Archive pour le Tag 'elles'

Afghanistan : interdiction aux femmes maintenant de se parler entre elles !

Afghanistan : interdiction aux femmes maintenant de se parler entre elles !
C’est la dernière trouvaille liberticide des islamistes radicaux en Afghanistan qui ont décidé d’interdire aux femmes de se parler entre elles. Dès lors on comprend mieux la finalité du régime islamiste radical en Afghanistan et ailleurs ( Iran par exemple) pour museler tous les droits à la parole et plus généralement la démocratie. Une perspective  réjouissante pour ceux qui ont 1000 ans de retard sur la société et qui pourtant rêvent de diffuser cette philosophie religieuse et politique à l’ensemble de la planète.

Depuis l’été dernier en Afghanistan, les Talibans ont en effet édicté de nouvelles règles à ces dernières parmi lesquelles l’interdiction de communiquer, même entre elles. L’information provient de Rukhshana Media , une agence de presse fondée par la journaliste afghane Zahra Joya, qui vit désormais en exil au Royaume-Uni.e la vertu et de la Prévention du vice, ont souligné plusieurs médias. Celui-ci a d’ailleurs ajouté qu’en ce sens, les Afghanes n’ont plus le droit «d’entendre la voix» de leurs consœurs, devant ainsi privilégier le chuchotement lors de leur prise de parole. Dans cette même logique, elles ne peuvent plus «faire le Takbir ou l’Azan» (prières à voix haute) et ne peuvent pas chanter non plus. Des règles qui les isolent totalement de la vie sociale, et ne sont pas représentatives de la religion islamique, comme le rapportent certains observateurs. «C’est une vision inquiétante de l’avenir de l’Afghanistan», a ainsi souligné Roza Otunbayeva, responsable de la Mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan, relaye Courrier International.

 

Les nationalisations de l’économie par la « nouvelle union populaire » sont-elles vraiment crédibles ?

Les nationalisations de l’économie par la nouvelle union populaire sont-elles vraiment crédibles ?

 

La Nouvelle union populaire de la gauche qui se construit autour de la France Insoumise – avec EELV, le PC et le PS – préconise un virage économique radical. A 180 degrés. Avec au menu, notamment, d’importantes nationalisations comme les banques, Engie, EDF etc … Si dans la bouche de Jean-Luc Mélenchon, l’opération semble simple, elle est complexe à mettre en oeuvre. Les interrogations dans un papier de la Tribune

 

 

L’union populaire menée par Jean-Luc Mélenchon prône une importante série de nationalisations. C’est l’un des principaux axes du programme de l’alliance qui se crée actuellement à gauche autour de Jean-Luc Mélenchon : la nationalisation d’une partie de l’économie.

Ainsi, le leader de la France Insoumise, aujourd’hui chef de file de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (Nupes), propose-t-il de remettre dans le giron de l’Etat, les banques généralistes, les autoroutes, les aéroports, mais aussi certaines grandes entreprises comme Engie ou EDF – dont certaines ont déjà une part de leur capital gérée par la puissance publique – .

Pour la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale, ces nationalisations sont stratégiques. Il s’agit d’assurer que l’Etat français aura bien la main sur ces actifs essentiels de notre économie, afin qu’ils échappent au profit. Ce serait aussi, selon cette nouvelle formation politique, une garantie pour une meilleure redistribution et une meilleure lutte contre les inégalités.

Une nationalisation revient à une expropriation, à la reprise d’un bien. Il y a des questions juridiques qui se poseront mais une telle opération  implique aussi un dédommagement à verser aux actionnaires. Ainsi, il faut racheter l’actif à un niveau bien supérieur à sa valeur boursière. Pour les banques, – il faut d’abord préciser ce que veut dire « banque généraliste », car la Nupes l’évoque sous ce vocable – mais on imagine sans mal que ce serait les grands établissements comme la Société Générale, ou la BNP.

L’an dernier, ces établissements ont enregistré des profits records – 9 milliards d’euros de bénéfices en 2021, par exemple pour la BNP, ou encore 5,6 milliards pour la Société Générale – .Si l’Etat rachetait ces actifs, il faudrait donc prévoir des dizaines et des dizaines de milliards d’euros.

Reste à voir aussi, jusqu’ à quel niveau l’Etat rentrerait au capital, interroge par exemple l’économiste Christian de Boissieu. Prendra-t-il 100% ou limitera-t-il son contrôle à 51% ? … Et Christian de Boissieu de souligner qu’il « faudrait alors appliquer le pourcentage de contrôle ou bien réactualiser la facture de la nationalisation des banques de 1982-83 en tenant compte de la croissance des établissements bancaires depuis cette date et de l’évolution des prix également depuis cette date… Compliqué ! ».

Il y a des chances que la Nouvelle Union Populaire de la gauche éviterait la nationalisation à 100% comme ce fut le cas en 1981, dans les années Mitterrand.

