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Elysées: les dépenses de Macron s’envolent

 Elysées: les dépenses de Macron s’envolent

Paradoxalement, Macron apôtre de la réforme et de l’assainissement socio économiques ne s’applique pas à lui-même les règles de rigueur qu’il veut mettre en place pour l’ensemble des Français par exemple sur l’Assedic, les retraites ou encore la sécurité sociale. Sans doute l’assainissement financier est-il nécessaire. Pour autant le chef de l’État ne donne pas l’exemple et se montre  très dispendieux avec le budget de l’Élysée. Il faut dire que la politique de communication notamment coûte très cher et que Macron multiplie les invitations de toutes sortes. En 2018, les frais de l’Elysée ont augmenté de 7%. 5,7 millions provenant des réserves de François Hollande ont dû être utilisés. L’ancien président socialiste avait pendant son quinquennat resserré la vis, au point de se faire rappeler à l’ordre par la Cour de comptes. Mais depuis l’élection de l’ancien ministre de l’Economie, beaucoup de choses ont évolué au sein de l’Elysée.

A commencer par le parc automobile. Alors que sous François Hollande, le nombre de voitures s’élevait à 64, il est ensuite passé à 82 au début du quinquennat Macron. Une augmentation de taille qui a coûté la bagatelle de 89 669 euros en 2018. « Nous avons acheté des véhicules propres et baissé notre standing en choisissant des Peugeot 308, à la place des 508 », explique-t-on du côté de l’Elysée. Certains choix d’Emmanuel Macron ont aussi contribué à l’explosion du budget « frais alimentaires ». En novembre 2018, le chef de l’Etat avait convié 2 000 élus locaux au Palais pour un repas en pleine crise des Gilets jaunes, une démarche qui y est pour beaucoup dans les 500 000 euros supplémentaires dépensés. Pour réorganiser ses services, l’Elysée a demandé à Eurogroup Consulting d’établir un nouvel organigramme avec quatre grands piliers. Le coût final s’élève à 259 773 euros en 2018. Côté ménage, les prestations d’une société extérieure, ont été facturées 680 000 euros l’année dernière.

Choix. L’Elysée tente tant bien que mal de justifier toutes ces dépenses. « Nous travaillons plus, nous voyageons plus, nous recevons plus, et surtout nous investissons pour l’avenir en sollicitant nos fonds propres », justifie auprès de l’Obs le directeur de la communication du Palais Joseph Zimet, nommé en remplacement de Sibeth Ndiaye devenue porte-parole du gouvernement. Ces multiples dépenses seraient aussi un moyen « de préparer l’avenir ». A l’inverse de François Hollande, qui avait laissé de côté les rénovations, Emmanuel Macron a repris de plus belle les travaux pour remettre au goût du jour certains bâtiments et pièces comme la salle des fêtes de l’Elysée. Coût total de l’opération : près de 500 000 euros.

Notons aussi que le fort de Brégançon a concentré une bonne partie des dépenses. Le président de la République voulant en faire de nouveau l’un des lieux incontournables de la présidence. Piscine, aménagement des parcs, électricité, peinture… Un programme spécial de rénovations évalué à 750 000 euros.

 

Elysées Affaires sondages- : l’entourage de Sarkozy devant la justice

Elysées Affaires sondages- : l’entourage de Sarkozy  devant la justice

 

Un nombre incalculable de sondages, des sondages sans appel d’offres et certains sans  rapport avec la présidence de la république. Autant de motifs au renvoi  devant la justice d’anciens collaborateurs de Sarkozy qui commandaient ces consultations et dont on soupçonne qu’ils en ont tiré financièrement profit.

Les faits décrits par les grands médias sont vagues aussi vaut-il mieux se rapprocher de Wikipédia pour comprendre :

 

« Durant le mandat de Nicolas Sarkozy, la présidence de la République commande des sondages, dont certains pourraient intéresser plus le candidat à la présidentielle 2012 que le président en fonction (Par exemple : « Souhaitez-vous que le anticapitaliste fasse cause commune avec le Parti de gauche et le Parti communiste ? » ; « Diriez-vous que le NPA est une menace pour» le PS ? » ) ou avoir été attribués par « favoritisme »7.

