent et le soleil ne suffisent pas », a ainsi justifié Robert Habeck mardi. En allemand, le terme « Dunkelflaute » (marasme sombre), qui qualifie ces périodes de creux de la production d’origine renouvelable, a d’ailleurs fait son entrée dans le langage courant.

C’est à ces moments-là que les fameuses centrales thermiques devront donc intervenir. L’idée : maintenir à flot une industrie extrêmement gourmande en énergie, alors que « la sécurité de l’approvisionnement sera toujours la priorité absolue », a rappelé Robert Habeck.

Cependant, celles-ci fonctionneront en base, c’est-à-dire « quelques heures dans l’année » seulement, assure le gouvernement. Elles seront donc appelées lors des moments critiques sur le réseau, correspondant à une pointe de la demande et un déficit de la production. C’est d’ailleurs pour cette raison que Berlin entend les subventionner : le fait de ne tourner que de manière sporadique affectera leur rentabilité.

Surtout, ces centrales devront être « hydrogen ready », c’est-à-dire prêtes pour carburer à l’hydrogène plutôt qu’au gaz naturel, afin d’être « climatiquement neutres ».

« La conversion et la décarbonation du parc de centrales électriques fossiles, c’est la prochaine étape importante », a ainsi souligné Robert Habeck.

30 gigawatts de centrales mis en appel d’offres dès l’an prochain
La Commission européenne a néanmoins d’ores et déjà posé des « garde-fous » : d’abord, une partie des centrales en question devront fonctionner directement à l’hydrogène, sans passer par la case fossile. Ainsi, il a été convenu que l’Allemagne organisera un appel d’offres pour 8,8 gigawatts (GW) de nouvelles centrales qui tourneront d’office à l’hydrogène.

En revanche, jusqu’à 15 GW de capacités supplémentaires appelées fonctionneront initialement au gaz naturel, avant d’être connectées au réseau d’hydrogène « d’ici à 2035 ». Mardi, Robert Habeck a précisé que le processus d’appel d’offres pour 10 GW de ces centrales au gaz et à l’hydrogène aura lieu d’ici 2026. Le gouvernement évaluera ensuite le processus avant d’adjuger les 5 GW restants.

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Climat : le faux-semblant du modèle énergétique allemand

En outre, le gouvernement n’écarte pas la nécessité de centrales électriques au biométhane et à la biomasse. À partir de l’année prochaine, un total de 30 GW de nouvelle capacité de centrale électrique supplémentaire devrait ainsi être mis en appel d’offres.

Concertation après la trêve estivale
Il n’empêche, la partie n’est pas encore remportée pour l’Allemagne. En effet, la Commission européenne reste frileuse à l’idée d’intégrer les subventions pour ces centrales dans le cadre des projets de décarbonation de l’UE, selon le Spiegel. Et pour cause, la construction de nouvelles centrales électriques basées sur la combustion de gaz naturel peut difficilement être classée parmi les technologies permettant une élimination progressive des énergies fossiles. Par conséquent, seule la partie hydrogène respectueuse du climat pourrait être subventionnée, ce qui réduirait considérablement le montant des aides.

Cependant, rien n’est encore arrêté : une phase de concertation débutera à la fin de l’été, lors de laquelle la procédure formelle d’aide d’État auprès de la Commission européenne sera poursuivie, a précisé mardi le gouvernement allemand.

Rendement faible
Une autre question reste en suspens : comment produire tout l’hydrogène nécessaire, alors qu’il est déjà largement convoité pour d’autres usages, comme les transports ou l’industrie ? « Des investissements importants doivent être réalisés dans la production, le transport et le stockage de l’hydrogène et de ses infrastructures », concède le gouvernement dans un communiqué de presse publié mardi.

Pour rappel, cette molécule est aujourd’hui « fabriquée » à partir de gaz fossile, par vaporeformage du méthane. Pour être décarbonée, celle-ci devrait être issue d’un procédé d’électrolyse consistant à décomposer l’eau grâce à un courant électrique. Mobiliser ensuite cet hydrogène dans une centrale à gaz consisterait donc à générer de l’électricité, afin de mettre au point du gaz… pour produire de l’électricité. Par conséquent, le rendement ne dépasserait pas 30%, dans le meilleur des cas.

A ces 70% de perte d’électricité s’ajouterait le coût élevé des infrastructures d’électrolyse et de stockage. « Et pour ces dernières, la démonstration de faisabilité à grande échelle est encore en attente », expliquait, il y a quelques mois, à La Tribune Maxence Cordiez, ingénieur dans le secteur de l’énergie. Le gestionnaire du réseau électrique français, RTE, a d’ailleurs étudié cette piste dans ses fameux scénarios de décarbonation du mix électrique de l’Hexagone, notamment dans la trajectoire 100% renouvelable. Résultat : celle-ci est « soumise à des incertitudes technologiques [...] et surtout industrielles », pointe l’organisme.

Diplomatie de l’hydrogène avec les pays du Sud
Surtout, l’Allemagne ne disposera jamais de suffisamment d’électricité bas carbone pour produire l’hydrogène nécessaire – à moins, évidemment, de recourir au gaz fossile, ce qui n’aurait pas de sens d’un point de vue économique et climatique. Le gouvernement ne s’en cache d’ailleurs pas : l’objectif de production domestique d’hydrogène « renouvelable » s’élève pour l’heure à 14 térawattheures (TWh) seulement, pour une consommation estimée autour de 100 TWh en 2030 !

Pour le reste, le pays tente de tisser une véritable diplomatie de l’hydrogène, notamment avec les pays du Sud. L’Allemagne a mis en place en 2021 un instrument ambitieux pour financer le développement de projets en dehors de l’Union européenne, baptisé H2Global. Celui-ci s’étendra d’ailleurs à tous les Etats membres volontaires, a annoncé début juin la Commission européenne. Une manière, là encore, d’approuver la stratégie de Berlin.

Lire aussi
L’UE compte subventionner la production d’hydrogène… à l’étranger
Marine Godelier
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Perspective automobile : zéro émission en 2035, l’énorme mensonge !

Automobile : zéro émission en 2035, l’énorme mensonge !

Pascal Canfin issu de la majorité, actuellement président de la commission environnement du Parlement européen, pousse un cri de joie ridicule en déclarant que l’Europe parviendra à zéro émission en 2035 avec la suppression des moteurs thermiques.

Pascal Canfin qui n’a jamais brillé par sa compétence et son charisme raconte évidemment n’importe quoi, histoire peut-être de rappeler son existence politique.

La décision récente que vient de prendre l’Europe est simplement la confirmation que les nouveaux véhicules commercialisés en 2035 ne pourront pas être à moteur thermique.

Or le parc global des automobiles en France par exemple se situe entre 40 et 50 millions.

Le président de la république lui-même a déclaré que la production de véhicules électriques serait limitée à 2 millions . En 2035 on sera donc très loin du zéro émission pour la voiture. Il est même vraisemblable qu’il faudra au moins une vingtaine d’années facilement pour opérer une mutation complète du parc automobile avec un transfert du moteur électrique à la place du moteur thermique.

Une hypothèse qui n’est d’ailleurs pas certaine car d’ici là il se pourrait que la filière hydrogène prenne le pas sur la filière électrique classique actuelle. Le véhicule électrique commercialisé aujourd’hui présente en effet un avantage écologique très relatif en raison justement de l’importance des batteries électriques et de leurs conséquences environnementales tant à la production que pour leur recyclage.

Automobile : zéro émission en 2035, l’énorme mensonge !

Automobile : zéro émission en 2035, l’énorme mensonge !

Pascal Canfin issu de la majorité, actuellement président de la commission environnement du Parlement européen, pousse un cri de joie ridicule en déclarant que l’Europe parviendra à zéro émission en 2035 avec la suppression des moteurs thermiques.

Pascal Canfin qui n’a jamais brillé par sa compétence et son charisme raconte évidemment n’importe quoi, histoire peut-être de rappeler son existence politique.

La décision récente que vient de prendre l’Europe est simplement la confirmation que les nouveaux véhicules commercialisés en 2035 ne pourront pas être à moteur thermique.

Or le parc global des automobiles en France par exemple se situe entre 40 et 50 millions.

Le président de la république lui-même a déclaré que la production de véhicules électriques serait limitée à 2 millions . En 2035 on sera donc très loin du zéro émission pour la voiture. Il est même vraisemblable qu’il faudra au moins une vingtaine d’années facilement pour opérer une mutation complète du parc automobile avec un transfert du moteur électrique à la place du moteur thermique.

