« La paperasse tue l’embauche » (Valls) … une découverte tardive
Merveilleux Valls s après la découverte de la nécessité de la croissance pour créer des emplois, il découvre aussi que la paperasse tue l’emploi. « Je suis frappé, lorsque je rencontre des patrons de PME, par la paperasse qu’ils subissent. Et souvent, ils n’embauchent pas « , dit-il dans Challenge. Après une baisse de 0,5% en 2011, les effectifs de fonctionnaires sont repartis à la hausse l’année suivante, avec une augmentation de 0,3%, rapporte l’Insee. La France comptait ainsi 5,5 millions de fonctionnaires au 31 décembre 2012, parmi lesquels 135.300 contrats aidés. À cette date, un Français sur cinq travaillait pour l’État, les collectivités locales ou l’hôpital. Certes au sein de l’État, ce sont les ministères qui ont le mieux tenu leurs effectifs (- 2,3%), mais les opérateurs publics, type Météo-France, ont laissé filer les leurs, avec une progression de 2% (hors transferts liés à la réforme de l’autonomie des universités). Ce sont ces mêmes agences que la Cour des comptes ou l’inspection des Finances pointent du doigt, rapport après rapport, pour dénoncer leur trop grand nombre et leur gestion trop dispendieuse. En France on ne compte pas moins de 1244 « machins publics » EPIC ou EPA ( certains nécessaires, d’autres enfin- les plus nombreux- inutiles et/ou nuisibles avec plus de 450 000 salariés). Mais le moins bon élève en matière de maîtrise des effectifs reste la fonction publique territoriale. En clair, les communes, départements et autres régions. «Après une relative stabilité en 2011, les effectifs progressent de nouveau», relève l’Insee, avec une hausse de 1,6%. En particulier, les regroupements de services au sein d’organismes intercommunaux n’ont pas permis aux municipalités de tailler dans leur personnel. Si les intercommunalités ont vu leurs effectifs bondir de 5,1% via des transferts de personnels en provenance des communes, les mairies ont aussi recruté (+ 1,2%), mettant fin à deux années de baisse. Il est clair que ces fonctionnaires ou assimilés définissent, impulsent, définissent et mettent en ouvert la politique réglementaire. . Ce n’est pas le régime soviétique , non mais c’est beaucoup plus insidieux. Et les députés tout aussi inutiles ,eux, reprennent ce que veulent les fonctionnaires, ils pondent des lois. Pas moins de 10 000 lois en France, 120 000 décrets, sans doute 500 000 circulaires ministérielles sans compter les arrêtés. Pourquoi justement autant de paperasse ? simplement parce que la casse politique est essentiellement composés de fonctionnaires ( au dernière départementales 60% parmi les élus°). Valls en fait partie puisqu’il était assistant parlementaire ; comme Hollande, comme Chirac, Fabius, Lemaire, Vauquiez, Juppé, Giscard, la plupart des dirigeants des grands partis sont d’anciens fonctionnaires. Les plus hauts postes étant accaparés par l’ENA à gauche surtout, à droite aussi et même au front national avec Philoppot ( lui aussi ancien énarque). Mais Valls ne s’attaquera pas aux racines du mal sinon il fusillera sa carrière politique. Pendant ce temps là les entreprises coulent effectivement sous les normes, sous la paperasse, les contrôles et les sanctions vexatoires.