Archive pour le Tag 'embellie'

Croissance Royaume-Uni: embellie avant la chute

Croissance Royaume-Uni: embellie avant la chute

 

Le Royaume uni a connu une belle croissance au second trimestre de 0,6 % après 0,4 % au premier trimestre mais l’avenir s’annonce sombre. En effet le résultat du second semestre n’intègre pas les premiers effets du brexit. Les indicateurs les trimestres suivants seront nettement moins bons et même décevant. D’après l’indice PMI,  le Royaume-Uni retrouve même son très bas niveau d’avril 2009 et passe dans le rouge. L’économie britannique semble donc  subir sa plus forte contraction depuis la crise financière mondiale après le vote du 23 juin pour la sortie du pays de l’Union européenne, montrent les premiers résultats de l’enquête mensuelle Markit auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI « flash » du secteur des services, l’un des rares soutiens à la croissance ces derniers temps, est tombé à 47,4 pour juillet après 52,3 en juin, subissant la plus forte baisse mensuelle depuis le début des enquêtes et revenant à son plus bas niveau depuis mars 2009. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de 49,2. Le PMI manufacturier a quant à lui reculé à 49,1 après 52,1 en juin, au plus bas depuis février 2013. L’indice « flash » composite, qui combine services et secteur manufacturier, est revenu à 47,7 après 52,4, son plus bas niveau depuis avril 2009.  Markit estime qu’un maintien des indices PMI à leurs niveaux de juillet conduirait à une contraction de l’économie britannique de 0,4% au troisième trimestre par rapport au trois mois précédents, une réduction de l’activité sans équivalent depuis la crise de 2008-2009. Depuis le brexit  le royaume uni cumule une baisse de la livre, une nette inflation et une détérioration de la croissance. « La croissance du deuxième trimestre devrait probablement représenter un dernier hourra pour l’économie avant d’entrer dans une période de faiblesse avec plus de turbulences. Le manque d’élan au moment de débuter le troisième trimestre signifie que les chances d’un chiffre négatif pour le trimestre actuel sont élevées », a commenté Martin Beck, économiste du EY Item Club.

Emploi : embellie aux Etats-Unis

Emploi : embellie aux Etats-Unis

 

Comme la croissance est forte mécaniquement le chômage est au plus bas. Le Produit intérieur brut (PIB) des États-Unis a augmenté de 5 % de juillet à septembre 2014, selon une estimation du département du Commerce, publiée mardi 23 décembre. Le pays connaît son plus fort taux de croissance depuis 2003, et ce, grâce à une hausse de la consommation des ménages. Ces résultats sont encore meilleurs que ceux enregistrés pour le second trimestre de cette année. D’avril à juin 2014, l’économie avait rebondi après l’hiver rigoureux, affichant une expansion de 4,6 % au 2e trimestre. Selon la banque centrale américaine, l’économie américaine devrait afficher pour l’ensemble de l’année 2014 un bond de 2,3 % à 2,4 %. La hausse de la consommation est à l’origine de ces scores : elles ont grimpé de 3,2 %, le plus fort niveau depuis fin 2013, apportant ainsi à elles seules 2,2 points à la croissance. La consommation de biens est en progrès de 4,7 %, au plus haut depuis deux ans et demi, tandis que celle des services a grimpé de 2,5%, un sommet en quatre ans. À cela s’ajoute la baisse du prix de l’essence, qui a en outre participé au rebond de l’économie, notamment à partir du mois de juin. Le taux de chômage américain s’élève à 5,8%, un plus bas de six ans Pour la quatrième semaine consécutive, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont encore baissé. Elles sont légèrement en-dessous des attentes.  Les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont chuté plus fortement que prévu reculant à leur plus bas niveau en deux mois, selon les chiffres publiés mercredi par le département du Travail. Le ministère a recensé le dépôt de 280.000 nouvelles allocations chômage en données corrigées des variations saisonnières pendant la semaine close le 20 décembre, soit 9.000 de moins que la semaine d’avant ou un recul de 3,1%. C’est la quatrième semaine d’affilée de baisse de ces inscriptions.

 

Croissance Europe : embellie ou intox ?

Croissance Europe : embellie ou intox ?

 

Nombre d’observateurs ne cessent de clamer la sortie de crise en Europe (Y compris Hollande qui lui est un adepte de la méthode Coué). En fait on se fonde sur une toute petite amélioration des indices loin d’être suffisante pour résorber le chômage ; alors que la réduction du  chômage est la variable centrale pour relancer l’activité .Or en 2013, comme en 2014 la croissance sera très faible et il ne faut guère s’attendre à des améliorations sur le front de l’emploi avant 2015 voire au-delà. L’activité des entreprises de la zone euro a augmenté en juillet pour la première fois en 18 mois et même si cette hausse est restée très faible, elle confirme que la région se rapproche de la reprise, montrent lundi les résultats définitifs des enquêtes mensuelles auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI composite calculé par Markit, qui regroupe le secteur manufacturier et celui des services, est remonté à 50,5 le mois dernier contre 48,7 en juin, franchissant ainsi pour la première fois depuis janvier 2012 le seuil de 50 au-dessus duquel il traduit une augmentation de l’activité. Cet indicateur, calculé sur la base d’enquêtes auprès de plusieurs milliers d’entreprises et considéré comme un baromètre fiable de l’évolution de la croissance globale de l’économie, a été révisé en légère hausse par rapport à la première estimation de 50,4 publiée il y a une dizaine de jours. Même si les nouvelles commandes ont continué de reculer en juillet, leur baisse a été la plus faible enregistrée depuis août 2011. Les enquêtes PMI suggèrent donc que la zone euro commence à sortir de la récession même si le retour à une croissance soutenue demeure une perspective lointaine. « Certes, la zone euro a déjà fait l’expérience de faux espoirs dans le passé mais cette fois-ci, l’amélioration de la confiance et d’autres indicateurs avancés autorise au moins un certain optimisme », explique Rob Dobson, économiste senior chez Markit. « Le vrai déclencheur qui permettra, nous l’espérons, la reprise, ce sont les signes de plus en plus nombreux d’une stabilisation des marchés intérieurs. Ils n’ont pas seulement favorisé les industriels, ils ont aussi ramené le secteur des services à l’orée de la reprise. » L’activité des entreprises a augmenté en Allemagne le mois dernier et sa baisse s’est atténuée en France, en Italie et en Espagne. Le sous-indice de l’emploi est remonté pour sa part à 48,6 contre 47,4 en juin, traduisant un ralentissement des suppressions d’emploi. Le taux de chômage dans la zone euro a légèrement reculé en juin à 12,1% de la population active contre 12,2% en mai mais plus de 19 millions d’Européens restent sans emploi. « Le marché du travail reste le gros point noir dans la zone euro car la hausse du chômage freine la croissance et alimente les tensions politiques et sociales. Mais même sur ce plan-là, les nouvelles sont meilleures puisque le rythme des suppressions de postes est revenu à son plus bas niveau en 16 mois », note Rob Dobson. L’indice PMI des services de la région ressort à 49,8 pour juillet contre 48,3 en juin. Cette amélioration vient s’ajouter aux autres indicateurs économiques préfigurant une embellie conjoncturelle au cours des prochains mois: l’indice Sentix du moral des ménages dans la zone euro a ainsi atteint en juillet son plus haut niveau depuis près de deux ans et l’indice du sentiment économique est remonté à un pic de 15 mois.

 

Sondage- Hollande : petite embellie « Mali » avant la rechute « chômage »

Sondage- Hollande : petite embellie « Mali » avant la rechute « chômage »

  »Ce qui compte, c’est le chômage pas les sondages », reconnaît volontiers Aquilino Morelle, le conseiller politique de François Hollande, interrogé par l’AFP. « C’est une embellie, il faut la prendre positivement, sans lui accorder une valeur qu’elle n’a pas », tempère-t-il.   »L’image de fermeté, d’autorité et de présidentialité de François Hollande sort très renforcée » de l’ordre qu’il a donné il y a un mois aux forces françaises d’intervenir au Mali, note la « plume » du président.   »Mais si cette embellie est bien réelle et a un sens politique, elle ne fait oublier ni aux Français ni au chef de l’Etat que les principaux sujets de préoccupation restent le chômage, les plans sociaux, le pouvoir d’achat et la croissance », enchaîne Aquilino Morelle.  Selon « l’observatoire politique CSA-Les Echos-Institut Montaigne » publié jeudi, la cote de confiance de François Hollande s’est redressée de 3 points en février, avec 38% d’avis favorables contre 57% d’avis défavorables (-5).  Fait significatif: ce redressement s’observe sur la quasi totalité du spectre politique, y compris auprès des sympathisants de l’UMP parmi lesquels la cote du président a gagné 5 points même si 84% ne lui font toujours pas confiance.  A l’unisson, le « tableau de bord politique » Ifop-Paris Match de mardi révèle un net redressement de la coté du président de la République, avec 43% des Français qui approuvent son action (+6 points).  Frédéric Dabi (Ifop) oppose « ce rebond marquant » à l’évolution de la cote de Nicolas Sarkozy, tombée sous la barre des 50% en janvier 2008 pour ne plus jamais se relever significativement ensuite. François Hollande, ajoute-t-il, peut aussi capitaliser sur « une bonne image personnelle et l’absence de colère à son égard ».  Pour autant, souligne le politologue, il s’agit « indéniablement d’un effet Mali sans doute assez provisoire ». L’intervention française est approuvée par trois Français sur quatre mais « le coeur de l’attente reste les questions économiques et sociales: la croissance et l’emploi ». L’embellie « n’empêche pas l’expression d’une forte angoisse sociale », résume Frédéric Dabi.   »Le Mali joue positivement sur l’image du président, sa capacité à prendre des décisions difficiles ou à faire preuve d’autorité, mais n’a pas d’effet sur la perception de son action », confirme Bruno Jeanbart (OpionWay). « Le juge de paix, sujet majeur, central et prioritaire, reste le chômage et François Hollande sera jugé sur sa capacité à inverser la courbe d’ici à la fin de l’année comme il s’y est engagé », souligne-t-il de la même manière.  Pour la première fois depuis six mois, le président cesse toutefois de perdre des points auprès de l’électorat de gauche, un « signe positif » qui pourrait être, selon Bruno Jeanbart, la conséquence des réformes de société mise en chantier par l’exécutif (mariage pour tous, non cumul des mandats, droit de vote des étrangers, taxe à 75%…).  Pour Céline Bracq (BVA) aussi, « l’embellie reste extrêmement fragile puisque sur les fondamentaux, l’efficacité et la justice sociale, sept Français sur dix estiment que la politique économique et sociale du gouvernement est inefficace et six sur dix qu’elle est injuste ».   »Sur ce terrain, François Hollande est encore en terre de mission, tout particulièrement auprès des catégories populaires », détaille-t-elle. La gestion des dossiers « particulièrement emblématiques », tels Petroplus ou PSA Aulnay, sera scrutée par les Français, « très critiques » jusqu’à présent, prévient l’analyste.

 




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