Archive pour le Tag 'Elysée :'

Contre le secrétaire général de l’Elysée : troisième plainte

Contre le secrétaire général de l’Elysée : troisième plainte

 

Une probité exemplaire avait déclaré Macron à propos des soupçons de corruption de son secrétaire général. Pourtant l’association Anticor a déposé une troisième plainte à Paris contre le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, cette fois pour  »faux et usage de faux » et d’ »omission substantielle de ses intérêts ».   «Probité exemplaire », c’est  qu’on dit en général des responsables politiques quand leur affaire n’en est qu’au stade du soupçon. Pour l’instant, rien n’est démontré vis à vis d’une éventuelle culpabilité du bras droit de Macron mais l’inverse non plus. Il y a soupçon d’ingérence parce que le principal collaborateur de Macron qui a occupé des fonctions dans les ministères qui gérait la construction navale, chez le constructeur STX comme administrateur et comme directeur financier de MSC, le croisiériste client de STX ; En outre et surtout, l’intéressé n’a pas explicité la nature de ses relations familiales avec les dirigeants de MSC. Emmanuel Macron, qui avait refusé dans un premier temps de s’exprimer sur l’enquête pour prise illégale d’intérêt et trafic d’influence visant le secrétaire général de l’Elysée Alexis Kohler, était sorti de son silence pour saluer la “probité exemplaire” de son conseiller. Reste à savoir si Kohler a effectivement joué de son influence pour par exemple avantager MSC.la défense globale de Macron concernant son équipe n’apporte pas d’éléments pertinents de ce point de vue.  Mon équipe “a toute ma confiance”, avait  dit le chef de l’Etat. “Je connais chacun de ses membres, ce sont des gens d’une probité exemplaire et lui au premier chef l’origine de cette enquête, une plainte de l’association de lutte anticorruption Anticor pour prise illégale d’intérêt et trafic d’influence contre ce proche conseiller d’Emmanuel Macron qui a notamment représenté à partir de 2010 l’APE auprès des Chantiers de l’Atlantique/STX France, dont MSC est un client. ”. Au lendemain de perquisitions au ministère de l’Economie et des Finances, notamment à l’Agence des participations de l’Etat, dans le cadre de cette enquête, le gouvernement a fait front autour d’Alexis Kohler. “Aujourd’hui, on cherche à tout prix à chercher des problèmes quand il n’y en a pas”, avait  estimé sur LCI le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer qui évidemment n’en sait strictement rien ! “Je le connais bien Alexis Kohler, il est droit, c’est un homme intègre, c’est l’intérêt général personnifié, je sais très bien qu’il n’y a rien derrière ça”, a-t-il dit. le Premier ministre Edouard Philippe, a aussi apporté un soutien appuyé à l’ex secrétaire général de l’Elysée, tout en refusant de commenter la procédure en cours. “Je connais bien Alexis Kohler, depuis longtemps, et je travaille avec lui quasiment tous les jours. Je ne peux en dire que du bien”, a-t-il déclaré à LCI. “Il fait partie de ceux qui incarnent pour moi le mieux ce qu’est le sens de l’Etat”.  Mais  Alexis Kohler est visé par une troisième plainte. Anticor l’a déposée à Paris, rapporte l’AFP qui précise que cette plainte a été rédigée le 18 mars. L’association anticorruption accuse cette fois le secrétaire général de l’Elysée de « faux et usage de faux » et d’ »omission substantielle de ses intérêts », en l’occurrence d’avoir dissimulé deux choses dans différentes déclarations sur l’honneur : ses liens familiaux avec l’armateur et le fait d’avoir été impliqué, comme fonctionnaire, dans des décisions concernant l’armateur italo-suisse MSC.  Anticor avait déposé une première plainte contre le bras droit du président peu après mai 2018 et l’ouverture de l’enquête, en qualifiant les faits de « prise illégale d’intérêt », « trafic d’influence » et « corruption passive ». Puis une seconde plainte est intervenue en août après de nouvelles révélations.  »En ciblant cette fois ces omissions, on remonte peu à peu aux racines d’un système qui a sa logique », a commenté l’avocat d’Anticor, Me Jean-Baptiste Soufron. Alexis Kohler est déjà l’un des personnages clé de l’affaire Benalla. L’ex secrétaire général de l’Elysée fait partie des trois hauts responsables de la présidence dont les déclarations sous serment au ont été transmises au parquet de Paris en vue d’éventuelles poursuites judiciaires.

