Archive pour le Tag 'Embauches'

Retraites: décrets pour la fin des régimes spéciaux… pour les nouveaux embauchés

Retraites: décrets pour la fin des régimes spéciaux… pour les nouveaux embauchés

Grâce à la clause dite du grand-père, la fin des régimes spéciaux qui vient d’être actée dans des décrets ne concernera que les nouveaux embauchés. Autant dire que les effets financiers significatifs de la réforme se feront ressentir à très long terme d’ici 25 à 30 ans.

Dimanche, la publication des décrets d’application au Journal officiel a acté la fin des régimes spéciaux pour les agents de la RATP, des industries électriques et gazières (EDF, Engie, ERDF…), des clercs de notaire et de la Banque de France. À compter du 1er septembre 2023, les nouveaux entrants seront ainsi affiliés au régime général des retraites, adopté à l’issue de plusieurs mois de conflit social. Comme le prévoit la fameuse « clause du grand-père », déjà retenue pour la réforme de la SNCF en 2018, les salariés actuels de ces branches continueront de bénéficier de leurs avantages, mais seront eux aussi concernés par le décalage progressif de deux ans de l’âge légal de départ en retraite (à partir du 1er janvier 2025) et l’accélération de la réforme Touraine de 2014.

Réforme des Retraites: le Sénat vote la fin des régimes spéciaux…. pour les futurs embauchés

Réforme des Retraites: le Sénat vote la fin des régimes spéciaux…. pour les futurs embauchés


Avec le vote du Sénat, il est prévu que les agents recrutés à compter de septembre 2023 soient affiliés au régime de droit commun pour l’assurance vieillesse. Les salariés concernés déjà en poste conservent leurs avantages. C’est la «clause du grand-père».Le projet gouvernemental qui prévoit l’extinction progressive de cinq régimes spéciaux (industries électriques et gazières, RATP, Banque de France, clercs et employés de notaire, membres du Conseil économique, social et environnemental). Notons cependant que le Sénat, lui, maintient son propre régime très avantageux de retraite !

Et contradiction supplémentaire, Bruno Retailleau est contre la «clause du grand-père». Contrairement au gouvernement, le sénateur vendéen souhaite que la suppression tout de suite des régimes spéciaux aux salariés déjà en poste. De quoi installer une véritable pagaille dans les entreprises ou pour le même poste des salariés auront des statuts différents.

Après le vote de l’article 1 dans la nuit de samedi à dimanche, la Chambre Haute poursuit l’examen du texte. Les sénateurs se penchent désormais sur l’épineuse question de l’emploi des seniors et débattent de «l’index» prévu par le gouvernement. Rejetée, mi-février, par l’Assemblée nationale au grand dam du gouvernement, cette mesure prévoit une obligation pour les entreprises de plus de 50 salariés de publier des indicateurs sur leur taux d’emploi des salariés de plus de 55 ans. Pour l’instant des indicateurs qui ne prévoient aucune contrainte !

Emploi cadres: hausse des embauches

Emploi cadres: hausse des embauches

Le «redémarrage» des embauches des cadres du secteur privé, malmenées par la crise sanitaire, s’est «confirmé» au deuxième trimestre, «alimenté par le rebond de l’activité» économique, selon une étude de l’Association pour l’emploi des cadres (Apec) publiée mardi 20 juillet.

Sur cette période, 14% des entreprises ont «embauché au moins un cadre», soit une hausse de deux points par rapport au premier trimestre et un gain de quatre points comparé au dernier trimestre de 2020, note l’Apec dans une présentation de son étude. Davantage de PME ont recruté des cadres d’avril à juin qu’au trimestre précédent. En parallèle aux embauches, le nombre des offres d’emploi pour les cadres publiées sur le site apec.fr a progressé au deuxième trimestre, allant jusqu’à retrouver en juin son «niveau record de juin 2019», précise l’association. Pour un quart des entreprises (26%), le deuxième trimestre a été «meilleur que prévu».

PÔLE EMPLOI: 2 800 embauches

PÔLE EMPLOI: 2 800 embauches

1300 recrutements supplémentaires à Pôle Emploi pour accompagner les jeunes et 1500 postes seront ouverts pour « faire face à l’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi ». Ces 2800 recrutements se feront en CDD et en CDI.

