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Entrisme islamique : les élus complices

Entrisme islamique : les élus complices

« Face à l’entrisme islamiste, les élus locaux ont incontestablement une part du combat à mener », par Renaud Muselier et Martine Vassal dans la Tribune

Depuis dix jours, la diffusion du rapport « Frères musulmans et islamisme politique en France » a permis de confirmer, avec rigueur et précision, l’ampleur prise par l’entrisme politique de ces nébuleuses islamistes sur le territoire national.

Certains ont voulu y voir un déchaînement de méfiance contre les Musulmans de France, oubliant ainsi qu’ils assimilaient eux-mêmes l’immense majorité de croyants pacifiques et républicains, avec ces mouvements islamistes ennemis de la République.
« Si nous voulons désarmer les Frères musulmans, il nous faut réarmer la promesse républicaine », par Aurore Bergé, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes

Rappelons-le : l’islamisme n’est pas l’islam, et nos compatriotes musulmans aspirent à une République forte face au séparatisme, face à l’entrisme, face à l’islamisme politique.

Le combat des élus locaux

On peut d’ailleurs remercier le ministre de l’Intérieur d’avoir rendu ce rapport public, et le Président de la République d’avoir immédiatement convoqué un conseil de défense pour prendre la mesure de ses conclusions. Ses enseignements s’appliquent d’ailleurs à tous. Personne ne peut s’en exonérer tout à fait, et aucun secteur de la société ne semble véritablement épargné.

Les élus locaux, au plus près de leurs territoires, au plus près des Français, ont incontestablement une part du combat à mener. À titre d’exemple, nous avons consulté ce rapport le jour de sa parution, pour y découvrir que le lycée Ibn Khaldoun, collège-lycée privé sous contrat avec l’État à Marseille, faisait partie du « centre de l’écosystème frériste des Bouches-du-Rhône ».

Nous avons immédiatement écrit à la ministre de l’Education nationale, ainsi qu’au préfet de région, pour leur annoncer la suspension immédiate de nos financements légaux à cet établissement, et leur demander l’ouverture d’une inspection académique complète.

La loi nous force à payer aveuglément

Il faut savoir que les régions et les départements sont systématiquement appelés à financer les établissements privés sous contrat avec l’État, au titre de l’article L442-9 du Code de l’éducation ! Mais, contrairement aux établissements publics où les collectivités ont des agents capables de faire remonter l’information, nous sommes sans yeux ni oreilles dans les établissements privés.

Autrement dit, la loi nous force à payer aveuglément, sans avoir la moindre possibilité d’être informés directement de la situation derrière les murs de ces collèges, de ces lycées. Cette situation n’est pas acceptable. C’est pour cela que nous avons immédiatement suspendu nos financements et demandé des réponses. Aujourd’hui, seul l’Etat est en mesure de dépêcher cette inspection académique, et faire toute la lumière sur la réalité de la situation.

Plus aucun financement

Pour ce qui concerne le Département des Bouches-du-Rhône et la Région Provence-Alpes- Côte d’Azur, nous prenons toutes nos responsabilités dans cette attente. Aucun financement ne sera accordé par nos collectivités tant que nous n’avons pas de garantie, du côté de l’Etat, de rupture complète de ces liens avec les Frères Musulmans.

Cette grande détermination de tous les élus locaux sera nécessaire si nous voulons gagner contre l’islamisme politique. Chaque maire, chaque président de collectivité détient sa part de responsabilité, d’exigence et d’équité.

Il en va de la défense de nos valeurs républicaines, de notre pays la France, mais aussi de la protection de nos compatriotes musulmans qui sont les cibles de l’entrisme, les victimes de l’ambiguïté coupable de certains.

Cette grande cause nationale se jouera donc au niveau local. Et nous, élus locaux de toute la France, aurons besoin de l’appui sans réserve de l’Etat dans les initiatives que nous prendrons. Unis, nous pouvons faire reculer l’entrisme.