Benalla : l’Elysée mis en cause

Benalla : l’Elysée mis en cause

En soit l’affaire Benalla n’est pas forcément une affaire d’État. Elle l’est devenue du fait d’une gestion tout à fait approximative par l’Élysée. Elle démontre à l’évidence un certain amateurisme du côté du pouvoir. De fait,  Ben Allah a bénéficiée d’une grande bienveillance jusqu’au plus haut niveau de l’État. La commission du Sénat qui a rendu son rapport hier cible en particulier le directeur de cabinet Patrick Strzoda, le secrétaire général de la présidence, Alexis Kohler, et le chef du groupe de sécurité de la présidence de la République, Lionel Lavergne. “La commission a pu établir que plusieurs personnes entendues ont menti sur le périmètre exact des missions qui étaient confiées à M. Alexandre Benalla”.Les informations recueillies par la commission d’enquête ont permis de démontrer que les sanctions appliquées à l’encontre d’Alexandre Benalla ont été moindres que ce que le porte-parole du président, Bruno Roger-Petit à l’époque, avait annoncé en conférence de presse le 19 juillet. Sa “mise à pied” de 15 jours tout comme celle du “gendarme réserviste” annoncées par l’Elysée après les révélations sur les violences du 1er mai à Paris ne se sont “traduites par aucune conséquence financière immédiate pour les intéressés”, peut-on lire dans le dossier de presse. Le volet de l’affaire des contrats russes est peut-être le plus accablant à la fois pour Alexandre Benalla et l’Elysée, à en croire les rapporteurs et le président de la commission. “Il y a quelque chose qui est considérable pour les conséquences éventuelles par rapport à la sécurité non seulement de la présidence de la République (…), mais au-delà”, a déclaré Jean-Pierre Sueur. Alexandre Benalla est en effet accusé d’avoir joué un rôle dans la conclusion de contrats de sécurité avec, notamment, un oligarque russe proche de Vladimir Poutine, Iskander Makhmudov, alors même qu’il travaillait encore à la présidence.

Affaire Benalla : guerre ouverte avec l’Elysée

Affaire Benalla : guerre ouverte avec l’Elysée

On assiste à une hystérisation de l’affaire Benalla avec maintenant une guerre ouverte qui s’engage entre le directeur de cabinet de l’Élysée et Benalla. Le directeur de cabinet Patrick Strzoda, accuse en effet maintenant Benalla d’avoir utilisé un faux pour obtenir ces passeports. On avait noté ces dernières semaines un net durcissement des propos de Benalla a l’égard de certains membres du cabinet de Macron et notamment vis-à-vis du directeur de cabinet. Compte tenu de la personnalité de Ben alla, il est fort pour probable qu’il n’en restera pas là et il fera d’autres révélations. Récemment il avait d’ailleurs indiqué qu’il avait continué d’échanger avec le chef de l’État après son licenciement. Mais l’interrogation la plus fondamentale ne concerne pas la question des passeports diplomatiques, à ne pas confondre avec l’immunité diplomatique, mais le fait que Benalla est passé du statut d’ancien garde du corps à celui d’organisateur de relations économiques internationales comme le démontre la vingtaine de voyages qu’il a effectués depuis l’été dans les pays étrangers. On se demande effectivement de quels soutiens bénéficie Benalla pour une conversion aussi réussie et aussi rapide.

Sondages de l’Élysée: encore un procès pour Sarkozy ?

Sondages de l’Élysée: encore un procès pour Sarkozy ?

 

 