La ministre du travail a laissé entendre que ces chiffres de recrutements pourraient être revus à la hausse si le marché de l’emploi continuait à se dégrader. Ce qui est vraisemblable car on a déjà constaté la suppression de 600 000 postes depuis le début de l’année. Il faudra aussi compter avec la venue de 700 000 jeunes au moins en recherche d’emploi compter de la rentrée. Surtout la fin de l’année sera marquée par la suppression presque partout du chômage partiel. Au minimum il faut s’attendre à une augmentation du chômage de l’ordre d’un million début 2021. Cela d’autant plus que les outils mis en place par le gouvernement ne semblent guère efficaces notamment l’activité partielle de longue durée (APLD), en vigueur depuis fin juillet. Ce dispositif autorise une réduction du temps de travail jusqu’à un maximum de 40% d’heures chômées sous condition d’un accord d’entreprise ou de branche, de six à 24 mois, validé par l’administration et comprenant des engagements sur l’emploi et la formation.

« Les entreprises ne s’en sont pas encore suffisamment saisies », a regretté Elisabeth Borne.

Embauches : baisse historique

Embauches : baisse historique

Dans un rapport publié  mercredi, l’Acoss (Agence centrale des organismes de sécurité sociale) rapporte une «baisse historique» des embauches de plus d’un mois sur les dernières semaines. Concrètement, hors intérim, ces embauches se sont effondrées de 40,1% au second trimestre 2020, une baisse plus marquée sur les CDI de plus d’un mois (-43,7%) que sur les CDD (-36,6%).

Sur un an, la baisse est tout aussi remarquable : les déclarations d’embauche au second trimestre reculent de 43,5%, dont 45,7% en CDI et 41,3% en CDD. Ces baisses se sont accélérées, après un premier trimestre déjà peu engageant qui avait vu le nombre de déclarations reculer de 6,5% (-8,1% en CDD et -5% en CDI).

Elles sont principalement dues au mois d’avril, qui a enregistré des chutes spectaculaires des embauches, en plein confinement. À l’inverse, les mois de mai et juin ont vu un net rebond des embauches.

Tous les secteurs sont aussi frappés, qu’il s’agisse du BTP (-27,1%) de l’industrie (-37,2%) ou du tertiaire (-42,1%). Toutes les régions de France sont aussi touchées. Toutefois, la partie ouest du pays (Bretagne, Pays de la Loire, Limousin, Poitou-Charentes, Normandie) enregistre une baisse plus modérée sur un an, inférieure à 40%. À l’inverse, l’Île-de-France (-50,6%), la Corse (-49,8%) et l’Alsace (-47%) ressentent le plus durement les déflagrations sur les embauches.

l’Unédic table sur la destruction de 900.000 emplois salariés d’ici à la fin de l’année, ce qui ferait bondir le chômage à 11%. La Banque de France, elle, prévoit un taux à 11,7% en 2021, avant un recul progressif à 10,4% l’année suivante.


SNCF: la réforme des retraites que pour les récents embauchés ?

SNCF: la réforme des retraites  que pour les récents  embauchés ?

 

 

Pas tout à fait la clause du grand-père mais une clause intermédiaire qui ferait appliquer la réforme du régime spécial de retraite des cheminots qu’aux plus récents embauchés. RESTE 0  fixer le curseur. Pour l’ensemble des régimes spéciaux?  le premier ministre avait évoqué la possibilité de n’appliquer la réforme qu’à partir de la génération née en 1970 et évidemment après. C’est-à-dire ce qui auront 65 ans en 2035. Pour les cheminots, le curseur pourrait être mis encore plus tard par exemple ceux nés  en 1980 et après qui auront 55 ans en 2035. « Entre ceux qui pensent que la réforme doit s’appliquer à tous et ceux qui disent qu’elle ne doit concerner que les nouveaux entrants, il y a probablement un juste milieu à trouver, qui prend compte de la pénibilité, du travail de nuit et du « contrat moral passé avec les gens qui sont entrés à la SNCF », selon Jean-Baptiste Djebbari. Le secrétaire d’État aux Transports. a rencontré, dans la soirée d’hier mercredi 27 novembre, des agents de la SNCF en compagnie du nouveau patron du groupe Jean-Pierre Farandou, à la Gare Saint-Lazare à Paris, puis à Asnières.

