Archive pour le Tag 'embauche'

Recyclage : Fillon embauché par un géant de la pétrochimie russe !

Recyclage : Fillon embauché par un géant de la pétrochimie russe !

 

Fin de mois difficiles aussi pour certains ancien hommes politiques qui utilisent leur carnet d’adresses pourra être reclassés dans des fonctions juteuses. Exemple, l’ancien premier ministre français François Fillon qui a rejoint le conseil d’administration du géant russe de la pétrochimie Sibur, a annoncé le groupe jeudi 23 décembre. La société Sibur a publié une liste actualisée de son conseil d’administration, indiquant que M. Fillon a été nommé au conseil en tant qu’administrateur indépendant. Le groupe est notamment contrôlé par Leonid Mikhelson, l’un des hommes les plus riches de Russie, et Guennadi Timchenko, un proche du président Vladimir Poutine. 

La proximité de la société avec le pouvoir russe s’est illustrée à une autre occasion : en 2020, des enquêtes de presse ont révélé qu’après son mariage en 2013 avec l’une des filles de Vladimir Poutine, l’homme d’affaires Kirill Chamalov, fils d’un ami du président, avait reçu des parts dans l’entreprise à prix cassé. M. Chamalov avait, en effet, acquis 3,8 % des actions du groupe, via des transactions offshore réalisées quelques mois après le mariage, pour la somme de 100 dollars. Leur valeur était, à l’époque, de 380 millions de dollars.

Fin juin, M. Fillon avait rejoint le conseil d’administration d’une autre société russe, Zaroubejneft, spécialisée dans le développement et l’exploitation des gisements d’hydrocarbures notamment à l’étranger, détenue par l’Etat. M. Fillon, qui a dirigé le gouvernement français sous la présidence de Nicolas Sarkozy entre 2007 et 2012, est à la tête d’Apteras, un cabinet de conseil qu’il a créé en 2017.

L’ancien homme politique a été condamné en juin 2020 à cinq ans de prison dont deux ferme dans une retentissante affaire d’emplois fictifs qui avait fait dérailler sa campagne présidentielle en 2017. D’autres anciens hauts responsables étrangers font déjà partie du conseil d’administration de groupes pétroliers russes.

L’ex-chef de la diplomatie autrichienne Karin Kneissl, qui avait dansé une valse avec Vladimir Poutine lors de son mariage en 2018, a été nommée en juin au géant pétrolier russe Rosneft. L’ancien chancelier allemand Gerhard Schröder, un ami de longue date de Vladimir Poutine, est président du conseil d’administration de Rosneft.
 

Fillon embauché par un géant de la pétrochimie russe

Fillon embauché par un géant de la pétrochimie russe !

 

Fin de mois difficiles aussi pour certains ancien hommes politiques qui utilisent leur carnet d’adresses pourra être reclassés dans des fonctions juteuses. Exemple, l’ancien premier ministre français François Fillon qui a rejoint le conseil d’administration du géant russe de la pétrochimie Sibur, a annoncé le groupe jeudi 23 décembre. La société Sibur a publié une liste actualisée de son conseil d’administration, indiquant que M. Fillon a été nommé au conseil en tant qu’administrateur indépendant. Le groupe est notamment contrôlé par Leonid Mikhelson, l’un des hommes les plus riches de Russie, et Guennadi Timchenko, un proche du président Vladimir Poutine.

La proximité de la société avec le pouvoir russe s’est illustrée à une autre occasion : en 2020, des enquêtes de presse ont révélé qu’après son mariage en 2013 avec l’une des filles de Vladimir Poutine, l’homme d’affaires Kirill Chamalov, fils d’un ami du président, avait reçu des parts dans l’entreprise à prix cassé. M. Chamalov avait, en effet, acquis 3,8 % des actions du groupe, via des transactions offshore réalisées quelques mois après le mariage, pour la somme de 100 dollars. Leur valeur était, à l’époque, de 380 millions de dollars.