Peut-être pas pour l’instant un procès concernant directement Sarkozy déjà impliqué dans plusieurs autres affaires mais son entourage qui se serait un peu sucré sur la facturation à l’occasion de la facturation des sondages innombrables commandés par l’Élysée entre 2007 et 2012. Le parquet national financier invite donc les  juges d’instruction d’ordonner le renvoi en correctionnelle de l’ex-secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant pour « détournements de fonds publics par négligence » et « favoritisme », au bénéfice de Patrick Buisson, ancien conseiller officieux du président, visé lui pour « recel » de ces délits. Il est reproché à ce dernier d’avoir refacturé des sondages à l’Elysée à des « prix exorbitants », via ses sociétés, selon les réquisitions du 6 novembre dont a eu connaissance l’AFP. Plus d’un an après la fin de l’instruction, le ministère public réclame un procès pour six protagonistes au total, dont trois autres ex-collaborateurs de l’Elysée, notamment l’ex-directrice de cabinet Emmanuelle Mignon, et le politologue Pierre Giacometti. L’enquête, lancée en 2013 après une âpre bataille procédurale, avait été déclenchée par une plainte de l’association anticorruption Anticor, après un rapport accablant de la Cour des comptes en 2009. Notons que ces sondages n’avaient pas par ailleurs respecté les règles de la commande publique. Bref total un petit bénéfice d’un, 4 millions pour la société de Patrick Buisson.

 

Réorganisation de la boutique de l’Elysée !

Réorganisation de la boutique de  l’Elysée ! 

 

 C’est le paradoxe, Macron qui veut réformer a France entière ne parvient pas à mettre de l’ordre dans sa petite boutique de l’Elysée ; Il en est souvent ainsi dans le milieu politique où à défaut de moderniser l’entourage proche, on pratique la fuite en avant en proposant la révolution nationale voire internationale sur nombre de sujets. L’Elysée est une sorte d’ETI de 800 personnes environ, une sorte d’armée mexicaine avec des compétences qui se superposent dans les services. Comme toute armée mexicaine, il y a d’abord trop de gradés. En général de jeunes loups surtout de l’ENA qui considèrent l’Elysée comme une marche pied vers les affaires ou la politique. La stratégie consiste à bien se faire voir du prince quitte à empiéter sur le domaine du voisin ou celui de Matignon et des ministres. Bref, le problème principal de l’Elysée c’est de faire double emploi avec les services du gouvernement et avec administration. La France est gouvernée à quatre étages. D’abord par l’administration qui conserve la main haute sur les dossiers techniques, ensuite les ministres, puis Matignon enfin l’Elysée. C’est un ou deux étages en trop. L’affaire Benalla qui ne portait que sur la sécurité a bien montré la confusion des responsabilités entre l’Elysée, le ministère de l’intérieur et les séries de polices.

Cette réformette de l’Elysée qui ne remet pas en cause les étagères inutiles, se nourrira d’une révision générale des services menée à l’automne 2017, devrait se traduire entre autres par la nomination d’un directeur général des services et par une fusion des deux entités chargées de la sécurité du président, selon l’entourage du chef de l’Etat.

Affaire Kohler : une probité exemplaire ! (Élysée)

Affaire Kohler : une probité  exemplaire ! (Élysée)

 

L’affaire Koehler, c’est un peu comme affaire Benalla à ses débuts : circulez, il n’y a rien à voir. Sauf qu’Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée a d’abord affirmé s’être mis à l’écart de toutes décisions concernant la société MSC avec laquelle il entretient des relations familiales  Pourtant Mediapart vient de démonter qu’Alexis Kohler s’est bien impliqué dans ces décisions. L’association Anticor a annoncé mercredi le dépôt d’une plainte complémentaire contre Alexis Kohler pour “prise illégale d’intérêts” à la suite de la publication par Mediapart de nouveaux éléments sur les rapports entre ce proche conseiller d’Emmanuel Macron et le groupe de croisières MSC. Selon le site d’information, l’actuel numéro deux de l’Elysée a approuvé entre 2010 et 2012 des contrats à venir entre une filiale de MSC, fondé et dirigé par les cousins de sa mère, et le grand port maritime du Havre (GPMH) où il siégeait au sein du conseil de surveillance. Citant les procès-verbaux du conseil de surveillance de GPMH, Mediapart affirme également qu’Alexis Kohler, qui siégeait alors en tant que représentant de l’agence des participations de l’Etat (APE), “n’a jamais informé les autres membres du conseil de ses liens familiaux avec l’armateur italo-suisse”. La première plainte d’Anticor, déposée fin mai pour “prise illégale d’intérêt” et “trafic d’influence” après de premières révélations de Mediapart, avait déclenché l’ouverture d’une enquête préliminaire par le Parquet national financier (PNF) au début du mois de juin. Alexis Kohler a fait savoir en juin, via l’Elysée, qu’il avait toujours tenu sa hiérarchie informée de ses liens personnels avec l’entreprise MSC (Mediterranean Shipping Company) et a dénoncé un “soupçon totalement infondé”. Emmanuel Macron a pour sa part défendu son conseiller, loué pour sa “probité exemplaire”. Une défense peut-être uen peu excessive, comme celle de Benalla à ses débuts !

Suspension de salaire de Benalla : L’Elysée a menti

Suspension de salaire de Benalla : L’Elysée a menti

 

Benalla a touché intégralement son salaire. Ce qu’avait dit Bruno Roger-Petit, responsable de la communication de Macron : « Sa hiérarchie n’a eu connaissance des faits qu’a posteriori. Il [Alexandre Benalla, NDLR] a été immédiatement convoqué par le directeur de cabinet du Président qui lui a notifié une sanction disciplinaire. Il a été mis à pied pendant 15 jours avec suspension de salaire. Il a été démis de ses fonctions en matière d’organisation de la sécurité des déplacements du Président. »Or  Alexandre Benalla a touché son salaire intégral au mois de mai en dépit de sa mise à pied de 15 jours, a annoncé mercredi le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, en précisant qu’il ferait l’objet d’une retenue sur congés. « M. Benalla a touché pour le mois de mai son salaire intégral », a indiqué Patrick Strzoda lors de son audition par la Commission des Lois du Sénat. « En revanche, ses 15 jours de suspension feront l’objet d’une retenue sur les droits à congés qu’il avait en reliquat au titre de l’année 2017″, a-t-il ajouté. Comme l’a noté sur Twitter la journaliste de Mediapart, Lénaïg Bredoux, Patrick Strzoda a avancé que la droit administratif rendait impossible d’assortir d’une retenue sur salaire une suspension. Cela signifie en clair que Benalla n’a pas été sanctionné et qu’il a seulement pris quelques jours de vacances.  Le salaire d’Alexandre Benalla s’élève à environ 6.000 euros nets par mois, selon un document gouvernemental.

Les Bleus entonnent la Marseillaise à l’Elysée

Les Bleus entonnent la Marseillaise à l’Elysée

Il y a quelque chose de réconfortant chez cette jeune équipe de France de football invitée à célébrer sa victoire sur le perron de l’Élysée. Bien sûr il y a les talents et le résultat mais surtout cette fraîcheur, qui a conduit les bleus à chanter spontanément la Marseillaise. Trop souvent dans nos équipes de France de football– à la différence d’autres disciplines– on pouvait regretter que les joueurs de l’équipe shunter la Marseillaise. Là  c’est à pleins poumons, y compris  avec beaucoup de fausses notes mais une vraie ferveur, que les bleus ont chanté l’hymne national alors que visiblement ce n’est pas du tout prévu protocole. Sans doute que les membres de cette équipe adhèrent aux valeurs et à la identité de cette république a d’ailleurs permis leur ascension sportive  et sociale Dans une ambiance extrêmement décontractée, les Bleus et leur entraîneur Didier Deschamps ont donc posé avec le couple Macron sur le perron de l’Elysée face aux caméras, avant de chanter à tue-tête et a capella l’air de I will survive, puis une Marseillaise à l’initiative d’Olivier Giroud.

L’Elysée achète 500 000 euros de vaisselle : « « un pognon dingue » !

L’Elysée achète  500 000 euros de vaisselle : « « un pognon dingue » ! 

 

1.200 pièces de vaisselle destinée à l’Elysée, pour un coût d’un demi-million d’euros selon le Canard enchaîné. Un « pognon dingue » qui n’a pas attiré l’attention de Macron qui s’est  par contre offusqué du cout de la protection sociale. 800 euros par exemple pour le minimum vieillesse,  c’est effectivement indécent !

Ce nouveau service de table, dont la commande à la Manufacture de Sèvres a été révélée début juin par le Journal du Dimanche, compte 900 assiettes de présentation et 300 assiettes à pain, soit 1.200 pièces, dont la réalisation a été confiée à l’artiste Évariste Richer. La livraison s’échelonne sur trois ans, avec une première livraison prévue pour fin 2018.

Ce coût, qui n’a pas été confirmé par l’Elysée, a suscité l’indignation d’une partie de l’opposition de gauche qui s’est engouffrée dans la brèche au lendemain des déclarations du chef de l’Etat jugeant que les aides sociales coûtaient un “pognon de dingue” sans parvenir à endiguer la pauvreté. “Emmanuel Macron a commandé pour un ‘pognon de dingue’ une nouvelle vaisselle à l’Elysée ! Pour ceux qui sont ‘tombés pauvres’, s’ils n’ont pas de pain, qu’on leur donne de la brioche !”, a réagi jeudi le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure sur Twitter.

“Mauvaise communication présidentielle”, a pour sa part estimé Alexis Corbière, député de La France insoumise. “Quand on dénonce honteusement le prétendu ‘pognon de dingue’ que coûtent les aides sociales, cette histoire de vaisselle va lui coûter cher. Paraphrasant Hollande, Macron doit se dire ‘Mon ennemi, c’est la faïence’”.

« Pognon dingue » : 500.000 euros pour un nouveau service de vaisselle à l’Elysée

« Pognon dingue » : 500.000 euros pour un nouveau service de vaisselle à l’Elysée

Le couple présidentiel a décidé de se doter d’un nouveau service de vaisselle, quelques mois après son arrivée à l’Élysée. Pour cela, les Macron ont passé commande auprès de la Manufacture nationale de Sèvres, située dans la ville éponyme des Hauts-de-Seine. . 900 assiettes de présentation et 300 assiettes à pain au total, selon le communiqué de la manufacture cité par Le Canard Enchaîné, qui s’est intéressé à l’affaire. Mais selon l’hebdomadaire, on est aux alentours de 500.000 euros, soit un montant dix fois supérieur. La facture est salée. D’après les calculs du Canardune assiette vaudrait ainsi entre 400 et 500 euros pièce selon le modèle. Le Canard Enchaîné note aussi que, si les texte officiels disposent que la manufacture de Sèvres attribue « gratuitement » ses productions pour « l’aménagement et l’office des résidences présidentielles », c’est in fine l’État qui passe à la caisse par le biais des subventions qu’il attribue à l’institution, qui représenteraient près de 60% de ses ressources.

Soupçons de conflit: Alexis Kohler : ce n’est pas une affaire (Elysée)

Soupçons de conflit: Alexis Kohler : ce n’est pas une affaire (Elysée)

Pour le gouvernement ce n’est  est pas uen affaire «la hiérarchie, qui était informée de ses liens personnels, a naturellement veillé au conflit d’intérêt potentiel. C’est donc bien volontiers que Monsieur Kohler communiquera spontanément au parquet l’ensemble des documents qui prouvent sa conduite respectueuse du droit dans toutes les circonstances de son parcours professionnel et mettra ainsi un terme à bref délai au soupçon totalement infondé qui a été jeté sur lui, à l’évidence en raison de ses fonctions de secrétaire général de l’Elysée», assure la présidence. «Cette plainte s’appuie sur des articles de presse de Mediapart qui contiennent de nombreuses et graves erreurs factuelles», ajoute l’Elysée. Christophe Castaner, le secrétaire d’État chargé des Relations avec le Parlement a d’abord indiqué que les associations comme Anticor «multiplient des initiatives… et les perd souvent».En attendant uen perquisition a été effectuée à Bercy par la PNF.  A suivre comme toutes les autres affaires qui n’en sont pas !

 

 

 

Un an à L’Elysée : 57% mécontents

Un an à L’Elysée : 57% mécontents

Rien n’est perdu pour Macron qui sera surtout attendu sur ses résultats en fin de mandat mais ce n’est pas gagné d’avance car après un an à l’Elysée. Selon l’institut de sondage BVA, 57 % des Français se déclarent plutôt mécontents. Le problème majeur de Macron c’est que d’une certaine manière il a été élu par défaut non par d’adhésion à son programme mais faute d’autre candidat crédible et surtout par rejet de Marine Le Pen. Macron a été élu en gros par le centre gauche mais mène une politique de droite qui manque sérieusement d’équilibre social.   La popularité d’Emmanuel Macron a donc décliné de près de 20 points, passant de 62% d’opinions favorables à 43% fin avril. Les annonces impopulaires du début du quinquennat, telles que la suppression de l’impôt sur la fortune, la baisse des APL ou la fin des emplois aidés, correspondent à la forte baisse du début de mandat. Le sondage  permet d’observer qu’Emmanuel Macron est en perte de vitesse chez les retraités. S’il a largement été soutenu par les plus de 65 ans au moment de l’élection présidentielle, le chef de l’État semble payer la hausse de la CSG. Auprès de cette catégorie, la popularité du président a perdu 26 points en douze mois. Et cette tendance n’est guère meilleure chez les employés et ouvriers, avec une baisse de 17 points. En matière de revenus, le décrochage est particulièrement visible chez les ménages gagnant moins de 1, 500 euros par mois avec 34 points en moins. Sans surprise, cette baisse est beaucoup moins marquée chez les ménages aux revenus supérieurs à 3. 500 euros (-11points). Enfin, la baisse la moins spectaculaire concerne les 18-34 ans avec « seulement » 11 points en moins. La ligne de fracture est également visible au niveau géographique. 80 % des Français estiment qu’Emmanuel Macron ne ­comprend pas la situation des habitants des zones rurales.  Sur l’ensemble des actions menées par la présidence de la République, seule celle exercée pour « restaurer l’image de la France dans le monde » est saluée par une majorité de Français. Sur la croissance économique, les avis sont partagés. 47 % des interrogés considèrent le bilan d’Emmanuel Macron comme positif et autant perçoivent l’action du chef de l’État comme un échec. En réalité, son action n’a pas grand-chose à voir avec l’ensemble des bonnes performances économiques tricolores en 2017. Exceptés les deux derniers thèmes évoqués, tous les autres domaines d’action sont considérés comme un échec par une majorité de répondants, plus particulièrement en matière d’immigration (78%), de pouvoir d’achat (78%) et de fiscalité (70%).Pour BVA, les mesures relatives à la CSG et à l’ISF sont venues plomber la popularité du président auprès d’une partie des Français et « nourrir l’image de « président des riches »». Plus de 80 % des répondants déclarent d’ailleurs ne pas avoir le sentiment de profiter personnellement de la politique mise en œuvre par l’exécutif. En revanche, les résultats révèlent une forme d’attentisme :

« 43 % des Français sont encore prêts à attendre de voir quels seront les résultats avant de juger. »

Les journalistes virés de l’Elysée !

 

Les journalistes virés de l’Elysée !

 

Pas une mise à l’écart mais ça y ressemble sérieusement. Jusque-là les journalistes accrédités auprès de l’Élysée fréquentaient  une salle de presse située à l’intérieur de l’Élysée. Désormais cette salle de presse sera localisée à l’extérieur de sorte sans doute de limiter les contacts avec les différents chargés de mission auprès de Macron. Officiellement,  il s’agit d’une décision pour rationaliser l’utilisation des bâtiments. Et de manière perverse, l’Elysée indique que la nouvelle salle de presse sera plus grande et permettra de mieux accueillir les journalistes. On sait que Macron entretient des liens ambigus avec les médias. Il ne veut sans doute pas imiter François Hollande qui était tombé dans le délire verbal. Macron craint par-dessus toutes les contradictions au sein de ses conseillers et de sa majorité. Il veut donc cadenasser les rapports avec la presse comme il l’a cadenassé le gouvernement et le parti en marche. Pas sûr cependant que cette discipline de fer imposée par le monarque républicain résiste toujours aux pressions sociales et sociétales. De toute évidence le président république a une conception très centralisée non seulement de la vie politique mais aussi du rapport entre pouvoir central et le citoyen .Quatre agences de presse – Reuters, AFP, AP et Bloomberg – disposent aujourd‘hui d‘un accès permanent à cette salle, qui donne sur la cour de l‘Elysée et est ouverte aux autres journalistes lors de réception de chefs d‘Etat ou d‘évènements politiques ou culturels. La future salle de presse sera située à l‘extérieur du bâtiment principal de l‘Elysée, dans une rue adjacente. Plus grande, elle doit permettre selon l‘Elysée d‘accueillir des journalistes accrédités permanents en plus grand nombre issus des radios, télévisions et de la presse écrite. Cette salle sera toujours au cœur de l‘Elysée, ont insisté les responsables de la présidence, puisqu‘elle sera située dans une emprise de la présidence. L‘actuelle salle de presse a vocation à devenir une salle de réunion. Dans un communiqué, l‘association de la presse présidentielle (APP) prend note de la décision de l‘Elysée tout en “déplorant vivement” le “choix unilatéral malgré les promesses de concertation” de déplacer la salle de presse “hors du bâtiment entourant la cour d’honneur permettant un accès direct aux activités de la présidence.”

Les maires à l’Élysée: un double «dîner de cons»

 

 Les maires à l’Élysée d: un double  «dîner de cons»

 

Les maires à l’Élysée de Saint-Etienne un double  «dîner de cons»maire de Saint-Étienne a qualifié de dîner cons la petite sauterie gastronomique organisée par l’Élysée pour brosser les élus dans le sens du poil.  D’une certaine manière,  il s’agit même d’un double dîner cons  d’abord parce que les élus n’étaient pas obligés de se rendre à cet invitation s’ils étaient autant en colère. Ensuite parce qu’évidemment Emmanuel Macron  voulait flatter l’ego des  maires. E n les recevant dans le palais de la république monarchique. Le maire de Saint-Etienne est lui-même tombé dans le panneau. Il évoque le «sentiment étrange», «On avait un peu l’impression de participer à un dîner de cons. Les maires ont un peu le sentiment d’être pris pour des François Pignon»,  «Être invité à l’Elysée c’est toujours un honneur, bien entendu», explique Gaël Perdriau. «Mais ne pas voir celui qui vous invite, ne pas pouvoir échanger avec lui… Ça me fait penser aux auditions du pape au Vatican. Il y avait trois antichambres avant de pouvoir arriver là où il recevait. Nous avons été très peu à pouvoir approcher» Emmanuel Macron, regrette-t-il. «Il n’a pas daigné venir s’exprimer», tranche le maire qui «attendait, compte tenu du climat» de défiance entre l’exécutif et les élus locaux, une parole du chef de l’Etat.  «Il ne faut pas que le président de la République pense qu’en nous caressant le dos comme il a peut-être cherché à le faire hier soir avec ce cocktail, il a mis un étouffoir sur l’ensemble des sujets qui nous préoccupent», prévient le maire de Saint Etienne. Celui-ci dénonce «l’expression très arbitraire, très autoritaire» du président de la République lorsqu’il prend des décisions. «Il est éloigné dans les préoccupations qui sont les nôtres sur le terrain. Ça me fait penser à la foudre de l’Olympe qui frappe de manière arbitraire, très sévère des sujets comme le logement, l’emploi, le travail sans associer les postes avancés de la République que sont les maires», plaide-t-il alors que la colère des élus se cristallise sur la réduction des emplois aidés, la suppression partielle de la taxe d’habitation, ou encore le plan d’économies de 13 milliards d’euros réclamé sur l’ensemble du quinquennat. «L’opération de calinothérapie» a également été dénoncée par Annie Genevard, vice-présidente de l’Assemblée nationale. La députée du Doubs voit une «absence de considération et de connaissance des collectivités locales» chez le chef de l’Etat, qu’elle accuse également de «mépris».

Mélenchon : adieu l’Elysée, Matignon, et vive l’opposition

Mélenchon : adieu l’Elysée, Matignon, et vive l’opposition  

L’atterrissage risque d’être difficile pour Mélenchon, il a d’abord cru pouvoir ce qualifier pour la finale de l’Élysée mais il n’est arrivé qu’en quatrième position. Ensuite il s’est vu à Matignon avec une majorité de députés insoumis. Malheureusement les sondages ne lui donnent aujourd’hui qu’environ une vingtaine de députés, pas même de quoi faire un groupe. Du coup Mélenchon revoit encore en baisse ses objectifs et reprend son costume d’opposants un costume qui lui va mieux car sa dialectique radicale et ses invectives ne conviennent guère avec un statut de gestionnaire sans parler de ses orientations le plus souvent incohérent et contradictoire. D’où cette sorte de bien culpa un peu confus : « Un député d’opposition c’est un lanceur d’alerte, c’est un écrivain d’amendements, c’est cette fonction là qu’il faudra tenir, explique Jean-Luc Mélenchon. Ce qu’il y a de nouveau, c’est que dans notre famille politique et intellectuelle on est devenu plus proposant que dénonçant. Il y a eu une telle avalanche de dénonciations qu’à un moment donné, elles ne retiennent plus l’attention. Lorsque l’on propose des choses, les gens essayent de voir quel compte ils pourraient y trouver et c’est plus convaincant. »

123



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol