Archive pour le Tag 'émissaires'

Attentat : à défaut d’arrêter les vrais auteurs, Moscou vise des boucs émissaires

Attentat : à défaut d’arrêter les vrais auteurs, Moscou vise des boucs émissaires

 

La plupart des états dans le monde ont reconnu la responsabilité directe de l’État islamique dans le terrible attentat de Moscou. Le paradoxe c’est que Poutine n’a même pas fait allusion à l’État islamique qui pourtant a revendiqué la tuerie. Sans doute pour cacher la grande défaillance du service de renseignement, le FSB, Moscou cherche des boucs émissaires qui auraient des liens avec l’Ukraine. Une manière de donner un peu plus de légitimité à la recrudescence des attaques contre l’Ukraine. La manœuvre est très grossière et elle est largement démentie dans la plupart des pays.

 
La vice-présidente américaine, Kamala Harri, a par exemple démenti dimanche lors d’un entretien télévisé, les propos de Vladimir Poutine, selon qui « les quatre auteurs » de l’attentat perpétré vendredi dans une salle de concerts à Moscou ont été arrêtés « alors qu’ils se dirigeaient vers l’Ukraine ».

Le président russe n’avait même pas mentionné la revendication de ce massacre, qui a fait au moins 137 morts, par le groupe jihadiste Etat islamique (EI).

En dénonçant un acte « terroriste barbare », Vladimir Poutine avait annoncé samedi lors d’une allocution télévisée que « les quatre auteurs » de l’attentat perpétré vendredi dans une salle de concerts à Moscou avaient été arrêtés « alors qu’ils se dirigeaient vers l’Ukraine ». Le président russe n’avait même pas mentionné la revendication de ce massacre, qui a fait au moins 137 morts, par le groupe jihadiste Etat islamique (EI).

 

Journalistes: boucs émissaires ou responsables ?

Journalistes: boucs émissaires ou responsables ?

Les journalistes s’offusquent d’être tenus responsables comme les politiques  de la situation sociale critiquée  notamment les gilets jaunes . Les journalistes dénoncent aussi les insultes et autres menaces dont ils sont l’objet. Ils affirment leur neutralité et refusent d’être des boucs émissaires. La question est pourtant de savoir s’ils ne sont que des boucs émissaires ou bien aussi des responsables. En effet, on ne saurait adhérer à l’idée que les gentils journalistes font leur travail d’information en toute indépendance et en toute honnêteté. En effet force est de constater que la plupart des grands médias qui ont signé la déclaration ci-dessous appartiennent à des grands groupes financiers. Des groupes financiers qui imposent une ligne éditoriale qui défend les intérêts des nantis. Les journalistes ne feraient pas de vieux os dans la rédaction s’il prenait de ne pas respecter cette ligne éditoriale. Certes pour équilibrer,  les grands médias font un peu dans le populisme mais cela ne change pas l’orientation générale. Bien entendu les violences et les intimidations ne sont pas tolérables, il convient de les condamner. Mais cela ne confère  aucune légitimité pour enterrer le débat sur l’orientation de la plupart des grands médias qui objectivement sont au service des grands intérêts économiques et financiers. S’ajoutent à cela la crise dans la plupart des médias, une crise aussi économique qui conduit  à bâcler le travail d’analyse pour y substituer  les communiqués des agences de presse, du gouvernement, des groupes de pressions et des institutions :

La déclaration des journalistes :

«  Depuis quelques semaines, un peu partout en France, lors des manifestations des «gilets jaunes», des journalistes sont empêchés d’exercer, insultés, malmenés physiquement, voire blessés, par des manifestants et/ou des policiers. Des journaux font face à des intimidations et à des blocages de parution. Sur les réseaux sociaux, les invectives sont légion à l’encontre des médias.

Et la liste des atteintes à la liberté de la presse s’allonge inexorablement. Le simple constat qu’il faille désormais à des journalistes des agents de protection pour espérer rentrer sains et saufs à leur rédaction est inadmissible.

Dans un climat de défiance vis-à-vis des médias, la critique est nécessaire. La presse n’est pas exempte de reproches. Et les journalistes sur le terrain sont les premiers à s’interroger au quotidien sur la manière la plus juste et la plus honnête de couvrir l’actualité. Mais aucune défiance vis-à-vis de la profession, quelle qu’elle soit, ni désaccord avec une ligne éditoriale, un titre ou un reportage ne peuvent justifier les violences de ces dernières semaines.

Empêcher les journalistes de faire leur travail, c’est empêcher les citoyens d’être informés, c’est tout simplement menacer la démocratie.

Les Sociétés de journalistes (SDJ) et Sociétés de rédacteurs (SDR) denombreuses rédactions, des associations de journalistes, des syndicats, ainsi que le collectif Informer n’est pas un délit et Reporters sans Frontières (RSF) condamnent de la manière la plus ferme les violences. Ils rappellent avec force que la liberté d’informer est fondamentale et indispensable à une démocratie saine. Les journalistes sont là pour rapporter les informations, y compris dans les pays où la liberté de la presse n’existe pas.

Ils apportent leur soutien à l’ensemble des journalistes et accompagnants qui, ces dernières semaines, ont été agressés ou blessés en couvrant des mobilisations de «gilets jaunes».

Les signataires:

Les Sociétés de journalistes (SDJ), Sociétés de rédacteurs (SDR) ou Société civile des journalistes  de : l’AFP, Challenges, La Tribune, Le Figaro, Le JDD, Le Monde, Le Parisien – Aujourd’hui en France, Le Point, Les Echos, L’Express, Libération, L’Obs, Paris Match, Premières lignes, Télérama, Sud-Ouest, 20 Minutes, M6, France Info, Franceinfo.fr, France Inter, Europe 1, Radio France, RFI, RTL, BFMTV, Cnews, Franceinfo TV, France 2, France 3, France 24, LCP, TF1

Reporters sans frontières (RSF)

L’Association des journalistes de l’information sociale (Ajis), l’Association des journalistes parlementaires (AJP), l’Association des journalistes médias (AJM), l’Association de la presse judiciaire (APJ), l’Association de la presse présidentielle (APP), le collectif Informer n’est pas un délit,

Le Syndicat national des journalistes (SNJ), le Syndicat national des journalistes CGT (SNJ-CGT), la CFDT-journalistes

 

Médias : boucs émissaires ou responsables ?

Médias : boucs émissaires ou responsables ?

Les journalistes s’offusquent d’être tenus responsables comme les politiques  de la situation sociale critiquée  notamment les gilets jaunes . Les journalistes dénoncent aussi les insultes et autres menaces dont ils sont l’objet. Ils affirment leur neutralité et refusent d’être des boucs émissaires. La question est pourtant de savoir s’ils ne sont que des boucs émissaires ou bien aussi des responsables. En effet, on ne saurait adhérer à l’idée que les gentils journalistes font leur travail d’information en toute indépendance et en toute honnêteté. En effet force est de constater que la plupart des grands médias qui ont signé la déclaration ci-dessous appartiennent à des grands groupes financiers. Des groupes financiers qui imposent une ligne éditoriale qui défend les intérêts des nantis. Les journalistes ne feraient pas de vieux os dans la rédaction s’il prenait de ne pas respecter cette ligne éditoriale. Certes pour équilibrer,  les grands médias font un peu dans le populisme mais cela ne change pas l’orientation générale. Bien entendu les violences et les intimidations ne sont pas tolérables, il convient de les condamner. Mais cela ne confère  aucune légitimité pour enterrer le débat sur l’orientation de la plupart des grands médias qui objectivement sont au service des grands intérêts économiques et financiers. S’ajoutent à cela la crise dans la plupart des médias, une crise aussi économique qui conduit  à bâcler le travail d’analyse pour y substituer  les communiqués des agences de presse, du gouvernement, des groupes de pressions et des institutions :

La déclaration des journalistes :

«  Depuis quelques semaines, un peu partout en France, lors des manifestations des « gilets jaunes », des journalistes sont empêchés d’exercer, insultés, malmenés physiquement, voire blessés, par des manifestants et/ou des policiers. Des journaux font face à des intimidations et à des blocages de parution. Sur les réseaux sociaux, les invectives sont légion à l’encontre des médias.

Et la liste des atteintes à la liberté de la presse s’allonge inexorablement. Le simple constat qu’il faille désormais à des journalistes des agents de protection pour espérer rentrer sains et saufs à leur rédaction est inadmissible.

Dans un climat de défiance vis-à-vis des médias, la critique est nécessaire. La presse n’est pas exempte de reproches. Et les journalistes sur le terrain sont les premiers à s’interroger au quotidien sur la manière la plus juste et la plus honnête de couvrir l’actualité. Mais aucune défiance vis-à-vis de la profession, quelle qu’elle soit, ni désaccord avec une ligne éditoriale, un titre ou un reportage ne peuvent justifier les violences de ces dernières semaines.

Empêcher les journalistes de faire leur travail, c’est empêcher les citoyens d’être informés, c’est tout simplement menacer la démocratie.

Les Sociétés de journalistes (SDJ) et Sociétés de rédacteurs (SDR) de nombreuses rédactions, des associations de journalistes, des syndicats, ainsi que le collectif Informer n’est pas un délit et Reporters sans Frontières (RSF) condamnent de la manière la plus ferme les violences. Ils rappellent avec force que la liberté d’informer est fondamentale et indispensable à une démocratie saine. Les journalistes sont là pour rapporter les informations, y compris dans les pays où la liberté de la presse n’existe pas.

Ils apportent leur soutien à l’ensemble des journalistes et accompagnants qui, ces dernières semaines, ont été agressés ou blessés en couvrant des mobilisations de « gilets jaunes ».

Les signataires:

Les Sociétés de journalistes (SDJ), Sociétés de rédacteurs (SDR) ou Société civile des journalistes  de : l’AFP, Challenges, La Tribune, Le Figaro, Le JDD, Le Monde, Le Parisien – Aujourd’hui en France, Le Point, Les Echos, L’Express, Libération, L’Obs, Paris Match, Premières lignes, Télérama, Sud-Ouest, 20 Minutes, M6, France Info, Franceinfo.fr, France Inter, Europe 1, Radio France, RFI, RTL, BFMTV, Cnews, Franceinfo TV, France 2, France 3, France 24, LCP, TF1

Reporters sans frontières (RSF)

L’Association des journalistes de l’information sociale (Ajis), l’Association des journalistes parlementaires (AJP), l’Association des journalistes médias (AJM), l’Association de la presse judiciaire (APJ), l’Association de la presse présidentielle (APP), le collectif Informer n’est pas un délit,

Le Syndicat national des journalistes (SNJ), le Syndicat national des journalistes CGT (SNJ-CGT), la CFDT-journalistes

 

Syrie: trois boucs émissaires mis en examen en France

Syrie: trois boucs émissaires mis en examen en France

 

Comme souvent dans les affaires politico-financières, il semble qu’on ait trouvé trois lampistes pour dédouaner le groupe Lafarge dans le financement du terrorisme en Syrie. Dès lampistes qui sans doute ont été concernés mais qui ne sauraient être les seuls responsables d’une affaire dépassant  largement leurs compétences. Deux anciens cadres de Lafarge et un responsable de la sécurité du groupe ont en effet été mis en examen vendredi dans le cadre de l‘enquête sur les activités de la cimenterie de Jalabiya, en Syrie, a-t-on appris de source judiciaire. Ils avaient été placés en garde à vue mercredi pour interrogatoire par les enquêteurs de la douane judiciaire. Cette garde à vue a été levée vendredi matin et ils ont été déférés devant des juges d‘instruction chargés du dossier. L‘enquête porte sur les conditions dans lesquelles le groupe français – absorbé en 2015 par le Suisse Holcim pour former le géant du ciment LafargeHolcim – a maintenu en 2013-2014 ses activités en Syrie dans une zone de conflit, tenue notamment par l‘organisation de l‘Etat islamique (Daech). Une enquête interne a confirmé que de l‘argent avait été versé à des groupes armés. La filiale syrienne de Lafarge LCS est également soupçonnée d‘avoir utilisé du pétrole provenant de territoires contrôlés par Daech. Les anciens directeurs de LCS Bruno P. et Frédéric J. ont été mis en examen pour financement du terrorisme, mise en danger d‘autrui et violation de la réglementation relative aux relations financières avec l’étranger, précise-t-on de source judiciaire. Selon l‘avocat de Bruno P., Me Daniel Soulez Larivière, cette dernière incrimination vise des infractions présumées aux règlementations européennes sur les achats et ventes de matières premières en Syrie. Les deux anciens directeurs ont été placés sous contrôle judiciaire. Bruno P. “estime qu‘il est totalement innocent de ce dont on l‘accuse. Il a quitté la Syrie en 2014 alors qu‘il avait demandé à partir en 2013”, a déclaré à Reuters Me Daniel Soulez Larivière. Le troisième homme, Jean-Claude V., responsable de la sécurité du groupe et toujours salarié de LafargeHolcim, a été mis en examen pour financement du terrorisme et mise en danger d‘autrui et placé sous contrôle judiciaire. L‘avocat de cet ancien militaire des forces spéciales a déclaré à Reuters qu‘il entendait contester cette mise en examen selon lui “sans aucun fondement factuel et juridique” devant la Cour d‘appel de Paris, dans les prochaines semaines. Jean-Claude V., “qui n‘a jamais eu de pouvoir de décision au sein de la société Lafarge et n‘a cessé d‘alerter ses interlocuteurs opérationnels, n‘a commis aucune infraction pénale”, a expliqué Me Sébastien Schapira, qui fait valoir que son client “était contre tout accord avec des groupes armés”. Selon des sources familières du dossier, une nouvelle vague d‘interrogatoires de dirigeants ou anciens dirigeants du groupe, dont l‘ex-PDG Bruno Lafont, est attendue la semaine prochaine. Selon Le Parisien, ce dernier est convoqué mercredi. LafargeHolcim a déclaré en septembre condamner “avec la plus grande fermeté les erreurs inacceptables commises en Syrie”. Des organisations non gouvernementales, parties civiles dans ce dossier, souhaitent également faire la lumière sur ce que savait le gouvernement français de l’époque sur les activités de Lafarge en Syrie. La cimenterie de Jalabiya a été mise en service en mai 2010, juste avant que la situation en Syrie ne se détériore et place l’usine et son personnel dans une situation difficile en matière de sécurité.




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