Fin juin, M. Fillon avait rejoint le conseil d’administration d’une autre société russe, Zaroubejneft, spécialisée dans le développement et l’exploitation des gisements d’hydrocarbures notamment à l’étranger, détenue par l’Etat. M. Fillon, qui a dirigé le gouvernement français sous la présidence de Nicolas Sarkozy entre 2007 et 2012, est à la tête d’Apteras, un cabinet de conseil qu’il a créé en 2017.

L’ancien homme politique a été condamné en juin 2020 à cinq ans de prison dont deux ferme dans une retentissante affaire d’emplois fictifs qui avait fait dérailler sa campagne présidentielle en 2017. D’autres anciens hauts responsables étrangers font déjà partie du conseil d’administration de groupes pétroliers russes.

L’ex-chef de la diplomatie autrichienne Karin Kneissl, qui avait dansé une valse avec Vladimir Poutine lors de son mariage en 2018, a été nommée en juin au géant pétrolier russe Rosneft. L’ancien chancelier allemand Gerhard Schröder, un ami de longue date de Vladimir Poutine, est président du conseil d’administration de Rosneft.
 

Cyber-guerre : l’armée embauche 770 spécialistes

Cyber-guerre : l’armée embauche  770 spécialistes

 

 

 

Le ministère des Armées compte recruter 770 cyber-combattants supplémentaires, en plus des 1100 embauches initialement prévues d’ici 2025. Ils seront 5000 au lieu des 4000 prévus au départ.

D’ici à 2025, les armées françaises compteront dans leur rang 5000 cyber-combattants. Lors du FIC (Forum international de la cybersécurité) qui se tient à Lille, Florence Parly, ministre des Armées a annoncé le recrutement de 770 spécialistes de la cyber défense, en plus des 1100 recrutements initialement prévus.

« Compte tenu de la multiplication et de la gravité des cyberattaques, j’ai décidé d’intensifier les recrutements durant la période 2019-2025″, a décidé Florence Parly.

Parmi eux, des experts du numériques, de l’informatique et des réseaux, mais aussi des linguistes, des psychologues et des spécialistes des relations internationales. a

Politique-Poutine embauche Fillon !

Politique-Poutine embauche Fillon !

 

Poutine continue d’étendre sa toile d’influence heures en Europe et là il vient de pêcher Fillon, un gros poisson toujours très attiré par les accessoires de rémunération.  L’ancien premier ministre François Fillon devrait rejoindre le conseil d’administration de Zaroubejneft, un groupe pétrolier détenu à 100 % par l’État russe. L’offre lui a été faite par un décret du gouvernement russe, signé par le premier ministre Mikhaïl Michoustine. À quand le recrutement de Sarkozy qui ne crache pas non plus sur les jetons de présence !

Jusque-là, le Kremlin, pour acheter de l’influence politique, pêchait surtout dans les eaux autrichiennes et allemandes. L’Autriche est le pays qui fournit le plus grand nombre d’anciens hauts responsables aux projets économiques et politiques de la Russie. L’ancien chancelier (2000-2007) conservateur Wolfgang Schüssel a rejoint en 2019 le conseil des directeurs de Lukoil, le plus grand groupe pétrolier russe. Alfred Gusenbauer, ancien chancelier social-démocrate (2007-2008) est membre du «Dialogue des civilisations», une organisation fondée par un proche de Vladimir Poutine, l’ancien officier du KGB Vladimir Iakounine, pour pousser les intérêts

Poutine embauche Fillon !

Poutine embauche Fillon !

 

Poutine continue d’étendre sa toile d’influence heures en Europe et là il vient de pêcher Fillon, un gros poisson toujours très attiré par les accessoires de rémunération.  L’ancien premier ministre François Fillon devrait rejoindre le conseil d’administration de Zaroubejneft, un groupe pétrolier détenu à 100 % par l’État russe. L’offre lui a été faite par un décret du gouvernement russe, signé par le premier ministre Mikhaïl Michoustine. À quand le recrutement de Sarkozy qui ne crache pas non plus sur les jetons de présence !