« Ce n’est pas tout à fait pareil d’être entré (à la SNCF) il y a deux ans et d’être entré il y a vingt ans », a-t-il remarqué, estimant qu’on pourrait « converger vers un temps de transition assez long ».

 

Le secrétaire d’État déclinait ainsi les propos du Premier ministre Edouard Philippe qui a estimé mercredi midi qu’ »on doit pouvoir trouver le bon curseur » entre nouveaux arrivants et employés en fin de carrière pour l’application de cette réforme. « On a besoin de faire une réforme des retraites (…), mais je pense qu’on a le temps de faire la réforme », a affirmé Jean-Baptiste Djebbari.

L’essentiel globalement c’est qu’à la fin, les cheminots aient des bonnes garanties, que la SNCF soit debout et motivée pour la suite et (…) qu’on retrouve un peu un esprit de conquête collectif », a ajouté le secrétaire d’État aux Transports.

Embauches cadres : en hausse en 2019

Embauches cadres : en hausse en 2019

Selon les dernières prévisions de l’association pour l’emploi des cadres (APEC) publiées ce vendredi 12 juillet, les intentions d’embauche de cadres devraient progresser en 2019. Toutefois ses prévisions sont soumises à des conditions notamment relatives à l’évolution de la croissance. On compte en effet sur une stabilisation des échanges internationaux qui pourraient être affectés par des mesures protectionnistes du type de celle déjà prises et où envisagées par les États-Unis et la Chine. On imagine aussi que le relais de croissance s’appuiera surtout sur la consommation des ménages et l’investissement. Pour la consommation des ménages rien n’est sûr dans la mesure où par exemple en France les deux tiers de l’augmentation du pouvoir d’achat vont vers l’épargne et non vers la consommation par crainte précisément des incertitudes. Ceci étant, des facteurs devrait pousser le recrutement de cadres d’une part la transformation numérique d’autre part la préoccupation environnementale. Les recrutements pourraient encore bondir en 2019 (+5%) avec 280.600 créations de postes contre 266.400 l’année précédente. Pour 2020 et 2021, les perspectives semblent bien orientées avec 290.000 et 299.100 créations anticipées pour chacune des deux années. En dépit de cet horizon dégagé, le rythme des recrutements a clairement diminué depuis 2017 et 2018 (+10%). Le coup de frein de l’économie française et la multiplication des incertitudes à l’échelle mondiale ont pu inciter les entrepreneurs à ralentir les embauches. Sur l’ensemble des entreprises interrogées, 58% déclarent qu’elles vont procéder à des recrutements au cours du troisième trimestre 2019 en raison de départs à la retraite et du turn over avec une forte progression sur un an (+12 points). Le second motif évoqué est le développement de l’activité pour 26% des répondants contre 24% il y a un an. Enfin, 15% des dirigeants questionnés affirment vouloir recruter des cadres en vue d’une réorganisation interne. Cette part est en forte diminution sur un an (-6 points).

« En colère », Rugy dit n’avoir 

Embauches cadres : ça se tasse

Embauches  cadres : ça se tasse

 

Il y a quelques jours seulement, pôle emploi publié une étude faisant état d’une augmentation particulièrement spectaculaire des intentions d’embauche. Or ces perspectives semblent d’abord se tasser chez les cadres. L’éclatante santé du marché de l’emploi des cadres semble retomber. Selon le dernier baromètre de l’APEC publié ce vendredi 19 avril, 57% des entreprises interrogées ont prévu d’embaucher du personnel au niveau cadre au second trimestre, contre 59% au premier trimestre. Le ralentissement de l’économie française et les mauvais signes de la conjoncture mondiale ont assombri les perspectives d’embauches dans le secteur privé. En cause le percement de la croissance qui pourrait être de 1,5% en 2019, contre 1,6% en 2018 et 2,3% en 2017.  En zone euro, le coup de frein est beaucoup plus brutal pour quelques grandes puissances. Les économistes de l’OFCE anticipent une croissance à 0,9% pour l’Allemagne en 2019 contre 1,5% en 2018. L’Italie, entrée en récession en fin d’année 2018, devrait  encore connaître de sérieuses difficultés avant de pouvoir rebondir (0,1% prévu en 2019 et 0,6% en 2020).Or l’enquête annuelle sur les besoins en main d’œuvre de Pôle Emploi montrait une hausse de 14,8% des intentions d’embauche. Cela représente quasiment 350 000 projets de recrutements supplémentaires par rapport à 2018, qui avaient déjà enregistré une progression de 18,7% des intentions d’embauche. Pour 2019, cela représente 2,69 millions d’embauches potentiels, le volume le plus élevé de la décennie, selon Pôle Emploi. Les projets d’embauche en CDI augmentent également de 3,5 points.  Ce sont les services aux particuliers qui, en volume, représentent le premier recruteur. Pôle Emploi relève néanmoins la progression des besoins dans les secteurs de la construction (+26%), l’industrie (+20%), ou encore pour les services aux entreprises qui progressent de 20% également. Or les derniers chiffres du baromètre contredit ces perspectives. Il y  aura certes des embauches mais qui correspondent à des départs en retraite. La moyenne du baromètre de l’association masque des disparités entre les secteurs. L’industrie devrait ainsi connaître une diminution sensible entre avril et juin. Ainsi, la proportion de recrutements dans les entreprises industrielles de plus de 100 salariés passerait de 69% à 63% entre le premier et le second trimestre de cette année. L’érosion du climat des affaires a eu des répercussions sur les perspectives des entreprises.Du côté de la construction, si les intentions de recruter demeurent à des niveaux élevés autour de 65%, la part des entreprises ayant recruté un cadre a clairement chuté entre le troisième trimestre 2018 et le premier trimestre 2019 passant de 66% à 54%. Et le phénomène de baisse est loin de se limiter à l’industrie et la construction. Une diminution nette est également visible dans le médico-social ou encore les banqueset assurances.

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Méthodologie : le baromètre trimestriel de recrutements cadres repose sur un panel de 750 entreprises de plus de 100 salariés représentatives du secteur privé. L’interrogation téléphonique a été confiée en mars 2019 à la société Praxidia.

Embauches : perspectives en hausse

 

D’après le  baromètre Manpower Group la prévision nette d’emploi serait  en hausse de 2% pour le premier trimestre de cette nouvelle année. Des intentions d’embauches qui sont exactement les mêmes que celles enregistrées l’année passée, à la même période. Seconde leçon de cette étude: plus la structure concernée est grande, plus les prévisions sont optimistes. Ainsi, les petites entreprises – de 10 à 49 salariés – prévoient une hausse du solde net des embauches de 7%. Chez les moyennes entreprises – dont l’effectif est compris entre 50 et 249 employés – Manpower mise sur une augmentation de 11% de ce solde. Et chez les grandes entreprises – qui comptent plus de 250 collaborateurs – le solde net monte à 19%! Pour ces dernières, c’est 8% de plus que l’année passée à la même période. Seules les TPE prévoient un taux d’embauche nul par rapport à l’année dernière. «Cette accélération des embauches dans les grands groupes devrait impacter positivement les entreprises de plus petites tailles dans les moins à venir», analyse Alain Roumilhac, président de Manpower en France. Géographiquement parlant, on note plusieurs disparités à l’échelle régionale. Ainsi, les prévisions d’embauches sont moins florissantes en région parisienne et le Centre-Est. En revanche, le Centre-Ouest est beaucoup plus optimiste avec une hausse de 5% des perspectives d’embauches. Au niveau international, on constate que les employeurs de 41 des 43 pays sondés anticipent un accroissement de leurs effectifs entre janvier et mars 2018. C’est à Taïwan, au Japon, en Inde et au Costa Rica que les prévisions d’embauches sont les plus ambitieuses. Les États-Unis affichent des ambitions très optimistes: +19%. Du jamais vu depuis 2007!

Embauches : baisse en juillet

 Embauches : baisse en juillet

 

Une baisse qui pourrait être technique et liée  à des anticipations les mois précédents  de la fin du dispositif embauche PME. Les déclarations d’embauche de plus d’un mois dans le secteur privé, hors intérim, ont reculé de 4,0% en juillet, effaçant en grande partie la forte hausse du mois précédent, selon les chiffres publiés mercredi par l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss). La progression de juin a été revue en légère hausse, à +5,0% contre +4,8% en première estimation. “La baisse du mois de juillet apparaît comme un contrecoup à l’accélération du mois de juin, probablement liée à l’arrivée à échéance du dispositif ’embauche PME’ au 30 juin ; elle traduit ainsi un effet d’anticipation des entreprises préférant avancer leurs embauches pour bénéficier de la mesure avant son extinction”, souligne l’Acoss. Une telle évolution avait déjà été constatée sur les derniers mois de 2016 et les premiers de 2017, du fait de l’annonce tardive – le 28 décembre – d’une prolongation de cette mesure jusqu’au 30 juin 2017, alors qu’elle devait initialement expirer le 31 décembre 2016. Sur les trois mois à fin juillet, les embauches de plus d’un mois baissent de 2,0% mais elles progressent de 3,8% sur un an. Le recul de juillet a été particulièrement marqué dans l’industrie, les déclarations d’embauche s’inscrivant en baisse de 7,3% après une progression de 5,3% en juin (+5,5% en première estimation). Les déclarations d’embauche dans ce secteur reculent donc de 2,3% sur trois mois mais affichent une hausse de 5,9% sur un an.

Un chèque en bois de 2000 € pour les nouvelles embauches

Un chèque en bois de 2000 € pour les nouvelles embauches

 

 

François Hollande dans le cadre de son plan d’urgence pour l’emploi devrait annoncer l’octroi d’une prime de 2.000 euros pour toute nouvelle embauche dans les entreprises de moins de 250 salariés. Une mesure toujours bon à prendre pour les petites entreprises en capacité d’embaucher. Pas sûr cependant que cette mesure s’avère suffisamment efficace pour encourager la création de nouveaux postes. D’abord cette prime ne concernera que les nouvelles embauches couvertes par un CDI. Or on sait qu’actuellement environ 90 % des nouveaux recrutements s’effectuent en CDD précisément pour permettre un ajustement des effectifs aux évolutions des carnets de commandes( Aussi pour vérifier les compétences professionnelles des nouvelles recrues). En l’état actuel de la volatilité de la demande il n’est pas certain du tout que les petites entreprises manifestent l’envie de s’engager durablement vers un accroissement de leurs effectifs. En outre ce chèque de 2000 € est à mettre en relation avec la masse salariale que représente un nouvel embauché autour de 30 000 € par an. D’une certaine manière ce chèque de 2000 € est en bois, en effet compte-tenu du déficit budgétaire il sera financé par l’emprunt qui viendra accroître ce déficit et devra un jour ou l’autre être amorti par une augmentation de la fiscalité. Bref le chien qui se mord la queue. Il aurait été sans doute plus pertinent de procéder à un allégement des charges qui même pour les bas salaires représentent encore de leur de 15 % du salaire brut.  L’annonce de François Hollande qui va mettre en place une prime de 2 000 euros versée aux entreprises à chaque nouvelle embauche ne convainc pas Stanislas de Bentzmann, président de Croissance Plus, une association d’entrepreneurs qui fédère les dirigeants d’entreprise. « Cela ne va pas relancer la croissance. C’est une mesure opportuniste qui n’aura qu’un effet léger sur les chiffres du chômage » Pour le chef d’entreprise, le gouvernement ne s’attaque pas aux racines du mal : « Nous demandons une réelle baisse des cotisations sociales ou tout du moins une baisse des charges patronale. » 

Intérim :très timide reprise des embauches

Intérim :très  timide reprise des embauches

 

Janvier , février en hausse et mars en baisse, globalement un léger frémissement qui témoigne cependant du manque de confiance des entreprises et d’uen  croissance encore bien mollassonne.  Prism’Emploi, l’organisation professionnelle du recrutement et de l’intérim doit en effet annoncer ce jeudi une hausse de 1,5% des effectifs intérimaires depuis le début de l’année. Alors que le secteur a perdu plus de 70.000 emplois en équivalent temps plein en trois ans, François Roux, délégué général de Prims’Emploi, précise au Figaro que cette progression trimestrielle représente «entre 7000 et 8000 emplois crées» sur la période. Au total, l’ensemble des missions confiées à des entreprises d’intérim correspondent à un peu plus de 500.000 emplois en équivalent temps plein. La conjoncture reste toutefois extrêmement fragile pour le secteur puisque, sur le seul mois de mars, les effectifs enregistrent une baisse de 0,2%, après deux hausses en janvier et février. «L’intérim est toujours à marée basse», reconnaît-il, notamment à cause de la situation très mauvaise du BTP. Les premières tendances pour le mois d’avril font d’ailleurs apparaître une tendance à la stabilisation des effectifs dans l’ensemble des secteurs. Sur le seul mois de mars, l’emploi intérimaire progresse partout, à l’exception du BTP qui poursuit son déclin (-18,6%). Ce secteur ne représente plus que 10,9% des effectifs intérimaires, alors que l’industrie capte plus de 53% d’entre eux. Cette crise continue du BTP (les effectifs intérimaires avaient déjà baissé de 12.000 postes en 2014) explique le recul de la demande d’ouvriers qualifiés sur le mois (-5,8%, après -13,7% en février). L’activité reprend en revanche dans l’industrie (+3,1%), les services (+3%) et les transports (+1,9%). Cette relance de projets dans l’industrie explique, selon François Roux, la progression de l’intérim observée dans quatre régions au mois de mars: Lorraine (+8,9%), Haute-Normandie (+7,6%), Nord-Pas de Calais (+7,3%) et Alsace (+6,2%). Dans les autres régions en revanche, la tendance mensuelle est à la baisse, notamment en Champagne-Ardenne (-10%) et en Poitou-Charentes (-8,2%).

CDD : 84% des embauches

CDD : 84% des embauches

 

 

Faute de croissance assurée et durable, faute de confiance, faute de pérennité des carnets de commandes, c’est le CDD qui faat office de contrat  pour les embauches. En cause aussi la complexité du code du travail.  Cette hégémonie des CDD risque de pose rapidement la problématique du contra unique. La proportion des contrats à durée déterminée (CDD) monte en effet  en flèche, en France. Ils représentent au deuxième trimestre, plus de 84% des embauches. C’est un nouveau signe de la précarisation du marché du travail dans les entreprises de plus de dix salariés. La proportion d’embauche en CDD est quasi continue depuis 2011. Mais au deuxième trimestre de cette année, elle a progressé de près d’un point, pour atteindre le taux record de 84%. Les secteurs les plus concernées par cette recrudescence de CDD sont d’abord le tertiaire, avec plus de huit embauches sur dix en CDD, puis l’industrie, sept sur dix et enfin la construction un peu moins de six sur dix en septembre. Les fins de CDD ont constitué le premier motif d’inscription à Pôle emploi confirmant ainsi une tendance plus générale de la hausse des chômeurs en activité réduite. Cependant, il faut relativiser cette tendance à la flexibilité. Sur l’ensemble des contrats en cours en France, seuls 5% sont des CDD contre 30% aux Pays-Bas ou aux États-Unis. Outre-Atlantique, on devrait même arriver d’ici peu à 50% de contrats flexibles.

 

Pacte de responsabilité chimie : 47.000 embauches « prévues »

Pacte de responsabilité chimie : 47.000 embauches « prévues »

 

Accord plus que théorique pour à travers le pacte de responsabilité chimie qui envisage plus de 45 000 emplois. Théorique parce compte tenu de la structure démographique ce sera à peu près le rythme d’embauche normal, théorique parce que tout dépendra en fait de la demande seul paramètre qui fonde la logique de recrutent dans une entreprise ; Or d’après la plupart des économistes la croissance en France sera nettement plus faiblarde que prévu pendant encore 2 à 3 ans. Un engagement donc qui ne vaut que pour ceux qui y croient (ou qui font semblant).  Signé ce jeudi 17 juillet, l’accord de branche prévoit 47.000 embauches (en CDD et en CDI) de 2015 à 2017, soit environ 15.700 embauches par an. Il promet également « le développement de l’alternance avec une ambition d’accueillir 5.000 jeunes par an d’ici à 2017″. La CFDT et la CFTC, représentant à eux deux 37,11% des suffrages exprimés lors des élections professionnelles, ont signé cet accord avec l’UIC et les fédérations associées, a indiqué l’UIC.  La CGT, second syndicat avec 28,56% des suffrages, n’a pas signé l’accord, qu’il présente comme une « supercherie ». Il assure que les 47.000 emplois promis d’ici 2017 correspondent au rythme actuel de recrutement de la branche. La CFE-CGC (19,45%) et FO (10,47%) ont également refusé d’apporter leur soutien. « L’industrie chimique est ainsi le premier secteur industriel à s’engager pour l’emploi, ce qui témoigne du sens aigu des responsabilités des partenaires sociaux de la branche et de la vigueur de son dialogue social », s’est félicité le directeur général de l’UIC, Jean Pelin. De son côté, l’UIC rappelle que les embauches promises « viennent en contrepartie des mesures prévues dans le cadre du pacte de responsabilité dans l’ensemble de ses composantes (baisse du coût du travail, allègement de la fiscalité et simplification réglementaire) ». L’industrie chimique, qui emploie 158.000 salariés en France, a saisi l’occasion pour demander d’autres conditions qu’elle juge « nécessaires pour que ces engagements pour l’emploi puissent se concrétiser et être amplifiés ». L’UIC demande ainsi « la mise en œuvre opérationnelle, rapide et cohérente du contrat stratégique de filière ‘Chimie et Matériaux’ et du plan industriel ‘Chimie verte et biocarburants’ ». Elle plaide également pour « une stratégie gaz ambitieuse afin de préserver l’industrie chimique en France et d’assurer son développement ». L’UIC demande régulièrement que l’État donne son feu vert à l’exploration du gaz de schiste.

 

Emploi : Montebourg refait les additions et réclame 1.65 millions d’embauches avec le pacte

Emploi : Montebourg refait les additions et réclame 1.65 millions d’embauches avec le pacte

 

Montebourg, le mondain de gauche, a refait ses additions, il veut maintenant 1.65 million d’embauches avec le pacte. Lui et Hollande avaient sans doute oublié que sauf catastrophe économique, le pays allait  de toute manière créer 200 000 emplois par an. Du coup on rajoute les nouveaux candidats à l’emploi  (650 000). A la prochaine vérification des additions »Montebourgiennes», il faudra peut-être  enlever les emplois détruits. De toute manière ces chiffrages n’ont strictement aucun intérêt (sauf pour la gauche pure et dure) car tout dépendra de la compétitivité retrouvée et des commandes. Comme n’a aucun intérêt cette nouvelle charge de Montebourg contre l’euro fort qui faiat partie d’un gouvernement qui n’a jamais été capable de peser en quoi que ce soit sur la politique européenne et sur celle de la BCE.  Le ministre du Redressement productif estime, dans les Echos de ce 10 février, que les entreprises devraient créer 1,65 million d’emplois en contrepartie au plan de responsabilité. Il s’en prend aussi une nouvelle fois à l’euro fort. Dans une interview aux Echos de ce 10 février, le ministre du Redressement productif tacle de nouveau les entreprises à propos des contreparties au pacte de responsabilité alors que le PS se réunit en séminaire ce lundi pour évoquer justement ce sujet brûlant des contreparties. Et il s’en prend aussi à l’euro fort, coupable selon lui de casser la reprise en France.   »J’observe que sur ces cinq prochaines années, si la conjoncture est celle que nous prévoyons, la France créera environ un million d’emplois. Dans le même temps, nous aurons aussi 650.000 nouveaux arrivants sur le marché du travail. Du coup, le chômage ne baissera que d’un point », explique-t-il.  « Pour moi, l’objectif en termes de contreparties serait au minimum la création de 1,65 million d’emplois de manière à ce que l’effort des entreprises puisse contribuer à une baisse de 2 à 3 points du chômage », affirme-t-il. Voici quelques semaines, il parlait cependant de 2 millions d’emplois !  A propos d’éventuelles sanctions en cas d’objectif non atteint, Arnaud Montebourg se veut prudent :  » la sanction, ce sera le regard de la nation dans toutes ses composantes, y compris les salariés dans l’entreprise auxquels des promesses auront été faites. Et c’est déjà pas mal ».  Concernant l’euro fort, l’une des ses bêtes noires, le ministre du Redressement productif estime que « nous avons la zone la plus dépressive au monde et la monnaie qui s’apprécie le plus au monde. Cette situation est ubuesque ».   Il rappelle que, selon la direction du Trésor, « une dépréciation (de l’euro ndlr) de 10% permettrait d’accroître notre taux de croissance de 1,2%. Cela créerait 150.000 emplois, améliorerait la balance commerciale et réduirait notre déficit public de 12 milliards ». « L’euro pénalise l’industrie au lieu de la soutenir dans la grave crise de compétitivité que nous traversons ». Le ministre réclame donc une reprise en main de la politique de change par les Etats européens.

 

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