La proposition de loi  sur les déserts médicaux » soutenue par 1513 élus locaux

La proposition de loi  sur les déserts médicaux » soutenue par 1513 élus locaux

1.510 élus locaux dont 915 maires, issus de 68 départements appellent les parlementaires à voter le texte (transpartisan) du député Guillaume Garot pour enrayer les déserts médicaux dans les centres villes, les quartiers et les territoires.

Nous, élus locaux, engagés chaque jour au contact de nos concitoyens, partageons la détresse de ceux qui n’ont plus de médecin, et nous inquiétons du sentiment d’abandon qu’elle nourrit, alors que se creusent chaque jour davantage les inégalités d’accès aux soins. Il faut reconnaître cet échec collectif, lorsque la République n’est plus capable de garantir à chacun l’accès à un généraliste ou à un spécialiste.

Nous ne doutons pas de l’engagement des acteurs, soignants comme politiques, élus comme usagers, à trouver des solutions à cette crise qui touche des millions de Françaises et de Français. Il n’existe pas de solution « miracle » contre les déserts médicaux, à plus forte raison parce que notre démographie médicale continuera à se dégrader jusqu’en 2030. C’est la raison pour laquelle nous avons le devoir d’agir vite, avec tous les leviers à notre disposition.

Nous soutenons en ce sens la proposition de loi transpartisane actuellement discutée à l’Assemblée nationale. Elle fait de la régulation de l’installation des médecins, déjà appliquée pour de nombreuses professions de santé (kinésithérapeutes, infirmiers, pharmaciens, sages-femmes, dentistes) le nécessaire levier d’une politique à mener par ailleurs sur tous les fronts  : poursuite des dispositifs incitatifs, développement de l’exercice collectif et coordonné, amélioration des conditions de travail en internat, démocratisation de l’accès aux études de santé, développement des stages en médecine de ville, accompagnement des collectivités dans leurs politiques locales d’accès aux soins.

Parce qu’il refuse de baisser les bras face à l’urgence, parce qu’il bénéficie d’un large soutien sur les bancs de droite, de gauche et du centre au Parlement, ce texte doit poursuivre son cheminement parlementaire. L’attente de nos concitoyens est forte  : ne les décevons pas.

Élus de terrain, attachés à la promesse républicaine de la santé pour tous, nous appelons l’ensemble des députés à voter cette loi indispensable.

Politique: La haine en ligne des élus devient insupportable

Politique: La haine en ligne des élus devient insupportable

Nombre d’élus qui visiblement ont du mal à incarner l’intérêt général s’donne au sport favori qui consiste à faire exploser leur haine de leur adversaire sur les réseaux sociaux. Bien entendu à démocratie on peut comprendre que les avis divergent et parfois s’opposent  assez fortement par contre utiliser l’invective et l’injure constitue un acte de faiblesse démocratique et même psychologique. Ce qui peut parfois comprendre–sinon s’admettre– chez le citoyen ordinaire devient intolérable chez  des élus de la nation

Les maîtres en la matière chez les « insoumis » mais aussi chez les écolos et maintenant dans beaucoup de familles politiques y compris au parti socialiste qui pourtant n’a pas besoin d’exposer au grand jour des contradictions idéologiques historiques.

En réalité, faute d’analyses pertinentes et de vision claire, certains élus nationaux s’attaquent aux personnes elles-mêmes. Bref dans une crise politique déjà grave, on atteint les bas-fonds qui révèlent la la bassesse et le manque d’envergure de nombre d’élus notamment parlementaire. De ce point de vue la crise politique finira le moment venu par une crise de régime mais pourrait prendre encore davantage un aspect de crise sociétale avec des élus devenus fous, inconsistants et haineux.

Politique: La haine devient insupportable chez des élus

Politique: La haine  devient insupportable chez des élus

Nombre d’élus qui visiblement ont du mal à incarner l’intérêt général s’adonnent au sport favori qui consiste à faire exploser leur haine de leur adversaire sur les réseaux sociaux. Bien entendu dans une démocratie on peut comprendre que les avis divergent et parfois s’opposent  assez fortement; par contre, utiliser l’invective et l’injure constitue un acte de faiblesse démocratique et même psychologique. Ce qui peut parfois comprendre–sinon s’admettre– chez le citoyen ordinaire devient intolérable chez  des élus de la nation

Les maîtres en la matière chez les « insoumis » mais aussi chez les écolos et maintenant dans beaucoup de familles politiques y compris au parti socialiste qui pourtant n’a pas besoin d’exposer au grand jour des contradictions idéologiques historiques.

En réalité, faute d’analyses pertinentes et de vision claire, certains élus nationaux s’attaquent aux personnes elles-mêmes. Bref dans une crise politique déjà grave, on atteint les bas-fonds qui révèlent la la bassesse et le manque d’envergure de nombre d’élus notamment parlementaire. De ce point de vue la crise politique finira le moment venu par une crise de régime mais pourrait prendre encore davantage un aspect de crise sociétale avec des élus devenus fous, inconsistants et haineux.

 

Politique: La haine en ligne des élus devient insupportable chez des élus

Politique: La haine en ligne des élus devient insupportable chez des élus

Nombre d’élus qui visiblement ont du mal à incarner l’intérêt général s’donne au sport favori qui consiste à faire exploser leur haine de leur adversaire sur les réseaux sociaux. Bien entendu à démocratie on peut comprendre que les avis divergent et parfois s’opposent  assez fortement par contre utiliser l’invective et l’injure constitue un acte de faiblesse démocratique et même psychologique. Ce qui peut parfois comprendre–sinon s’admettre– chez le citoyen ordinaire devient intolérable chez  des élus de la nation

Les maîtres en la matière chez les « insoumis » mais aussi chez les écolos et maintenant dans beaucoup de familles politiques y compris au parti socialiste qui pourtant n’a pas besoin d’exposer au grand jour des contradictions idéologiques historiques.

En réalité, faute d’analyses pertinentes et de vision claire, certains élus nationaux s’attaquent aux personnes elles-mêmes. Bref dans une crise politique déjà grave, on atteint les bas-fonds qui révèlent la la bassesse et le manque d’envergure de nombre d’élus notamment parlementaire. De ce point de vue la crise politique finira le moment venu par une crise de régime mais pourrait prendre encore davantage un aspect de crise sociétale avec des élus devenus fous, inconsistants et haineux.

 

La haine en ligne des élus devient insupportable chez des élus

La haine en ligne des élus devient insupportable chez des élus

Nombre d’élus qui visiblement ont du mal à incarner l’intérêt général s’donne au sport favori qui consiste à faire exploser leur haine de leur adversaire sur les réseaux sociaux. Bien entendu à démocratie on peut comprendre que les avis divergent et parfois s’opposent  assez fortement par contre utiliser l’invective et l’injure constitue un acte de faiblesse démocratique et même psychologique. Ce qui peut parfois comprendre–sinon s’admettre– chez le citoyen ordinaire devient intolérable chez  des élus de la nation

Les maîtres en la matière chez les « insoumis » mais aussi chez les écolos et maintenant dans beaucoup de familles politiques y compris au parti socialiste qui pourtant n’a pas besoin d’exposer au grand jour des contradictions idéologiques historiques.

En réalité, faute d’analyses pertinentes et de vision claire, certains élus nationaux s’attaquent aux personnes elles-mêmes. Bref dans une crise politique déjà grave, on atteint les bas-fonds qui révèlent la la bassesse et le manque d’envergure de nombre d’élus notamment parlementaire. De ce point de vue la crise politique finira le moment venu par une crise de régime mais pourrait prendre encore davantage un aspect de crise sociétale avec des élus devenus fous, inconsistants et haineux.

 

Déficits publics et dettes: « c’est pas moi », (Le Maire, Borne, Attal , élus locaux etc)

Déficits publics et dettes: « c’est pas moi », (Le Maire, Borne, Attal , élus locaux etc)

Élisabeth Borne ancienne première ministre, a été particulièrement secouée lors de son audition au Sénat sur la responsabilité relative à la dérive du déficit du budget. Comme Bruno Le Maire, Attal et d’autres, elle a affirmé qu’elle n’était pas responsable et que la question des recettes ne relevait pas de la responsabilité du gouvernement ! Le même raisonnement que Bruno Le Maire ou une drôle de conception de la gestion ! Un peu comme si dans une entreprise ou un ménage on décidait d’ignorer les ressources pour décider des dépenses. La vérité sans doute c’est que plus personne ne contrôle vraiment la dérive suicidaire des déficits et de la dette. En cause un nombre incalculable de superstructures qui s’auto-développent d’autant plus facilement que les élus n’y comprennent pas grand-chose. Et le plus souvent, c’est la technostructure- (et les cabinets de conseil) qui décide de tout aussi bien au plan national qu’ au plan local. Résultat alors qu’on affirme partout être à l’euro près ( dixit Bruno Le Maire et autres élus y compris locaux), on a perdu de l’ordre de 50 milliards de recettes fiscales ! En clair on a dépensé 50 milliards supplémentaires sans les ressources correspondantes.

« Je n’ai pas eu d’alerte avant décembre 2023. Il est inhabituel de piloter des incertitudes sur les recettes. Cela ne relève pas de la responsabilité du gouvernement d’anticiper d’hypothétiques risques sur les recettes calculées par les services », a-t-elle déclaré devant les sénateurs.

Interrogée sur les notes d’alerte envoyées par Bercy, la désormais députée à l’Assemblée nationale a balayé d’un revers de main les arguments du duo de choc du palais du Luxembourg. « Les alertes de la mi-décembre ont porté sur les objectifs de recettes. Ce n’est pas habituel d’avoir des écarts de cet ordre là. Jusqu’à mi-décembre, je n’ai pas eu d’alerte pour mesurer l’ampleur du montant », a déclaré Elisabeth Borne.

S’agissant des prévisions de croissance du projet de loi de finances 2024 (1,4%) jugées optimistes par beaucoup d’économistes à l’époque, elle a estimé que « ce n’est pas le rôle du Premier ministre de challenger les hypothèses de croissance de son ministre de l’Economie. Il n’y a pas de services auprès du Premier ministre en mesure de challenger le ministre de l’Economie. Si le budget avait été construit sur des hypothèses erronées, le Haut conseil des finances publiques (HCFP) l’aurait signalé ».

Là encore, la défense de l’élue semble bien fragile. Le HCFP présidé par Pierre Moscovici, dans son avis remis au moment de la présentation du budget 2024 montre que, « les recettes semblent un peu surestimées. Elles sont tirées vers le haut par la prévision de croissance élevée de l’activité et, au-delà, par des hypothèses favorables sur le rendement de certains impôt».

Politique: Crise financière : « c’est pas moi », (Le Maire, Borne, Attal , élus locaux etc)

Politique:  Crise financière   : « c’est pas moi », (Le Maire, Borne, Attal , élus locaux etc)