Jusque-là, le Kremlin, pour acheter de l’influence politique, pêchait surtout dans les eaux autrichiennes et allemandes. L’Autriche est le pays qui fournit le plus grand nombre d’anciens hauts responsables aux projets économiques et politiques de la Russie. L’ancien chancelier (2000-2007) conservateur Wolfgang Schüssel a rejoint en 2019 le conseil des directeurs de Lukoil, le plus grand groupe pétrolier russe. Alfred Gusenbauer, ancien chancelier social-démocrate (2007-2008) est membre du «Dialogue des civilisations», une organisation fondée par un proche de Vladimir Poutine, l’ancien officier du KGB Vladimir Iakounine, pour pousser les intérêts

« Génération COVID » : embauche de 15 000 jeunes chez Carrefour en France

« Génération COVID » : embauche de 15 000 jeunes chez Carrefour en France

 

Il est clair que les jeunes de la « Génération COVID » vont être lourdement handicapés par les perturbations de leur enseignement et que leur diplôme presque d’être dévalorisé. Parallèlement compte tenu de la crise économique, le chômage va se développer et le recrutement se réduire en même temps.- Carrefour, premier distributeur européen, prévoit cependant d’embaucher 15.000 jeunes, l’année prochaine en France, dont la moitié dans des quartiers défavorisés, a annoncé mardi le PDG du groupe, Alexandre Bompard.

“Il y a quelque 750.000 jeunes qui entrent chaque année sur le marché du travail. C’est toujours difficile pour eux de trouver une place”, a déclaré Alexandre Bompard à la radio RTL, en faisant référence aux travailleurs de moins de 25 ans.

“Cette année, pour ce que nous pouvons appeler la ‘génération COVID’, c’est d’une complexité folle. Les portes sont fermées parce que de nombreuses entreprises sont en difficultés”, a-t-il poursuivi. Les emplois proposés seront des contrats à durée indéterminée ou en alternance. Carrefour emploie actuellement 321.000 personnes dans le monde, dont 105.000 en France.

Fiscalité agricole : grosse réserve sur l’embauche de saisonniers

Fiscalité agricole : grosse réserve sur l’embauche de saisonniers

Globalement les nouvelles dispositions fiscales prises par le gouvernement concernant le secteur agricole n’ont pas été trop mal accueillies  notamment pour ce qui concerne les dispositifs permettant de lisser les conséquences des catastrophes climatiques ou autres. La principale critique concerne l’embauche des saisonniers.  la suppression du dispositif spécifique d’exonérations de cotisations patronales pour l’emploi de travailleurs occasionnels et de demandeurs d’emploi (TODE) en agriculture. Or on connaît déjà toutes les difficultés qu’ont certains secteurs agricoles à pouvoir embaucher. Pas étonnant du coup qu’on fasse appel de manière de plus en plus massive à des travailleurs étrangers. Parmi les autres mesures annoncées mercredi, le triplement du plafond d’exonération des transmissions de baux ruraux à long terme afin de faciliter la transmission des exploitations ou encore l’adaptation “du cadre comptable de l’impôt sur les sociétés aux spécificités de l’activité agricole». La dotation pour investissement (DPI), “ainsi qu’un certain nombre d’incitations poussant les exploitants parfois à investir de manière artificielle dans le matériel agricole”, seront elles supprimées. Quant à la dotation pour aléas (DPA), créée pour permettre aux agriculteurs de constituer durant les bonnes années une dotation déductible de l’impôt sur le revenu et de l’utiliser lors des mauvaises années, ce dispositif n’a “pas eu le succès escompté”, a relevé le Premier ministre, qui a annoncé la levée de plusieurs “freins” qui gênaient son recours. Les agriculteurs pourront désormais constituer et reprendre des réserves financières sans conditions pendant une durée de 10 ans, contre 7 ans actuellement, et le plafond sera maintenu à 150.000 euros. Edouard Philippe a également confirmé que l’augmentation de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) sur le gasoil non routier ne concernerait pas les agriculteurs. Les allègements de charges consécutifs à la suppression du CICE s’appliqueront, elles, dès le 1e janvier 2019 dans le secteur agricole, contre le 1er octobre pour les autres secteurs, une manière d’”adresser un signal favorable à l’emploi et à l’équilibre des exploitations” agricoles.

PME : difficultés d’embauche

PME : difficultés d’embauche  

Selon le dernier baromètre trimestriel réalisé par BPIfrance Le Lab et Rexecode (*), 52% des entreprises interrogées signalent des problèmes d’embauche.  L’enquête annuelle « Besoins en main d’oeuvre » de Pôle emploi publiée début avril indiquait des perspectives d’embauche en forte augmentation (+18,7%) pour l’année 2018, notamment dans le secteur de la construction et de l’industrie.  Ces résultats interviennent alors que l’emploi salarié privé ralentit légèrement au cours du premier trimestre. 57.900 emplois ont été crées (+0,3%) contre 81.500 lors du quatrième trimestre 2017 (0,4%). Sur un an, les créations augmentent de 1,4% (soit 270.200) selon les chiffres publiés par l’Insee ce mardi 15 mai. Au dernier trimestre de l’année 2017 – année qui avait enregistré un record de création de postes (234.500), la hausse était de 0,4%. Sur l’ensemble des facteurs évoqués dans l’enquête de BPI et Rexecode, les difficultés de recrutement demeurent le principal frein à la croissance.  La concurrence est le second facteur le plus mentionné par les répondants. Elle est citée par 47% des entreprises après 48% au dernier trimestre. Arrivent ensuite l’insuffisance de fonds propres (24%), en augmentation, et la réglementation spécifique à leur activité (21%), moins pesante. En revanche, le manque de débouchés et la dégradation des perspectives de demande n’apparaissent plus comme un frein majeur. Enfin, contrairement aux idées reçues, les coûts et prix trop élevés sont signalés par seulement 17% des chefs d’entreprise interrogés.

___

(*) Ce sondage vise à recueillir chaque trimestre le sentiment des dirigeants de PME/TPE sur la situation et l’évolution de la trésorerie de leur entreprise, les délais de paiement tant clients que fournisseurs, leur accès aux financements et leurs projets d’investissements. Il analyse également les freins au développement de leur activité (manque de débouchés, difficultés de recrutement, fonds propres insuffisants, réglementation, concurrence, …).

Prime à l’embauche dans les PME : pas d’effet sur l’emploi ?

Prime à l’embauche dans les PME : pas d’effet sur l’emploi ?

La question est posée mais reste sans réponse nette dans une étude de l’INSEE. La difficulté est d’ordre méthodologique car il faudrait comparer la même période avec et sans prime, ce qui est évidemment impossible. Du coup on ne peut pas en déduire sil s’agit d’un effet d’aubaine, c’est à dire d’une opportunité pour les entreprises de recevoir uen aide alors qu’elles auraient de toute manière embaucher quand même en absence d’aide ou si inversement ce soutien financier a été créateur d’emploi. Pas sûr qu’une  aide de 166 euros par mois ait été suffisamment incitateur pour une charge patronale de l’ordre de 3000 euros.  L’aide a cependant rencontré un gros succès puisque environ 1,1 million d’employeurs ont souhaité la percevoir, d’après le ministère du travail. Elle  consiste à verser chaque trimestre 500 euros (maximum) sur deux ans (au plus) pour toute personne embauchée, à condition que son salaire soit inférieur ou égal à 1,3 smic. Près de 54 % des recrutements en CDD d’au moins six mois et 36 % des embauches en CDI en « ont bénéficié », selon l’étude de l’Insee, qui souligne que ces « taux de recours » sont calculés sur tous les contrats, y compris ceux qui ne peuvent pas entrer dans le dispositif (la rémunération étant supérieure à 1,3 smic). Autrement dit, les pourcentages seraient plus élevés si le nombre de primes était rapporté aux seuls contrats payés à hauteur de 1,3 smic ou moins.

Quoi qu’il en soit, l’engouement a été réel, en particulier dans les très petites entreprises (TPE) de moins de dix personnes : 77 % des embauches effectuées par celles-ci, sous la forme de CDD d’au moins six mois, en ont bénéficié.