Dès le début du quinquennat, Emmanuelle Mignon, directrice de cabinet entre mai 2007 et juillet 2008 signe le contrat avec Politifact, la société de Patrick Buisson7. Dans le détail, les frais se répartissent ainsi:

  • Versement annuel de 1,5 million d’euros à Publifact pour conseil et sondages
  • Versement de 10 000 euros de rémunération mensuelle pour Patrick Buisson
  • Paiement de commandes auprès de Georges Buisson (fils de Patrick Buisson) à hauteur de 300 000 euros
  • Paiement de commandes auprès d’Ipsos pour 1,8 million d’euros, d’OpinionWay et de l’Ifop (société dont l’ex-présidente du MedefLaurence Parisot, est vice-présidente) pour 550 000 euros chacun.

Entre 2008 et 2012, le cabinet Giacometti Perón se voit verser 2,56 millions d’euros par la présidence. Alors que Patrick Buisson est chargé des sondages, le cabinet fondé en 2008 par Pierre Giacometti se voit confier la « stratégie d’opinion ». Le 11 octobre 2011, un ancien membre du cabinet Giacometti Perón précise au Monde que « personne ne se pose la question de rédiger un appel d’offres ». Après le contrôle des comptes de l’Élysée en 2009, les honoraires du cabinet sont revus à la baisse : de 65 780 € mensuels, ils passent à 52 000 puis à 39 600 euros. Cependant le cabinet trouve d’autres contrats au sein du gouvernement Fillon : il travaille avec Rachida Dati sur la réforme judiciaire, sur les interventions publiques d’Éric Besson à l’immigration, et sur les discours des ministres de l’intérieur Brice Hortefeux et Claude GuéantFrançois FillonXavier Bertrand et Laurent Wauquiez auront également recours aux conseils de Giacometti Perón »

En clair Buisson et d’autres profitaient  financièrement des sondages. Évidemment Sarkozy n’était au courant de rien, comme dans l’affaire Bettencourt, comme dans l’affaire du financement de la campagne par la Libye comme dans les quatre ou cinq autres affaires !

Parmi les éventuels bénéficiaires  figurent Claude Guéant, qui fut l’homme de confiance de Nicolas Sarkozy, puis son secrétaire général à l’Elysée et enfin son ministre de l’Intérieur, Patrick Buisson mais également Emmanuelle Mignon, directrice de cabinet de l’ex-chef de l’Etat au début de son quinquennat.

Est également renvoyé l’ancien sondeur Pierre Giacometti, lui aussi conseiller de Nicolas Sarkozy à cette époque.

L’ex-président ne risque rien dans ce dossier mais il reste sous la menace de procès dans d’autres affaires toujours en cours d’instruction, en premier lieu celle du financement de sa campagne présidentielle de 2012, dite “affaire Bygmalion”, et celle des écoutes, dans laquelle il est soupçonné d’avoir cherché à obtenir indûment des informations confidentielles sur une enquête alors en cours. Notons que les affaires est appliqué Sarkozy sont discrètement en train d’être enterré depuis le rapprochement avec Macon !

Patrick Buisson a dit son intention de saisir la chambre de l’instruction pour contester son renvoi en correctionnelle. “On a affaire à un juge qui instrumentalise la justice à des fins politiques”, a-t-il dit sur franceinfo, parlant de “discrimination politique”. “Il y a eu, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, 470 prestataires de service. Je suis le seul à être mis en examen et renvoyé en correctionnelle”.

Claude Guéant a déclaré pour sa part à RTL qu’il n’était pas surpris tout en déplorant un “réel acharnement”. “Nous sommes poursuivis parce que nous n’avons pas utilisé la formule de l’appel d’offre, et par conséquent le code du marché public pour commander un certain nombre de sondage. Je voudrais simplement rappeler qu’à cette époque il y avait une tradition selon laquelle l’Elysée ne faisait pas d’appel d’offre pour ces différentes commandes”, a-t-il dit. “J’attends en tout état de cause, sereinement, la décision du tribunal, avec le sentiment, je ne vous le cache pas, d’un réel acharnement.”

L’affaire des sondages, lancée en 2009 par un rapport de la Cour des comptes sur la gestion du budget de la présidence, a pris un tour judiciaire l’année suivante après une plainte de l’association Anticor.

“C’est une affaire qui avance très, très lentement”, a dit à Reuters le président d’Anticor, Jean-Christophe Picard, qui regrette que Nicolas Sarkozy soit “le grand absent” du futur procès. “Notre déception c’est de voir que Nicolas Sarkozy est épargné, protégé par son immunité alors que selon nous certains marchés n’avaient rien à voir avec sa fonction de président. Donc il a été protégé peut-être de manière exagérée”, a-t-il ajouté.




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