Élisabeth Borne ancienne première ministre, a été particulièrement secouée lors de son audition au Sénat sur la responsabilité relative à la dérive du déficit du budget. Comme Bruno Le Maire, Attal et d’autres, elle a affirmé qu’elle n’était pas responsable et que la question des recettes ne relevait pas de la responsabilité du gouvernement ! Le même raisonnement que Bruno Le Maire ou une drôle de conception de la gestion ! Un peu comme si dans une entreprise ou un ménage on décidait d’ignorer les ressources pour décider des dépenses. La vérité sans doute c’est que plus personne ne contrôle vraiment la dérive suicidaire des déficits et de la dette. En cause un nombre incalculable de superstructures qui s’auto-développent  d’autant plus facilement que les élus n’y comprennent pas grand-chose. Et le plus souvent, c’est la technostructure- (et les cabinets de conseil) qui décide de tout aussi bien au plan national qu’  au plan local.  Résultat alors qu’on affirme partout être à l’euro près ( dixit Bruno Le Maire et autres élus y compris locaux), on a perdu de l’ordre de 50 milliards de recettes fiscales !En clair on a dépensé 50 milliards supplémentaires sans les ressources correspondantes.

« Je n’ai pas eu d’alerte avant décembre 2023. Il est inhabituel de piloter des incertitudes sur les recettes. Cela ne relève pas de la responsabilité du gouvernement d’anticiper d’hypothétiques risques sur les recettes calculées par les services », a-t-elle déclaré devant les sénateurs.

Interrogée sur les notes d’alerte envoyées par Bercy, la désormais députée à l’Assemblée nationale a balayé d’un revers de main les arguments du duo de choc du palais du Luxembourg. « Les alertes de la mi-décembre ont porté sur les objectifs de recettes. Ce n’est pas habituel d’avoir des écarts de cet ordre là. Jusqu’à mi-décembre, je n’ai pas eu d’alerte pour mesurer l’ampleur du montant », a déclaré Elisabeth Borne.

S’agissant des prévisions de croissance du projet de loi de finances 2024 (1,4%) jugées optimistes par beaucoup d’économistes à l’époque, elle a estimé que « ce n’est pas le rôle du Premier ministre de challenger les hypothèses de croissance de son ministre de l’Economie. Il n’y a pas de services auprès du Premier ministre en mesure de challenger le ministre de l’Economie. Si le budget avait été construit sur des hypothèses erronées, le Haut conseil des finances publiques (HCFP) l’aurait signalé ».

Là encore, la défense de l’élue semble bien fragile. Le HCFP présidé par Pierre Moscovici, dans son avis remis au moment de la présentation du budget 2024 montre que, « les recettes semblent un peu surestimées. Elles sont tirées vers le haut par la prévision de croissance élevée de l’activité et, au-delà, par des hypothèses favorables sur le rendement de certains impôt».

Législatives : les «frondeurs» de LFI élus quand même ?

Législatives : les «frondeurs» de LFI  élus quand même ?

En dépit de la quasi excommunication prononcée par le seul Mélenchon trois des quatre députés LFI ont des chances d’être élus aux législatives.

 

À l’issue du premier tour des législatives anticipées, les quatre députés LFI « frondeurs », et « purgés » lors de la distribution des circonscriptions, sont malgré tout parvenus à se qualifier au second tour. Lancés en dissidence, ils se retrouvaient pourtant sur la grille de départ avec à un concurrent LFI « officiel », sous la bannière « Nouveau Front populaire » – même si le reste de la coalition les soutenait. Dans la 15e circonscription de Paris et dans la 7e de la Seine-Saint-Denis, Danielle Simonnet et Alexis Corbière sont même arrivés en tête (41,87 % et 41,33 %), malgré une campagne violente où tous les coups semblaient permis.

 

Législatives :Le Nouveau Front populaire compte 32 élus au premier tour, 39 pour le RN

Législatives :Le Nouveau Front populaire compte 32 élus au premier tour, 39 pour le RN

Le Nouveau Front populaire compte 32 candidats élus députés dimanche soir, dès le premier tour des élections législatives, contre 39 pour le Rassemblement national, selon les chiffres officiels du ministère de l’Intérieur compilés par l’AFP.

Dans le détail, les Insoumis comptent 20 députés, les socialistes cinq, les Ecologistes cinq également, et les communistes deux.

Démocratie- de moins en moins de diversité sociale chez les élus

Démocratie- de moins en moins de diversité sociale chez les élus 

Un ouvrage universitaire collectif, coordonné par le politiste et le sociologue Didier Demazière, directeur de recherche au CNRS, revient sur les transformations du profil des élus, le sentiment de déclassement et la perception d’un métier qu’ils n’envisagent plus « à vie ». ( dans Le Monde)

Dans Des élus déclassés ?, ouvrage collectif (PUF, 132 pages, 11 euros), des universitaires posent à nouveaux frais la question de la condition des élus au sein de notre société. Le sociologue Didier Demazière, directeur de recherche au CNRS et membre du Centre de sociologie des organisations, et le politiste Rémi Lefebvre, professeur de sciences politiques à l’université de Lille et chercheur au Centre d’études et de recherches administratives, politiques et sociales (Ceraps), coordinateurs scientifiques de l’ouvrage, reviennent pour Le Monde sur les transformations récentes du métier et sur la réalité d’une éventuelle perte de prestige.

La question de la condition des élus est rarement posée en tant que telle dans le débat public. Pourquoi, selon vous ?

Rémi Lefebvre : Cet impensé est dû, selon moi, à deux éléments : d’abord, l’idéologie démocratique stipule que la politique est un engagement, et non un métier, ce qui rend difficile de l’analyser en tant que tel. Deuxièmement, il y a aujourd’hui une telle suspicion à l’égard de la politique et des élus, considérés par les Français comme des privilégiés, que les élus eux-mêmes ont peur d’aborder ces questions-là. Nous essayons, avec ce livre, de poser cette question à nouveaux frais – en insistant notamment sur le fait qu’en France, qui compte près de 500 000 élus, cette catégorie ne peut être pensée de manière unifiée car elle recouvre des situations extrêmement hétérogènes.

Comment le métier d’élu et la façon dont il est valorisé se sont-ils transformés dans les dernières décennies ?

Didier Demazière : Prenons l’exemple des maires : ils ont connu un alourdissement et une technicisation de leur travail qui impacte beaucoup les élus des petites communes, disposant de peu moyens humains. L’intercommunalité a souvent eu pour conséquence un transfert de pouvoir vers l’échelon supérieur. Globalement, l’activité des élus est aussi davantage surveillée : le cumul des mandats est restreint, les contrôles sur leurs frais de représentation se multiplient…

C’est dans ce contexte de transformation de leur activité qu’est intervenue la série d’agressions de maires, et qu’elle a été interprétée par leurs assemblées représentantes comme le signe d’une dévaluation de leur image.

Inondations- La faute aussi à l’aménagement du territoire, à l’urbanisme et aux élus

Inondations- La faute aussi à l’aménagement du territoire, à l’urbanisme et aux élus

On trouvera peu d’experts, d’aménageurs, d’urbanistes ou d’économistes pour mettre en cause le phénomène d’urbanisation de la société. Pour la plupart de ces experts, la super ville, c’est le Graal de la civilisation et du progrès. Aujourd’hui de l’ordre de 80 % des Français habitent en zone fortement urbanisée ;en clair dans et près des grandes villes. Surtout près des métropoles une quinzaine en tout et près des villes d’attraction six ou sept par département en moyenne. Pour le reste, c’est le grand désert économique, démographique et sociétal.

Dans les zones sur urbanisée le béton et le goudron ont remplacé des centaines voire des milliers d’hectares de terres. L’eau n’y pénètre pas et y ruisselle d’autant mieux.

On entend évidemment les cris d’Orphée de certains responsables pour critiquer cette situation voire mettre en cause la responsabilité des responsables situés au-dessus d’eux. Le problème c’est que ce n’est pas seulement une question de responsabilité hiérarchique mais une question sociétale de conception de l’aménagement du territoire c’est-à-dire de la répartition des activités économiques et humaines.

Or les villes, super-villes et autres métropoles font tout pour attirer de plus en plus de populations( donc aussi de ressources fiscales) et ce sont notamment les élus locaux qui sont à l’origine du développement de leurs propres communes. Des zones inondables ont ainsi été autorisées à la construction.

Malheureusement face au risque que constitue l’excès d’eau il n’y a guère de solution et ce n’est pas la construction d’un batardeau (petit mur autour des habitations) qui va rendre habitable ces zones à risques. Pas davantage que les retenues d’eau et autre barrages en amont qui ont forcément des limites. On peut lutter contre les incendies voire les stopper mais on n’arrête pas l’eau.

Dans les grandes villes tout est bétonné même certain bacs à fleurs. Les parkings, les allées, les rues bien sûr , les trottoirs, les espaces d’habitation évidemment sont en quelque sorte imperméabilisés sur des centaines et des milliers d’hectares.

Par ailleurs compte tenu de la spéculation foncière ( terrain agricole près des villes transformés en terrain constructible et dont les prix ont été multipliés par 1000 et davantage; De sorte que le prix du foncier représente la moitié du prix construction).

La responsabilité est générale, elle implique tout autant les élus nationaux responsables de l’aménagement du territoire que élus intermédiaires et locaux en charge du développement local et qui sont largement coupables de la bétonisation du territoire tandis que le reste du pays est livré à la désertification.

Des élus de gauche hors-sol

Des élus de gauche hors-sol

Il y a longtemps déjà que les partis de gauche ne sont devenus que des sortes de clubs pour élus et futurs élus. Ce qui explique largement leur marginalisation dans le paysage politique. Ils sont la plupart du temps en contradiction avec l’opinion sur les questions sociétales fondamentales. Un isolement qu’il justifie au nom de la pseudo détention d’une morale qui ressemble en fait à une sorte de corporatisme autour d’une charte davantage électorale que morale.

Sur la question de l’immigration, il n’y a pourtant pas photo. Le divorce est total avec l’opinion qui souhaitait un renforcement des conditions d’accès. Contrairement à la plupart des forces de gauche qui sont favorables à une immigration sans contrainte.

Au-delà d’ailleurs de l’immigration, il y a le poids de plus en plus important de population étrangère qui pèse sur les traditions et les valeurs de la république. Les étrangers représentent sans doute seulement 10 % mais les populations d’origine étrangère de l’ordre désormais de 25 % et on atteint la limite qui permette une absorption qui préserve la culture et la démocratie.

Certes ce n’est pas cette loi qui peut répondre totalement à cette problématique loin s’en faut. C’est en tout cas un pas vers la prise de conscience de limites à ne plus franchir et de problèmes de société à régler.

De ce point de vue, les clivages entre les partis de gauche et de droite sont obsolètes. Les valeurs fondamentales républicaines et les fondements de la civilisation française n’appartiennent à personne . En tout cas pas à des partis politiques ratatinés aussi bien à gauche qu’à droite et hors-sol depuis longtemps. Les Français dans leur majorité autour de 70 à 80 % refusent le déni de réalité concernant l’éclatement de la nation, les violences, l’islamisme, l’école ou encore le trafic de drogue, plus généralement le délitement de l’État y compris dans les sphères régaliennes.

Les violences aux élus: Croissance de 15%

Les violences aux élus: Croissance de 15%


La plupart des personnes chargées de service public sont de plus en plus victimes de violences qui n’ont strictement rien à voir le plus souvent avec leurs fonctions en particulier dans les quartiers difficiles. Les maires, eux, sont souvent les premières cibles car ils sont détenteurs de la gestion de l’intérêt général qui contrarie certains intérêts particuliers et ou des abrutis. Il est clair que juridiquement on manque d’outils juridiques et de répression contre les auteurs de toute violence concernant les personnes chargées de missions de service public (pompier, police, médecin, infirmièr, conducteur de bus et autre maire).

Les atteintes aux élus ont augmenté de 15% entre 2022 et 2023, selon les chiffres obtenus dimanche 19 novembre par franceinfo auprès du cabinet de la ministre déléguée, Dominique Faure, chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité, qui dépend du ministère de l’Intérieur.

2 387 atteintes aux élus ont été comptabilisées au 12 novembre 2023. C’est plus que sur toute l’année 2022 (2 265 atteintes). D’après les projections, les atteintes aux élus vont même grimper pour atteindre 2 600 d’ici la fin de l’année. Le terme « atteintes » comprend notamment les injures, les messages menaçants, les violences physiques ou encore les dégradations de permanences.

Dans le détail, ces atteintes concernent des maires (six cas sur 10). Il s’agit principalement de menaces, d’injures ou d’outrages (70% des cas).

Ces atteintes, en hausse, s’expliquent de plusieurs manières. Toujours selon le ministère, il y a d’un côté la « libération de la parole », à l’image de ce qui avait été fait sur le sujet des violences intrafamiliales. Depuis plusieurs mois, la ministre et les forces de l’ordre appellent en effet les élus à porter plainte, quelle que soit la gravité de l’acte. D’un autre côté, plusieurs événements nationaux ont été vecteurs de violences cette année : retraites, violences urbaines, etc.

Priorité aux trains ? (Elus écologistes)

  Priorité aux trains (Elus écologistes)

 

Alors qu’existe une majorité transpartisane pour faire du train le fer de lance de notre politique de mobilité, rien ne se passe au sommet de l’Etat, déplorent, dans une tribune pour « Le Monde », les élus écologistes, qui prônent l’adoption d’un « bouclier mobilité » .

Une intention louable et sympathique. Le seul problème c’est que le train ne dessert plus que les grandes villes et que le réseau ferroviaire très maillé il y a 100 ans a été complètement massacré. Le train n’occupe plus une part très marginale dans le déplacement des personnes. ( Il est en voie de d’obsolescence complète en marchandises)NDLR

 

 

La hausse vertigineuse des prix de l’énergie plonge des millions de familles dans la précarité énergétique. Entre mi-2021 et mi-2022, en cumulant le renchérissement de l’électricité, du gaz et des produits pétroliers, les prix de l’énergie ont augmenté de 28 % pour les ménages. Cette crise est un révélateur des choix politiques pris depuis des décennies, privilégiant la route pour les personnes comme pour les marchandises, et freinant trop souvent la nécessaire sortie de notre dépendance aux énergies fossiles.

En France, les transports sont le premier secteur émetteur de CO₂ et le seul secteur qui ne réduit pas ses émissions depuis 1990. Il faut agir sans attendre. Alors comment se déplacer tout en restant dans les limites planétaires acceptables pour la survie de l’humanité ? Comment tenir nos engagements de réduire de 55 % nos émissions de carbone d’ici à 2030 ? Et comment soulager le porte-monnaie des ménages ? La réponse passe nécessairement par le train.

 

De la déclaration « Pour un état d’urgence ferroviaire », signée le 24 mai par trois sénateurs dans Alternatives économiques, au « sursaut pour sauver le ferroviaire français » appelé, le 19 juillet, dans une tribune publiée dans Le Monde, par Jean Rottner, président de la région Grand-Est, les prises de position se multiplient. Elles attestent de l’existence d’une majorité transpartisane pour faire du train le fer de lance de notre politique de mobilité. Qu’en est-il au sommet de l’Etat ? A part de bonnes intentions dans les discours : rien. Aucune annonce forte de la part du gouvernement concernant le train du quotidien.

Pourtant, nos voisins européens empruntent d’autres voies. Il est temps de s’en inspirer pour investir dans le matériel roulant et les infrastructures, et activer tous les leviers pour développer considérablement l’offre, le maillage, la fréquence, l’accessibilité sociale (avec tarifs adaptés) et le confort des trains

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