Toutefois, l’impact de la prime se révèle incertain. Elle « ne semble pas avoir eu d’effet facilement interprétable sur les [recrutements] en CDI », écrit l’Insee. En revanche, le nombre de nouveaux CDD d’au moins six mois s’est accru plus vite « dans les entreprises de moins de 250 salariés (…) que dans les plus grandes [qui ne sont pas éligibles au dispositif] ». Y a-t-il une relation de cause à effet ? Difficile à dire, répond l’Insee, car les employeurs qui avaient le droit de recevoir ce coup de pouce financier « ont pu être sensibles aux conditions conjoncturelles favorables ». L’Insee a, de ce fait, tenté d’identifier un « effet propre à la prime » en se focalisant « sur les entreprises qui sont proches du seuil d’éligibilité », légèrement en dessous et légèrement au-dessus de 250 personnes. Il en a conclu qu’il y avait des écarts entre sociétés éligibles et sociétés non éligibles, mais qu’ils « sont trop faibles pour que l’on puisse les attribuer à un effet propre à la prime ». La mesure, ajoute l’étude, a « peut-être » une incidence « sur les embauches dans les entreprises de taille plus petite, mais il est difficile de se prononcer sans hypothèses supplémentaires ». Ce constat confortera les tenants de la thèse selon laquelle le dispositif crée un effet d’aubaine, leur argument consistant à dire que des entreprises ayant touché l’aide auraient, de toute façon, étoffé leurs effectifs, même si la mesure n’avait pas été prise. D’autres enquêtes conduites antérieurement parviennent à des résultats différents de ceux de l’Insee. En août, la direction du Trésor avait diffusé une note disant que la prime pourrait, in fine, contribuer à créer quelque 60 000 emplois supplémentaires en 2016 (estimation faite avant l’annonce de la prolongation du dispositif par François Hollande, en juin). L’institut de conjoncture COE-Rexecode aboutit à un résultat guère éloigné (50 000 créations de poste).

Prime à l’embauche : 60 000 postes créés !!!

Prime à l’embauche : 60 000 postes créés !!!

 

D’après la direction du 13 heurts la prime à l’embauche de 2000 € pour les PME serait susceptible de créer 60 000 emplois d’ici la fin d’année. Une évaluation comme d’habitude tout à fait approximative dans la mesure où on ne peut pas mesurer l’effet d’aubaine, c’est-à-dire notamment le nombre  d’emplois qui aurait été créés quand même sans cette prime. En effet aucun patron n’aura procédé à une nouvelle embauche en raison uniquement de cette prime, le facteur explicatif dominant étant le carnet de commandes. La prime à l’embauche de 2.000 euros pour les PME, qui figurait parmi les mesures du plan pour l’emploi présenté mi-janvier par François Hollande, pourrait donc créer 60.000 emplois nets d’ici la fin de l’année, selon une étude publiée lundi par la direction générale du Trésor. Ce dispositif permet aux entreprises de moins de 250 salariés ayant embauché un jeune ou un demandeur d’emploi en contrat à durée indéterminée (CDI) ou déterminée (CDD) d’au moins six mois, pour une rémunération allant jusqu’à 1,3 smic, d’être éligibles à une aide de 2.000 euros par an pendant deux ans. Au total, cette mesure « pourrait conduire à 110.000 embauches supplémentaires au cours de l’année 2016″, estime le Trésor. Mais compte tenu des fins de contrat qui auront lieu en cours d’année, la contribution finale aux créations d’emplois est estimée à 60.000, peut-on lire dans cette note. Ce chiffre correspond à une estimation effectuée avant que le chef de l’Etat n’annonce fin juin dans Les Echos la prolongation de ce dispositif en 2017.Les conclusions de cette note émanant de Bercy sont supérieures à celles tirées mi-juin par l’Insee, qui estimait que l’emploi salarié serait supérieur d’environ 40.000 postes fin 2016 au niveau anticipé en l’absence de cette prime. « À terme, la prime étant temporaire, l’impact sur le niveau d’emploi s’annulerait à horizon cinq ans », soulignent également les auteurs de cette étude.