Une hypothèse qui n’est d’ailleurs pas certaine car d’ici là il se pourrait que la filière hydrogène prenne le pas sur la filière électrique classique actuelle. Le véhicule électrique commercialisé aujourd’hui présente en effet un avantage écologique très relatif en raison justement de l’importance des batteries électriques et de leurs conséquences environnementales tant à la production que pour leur recyclage.

Une émission de Public Sénat victime de censure ?

Une émission de Public Sénat victime de censure ?

 

Un collectif d’intellectuels et de spécialistes de la communication demande dans une tribune au « Monde »  à la chaîne Public Sénat de revenir sur sa décision de licencier la journaliste Hélène Risser, créatrice de l’émission #Hastag, sur l’usage des mots et du discours en politique.

 

Tribune. 

En tant qu’intervenants-invités, réguliers ou ponctuels, de l’émission #Hashtag de Public Sénat – et antérieurement, de Déshabillons-les –, nous regrettons la disparition de cette émission. Disparition de facto, impliquée par le licenciement en janvier 2022 de d’Hélène Risser, créatrice de son concept,rédactrice en chef et présentatrice. [Un différend oppose le président de la chaîne, Christophe Baldelli, à la journaliste. Un documentaire est à l’origine de ce litige.]

Conçue en 2007 par Hélène Risser dans la foulée de la présidentielle qui a vu l’accession de Nicolas Sarkozy au pouvoir, l’émission reposait sur un principe absolument inédit : croiser les regards de spécialistes des sciences humaines et sociales – sémiologues, psychanalystes, linguistes, historiens, politistes, philosophes – avec ceux des communicants observateurs de la vie politique ou engagés dans son combat en tant que conseillers en communication, pour mieux comprendre la manière dont le personnel politique au sens large use des mots, des situations et des symboles pour assurer l’efficacité persuasive de son activité dans la cité.

Cette émission, passée hebdomadaire en 2009, est rapidement devenue un rendez-vous phare de la chaîne : vous connaissez mieux que nous le succès, plus qu’honorable, d’une émission qui ne se soucie aucunement de complaisance. La diversité des points de vue appelant la diversité des sujets, #Hashtag, comme Déshabillons-les, a assumé le mot fameux de Roland Barthes : « Tout a un sens ou rien n’en a ». Qu’il s’agisse de « l’étonnante défense du nucléaire », des « mots de la droite… isation » ou de « la face cachée des émoji », chaque semaine, on entre dans l’inattendu parce qu’on se trouve dans la quotidienneté effective du politique.

De plus, la mise en abyme qui a consisté à mettre en image la réaction des personnalités politiques à leur image et au commentaire de leur image a été un prolongement brillant de l’idée initiale, auxquels les téléspectateurs ne se sont pas trompés : plus d’un million parfois de vues, ce qui est considérable pour ce type de programme ; et ce qui est surtout un bon signe sur l’état d’esprit, ou plutôt l’attente d’esprit, de nos concitoyens.

Le choix de la polyphonie analytique est donc la signature de cette émission unique. Elle garantit la bonne distance, bien le plus précieux aujourd’hui dans un paysage médiatique tourmenté par la rage de l’immersion dans un point de vue exclusif. Le talent d’Hélène Risser est est de savoir reconnaître et de gérer, dans le temps contraint d’une émission, ces perspectives diversifiées.

 

Émission CO2 : la France atteint ses objectifs de réduction

Émission CO2 : la France atteint ses objectifs de réduction

 

Selon des chiffres inédits de l’Observatoire climat-énergie dévoilés par le JDD, la France a tenu ses objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre. Les résultats complets seront présentés mardi à l’Assemblée nationale à Paris lors des 24 Heures du climat.

Mais le Réseau action climat (RAC), qui pilote cet observatoire dont les travaux sont basés sur les données publiques du ministère de la Transition écologique, met en garde contre « une baisse en trompe-l’œil », en raison de la pandémie qui a ralenti les activités en 2020.

Concernant les émissions nettes – émissions globales du pays auxquelles on soustrait la quantité de carbone absorbée par les forêts ou les sols –, la France a respecté sa feuille de route.

En raison du Covid, ce sont les émissions dans les transports qui diminuent le plus : l’objectif carbone prévoyait l’émission de 132 millions de tonnes équivalent CO2 ; 113 millions de tonnes ont été émises. « Mais en dehors de 2020, c’est le seul secteur où les émissions ont augmenté depuis 1990″, rappelle Zélie Victor, experte au RAC. Du côté de l’agriculture, le seuil a tout juste été respecté, avec 83 millions de tonnes ; et l’industrie a, elle, émis 75,8 millions de tonnes, quand le budget lui autorisait 74 millions.

Fed : une émission 1500 milliards de dollars supplémentaires

Fed : une émission 1500 milliards de dollars supplémentaires

 

Un énorme plan de refinancement a été décidé par la Banque fédérale américaine pour faire face à la double crise économique et financière avec une injection de 1500 $ supplémentaires cette semaine. Une intervention assez massive et pourtant qui n’a pas encore complètement convaincu les acteurs économiques. Cette réaction est à mettre en parallèle avec l’immobilisme quasi total de la banque centrale européenne qui n’a pratiquement rien décidé ni en matière d’évolution des taux ou d’injection de liquidités pour sauver notamment les trésoreries. La démonstration sans doute que l’orthodoxie allemande commande encore les orientations de la BCE.

La très prudente Christine Lagarde qui n’a jamais fait preuve d’une grande originalité ni d’une grande détermination s’aligne évidemment derrière cette orthodoxie allemande. Tout ce qu’elle a déclaré jusqu’à maintenant est d’une grande banalité quand elle affirme par exemple que la politique monétaire ne se fera pas suffisante et qu’il faudra l’articuler avec une politique budgétaire. De la même manière quand elle souhaite une réponse coordonnée tant en Europe qu’au plan international. En attendant chaque pays ou chaque zone économique essaye de sauver sa peau pendant que la banque centrale européenne s’enfonce dans ses contradictions.

La Fed, elle,  va offrir ce jeudi 500 milliards de dollars à échéance de trois mois et offrira vendredi 500 milliards à trois mois et 500 milliards à un mois. Elle injectera chaque semaine 500 milliards à trois mois et 500 milliards à un mois jusqu’au 13 avril.

Ces annonces ont permis à la Bourse de New York d’effacer une partie de ses pertes à la mi-séance. Aux alentours de 17H10 GMT, le Dow Jones, qui a chuté de plus de 9% en séance, était en repli de 4,71%, pendant que le Nasdaq, à forte coloration technologique, perdait 4,45%.

La banque centrale continuera par ailleurs à alimenter le marché en liquidités avec, jusqu’au 13 avril, au moins 175 milliards de dollars chaque jour, avec un remboursement le lendemain, et, deux fois par semaine, au moins 45 milliards de dollars à échéance de deux semaines. Cet argent mis à disposition par la Fed permet aux banques et grandes entreprises de se refinancer.

La puissante banque centrale américaine a précisé, dans ce communiqué, que «ces changements doivent permettre de répondre à des perturbations très inhabituelles sur les marchés secondaire des bons du Trésor associées à l’éclosion de coronavirus». La Fed va également acheter différents types de titres à diverses maturités et les achats se poursuivront au deuxième trimestre.

Face à la pandémie du nouveau coronavirus, et à ses effets sur l’économie, la Fed a déjà, à deux reprises cette semaine, augmenté ses injections quotidiennes sur le marché monétaire, les faisant passer de 100 à 175 milliards de dollars.

Émission télé La Grande explication, Édouard Philippe a déçu

Émission télé La Grande explication, Édouard Philippe a déçu

Selon un sondage Harris Interactive-Epoka réalisé , 62% des personnes interrogées ne se disent «pas convaincues» par la prestation du premier ministre lors de ce débat télévisé de mercredi sur LCI, Le Figaro et RTL. , contre 38% seulement d’opinions inverses.

Face à ces dix Français en colère, le chef du gouvernement a été vivement accroché par une retraitée, un restaurateur ou encore une fonctionnaire, tout en répondant à des questions sur le pouvoir d’achat, la taxe carbone ou les impôts. Un débat «intense», de l’aveu même du premier ministre, dont il profite tout de même en partie. Car 64% des personnes interrogées l’ont jugé «courageux», «crédible» (45%) ou encore «honnête»(58%). Pas moins de 54% ont jugé qu’il savait faire preuve d’autorité et 52% pensent qu’il sait où il va.

Un motif de satisfaction tout de même: 49 % des personnes interrogées disent néanmoins avoir eu une «bonne opinion» d’Édouard Philippe pendant le débat télévisé. Ce chiffre était de 44% avant l’émission.

 

L’ Émission politique : Édouard Philippe adopte un profil bas

L’Émission politique : Édouard Philippe adopte un profil bas

 

On ne peut pas dire que l’interview politique télévisée du Premier ministre Édouard Philippe marquera l’histoire politique. En effet sur la plupart des sujets,  le premier ministre a adopté un profil bas se contentant d’une part de justifier le positionnement du gouvernement et de l’Élysée et sur bien d’autres sujets se contentant d’indiquer qu’il était ouvert. Bref qui n’avait pas arrêté encore de position officielle. Ce fut le cas notamment sur la PMA vis-à-vis de laquelle il ce déclare personnellement assez favorable. Concernant l’indemnisation du chômage, il ne serait pas non plus opposé à une « certaine dégressivité » des indemnités. Même attitude prudente concernant son avenir politique Édouard Philippe n’est pas totalement opposé à une éventuelle candidature à la mairie de Paris (convoitée par d’autres notamment par Griveaux). Pour tout dire sur la plupart des sujets le Premier ministre ne se mouille pas trop. C’est sans doute d’abord dans son tempérament. Contrairement à Macon, Édouard Philippe ne sollicite pas la provocation pour appuyer ses analyses et ses propositions. La prudence du Premier ministre peut aussi s’expliquer par l’évolution de sa popularité dans l’opinion publique. Jusqu’à une période récente, le premier ministre se maintenait dans les sondages évitant de chuter en même temps que Macron. Désormais il semble bien que la chute soit irréversible aussi bien pour le président que pour le premier ministre. Dernier exemple de la prudence du Premier ministre à propos de   “L’affaire Benalla”», Édouard Philippe a estimé qu’il avait «assez dit tout ce qu’il (en) pensait». «Je crois que les Français ont compris plus vite que les autres que cette affaire n’était pas une affaire d’État, qu’elle ne traduisait rien d’une organisation (supposée) au plus haut sommet de l’État, mais qu’il s’agissait d’une affaire individuelle assez déplorable», a-t-il martelé. «Je veux bien que l’on dise tout ce qu’on veut sur cette affaire. D’ailleurs, tout a été dit, redit et surdit», a-t-il pesté. Estimant que «la sanction a été immédiate», il a concédé que l’on puisse considérer qu’elle n’avait «pas été suffisante». «C’est un bon débat, mais elle a été immédiate», a-t-il conclu, déplorant qu’il y ait eu «beaucoup, beaucoup, beaucoup de bruit et assez peu de choses» sur le sujet. Enfin le Premier ministre a réitéré sa soumission à Macron : Contrairement à de nombreux chefs de gouvernement sous la Ve République, le locataire de Matignon a assuré qu’il ne convoitait pas l’Élysée. «Plus je suis premier ministre, plus je vois forcément ce que c’est que d’être président de la République, et cela m’encourage à faire mon boulot», a-t-il assuré. Affirmant que le président est «un homme avec qui [il] a appris à travailler», Édouard Philippe a estimé qu’il ne s’agissait «pas d’un ami». «

 

Automobile Etats –Unis : Trump supprime les contraintes d’émission polluantes

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Le président américain a décidé d’alléger les normes environnementales imposées au secteur automobile par l’administration Obama. Il souhaite les remplacer par d’autres normes moins exigeantes qui restent à préciser d’ici à leur entrée en vigueur à l’automne prochain. La proposition  législative vise à geler jusqu’en 2026 les normes d’émissions des véhicules au niveau de 2020, alors que le principe d’un durcissement après 2020 avait été accepté en 2012 par les constructeurs automobiles, prêts à investir 200 milliards de dollars pour respecter les nouvelles normes. La règle prévoyait des augmentations progressives de l’efficacité des moteurs se traduisant par une autonomie accrue des véhicules. L’objectif était d’atteindre en 2025 54,5 miles pour un gallon, l’équivalent d’une consommation de 4,32 litres d’essence aux 100 km parcourus.

Emission politique de Marine Le Pen : des propos de bistrot grossiers, vulgaires et mensongers

Emission politique de Marine Le Pen : des propos de bistrot grossiers, vulgaires et mensongers

 

La caricature, la vulgarité, l’insulte et le mensonge  caractérisent les interventions de Marine Le Pen. Des propos de bistrot sans doute pour des électeurs dans un état psychique proche de celui de clients de café très avinés. La technique est connue, c’est celle qu’emploient Trump, Poutine et autres démagogues. On prend un élément de vérité qu’on déforme pour donner uen légitimité à des orientations ineptes voire abjectes. Exemple à propos de la nationalisation automatique des conjoints immigré de Français. La vérité dans ce domaine c’est que les conjoints immigrés de français peuvent effectivement présenter une demande de nationalité mais le processus demande des années avant que le ministère de l’intérieur après de nombreuses enquêtes relatives en particulier à l’intégration ne donne son avis. Il n’y a aucun droit à la naturalisation. Dans de nombreux cas les dossiers sont d’ailleurs enterrés et le demandeur ne reçoit aucune réponse. Marine Le Pen affirme aussi que cette naturalisation automatique est y compris accordée aux étrangers condamnés. Ce qui est encore totalement faux En France, la demande de naturalisation d’un étranger ayant été condamné pour des crimes ou des délits constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou pour un acte de terrorisme ou à une peine égale ou supérieure à six mois de prison sans sursis est irrecevable. De plus, une enquête préfectorale de « bonnes vies et mœurs » vient compléter ces premières conditions, pendant laquelle les condamnations pénales – en France ou à l’étranger – sont vérifiées. Ces conditions ne sont toutefois pas applicables à un condamné ayant bénéficié d’une réhabilitation de plein droit ou à une personne dont la condamnation a été exclue du bulletin numéro 2 – excluant les peines pour des faits mineurs - du casier judiciaire. Autre exemple de manipulation : Marine Le Pen affirme que 500 000 migrants venus en Allemagne ce sont répandus dans le reste de l’union européenne du fait de l’accord de Schengen. Elle semble faire référence à un chiffre publié en avril 2016 par le tabloïd allemand Bild. Le ministère allemand de l’intérieur indiquait que 500 000 réfugiés vivaient dans le pays sans s’être enregistrés comme demandeurs d’asile – notamment par peur d’être expulsés en cas de rejet de leur demande. Rien n’indique toutefois que ces personnes se sont « dispersées » dans le reste de l’Europe. Dernier exemple elle se fonde sur l’exemple allemand qui interdirait la bille nationalités pour l’imposer aussi en France.: « c’est le cas en Allemagne,». Là encore ses totalement faux puisque la binationalité est autorisée outre-Rhin depuis 2000 et son obtention a été facilitée en 2014 (y compris pour les nationalités extracommunautaires). Autre contradiction face à la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, Marine Le Pen a affirmé que tous ses enfants avaient, comme elle, effectué leur scolarité dans des établissements publics. Pourtant, en 2014, le Courrier de l’Ouest relevait que sa fille de 15 ans était en fait scolarisée dans un établissement catholique à Nyoiseau (Maine-et-Loire). Enfin et surtout il y a l’invective, l’insulte comme celle adressée à Benoît Hamon qualifié d’ « islamo-gauchiste». Certes on peut convenir que Benoît Ha mon propose des orientations clairement gauchistes pour autant il est intolérable de considérer qu’il est un partisan des thèses islamiques. Le pire sans doute et sans doute le culot de Marine Le Pen de se présenter comme une candidate du peuple anti système. Celle qui a bénéficié de la fortune de son père et qui a même dissimulé une partie de son patrimoine (plusieurs enquêtes judiciaire sont en cours) et est bien elle aussi une candidate du «  nanti-système » comme l’a qualifier l’humoriste Vanhoenacker (intervenue dans son émission politique) en se fondant sur le «joli patrimoine immobilier » de la député européenne -et est ajoutant « Fillon, il fait tellement petit bourgeois à côté de vous » -, avant de conclure : « c’est bien la preuve que vous, vous êtes la candidate du nanti-système ».

Télé : « Salut les Terriens », l’émission de Thierry Ardisson de Canal+ à D8 !!

Télé : « Salut les Terriens »,  l’émission de Thierry Ardisson de Canal+ à D8 !!

 

Le grand ménage continue dans les chaînes détenues par Vivendi. Après avoir viré plus de 20 dirigeants sur 25 à Canal, d  nombreux d’animateurs,  Bolloré veut définitivement tuer ce qui est resté de l’esprit Canal+ considéré comme trop critique, trop branché et surtout trop à gauche. Du coup la plupart des tranches en clair de Canal+ seront supprimée s. À la place de l’esprit canal + traditionnel devra  pénétrer l’esprit Hanouna, l’insupportable animateur de D8, qui aura son émission sur Canal+. Dernière décision en date« Salut les Terriens »,  l’émission de Thierry Ardisson de Canal+ passe à D8 C’est l’animateur en personne qui a évoqué ce changement dans l’émission (de Canal+) consacrée aux médias « Le Tube ». « ‘Salut les Terriens’ sera sur Canal 8 – enfin j’espère qu’elle s’appellera Canal 8, ex-D8 – de 19 heures à 21 heures et pas jusqu’à 20h30 » comme actuellement. « Et je pense comme Cyril Hanouna je déborderai d’un quart d’heure de temps en temps », a déclaré Thierry Ardisson. L’objectif de Bolloré c’est de mettre en veilleuse Canal+ (menacé de disparition un moment) et de valoriser au contraire D8 la télé beauf de Vivendi destinée à faire de l’audience et du fric. Reste à savoir quel peut-être l’avenir de Canal+ qui n’est plus assurée d’avoir l’exclusivité de la diffusion des grands événements sportifs depuis que l’autorité de régulation de la télévision à refuser catégoriquement l’accord d’exclusivité entre Canal+ et beIN.

Émissions polluantes automobile : 40 % émettent jusqu’à cinq fois la norme

Émissiosn polluantes automobile : 40 % émettent jusqu’à cinq fois la norme

 

Finalement la commission mise en place par Ségolène Royal pour mesurer les émissions polluantes réelles des automobiles n’a rien révélé de très nouveau. On sait depuis longtemps que la quasi-totalité des véhicules dépasse et de très loin les normes en vigueur: jusqu’à cinq fois en fonction des conditions de circulation  du véhicule. Pas  Étonnant puisque notamment la consommation réelle de carburant est souvent supérieure de 30 % à ce qui est annoncé. Du coup l’union économique a décidé de rendre les normes moins contraignantes ! Les premiers tests réalisés dans le cadre de la commission Royal, mise en place pour mesurer les émissions polluantes en conditions réelles des voitures, montrent donc qu’aucune voiture testée ne peut reproduire en conditions réelles les performances réalisées en laboratoire. Les résultats des 52 premières voitures testées – 15 appartenant à PSA, 13 à Renault, 5 à Volkswagen, 4 à Ford…- viennent d’être révélés par le quotidien Les Échos. Conclusion: que cela soit en termes d’oxyde d’azote (NOx) ou de CO2, c’est-à-dire du niveau de consommation de carburant, la norme en laboratoire est dépassée en utilisation réelle. Et les écarts peuvent être considérables puisque Les Échos précisent que 21 véhicules testés affichent des émissions de NOx plus de cinq fois supérieures à la norme de laboratoire. Ce qui logique pour deux raisons. D’abord, tous les facteurs extérieurs – température de l’air, taux d’humidité, vent, état de la route … – affectent le niveau de consommation et des émissions. Ce qui signifie que les résultats sont différents si les mesures sont faites en début de matinée et en début d’après-midi. Ensuite, le test en laboratoire lui-même ne reflète que de très loin la manière dont les conducteurs utilisent leur véhicule. Passer de 0 à 50 km/h se fait ainsi en 30 secondes, ce qui est totalement inimaginable dans la vraie vie. Cette façon de faire minore beaucoup les résultats. Pour autant, les constructeurs n’ont guère le choix, puisque la norme officielle les contraints à passer ce test. Et ils auraient tort de faire du zèle puisque, notamment au niveau des NOx, les clients ne sont pas prêts à payer plus cher pour les voitures les moins émettrices. La situation va cependant évoluer dans les prochaines années. À partir du 1er janvier 2017, des nouvelles normes vont être mises en place, sous l’égide de Bruxelles. Ainsi, le test en laboratoire va être considérablement aménagé afin de rendre mieux compte de l’utilisation des voitures. De plus, un test en conditions réelles sera ajouté. Pour tenir compte des conditions extérieures, ce test pourra dépasser de 110% la norme laboratoire. Une tolérance ramenée à 50% à partir de 2019. Le progrès sera donc considérable par rapport à la situation actuelle, puisque 40% des voitures testées dans le cadre de la Commission Royal émettent cinq fois plus que la norme laboratoire actuelle.

 

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