Pour les sociétés d’autoroutes, on dispose d’estimations chiffrées. Ainsi, cet hiver Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie assurait qu’il faudrait payer entre 45 et 50 milliards d’euros aux concessionnaires si l’Etat reprenait dans son giron les sociétés avant la date de la fin de contrat, dont la plupart courent encore jusqu’à 2030. Et pour cause, il faudrait dédommager les sociétés. Ces opérations ne seraient donc pas neutres économiquement.

Si ces entreprises venaient ou revenaient sous la coupe de l’Etat, il faudrait que l’Agence française des participations de l’Etat, l’APE, rattachée au ministère de l’Economie et des Finances suive leur évolution et leur gestion. L’objectif étant d’optimiser leur rendement, de réaliser les meilleurs investissements, d’accompagner leur développement etc. « Or, comment faire avec si peu de moyens ? Aujourd’hui, l’APE comporte à peine une cinquantaine de personnes… alors que nous devrions pour être de bons gestionnaires en avoir au moins 10 fois plus », confie un fin connaisseur de Bercy. Si le portefeuille de l’Etat se densifiait, il faudrait  donc prévoir un important renforcement d’effectifs.

Enfin, même avec des moyens supplémentaires, l’Etat ferait-il mieux que le privé. Selon certains économistes, comme Jean-Marc Daniel, on peut en douter étant donné les résultats de sociétés comme la SNCF, EDF, ou Renault…

Enfin, quel serait le comportement des investisseurs, des milieux d’affaires ? Le programme des nationalisations proposé par Jean-Luc Mélenchon peut rappeler celui de 1981. Dans le monde économique, cette période reste un traumatisme. De nombreux entrepreneurs voient là le risque d’ une spoliation de leur travail.

Rappelons qu’entre 1997 et 2002, quand il revient au pouvoir, le gouvernement socialiste mené par Lionel Jospin avait alors procédé à une vague importante de privatisations – France télécom, Air France, les banques comme le Crédit lyonnais, les assureurs comme le Gan etc. Au total, Lionel Jospin avait ainsi reinjecté 30 milliards d’euros dans les caisses de l’Etat.

 

Les banques centrales vont-elles tuer la croissance ?

Les banques centrales vont-elles tuer la croissance ?

Ils n’ont rien appris, rien oublié. Les banquiers centraux risquent de commettre une erreur historique en resserrant leur politique monétaire trop tôt dans le cycle économique, fragilisant davantage l’occident dans une confrontation historique avec la Russie.

 

Tribune de Emmanuel Sales est président de la Financière de la Cité. dans « l’Opinion ».

 

L’inflation que nous connaissons est liée aux tensions sur les chaînes de production et à la hausse du prix des matières premières. Il n’y a chez nous aucun signe d’une boucle « prix-salaires » qui pourrait justifier un durcissement de la politique monétaire. La hausse des salaires négociés en zone euro s’élève à 1,6 % sur un an. L’inflation sous-jacente, qui mesure l’évolution des prix hors énergie, est à moins de 2 % hors effet rattrapage post Covid-19. Nous ne sommes plus dans la situation des années 1970. L’absence de mécanismes d’indexation limite le risque de spirale inflationniste. Remonter les taux d’intérêt dans ces conditions, c’est accentuer les difficultés des entreprises et des ménages alors que l’économie européenne est encore loin d’avoir rattrapé sa tendance d’avant crise.

Depuis une vingtaine d’années, l’Europe souffre d’un réglage monétaire trop étroit consécutif à la mise en place de l’euro, accentué par les politiques de contraction de la demande menées à la suite de la crise financière. Nous subissons aujourd’hui les conséquences de ces choix. L’Europe est plus dépendante de l’extérieur pour ses débouchés et pour ses approvisionnements. L’invasion de l’Ukraine a mis au jour les périls de cette stratégie mercantiliste. Le commerce n’adoucit pas les mœurs. Sans armée crédible, le système bismarckien caressé par les élites allemandes de réassurance avec la Russie ne mène nulle part.

La situation américaine est différente. Là-bas, les mesures de soutien à la demande ont créé une dynamique de croissance comparable à celle des années 1950. La Fed peut se permettre une erreur de politique monétaire, la BCE, non

Agenda de croissance. Face aux autocraties, l’Europe devrait donc adopter un agenda de croissance interne fondé sur des politiques monétaires et budgétaires ambitieuses. La situation américaine est différente. Là-bas, les mesures de soutien à la demande ont créé une dynamique de croissance comparable à celle des années 1950. La Fed peut se permettre une erreur de politique monétaire, la BCE, non.

Le moment semble favorable. Le résultat des élections présidentiellesdonne un nouvel élan aux idées françaises. L’Italie, l’Espagne, les pays au contact avec la Russie, l’Angleterre enfin, se retrouvent dans nos choix. La France a une capacité de frappe nucléaire tous azimuts, une armée digne de ce nom, une industrie agro-alimentaire puissante, un mix énergétique adapté, un fort potentiel de croissance. Tout ce dont nos voisins sont privés. Dans les prochaines années, sa population active devrait dépasser celle de l’Allemagne.

Dans cette logique, la question de la dette publique va passer au second plan. Le retour d’une croissance soutenue par la demande interne favorisera la réduction de l’endettement de façon plus sûre et durable que les « réformes structurelles ». La mise en place d’outils communs de financement à la suite de la crise du Covid-19 constitue un tournant stratégique majeur.

L’emprise idéologique que l’Allemagne continue d’exercer sur la BCE devra donc se desserrer. Dans la situation actuelle, la BCE ne peut plus gérer l’euro comme l’étalon-or, en faisant fi des méfaits économiques et sociaux des politiques déflationnistes. Le « modèle allemand », si cher aux élites françaises, a vécu. L’Europe n’est pas encore une puissance au sens classique du terme, mais elle n’a pas d’autre choix que de le devenir.

Emmanuel Sales est président de la Financière de la Cité.

Les banques centrales ne séduisent plus, non mais elles engraissent quand même la spéculation !

Les banques centrales ne séduisent plus, non mais elles engraissent quand même  la spéculation !

Andy Warwick, gérant chez Newton (BNY Mellon Investment Management) met en cause l’influence des banques centrales sur l’économie et les marchés. Si effectivement ces banques centrales  ont pour la plupart épuisé leurs munitions destinées au soutien de l’économie par contre les marchés eux se sont gavés de ces liquidités à bon marché pour soutenir des cotes complètement déconnectées des réalités économiques.  Les largesses des instituts d’émission ont contribué à faire prospérer les actifs financiers mais pas à relancer l’économie réelle et elles ont nourri un mécontentement qui s’exprime notamment dans la montée des populismes, a dit Andy Warwick  mercredi à des investisseurs lors d’une conférence à Paris.

“La Banque centrale européenne est plus accommodante que jamais, la Réserve fédérale l’est encore et la Banque du Japon ne cessera jamais de l’être mais leurs politiques monétaires ont échoué”, a-t-il dit. Si les actions restent soutenues par les injections massives de liquidité par les banques centrales, le marché obligataire et les indicateurs économiques avancés adressent des signaux inquiétants, selon le gérant.

“De nombreux voyants d’alerte sont au rouge”, a-t-il dit.

Une forme d’accord commercial entre les Etats-Unis et la Chine, auquel Donald Trump pourrait avoir intérêt s’il veut être réélu l’an prochain pourrait offrir aux actifs risqués un rebond de quelques mois, estime Andy Warwick. Un redécollage durable ne serait cependant possible, selon cet ancien de BlackRock, que si la Chine relançait la machine avec une stimulation monétaire massive. “C’est peu probable parce qu’elle pense d’abord et surtout à protéger son économie”, a-t-il dit.

Les banques centrales occidentales ont pour leur part épuisé leur arsenal, ce qui explique pourquoi elles ne cessent d’appeler la politique budgétaire à prendre le relais, a-t-il ajouté.

“Il faut quelque chose de structurel, comme une politique de relance budgétaire massive dans les économies occidentales qui ferait repartir l’inflation”, a dit le gérant de Newton. Dans ce contexte, la société de gestion privilégie la préservation du capital de ses clients et se tourne vers des actifs comme la dette émergente et le crédit à duration courte, sans oublier des actifs refuges comme l’or, a-t-il dit.

Climat des affaires : nouvelles améliorations en juillet

Climat des affaires : nouvelles améliorations en juillet

 

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Nouvelle amélioration du climat des affaires en juillet après celle de juin, un signe encourageant pour l’économie française. Certes pour l’instant la hausse du moral ne se traduit pas encore par une amélioration significative du chômage. En cause, le fait  qu’il faudra pour cela une croissance plus importante des carnets de commandes. Pour l’instant,  les perspectives dans ce domaine paraissent meilleures. Par ailleurs quelques indicateurs macro-économiques s’améliorent. Reste que la croissance espérée de 1,6, 7 % est encore insuffisante pour justifier une réelle inversion sur le terrain de l’emploi. On attend aussi le contenu des réformes économiques mais ce moral témoigne d’une meilleure confiance en l’avenir et constitue un indicateur avancé de la conjoncture future. L’indicateur global du climat des affaires, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise interrogés dans le cadre de cette enquête mensuelle, progresse d’un point à 108, un plus haut depuis juin 2011 et huit points au-dessus de sa moyenne de long terme, qui s’établit à 100. La marque du mois de juin a dans le même temps été revue en hausse d’un point, à 107.Par secteur, l’indicateur de l’industrie manufacturière est stable à 109 mais sa marque de juin a également été relevée d’un point. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient qu’il se maintienne à 108. Celui des services progresse d’un point à 104, un plus haut depuis juin 2011, et l’indicateur du bâtiment gagne lui aussi un point à 105, atteignant un meilleur niveau depuis septembre 2008 alors que sa marque de juin a été révisée en hausse d’un point. L’indicateur du commerce de détail a quant à lui encore gagné un point, à 108, et celui du commerce de gros, publié tous les deux mois, bondit de quatre points, à 109. L’indicateur de retournement pour l’ensemble de l’économie reste dans la zone indiquant un climat conjoncturel favorable, souligne l’Insee. Le nouvel indicateur de l’Insee du climat de l’emploi, inauguré en avril, perd en revanche deux points, à 107, retrouvant son niveau du mois de mai.

 




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