Sondage : mauvaises perspectives d’embauche dans les PME en 2016

 

Près des deux tiers des petites et moyennes entreprises n’envisagent pas d’embaucher en 2016. Principale cause récurrente : le poids des charges sociales et notamment de la fiscalité qui pèse sur le travail. Second facteur explicatif le manque de visibilité concernant les carnets de commandes dont une enquête Markit a démontré qu’ils étaient en baisse en mars. Certes le manque de flexibilité du marché du travail est aussi en cause comme le coût du licenciement mais contrairement à ce qui est affirmé par le patronat ce n’est pas la cause première des réticences pour embaucher. Ce sont surtout les certitudes qui pèsent sur les perspectives économiques qui plombent le redressement de l’emploi. Incertitudes caractérisées par le manque général de confiance tant des entreprises que les consommateurs et ce ne sont pas les réformettes prises -de façon isolée et mal ficelées- par le gouvernement qui sont susceptibles de rétablir cette confiance. Selon une étude réalisée par les instituts Meteojob et Companeo , 64,2% des dirigeants des petites et moyennes entreprises n’ont pas l’intention de recruter en 2016. Un chiffre en légère augmentation par rapport aux résultats du baromètre 2015 (63,1%). La raison principale, c’est le coût du travail car les charges paraissent insurmontables pour près de 7 patrons sur 10. Le plus inquiétant, c’est que les PME reconnaissent qu’elles auraient besoin de plus de main d’oeuvre si tout allait bien. En effet, 36% des patrons se disent ponctuellement en sous-effectif et 25% se déclarent en sous-effectif chronique.

(avec RTL et AFP)

Embauche PME :Valls cherche des solutions

Embauche PME :Valls cherche des solutions

 

 

C’est le paradoxe ce sont surtout les PME qui créent de l’emploi en France mais ce sont aussi les  entreprises qui supportent le moins les procédures bureaucratiques. Du coup, elles freinent  sur l’emploi  par peur de ne pouvoir adapter les moyens de production aux variations de la demande. Valls va consulter pour trouver des solutions . Pourtant c’est sur l baisse des charges et les procédures qu’il conviendrait d’agir. Manuel Valls se lance donc lundi dans un marathon de consultations avec les partenaires sociaux sur un ensemble de mesures visant à doper les embauches dans les petites et moyennes entreprises (PME), sur fond de taux de chômage record.  Concurrence déloyale des travailleurs détachés, relations entre sous-traitants et donneurs d’ordre, délais de paiement : de nombreuses pistes sont à l’étude, dit-on à Matignon où l’on reste prudent concernant un nouveau contrat de travail plus souple réclamé par le patronat.   »Ce n’est pas un sommet sur le contrat de travail », souligne-t-on dans l’entourage de Manuel Valls où l’on prévient qu’il n’y a pas « de cagnotte magique » pour un nouvel effort financier en terme d’allègement de charges sociales ou de mesures fiscales.  Certaines mesures retenues par le gouvernement seront intégrées par voie d’amendements à la loi Macron qui sera examinée à la mi-juin à l’Assemblée nationale en deuxième lecture.  La question de la modification du contrat de travail, réclamée par le patronat, continue de susciter des crispations.  Dans une interview au Journal du Dimanche, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, prévient qu’il dira « niet » à « toute velléité » allant dans ce sens. « Le patronat quémande sans se soucier de ses responsabilités, le gouvernement doit savoir lui dire stop », dit-il.  L’UPA (Union professionnelle artisanale), qui sera reçue à Matignon lundi soir, appelle de son côté dans un communiqué publié dimanche à « lever les freins à l’embauche » dans les TPE et PME.  L’organisation patronale demande notamment au gouvernement de porter la période d’essai du contrat d’apprentissage de deux à six mois pour permettre à l’apprenti de changer d’orientation.  Elle appelle en outre à transformer le CICE en baisse directe de charges sociales, notamment par la suppression de la cotisation d’allocations familiales, et à un meilleur soutien des entreprises par les banques.

Sondage emploi: le coût du travail, frein à l’embauche pour 50% des patrons

Sondage emploi: le coût du travail : frein à l’embauche pour 50% des patrons

Certes il agit d’un sondage commandé par le Medef cependant la crainte des patrons pour embaucher à cause du coût du travail n’est pas surprenante. Il s’agit d’ailleurs moins des salaires que des charges et taxes de toutes nature qui pèsent sur la rémunération ( voir tableau comparaisons européennes). Les résultats de cette enquête sont édifiants. 70% des entrepreneurs français disent avoir « peur » quand ils envisagent une embauche en France, selon un sondage Opinionway pour le Medef.  Selon ce sondage réalisé auprès de 1.001 chefs d’entreprises, petites et grandes, et dans tous secteurs, la moitié (50%) cite le coût du travail comme principale « peur, inquiétude ou difficulté » à la décision d’embaucher, dont 22% en premier. A noter que cet argument est cité de façon inversement proportionnelle à la taille de l’entreprise : plus elle est petite, plus le chef d’entreprise cite le coût du travail en premier. Viennent ensuite le manque de visibilité économique (45% au total, 20% le mentionne en premier), les difficultés liées à la rupture du contrat (45%, 16% en premier). Les chefs d’entreprises disent souffrir de la difficulté à trouver des personnes qualifiées (39%), notamment dans l’industrie (26% citent cet argument en premier) et de la rigidité des contrats (37%).  L’instabilité réglementaire, sociale et fiscale est mentionnée par un tiers (32%) des personnes interrogées.

 

SALAIRE NET APRÈS IMPÔTS ET COTISATIONS SOCIALES
ET COÛT DU TRAVAIL EN %*

 

Pour un salaire de
50.000 euros

Pour un salaire de
200.000 euros

Il reste au salarié

Il en coûte à l’employeur

Il reste au salarié

Il en coûte à l’employeur

France

66,6 %

143 %

48,5 %

140 %

Allemagne

62 %

119 %

53,4 %

105 %

Pays-Bas

63,1 %

109 %

46,2 %

102 %

Luxembourg

80 %

111 %

60,1 %

104 %

Suisse (Genève)

79,8 %

118 %

59,6 %

116 %

Royaume-Uni

74,2 %

111 %

63,7 %

112 %

Irlande

70,9 %

111 %

56,6 %

103 %

Etats-Unis (New York)

77,1 %

108 %

61,8 %

104 %

*rapport du sénat

 

 

La peur de licencier freine l’embauche ( Le Foll)

La peur de licencier freine l’embauche ( Le Foll)

 

Le Foll ( comme Valls( découvre aussi la lune mais mieux vaut tard que jamais. C’est vrai que les conséquences d’un licenciement freinent  l’embauche. D’où le recours accru de la sous-traitance , de l’intérim et des contrats précaires. Surtout dans les PME dont les équilibres financiers sont souvent précaires.  Pour autant la question est largement réglée depuis que le CDD constitue dans 80% des cas le statut premier d’un personnel embauché. La plupart des entreprises embauchent avec un CDD et en cas de satisfaction et surtout de commandes suffisantes transforment ensuite le CDD en CDI. Le véritable frein à l’embauche ce n’est pas le statut ( mais si cela doit être pris en compte dans les branches où le volume d’activités connait de forts mouvements de yo-yo)  mais le poids des charges sociales qui tue la compétitivité et l’environnement procédurier kafkaïen ( voir autre article ici). « Il faut lever le frein à l’embauche », a déclaré Manuel Valls, alors que le chômage a une nouvelle fois augmenté au mois de février. Stéphane Le Foll a soutenu le Premier ministre en évoquant certains obstacles comme « la peur de licencier » pour les employeurs. Le patronat indique qu’il y a un certain nombre d’obstacles qui font que l’on a peur d’embaucher car on a peur de licencier.   »Quand on dit qu’il faut 1,5% de croissance pour créer de l’emploi, il faut se poser la question de savoir s’il n’y a pas des freins qui font que l’on pourrait embaucher plus au même taux de croissance (…) Le patronat indique qu’il y a un certain nombre d’obstacles qui font que l’on a peur d’embaucher car on a peur de licencier ». La question posée est alors d’assurer une sécurité pour les employés mais aussi une certaine flexibilité pour les employeurs pour amener de la création d’emplois. Si le ministre de l’Agriculture a refusé de parler d’une réforme du code du travail, il a rejeté l’idée d’un tabou. « Il faut discuter de toutes les questions qui peuvent nous permettre de créer plus d’emplois ». Et ce, avec l’ensemble de la gauche. « Il faut que l’on soit un pôle de stabilité avec un projet pour rassembler », a conclu Stéphane Le Foll en référence à Martine Aubry qui a évoqué une réorientation de la politique du gouvernement après la défaite socialiste aux élections départementales. Un bémol donc sur les évolutions car la gauche de la gauche, les frondeurs et les écolos ( plus les syndicats)  ne sont pas prêts à accepter des réformes trop brutales et trop significatives .

« La paperasse tue l’embauche » (Valls) … une découverte tardive

« La paperasse tue  l’embauche » (Valls) … une découverte tardive

 

 

 

Merveilleux Valls  s après la découverte  de la nécessité de la croissance pour créer des emplois, il découvre aussi que la paperasse tue l’emploi. « Je suis frappé, lorsque je rencontre des patrons de PME, par la paperasse qu’ils subissent. Et souvent, ils n’embauchent pas « , dit-il dans Challenge.  Après une baisse de 0,5% en 2011, les effectifs de fonctionnaires sont repartis à la hausse l’année suivante, avec une augmentation de 0,3%, rapporte l’Insee. La France comptait ainsi 5,5 millions de fonctionnaires au 31 décembre 2012, parmi lesquels 135.300  contrats aidés. À cette date, un Français sur cinq travaillait pour l’État, les collectivités locales ou l’hôpital. Certes au sein de l’État, ce sont les ministères qui ont le mieux tenu leurs effectifs (- 2,3%), mais les opérateurs publics, type Météo-France, ont laissé filer les leurs, avec une progression de 2% (hors transferts liés à la réforme de l’autonomie des universités). Ce sont ces mêmes agences que la Cour des comptes ou l’inspection des Finances pointent du doigt, rapport après rapport, pour dénoncer leur trop grand nombre et leur gestion trop dispendieuse. En France on ne compte pas moins de 1244 « machins publics » EPIC ou EPA ( certains nécessaires, d’autres enfin- les plus nombreux- inutiles et/ou nuisibles avec plus de 450 000 salariés). Mais le moins bon élève en matière de maîtrise des effectifs reste la fonction publique territoriale. En clair, les communes, départements et autres régions. «Après une relative stabilité en 2011, les effectifs progressent de nouveau», relève l’Insee, avec une hausse de 1,6%. En particulier, les regroupements de services au sein d’organismes intercommunaux n’ont pas permis aux municipalités de tailler dans leur personnel. Si les intercommunalités ont vu leurs effectifs bondir de 5,1% via des transferts de personnels en provenance des communes, les mairies ont aussi recruté (+ 1,2%), mettant fin à deux années de baisse.  Il est clair que ces fonctionnaires ou assimilés définissent, impulsent, définissent  et mettent en ouvert la politique réglementaire. . Ce n’est pas le régime soviétique , non mais c’est beaucoup plus insidieux. Et les députés tout aussi inutiles ,eux, reprennent ce que veulent les fonctionnaires, ils pondent des lois. Pas moins de 10  000 lois en France, 120 000 décrets, sans doute 500 000 circulaires ministérielles sans compter les arrêtés.  Pourquoi justement autant de paperasse ?  simplement parce que la casse politique est essentiellement composés de fonctionnaires ( au dernière départementales 60% parmi les élus°). Valls en fait partie puisqu’il était assistant parlementaire ;  comme Hollande, comme Chirac, Fabius, Lemaire, Vauquiez, Juppé,  Giscard, la plupart des dirigeants des grands partis sont d’anciens fonctionnaires. Les plus hauts postes étant accaparés par l’ENA à gauche surtout, à droite aussi et même au front national avec Philoppot ( lui aussi ancien énarque). Mais Valls ne s’attaquera pas aux racines du mal sinon il fusillera sa carrière politique. Pendant ce temps là les entreprises coulent effectivement sous les normes, sous la paperasse, les contrôles et les sanctions vexatoires.

12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol