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Politique- Élisabeth Borne : un discours soporifique de curé de campagne

Politique- Élisabeth Borne : un discours soporifique  de curé de campagne 

 

« Aimons nous les uns les autres « aurait pu  dire Élisabeth Borne  qui a fait une sorte de discours soporifique d’1 heure 30. Le thème central était en effet de solliciter une adhésion des députés à la culture du compromis. « L’heure n’est pas à nous compter, mais à nous parler », a assuré la cheffe du gouvernement qui n’a pas demandé un vote de confiance, du fait de la majorité relative au Palais-Bourbon.  » Un discours fleuve, très général pour tenter de contenter un peu tout le monde et rassurer à propos du caractère démocratique de la méthode. Allant même jusqu’à envisager de consulter les acteurs économiques comme les organisations syndicales.

Bref plus de compromis et de dialogue. Pour le reste concernant les objectifs,  c’est un peu l’auberge Espagnole. Élisabeth Borne a traité un peu de tout notamment le pouvoir d’achat, le travail et le plein emploi, l’urgence écologique mais d’une manière tellement vague qu’on peut difficilement retenir une orientation un peu précise.

On retiendra surtout cet appel permanent au compromis lancé à une assemblée très divisée, aussi cette décision n’en explicitée de nationaliser EDF.. « Il est temps d’entrer dans l’ère des forces qui bâtissent ensemble…. « Les Français nous demandent de nous parler plus, de nous parler mieux et de construire ensemble…  Nous voulons redonner du sens à la valeur compromis, mais le compromis ce n’est pas se compromettre ». Une dernière formule littérairement esthétique mais qui évidemment ne veut strictement rien dire. On se compromet forcément en lâchant un peu sur ses positions de départ pour aboutir à un compromis.

Sur les thèmes prioritaires la première ministre est restée très vague en envisageant seulement « prolonger bouclier tarifaire sur les prix du gaz et de l’électricité, d’augmenter les revenus du travail, baisser les charges des indépendants ou encore revaloriser les retraites ». Mais sans autre précision des modalités et des niveaux.

Élisabeth Borne a cependant promis qu’il n’y aurait  pas de hausse d’impôts.( question comment on finance !)  Elle a longuement parlé de bâtir une société du plein emploi pour la fin du mandat présidentiel mais sans décliner les mesures précises. Un engagement qui ne mange pas de pain et vis-à-vis duquel des forces d’opposition ne peuvent être en désaccord.

La première ministre veut « bâtir la société du plein emploi » en changeant « notre rapport au travail ». Une belle intention mais complètement vide car elle aurait pu parler de la participation. De ce point de vue, Élisabeth Borne en rappelant le changement de nom de Pôle Emploi en France Emploi montre le caractère insignifiant du changement dans le domaine. Pour la forme,  la Première ministre a aussi parlé de la réforme des retraites sans doute pour faire plaisir aux Républicains mais sans grande conviction

La question écologique semble aussi reporter loin derrière les priorités. De ce point de vue la première ministre a repris les propos du président concernant la politique énergétique : « Nous déploierons les énergies renouvelables et nous continuerons à investir dans le nucléaire avec la construction de nouveaux réacteurs, car la transition énergétique passe par le nucléaire ». Autre promesse face à l’urgence climatique qui « impose des décisions fortes et radicales »!

Élisabeth Borne aussi traité de la formation notamment des jeunes, de la santé mais de manière tous toujours aussi générale. Elle a aussi annoncé la réforme de l’allocation adulte handicapé et sa déconjugalisation. Bref au total une sorte d’inventaire à la Prévert en évoquant de façon souvent superficielle les problématiques portées par les différentes sensibilités de l’assemblée mais de manière très approximative et sans engagement concret très précis. Bref, une sorte de sermon  de curé de campagne particulièrement ennuyeux et soporifique et que la bienveillance des grands médias a souvent qualifié d’exercice presque  réussi !

Élisabeth Borne : un discours soporifique de curé de campagne

Élisabeth Borne : un discours soporifique  de curé de campagne 

 

« Aimons nous les uns les autres « aurait pu  dire Élisabeth Borne  qui a fait une sorte de discours soporifique d’1 heure 30. Le thème central était en effet de solliciter une adhésion des députés à la culture du compromis. « L’heure n’est pas à nous compter, mais à nous parler », a assuré la cheffe du gouvernement qui n’a pas demandé un vote de confiance, du fait de la majorité relative au Palais-Bourbon.  » Un discours fleuve, très général pour tenter de contenter un peu tout le monde et rassurer à propos du caractère démocratique de la méthode. Allant même jusqu’à envisager de consulter les acteurs économiques comme les organisations syndicales.

Bref plus de compromis et de dialogue. Pour le reste concernant les objectifs,  c’est un peu l’auberge Espagnole. Élisabeth Borne a traité un peu de tout notamment le pouvoir d’achat, le travail et le plein emploi, l’urgence écologique mais d’une manière tellement vague qu’on peut difficilement retenir une orientation un peu précise.

On retiendra surtout cet appel permanent au compromis lancé à une assemblée très divisée, aussi cette décision n’en explicitée de nationaliser EDF.. « Il est temps d’entrer dans l’ère des forces qui bâtissent ensemble…. « Les Français nous demandent de nous parler plus, de nous parler mieux et de construire ensemble…  Nous voulons redonner du sens à la valeur compromis, mais le compromis ce n’est pas se compromettre ». Une dernière formule littérairement esthétique mais qui évidemment ne veut strictement rien dire. On se compromet forcément en lâchant un peu sur ses positions de départ pour aboutir à un compromis.

Sur les thèmes prioritaires la première ministre est restée très vague en envisageant seulement « prolonger bouclier tarifaire sur les prix du gaz et de l’électricité, d’augmenter les revenus du travail, baisser les charges des indépendants ou encore revaloriser les retraites ». Mais sans autre précision des modalités et des niveaux.

Élisabeth Borne a cependant promis qu’il n’y aurait  pas de hausse d’impôts.( question comment on finance !)  Elle a longuement parlé de bâtir une société du plein emploi pour la fin du mandat présidentiel mais sans décliner les mesures précises. Un engagement qui ne mange pas de pain et vis-à-vis duquel des forces d’opposition ne peuvent être en désaccord.

La première ministre veut « bâtir la société du plein emploi » en changeant « notre rapport au travail ». Une belle intention mais complètement vide car elle aurait pu parler de la participation. De ce point de vue, Élisabeth Borne en rappelant le changement de nom de Pôle Emploi en France Emploi montre le caractère insignifiant du changement dans le domaine. Pour la forme,  la Première ministre a aussi parlé de la réforme des retraites sans doute pour faire plaisir aux Républicains mais sans grande conviction

La question écologique semble aussi reporter loin derrière les priorités. De ce point de vue la première ministre a repris les propos du président concernant la politique énergétique : « Nous déploierons les énergies renouvelables et nous continuerons à investir dans le nucléaire avec la construction de nouveaux réacteurs, car la transition énergétique passe par le nucléaire ». Autre promesse face à l’urgence climatique qui « impose des décisions fortes et radicales »!

Élisabeth Borne aussi traité de la formation notamment des jeunes, de la santé mais de manière tous toujours aussi générale. Elle a aussi annoncé la réforme de l’allocation adulte handicapé et sa déconjugalisation. Bref au total une sorte d’inventaire à la Prévert en évoquant de façon souvent superficielle les problématiques portées par les différentes sensibilités de l’assemblée mais de manière très approximative et sans engagement concret très précis. Bref, une sorte de sermon  de curé de campagne particulièrement ennuyeux et soporifique et que la bienveillance des grands médias a souvent qualifié d’exercice presque  réussi !

Élisabeth Borne : un discours soporifique de curé de campagne

Élisabeth Borne : un discours soporifique  de curé de campagne 

« Aimons nous les uns les autres « aurait pu Élisabeth bornent qui a fait une sorte de discours soporifique d’1 heure 30.

Le thème central était en effet de solliciter une adhésion des députés à la culture du compromis. « L’heure n’est pas à nous compter, mais à nous parler », a assuré la cheffe du gouvernement qui n’a pas demandé un vote de confiance, du fait de la majorité relative au Palais-Bourbon.  » n discours fleuve, très général pour tenter de contenter un peu tout le monde est rassurer à propos du caractère démocratique de la méthode. Allant même jusqu’à envisager de consulter les acteurs économiques comme les organisations syndicales. Bref plus de compromis et de dialogue.

Pour le reste concernant les objectifs c’est un peu l’auberge Espagnole. Élisabeth Borne a traité un peu de tout notamment le pouvoir d’achat, le travail et le plein emploi, l’urgence écologique mais d’une manière tellement vague qu’on peut difficilement retenir une orientation un peu précise.

On retiendra surtout cet appel permanent au compromis lancé à une assemblée très divisée, aussi cette décision n’en explicitée de nationaliser EDF..

« Il est temps d’entrer dans l’ère des forces qui bâtissent ensemble…. « Les Français nous demandent de nous parler plus, de nous parler mieux et de construire ensemble…  Nous voulons redonner du sens à la valeur compromis, mais le compromis ce n’est pas se compromettre ». Une dernière formule littérairement esthétique mais qui évidemment ne veut strictement rien dire. On se compromet forcément en lâchant un peu sur ses positions de départ pour aboutir à un compromis.

Sur les thèmes prioritaires la première ministre est restée très vague en envisageant seulement « prolonger bouclier tarifaire sur les prix du gaz et de l’électricité, d’augmenter les revenus du travail, baisser les charges des indépendants ou encore revaloriser les retraites ». Mais sans autre précision des modalités et des niveaux.

Élisabeth Borne a cependant promis qu’il n’irait pas de hausse d’impôts. Elle a longuement parlé de bâtir une société du plein emploi pour la fin du mandat présidentiel mais sans décliner les mesures précises. Un engagement qui ne mange pas de pain et vis-à-vis duquel des forces d’opposition ne peuvent être en désaccord.  La première ministre veut « bâtir la société du plein emploi » en changeant « notre rapport au travail ». Une belle intention mais complètement vide car elle aurait pu parler de la participation. De ce point de vue, Élisabeth Morne en rappelant le changement de nom de pôle emploi en France Emploi montre le caractère insignifiant du changement dans le domaine.

Pour la forme,  la Première ministre a aussi parlé de la réforme des retraites sans doute pour faire plaisir aux Républicains mais sans grande conviction

La question écologique semble aussi reporter loin derrière les priorités. De ce point de vue la première ministre a repris les propos du président concernant la politique énergétique : « Nous déploierons les énergies renouvelables et nous continuerons à investir dans le nucléaire avec la construction de nouveaux réacteurs, car la transition énergétique passe par le nucléaire ». Autre promesse face à l’urgence climatique qui « impose des décisions fortes et radicales »!

Élisabeth Borne aussi traité de la formation notamment des jeunes, de la santé mais de manière tous toujours aussi générale. Elle a aussi annoncé la réforme de l’allocation adulte handicapé et sa déconjugalisation.

Bref au total une sorte d’inventaire à la Prévert en évoquant de façon souvent superficielle les problématiques portées par les différentes sensibilités de l’assemblée mais de manière très approximative et sans engagement concret très précis.

Bref, une sorte de sermon  de curé de campagne particulièrement ennuyeux et soporifique et que la bienveillance des grands médias a souvent qualifié d’exercice presque  réussi !

Elisabeth Borne: Un discours pâle et sans saveur

Elisabeth Borne:  Un discours pâle  et sans saveur

La Première ministre est à la politique ce que McDo est à la gastronomie, il ne faut donc pas s’attendre un discours goûteux qui marquera l’histoire. Celle que l’on considère comme une techno va se limiter au minimum syndical en égrenant quelques mesures pas trop clivantes. L’idée sera de s’en tenir à des généralités pour ne pas contrarier une assemblée nationale dans laquelle elle n’a pas la majorité. Elle appellera en outre au rassemblement dans une sorte d’homélie du type curé de campagne.

En fait,  elle parlera un peu de tout et de rien mais sans réel approfondissement et orientation précise ( surtout sur les retraites). Une sorte de discours plat avec beaucoup de creux et de banalités enveloppées dans du papier techno plus exactement du papier scientiste.

Difficile pour l’intéressée de tenir des propos à la hauteur de l’enjeu. Elle ne dispose pas en effet de la moindre légitimité politique. Elle a tout juste  été capable de se faire élire difficilement dans une circonscription en béton.

Faible ou ne pas dire insignifiante politiquement,  elle cumule un autre défaut, son manque de charisme auquel elle ajoute en plus un côté psychorigide assez méprisant vis-à-vis de ses interlocuteurs.

D’avance elle a prévenu qu’elle ne solliciterait pas la confiance de l’assemblée nationale. Son objectif sera surtout comme d’habitude de ne pas déplaire au président en reprenant à peu près mot pour mot les propos de Macron mais de façon plus terne. À sa décharge,  une problématique politique particulièrement complexe avec notamment la question de l’inflation qui s’envole, le pouvoir d’achat, la déliquescence de l’hôpital, l’environnement géopolitique dangereux, la crise de l’énergie et en plus maintenant la reprise de la crise sanitaire.

Covid: Élisabeth Borne déjà à côté de ses pompes

Covid: Élisabeth Borne déjà à côté de ses pompes

 

Les contaminations s’envole avec par exemple plus de 147 000 cas nouveaux en 24 heures hier mardi 28 juin 2022, la première ministre décide de ne pas envisager de mesure coercitive.

Elle réagit évidemment avec un mois de retard quand la situation sanitaire s’améliorait au point qu’on envisageait de ne plus fournir de statistiques relatives à la progression de la Covid .

 

Le gouvernement prendra donc des mesures minimales , il a besoin de faire adopter un projet de loi avant le 31 juillet pour pouvoir prolonger certaines mesures. Le dispositif de veille sera ainsi maintenu jusqu’au 31 mars 2023, tout comme la possibilité d’organiser un contrôle sanitaire aux frontières si besoin.

Notons aussi irresponsabilité totale de l’opposition.

La France Insoumise (LFI), qui ne comptait que 17 députés dans la précédente législature (contre 75 aujourd’hui) et le Rassemblement national (89 députés contre une poignée entre 2017 et 2022) s’étaient élevés contre le passe vaccinal, tandis que Les Républicains étaient très divisés sur la question.

Évidemment tout ce petit monde politique criera au scandale quand la pandémie reprendra de manière dangereuse à la fin d’été.

Campagne législatives : Elisabeth Borne, pas à la hauteur

Campagne législatives : Elisabeth Borne, pas à la hauteur 

  • Pascal Perrineau, politologue, estime qu’ Élisabeth Bernard pas été à la hauteur lors  de la campagne électorale des législatives .  Elisabeth Borne n’a pas joué son rôle de chef de la majorité durant la campagne. Par ailleurs, il relativise les résultats dans l’Opinion. 
Le bloc majoritaire a perdu environ trois points, les composantes de la Nupes ont gagné deux ou trois points. Au fond, on assiste à une assez grande stabilité de ces blocs même si, avec la Nupes, une gauche radicale est de retour. »

On évoque beaucoup une « résurrection de la gauche » mais la Nupes dépasse tout juste un quart des voix. « Ce n’est pas un score fabuleux, juge le professeur émérite à Sciences Po. Comparé à ce que des candidats comme Yannick Jadot ou Jean-Luc Mélenchon ont su attirer au premier tour, c’est même une érosion. 25% à 26% pour un bloc de gauche, en France, ce n’est pas grand-chose. »

Toujours est-il que le résultat reste une déception pour le camp macroniste. « Les forces qui constituent Ensemble! ne sont jamais devenues de vrais partis locaux, analyse Pascal Perrineau. Or une élection législative, c’est aussi une élection locale. Même les députés sortants de la macronie sont souvent inconnus au bataillon ». En outre, « la campagne a été indigente : programme extrêmement tardif, extrêmement flou, manque d’énergie… Et Elisabeth Borne n’a pas joué son rôle de chef de la majorité durant la campagne. »

Si Emmanuel Macron devait décrocher moins de 289 députés à l’issue du second tour, la situation serait-elle comparable à ce qu’a connu François Mitterrand en 1988 ? « Elle serait proche, car en 1988, Mitterrand ne dispose pas de la majorité. Mais il ne lui manque que quelques unités pour atteindre la barre des 289 et le gouvernement de Michel Rocard va de temps en temps s’appuyer sur les élus d’Outre-Mer, sur les centristes et les modérés, de temps en temps les communistes… Et il y avait l’article 49.3 qui a été utilisé 28 fois, ce qui n’est plus possible aujourd’hui. Ça sera plus difficile, surtout s’il manque une vingtaine de députés (…). Ça apprendra à Emmanuel Macron un peu de culture parlementaire ! On se mettra autour d’une table, on discutera, on cherchera des compromis… Je vis ça plutôt comme une qualité que comme un défaut. »

Pour Pascal Perrineau, « l’électorat est de plus en plus exaspéré qu’on lui dise de voter contre la droite radicale, contre la gauche radicale… Les électeurs ont envie qu’on leur donne de bonnes raisons pour voter. Un projet, une ambition pour le pays et il faut bien reconnaître que ce n’était pas le cas pour ces législatives. »

Elisabeth Borne : première déclaration insipide, « je ne mentirai pas « 

Elisabeth Borne : première déclaration insipide, « je ne mentirai pas « 

Pour a première interview, la nouvelle première ministre n’a guère fait dans l’originalité, le dynamisme et encore moins dans le charisme. Elle répète à peu près mot pour mot les propos de Macron avec de la pommade en plus. Une sorte  en même temps très flou dans lequel il est bien difficile de distinguer une ligne politique claire. (extrait)

Quel est votre modèle de Premier ministre ?
J’ai beaucoup apprécié de travailler avec Jean Castex et Édouard Philippe, mais il m’apparaît essentiel d’exercer sa fonction en cohérence avec soi-même, et non pas au regard de ce qu’étaient ses prédécesseurs. Ce qui me tient à cœur : concevoir des politiques publiques et agir dans le dialogue avec tous les acteurs, le plus possible en proximité avec les Français. Et pour cela : faire du gouvernement un collectif. J’aurai à cœur de l’animer ainsi.

J’ai une relation …. fluide avec Emmanuel Macron 

Comment allez-vous fonctionner dans votre duo avec Emmanuel Macron ?
C’est un honneur de travailler à ses côtés. J’ai porté des réformes et des politiques importantes pour mettre en œuvre son projet pendant ces cinq dernières années, et cela nous a permis de bâtir une relation solide et fluide.

Sur 27 membres du gouvernement, 14 sont issus de l’équipe sortante. Ce n’est pas le changement dans la continuité, mais la continuité dans la continuité, non ?
Emmanuel Macron a été élu sur la base d’un programme. Pour le mettre en œuvre, il est important d’avoir un équilibre : les ministres en place depuis plusieurs années et qui ont fait face à des crises inédites et conduit des chantiers importants apportent leur expérience et permettent d’être opérationnel tout de suite dans un contexte de crise préoccupant. Mais il faut aussi une respiration et faire entrer de nouveaux visages légitimes et compétents dans leur domaine, issus aussi bien de la société civile que de la gauche, du centre ou de la droite. L’essentiel, c’est que nous avons des personnalités très engagées et très énergiques, qui arriveront à des résultats rapides.

Le maintien d’Éric Dupond-Moretti au ministère de la Justice devrait susciter une levée de boucliers des magistrats. N’est-ce pas une erreur politique ?​
Ce que les Français peuvent constater, c’est qu’Éric Dupond-Moretti a obtenu la plus forte hausse du budget de la justice depuis vingt ans et des résultats concrets en matière d’effectifs et de délais de traitement des affaires, qu’il s’est pleinement mobilisé sur la justice de proximité. C’est ce que les Français attendent. Des états généraux de la justice ont été lancés pour aller plus loin et engager un chantier en profondeur. Il était important qu’il puisse recevoir les conclusions de ces travaux et engager rapidement leur mise en œuvre.

Depuis l’annonce surprise de sa nomination à l’Éducation nationale, Pap Ndiaye est la cible d’attaques de l’extrême droite. Est-ce une rupture avec l’héritage de Jean-Michel Blanquer ?
Évitons de caricaturer les positions. Tous les deux poursuivent le même but : assurer l’égalité des chances et l’excellence pour nos jeunes, ce qu’incarne parfaitement le nouveau ministre. Ce sont des personnalités différentes, mais je peux vous assurer que Pap Ndiaye aura à cœur de capitaliser sur ce qui a été fait sous le précédent quinquennat, comme​ le dédoublement des classes de CP. Nous devons aller plus loin. Notre détermination est totale pour garantir à chaque jeune de France les mêmes chances quelle que soit leur adresse, leur origine sociale.

À en croire Jean-Luc Mélenchon, votre gouvernement « ne fait que passer » puisque, selon lui, les Insoumis vont remporter les législatives des 12 et 19 juin…
Les outrances de Jean-Luc Mélenchon, personnellement, m’intéressent assez peu. M. Mélenchon, comme nous tous, devrait respecter nos institutions. L’élection présidentielle se joue à deux tours, et je rappelle qu’il n’était pas au second tour. Le gouvernement est déjà dans l’action. Il porte un projet au service des Français, comme tous nos candidats aux législatives.

Une Première ministre « chargée de la transition écologique », ainsi que vous a présentée Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée, en annonçant votre gouvernement vendredi, comment ça marche ?
La transition écologique doit irriguer l’ensemble des politiques publiques. Elle fait donc partie des fonctions de la Première ministre. Cette idée de planification est importante pour rassurer à la fois ceux qui trouvent qu’on ne va pas assez vite et leur montrer qu’on tient le cap, en l’occurrence l’objectif de neutralité carbone en 2050, et ceux qui craignent de ne pas être assez accompagnés dans cette transition. Nous devons montrer qu’on aidera les entreprises, les ménages et tous les Français pour arriver à cette neutralité carbone.

Comment allez-vous fonctionner avec les deux ministres chargées de la transition écologique ?
J’ai à mes côtés Amélie de Montchalin à la Planification écologique territoriale et Agnès Pannier-Runacher à la Planification énergétique. La première devra mettre en œuvre avec les élus la transition écologique dans les territoires, c’est-à-dire soutenir des projets d’aménagement en évitant les consommations excessives de ressources naturelles, accompagner les mobilités propres ou encore la rénovation des bâtiments. Bref, des choses très concrètes. La deuxième aura pour mission de sortir la France des énergies fossiles, de mener une politique fondée sur le renouvelable et le nucléaire, composante essentielle d’un mix énergétique, et de renforcer nos progrès en matière d’économie d’énergie. Il y aura également un secrétariat général chargé de la planification rattaché à la Première ministre pour s’assurer que chaque ministre porte dans son champ d’action l’ambition en matière de transition écologique.

Et si les ministres ne tiennent pas leurs objectifs ?
La Première ministre s’assurera que l’action de chaque membre du gouvernement les respecte.

Quelles seront les premières mesures à effet immédiat en matière d’écologie ?
Pouvoir d’achat et transition écologique sont conciliables. Cela suppose d’accompagner les plus modestes quand il s’agit par exemple de changer sa chaudière au fioul ou au gaz ou encore de passer des voitures thermiques aux voitures électriques… Nous voulons le faire rapidement. Comme le montre la sécheresse actuelle, le dérèglement climatique est déjà là. C’est maintenant qu’il faut agir.

Justement, qu’y aura-t-il sur la table du Conseil des ministres lundi ?
Les priorités ont été tracées par le président de la République : école, santé, transition écologique. Il y a aussi un sujet qui suscite l’inquiétude des Français : le pouvoir d’achat. Nous devons en tenir compte et être attentifs aux plus fragiles, qui peuvent être mis en difficulté par la hausse du prix des denrées alimentaires combinée à celle de l’énergie. Grâce aux mesures lancées par le précédent gouvernement, avec notamment le bouclier énergétique, nous sommes un des pays où l’inflation a été le plus contenue. Chez nos voisins, les prix du gaz et de l’électricité ont augmenté de 70 % voire 120 %. Je le redis, nous continuerons à agir. Le premier texte examiné par la nouvelle Assemblée nationale sera donc sur le pouvoir d’achat.

Que contiendra ce projet de loi de finances rectificatif ?
Différents types de mesures sont prévus : la prolongation du bouclier tarifaire et de la remise sur les prix du carburant, la création du chèque alimentation, la revalorisation des minima sociaux ainsi que des retraites sur l’inflation, le relèvement du point d’indice de la fonction publique, la suppression de la redevance audiovisuelle, le triplement de la prime Macron et une nouvelle baisse des charges pour les indépendants.

Les loyers vont-ils être gelés ?
J’ai deux principes : être attentive à toutes les idées mais se méfier des fausses bonnes idées ! Des retraités louent un bien dont ils sont propriétaires, et les loyers qu’ils perçoivent composent une partie de leurs revenus. Les geler, comme des associations le suggèrent, risque de les mettre en difficulté. Nous avons aussi besoin de construire des logements, et il ne faut pas assécher les sources de financement des bailleurs sociaux. Parallèlement, le gouvernement a pris des mesures pour soutenir les salariés au smic et bientôt pour les fonctionnaires. Pour éviter les décisions hâtives, des concertations vont s’engager avec Bruno Le Maire.

Ce sont des dépenses supplémentaires alors que la dette publique atteint 113 % du PIC. Comment éviter de creuser encore le déficit ?
Tous les pays européens sont confrontés aux mêmes difficultés. Protéger les plus fragiles, c’est indispensable. Nous avons fait le choix de prendre des mesures temporaires, jusqu’à ce que les cours de l’énergie reviennent à un niveau acceptable, et ciblées sur les plus en difficulté. Nous allons également continuer à agir pour soutenir la croissance, créer des emplois, ce qui est aussi un moyen d’assurer des recettes fiscales. Donc non : nous ne laissons pas filer le déficit.

Autre moyen de lutter contre l’endettement, le « travailler plus longtemps ». Y a-t-il vraiment urgence à réformer les retraites ?
C’est une réforme nécessaire. Ceux qui voudraient faire croire qu’elle n’est pas indispensable ne disent pas la vérité aux Français. Car l’enjeu, pour notre pays, est d’assurer la force de notre modèle social, de poursuivre le progrès social et d’investir, notamment dans la santé et l’éducation. Le président de la République a pris des engagements clairs : ni hausse d’impôts, ni augmentation de la dette. Or nous vivons de plus en plus longtemps, le rapport entre le nombre d’actifs et le nombre de retraités diminue… Si on veut préserver le système de retraite par répartition, auquel nos concitoyens sont attachés, il faudra progressivement travailler un peu plus longtemps. Mais c’est une mesure qui doit tenir compte des différences entre les parcours professionnels. Clairement, un salarié des abattoirs ou un carreleur n’ont pas eu les mêmes conditions de travail que vous et moi. La pénibilité et l’usure professionnelle feront donc partie des sujets abordés lors des concertations avec les partenaires sociaux, qui s’ouvriront après les législatives.

65 ans, est-ce le bon curseur ?
Ce n’est pas un totem, mais il faut assurer le financement de notre modèle social. Et annoncer aux Français qu’ils vont travailler moins, brandir la retraite à 60 ans, c’est leur mentir. C’est ce qu’a fait le RN pendant des années. C’est aussi une mesure que l’on retrouve dans le programme de la Nupes et qui n’est pas crédible. Les promesses façon « demain on rase gratis », les Français n’y croient pas. Moi, je ne leur mentirai pas.

Mais un Français sur deux liquide ses droits à retraite en étant au chômage ou inactif…
Le maintien dans l’emploi des seniors, le recul de l’âge de départ, la pénibilité… Toutes ces questions, nous les aborderons conjointement avec les partenaires sociaux. Les sujets des retraites et du travail sont totalement liés. Par le passé, les réformes des retraites ont conduit à augmenter le taux d’emploi des seniors. C’est pour cela que le choix a été fait de confier ce dossier au ministre du Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion, Olivier Dussopt.

La crispation du pays sur ce sujet est forte. Ne redoutez-vous pas des conflits sociaux d’ampleur ?
Cette réforme, comme les autres, se fera dans le dialogue. Il faut que chacun mesure les enjeux : si on ne travaille pas plus longtemps, on devra consacrer davantage de nos ressources publiques à financer la retraite. Or nous refusons de creuser le déficit, de baisser les pensions ou d’augmenter les impôts. Au contraire, nous souhaitons revaloriser les retraites et créer une pension minimum à 1 100 euros. Pour financer ces mesures mais aussi dégager des moyens supplémentaires afin par exemple de permettre à nos aînés de bien vieillir chez eux, nous devons ouvrir ce débat avec les organisations syndicales et patronales. Il y a besoin de pédagogie et de dialogue. Réformer les retraites, c’est préserver des marges de manœuvre pour agir sur des politiques essentielles.

Qu’allez-vous conserver de la précédente réforme, inaboutie, sur la création d’un système universel ?
Ce bouleversement avait inquiété les Français, le Président l’avait bien senti. Nous continuons à viser un système plus juste, avec la fermeture des régimes spéciaux pour les nouveaux recrutés. Notre intention est de faire les choses de manière progressive et de rassurer les Français quant à l’évolution de leur niveau de retraite.

Comment faire face à la situation extrêmement tendue dans les services d’urgence à l’approche des congés d’été ?
Nous allons nous atteler à ce dossier prioritaire dès lundi avec la ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon. Les tensions sont fortes à l’hôpital et nous devons trouver des réponses rapidement pour que les Français puissent continuer à être soignés dans de bonnes conditions.

Concerter, c’est votre leitmotiv ?
Je suis profondément convaincue que les bonnes réformes se bâtissent dans le dialogue avec tous les acteurs et en proximité. Notre pays est fait de diversité. Les habitants de Vire ou d’Évrecy, dans le Calvados, où je suis candidate, n’ont pas forcément les mêmes préoccupations que les habitants de la région parisienne. Dans chaque territoire, il y a des acteurs qui peuvent participer à construire des réponses. Nous devons gérer le pays au plus près du terrain. C’est la promesse du président de la République. Ce sera notre méthode sur les deux chantiers prioritaires que sont la santé et l’éducation.

Quand vous étiez ministre du Travail, certains syndicats vous ont reproché d’écouter mais pas d’entendre…
J’ai bâti la loi d’orientation des mobilités en concertation avec tous les acteurs concernés, élus, associations, partenaires sociaux… Certes nous avons eu des désaccords sur la réforme de l’assurance chômage. Mais les organisations syndicales et patronales se souviennent des débats sur le passe sanitaire en entreprise : elles étaient contre, et nous ne l’avons pas mis en œuvre. Ce n’est pas de la concertation pour la concertation, mais pour tenir compte du point de vue des uns et des autres afin de bâtir ensemble des solutions.

Souhaitez-vous entamer une réforme du grand âge, comme le président de la République s’y était engagé lors de son premier quinquennat ?
Des mesures ont été prises durant le précédent quinquennat, avec notamment la création d’une cinquième branche de la sécurité sociale. Dans son programme, l’ambition d’Emmanuel Macron est de permettre à nos aînés de bien vieillir chez eux. Nous allons donc travailler à un meilleur accompagnement à domicile, ce qui suppose de revaloriser les métiers et de mieux former les personnels, de proposer des aides pour adapter les lieux de vie… à travers le projet d’une Prime Adapt’. Le tout – et vous allez dire que je me répète – en concertation avec les acteurs concernés.

Tout cela fait beaucoup de priorités prioritaires, non ?
La vie de notre pays est faite de beaucoup de sujets qu’il faut traiter avec détermination, quand ils sont urgents. Il faut en même temps porter des visions de long terme sur les grands défis qui sont devant nous, c’est l’objet notamment de la planification écologique.

Les signaux de ralentissement de la croissance vous inquiètent-ils ?
La guerre en Ukraine suscite l’inquiétude des Français et des Européens, elle a des conséquences sur la consommation. La désorganisation d’un certain nombre de chaînes d’approvisionnement est aussi un point de vigilance. Dans les prochaines semaines, nous devrons continuer à protéger au mieux notre pays des conséquences de la guerre. Comment ? En gardant le cap de la protection de notre économie et de notre réindustrialisation pour préparer l’avenir et en restant agiles, comme nous l’avons été pendant le Covid. Deux ministres ont, dans l’intitulé de leur fonction, le terme « souveraineté ». C’est très important.

Comment allez-vous mener votre première campagne électorale, pour les législatives, dans la circonscription du Calvados ?
Je serai sur le terrain et je suis mobilisée pour gagner.

N’appréhendez-vous pas de vous mesurer pour la première fois au suffrage universel ?
J’aime aller à la rencontre des Français. Lors de mes déplacements, je reçois souvent un accueil chaleureux, parfois plus réservé, voire agacé ou en colère. C’est extrêmement important de prendre le temps de parler. Il peut y avoir des malentendus, des aspects de notre politique qui ne sont pas connus ou compris. D’où l’intérêt de ces temps d’échange. Il faut aller au plus près des Français pour être à leur écoute, casser l’idée que les ministres seraient lointains et ne s’intéresseraient pas à leurs problèmes quotidiens.​

Les Français vous connaissent peu. Comment vous décririez-vous ?
Je suis peut-être le prototype de la méritocratie républicaine. C’est quelque chose qui me tient à cœur. J’ai eu une enfance assez compliquée. Si la République n’avait pas été à mes côtés, je ne serais certainement pas ici. J’ai pu poursuivre mes études parce que j’étais pupille de la nation, j’ai pu intégrer une école dans laquelle on est rémunéré, Polytechnique… Notre pays a su m’apporter beaucoup, je considère donc que je lui dois beaucoup.

Législatives -Elisabeth Borne parachutée dans le Calvados !

  • Législatives -Elisabeth Borne parachutée dans le Calvados ! 
  • Visiblement la majorité s’est trompée de circonscription pour accorder son investiture à Élisabeth Borne qui se retrouve parachutée dans le Calvados. Cette techno, bobo autoritaire par ailleurs, aurait certainement mieux trouver sa place dans une circonscription du 16e arrondissement dont elle s’est rarement éloignée.

    Mais politiquement on lui trouvera des qualités comme pour son poste de premier ministre : une transparence totale, une absence de conviction politique et un charisme de planche à repasser. Par contre une grande expérience de la langue de bois. Pas sûr que cela soit cuisant pour développer un département comme le Calvados et encore moins pour le représenter

     

    Cette candidature est une grande première pour une femme certes ministre depuis 2017 mais dont le parcours s’est intégralement fait dans la fonction publique, les cabinets ministériels et les grandes entreprises. Depuis sa nomination, Elisabeth Borne a envisagé de se présenter aux élections municipales en 2020, à Caen, puis aux élections régionales de 2021 en Normandie. A chaque fois, sa candidature n’est pas allée à son terme.

  • A priori, tout se présente bien pour la nouvelle Première ministre. Dans la 6e circonscription du Calvados, Emmanuel Macron est arrivée largement en tête au premier tour de la présidentielle avec près de 31 % des suffrages devant Marine Le Pen (27 %) et Jean-Luc Mélenchon (18 %). Au second tour, le président sortant l’a emporté avec 56,9 % des voix, un score toutefois inférieur à sa moyenne nationale (58,5 %).

Élisabeth Borne : un bilan insignifiant

Élisabeth Borne : un bilan insignifiant

.Franceinfo dresse péniblement  le bilan de son action aux ministères Transports et de la Transition écologique . Un bilan très mince pour ne pas dire insignifiant

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Avant d’être nommée Première ministre, lundi 16 mai, Elisabeth Borne a fait partie du défilé de ministres de la Transition écologique lors du dernier quinquennat d’Emmanuel Macron. Entre Nicolas Hulot, François de Rugy et Barbara Pompili, elle a occupé les postes de ministre chargée des Transports, de mai 2017 à juillet 2019, puis elle a remplacé François de Rugy à la tête du ministère de la Transition écologique et solidaire de juillet 2019 à juillet 2020, pour ensuite être relayée par Barbara Pompili.

Emmanuel Macron l’a affirmé pendant la campagne présidentielle : elle sera désormais en charge de la planification écologique. Mais qu’a-t-elle accompli entre 2017 et 2020 ? « Grande connaisseuse des dossiers et ouverte au dialogue avec les parties prenantes, elle a pourtant obtenu peu d’avancées mémorables dans le domaine de la lutte contre le changement climatique », répond pour sa part le Réseau action climat dans un communiqué. Franceinfo fait le bilan.

Lors de ses deux mandats aux Transports et à la Transition écologique, les aides publiques en faveur des mobilités bas carbone et les dépenses globalement « favorables au climat » ont augmenté, suivant une tendance générale lors de la décennie, note un rapport de l’I4CE, l’Institut de l’économie pour le climat. L’organisme liste une série de dépenses telles que  »l’augmentation rapide des aides à l’acquisition des véhicules propres depuis 2018″ ou le soutien du ferroviaire au travers du « rachat de 20 milliards d’euros de la dette de SNCF Réseau en 2020« 

Toutefois, ces investissements n’ont pas permis de faire baisser suffisamment les émissions de gaz à effet de serre, responsables du dérèglement climatique, en 2017, 2018 et 2019. Sur les trois années pendant lesquelles Elisabeth Borne a joué un rôle dans la politique écologique du pays, les émissions de CO2 de la France n’ont pas atteint les objectifs de baisse fixés par la première Stratégie nationale bas carbone, la feuille de route française pour respecter l’accord de Paris.

Déjà sermonné en 2017, le gouvernement a de nouveau été contraint de prendre des mesures pour réduire la pollution de l’air, sous astreinte de 10 millions d’euros par semestre de retard. Peu après la fin du mandat d’Elisabeth Borne au ministère de la Transition écologique en juillet 2020, le Conseil d’Etat a constaté « que le gouvernement [n'avait] toujours pas pris les mesures demandées pour réduire la pollution de l’air dans huit zones en France »avait dénoncé la haute juridiction.

Durant ses mois en charge de ces enjeux, la ministre a mis un point final à des projets controversés. Le 7 novembre 2019, elle a annoncé l’abandon d’EuropaCity, vaste complexe de loisirs, d’hôtels et de commerces qui devait ouvrir à Gonesse (Val-d’Oise) et devenu le symbole de l’urbanisation des surfaces agricoles. Quelques jours avant de passer la main à Barbara Pompili, Elisabeth Borne a également acté l’arrêt définitif de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin). « Avec l’arrêt des deux réacteurs de Fessenheim, nous engageons à 50% la réduction de la part du nucléaire d’ici 2035 tout en développant massivement les énergies renouvelables. Pourquoi ? Parce qu’un système électrique plus diversifié est un système plus résilient »avait-elle alors défendu devant l’Assemblée nationale.

Pendant ses mandats, Elisabeth Borne a également mené à bien trois projets de loi initiés avant son arrivée. Il s’agit tout d’abord de la loi Energie-climat, adoptée le 8 novembre 2019. Le texte a fixé l’objectif d’une baisse de 40% de la consommation d’énergies fossiles d’ici à 2030 en France – contre 30% précédemment –, la fermeture des dernières centrales à charbon en 2022, mais aussi le report de 2025 à 2035 de la réduction à 50% de la part du nucléaire dans la production électrique. Toutefois, « elle n’a pas pu imprimer sa marque sur un texte dont les principaux objectifs avaient déjà été annoncés par Nicolas Hulot dès 2017″, notait Le Monde.

Quelques semaines plus tard, elle a également porté la loi d’Orientation des mobilités jusqu’à sa publication au Journal officiel, le 26 décembre 2019.  »En France, cela faisait plus de trente ans qu’on n’avait pas eu de loi sur les enjeux transports et mobilité », a salué auprès de franceinfo David Zambon, directeur chargé des infrastructures au sein du Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema). Clément Sénéchal, porte-parole de Greenpeace, modère de son côté la portée de la loi, auprès de franceinfo : « Elle ne comportait pas de mesures structurantes pour ramener ce secteur dans les clous des accords de Paris. Preuve en est, il déroge toujours aux objectifs. »

Enfin, elle était en poste lors de la promulgation, le 10 février 2020, de la loi relative à la Lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire. Mais cette « loi plutôt ambitieuse, qui encourage la réparation des produits, interdit la destruction des invendus non alimentaires, lutte contre les dépôts sauvages dans la nature ou renforce l’application du principe pollueur-payeur » a davantage été « préparée et portée par sa secrétaire d’Etat Brune Poirson », analyse Libération.

Un plan en faveur de la pratique du vélo !

Fin avril 2020, peu avant la sortie du premier confinement, Elisabeth Borne a annoncé un plan de 20 millions d’euros pour faciliter la pratique du vélo. « Pour encourager ce mouvement [vers le vélo], nous renforçons la sécurité des cyclistes en soutenant le développement des pistes cyclables temporaires et nous incitons le plus grand nombre à utiliser le vélo en prenant en charge des réparations, l’installation de places de stationnement ou encore des formations »a-t-elle alors défendu.

La vérité c’est que la plupart des mesures un peu importantes sont passées largement au-dessus de la tête d’Élisabeth Borne qui a toujours su naviguer pour pratiquer en même temps la langue de bois et l immobilisme.

 

Élisabeth Borne à Matignon: une erreur de casting

Élisabeth Borne à Matignon: une erreur de casting

 

Plusieurs médias évoquaient ces derniers jours  l’éventualité de la nomination d’Élisabeth Borne  à Matignon. C’est fait, ce sera elle après le déjà transparent Castex. Une vraie surprise car l’intéressée ne s’est jamais caractérisée par un grand charisme, ni par un grand modernisme. Elle est plutôt l’incarnation de la technocrate aux ordres  qui se contente de répéter fidèlement les propos du patron président.Par ailleurs, une experte de la langue de bois-Exactement d’ailleurs ce que recherchait Macron, un Premier ministre totalement a sa botte qui ne puisse pas lui faire la moindre ombre comme ce fut le cas y compris avec Édouard Philippe. Il choisit  une technocrate sans envergure qui n’a jamais montré la moindre originalité , le moindre dynamisme, le moindre réel engagement social concret. Elle a obtenu son brevet de socialisme dans le feutré des cabinets ministériel. Bref un très  pale copie de Macron.

Ainsi Macron pourra continuer d’intervenir seul et sans intermédiaire, ni d’un parti, ni d’un gouvernement, ni d’un premier ministre. Partout où Élisabeth Borne est passée dans les cabinets ou au transport, au ministère du travail, elle ne laissera pas un grand souvenir d’innovation et de démocratie participative. Elle se dit de gauche mais on se demande de quelle gauche, sans doute de cette ancienne gauche bobo du PS précisément un parti enterré par les  technocrates et autres bobos qui s’étaient appropriés le parti et ont fini par le tuer du fait de leur ignorance, voire parfois leur mépris des réalités sociales et sociétales .

Avec une Première ministre  de gauche comme celle,-là la France n’a guère à craindre des révolutions et même du changement. Sa seule qualité est sa fidélité et son énorme capacité à répéter les mots du président. Aux yeux de Macron des qualités essentielles. Une telle première ministre ne résistera pas longtemps en face d’une conjoncture politique qui va se durcir sitôt que chacun aura oublié- surtout au gouvernement- les promesses électorales et qu’il faudra affronter les difficultés sociales qui se préparent en particulier du fait de l’inflation qui ronge le pouvoir d’achat sans parler des autres problèmes nombreux non résolus, comme la compétitivité, la réindustrialisation, la réforme de l’Etat ou encore la dérives des comptes.

Un président énarque qui choisit encore une   techno qui n’a jamais été élue; Une haute fonctionnaire ; Une responsable sans réelle conviction politique.  Comme transgression on fait mieux !Et pour première preuve lors de la transmission de pouvoir à Matignon une intervention d’un vide absolu conforme à la posture habituelle de l’intéressée. De toute évidence, il y a vraiment erreur de casting.

Élisabeth Borne à Matignon: une erreur de casting

Élisabeth Borne à Matignon: une erreur de casting

 

Plusieurs médias évoquaient ces derniers jours  l’éventualité de la nomination d’Élisabeth Borne  à Matignon. C’est fait, ce sera elle après le déjà transparent Castex. Une vraie surprise car l’intéressée ne s’est jamais caractérisée par un grand charisme, ni par un grand modernisme. Elle est plutôt l’incarnation de la technocrate aux ordres  qui se contente de répéter fidèlement les propos du patron président.Par ailleurs, une experte de la langue de bois-Exactement d’ailleurs ce que recherchait Macron, un Premier ministre totalement a sa botte qui ne puisse pas lui faire la moindre ombre comme ce fut le cas y compris avec Édouard Philippe. Il choisit  une technocrate sans envergure qui n’a jamais montré la moindre originalité , le moindre dynamisme, le moindre réel engagement social concret. Elle a obtenu son brevet de socialisme dans le feutré des cabinets ministériel. Bref un très  pale copie de Macron.

Ainsi Macron pourra continuer d’intervenir seul et sans intermédiaire, ni d’un parti, ni d’un gouvernement, ni d’un premier ministre. Partout où Élisabeth Borne est passée dans les cabinets ou au transport, au ministère du travail, elle ne laissera pas un grand souvenir d’innovation et de démocratie participative. Elle se dit de gauche mais on se demande de quelle gauche, sans doute de cette ancienne gauche bobo du PS précisément un parti enterré par les  technocrates et autres bobos qui s’étaient appropriés le parti et ont fini par le tuer du fait de leur ignorance, voire parfois leur mépris des réalités sociales et sociétales .

Avec une Première ministre  de gauche comme celle,-là la France n’a guère à craindre des révolutions et même du changement. Sa seule qualité est sa fidélité et son énorme capacité à répéter les mots du président. Aux yeux de Macron des qualités essentielles. Une telle première ministre ne résistera pas longtemps en face d’une conjoncture politique qui va se durcir sitôt que chacun aura oublié- surtout au gouvernement- les promesses électorales et qu’il faudra affronter les difficultés sociales qui se préparent en particulier du fait de l’inflation qui ronge le pouvoir d’achat sans parler des autres problèmes nombreux non résolus, comme la compétitivité, la réindustrialisation, la réforme de l’Etat ou encore la dérives des comptes.

Un président énarque qui choisit encore une   techno qui n’a jamais été élue; Une haute fonctionnaire ; Une responsable sans réelle conviction politique.  Comme transgression on fait mieux !Et pour première preuve lors de la transmission de pouvoir à Matignon une intervention d’un vide absolu conforme à la posture habituelle de l’intéressée. De toute évidence, il y a vraiment erreur de casting.

Élisabeth Borne à Matignon: l’insignifiante voix de son maître

 

 

 

 

Plusieurs médias évoquaient ces derniers jours  l’éventualité de la nomination d’Élisabeth Borne  à Matignon. C’est fait, ce sera elle après le déjà transparent Castex. Une vraie surprise car l’intéressée ne s’est jamais caractérisée par un grand charisme, ni par un grand modernisme. Elle est plutôt l’incarnation de la technocrate aux ordres  qui se contente de répéter fidèlement les propos du patron président.Par ailleurs, une experte de la langue de bois-Exactement d’ailleurs ce que recherchait Macron, un Premier ministre totalement a sa botte qui ne puisse pas lui faire la moindre ombre comme ce fut le cas y compris avec Édouard Philippe. Il choisit  une technocrate sans envergure qui n’a jamais montré la moindre originalité , le moindre dynamisme, le moindre réel engagement social concret. Elle a obtenu son brevet de socialisme dans le feutré des cabinets ministériel. Bref un très  pale copie de Macron.

Ainsi Macron pourra continuer d’intervenir seul et sans intermédiaire, ni d’un parti, ni d’un gouvernement, ni d’un premier ministre. Partout où Élisabeth Borne est passée dans les cabinets ou au transport, au ministère du travail, elle ne laissera pas un grand souvenir d’innovation et de démocratie participative. Elle se dit de gauche mais on se demande de quelle gauche, sans doute de cette ancienne gauche bobo du PS précisément un parti enterré par les  technocrates et autres bobos qui s’étaient appropriés le parti et ont fini par le tuer du fait de leur ignorance, voire parfois leur mépris des réalités sociales et sociétales .

Avec une Première ministre  de gauche comme celle,-là la France n’a guère à craindre des révolutions et même du changement. Sa seule qualité est sa fidélité et son énorme capacité à répéter les mots du président. Aux yeux de Macron des qualités essentielles. Une telle première ministre ne résistera pas longtemps en face d’une conjoncture politique qui va se durcir sitôt que chacun aura oublié- surtout au gouvernement- les promesses électorales et qu’il faudra affronter les difficultés sociales qui se préparent en particulier du fait de l’inflation qui ronge le pouvoir d’achat sans parler des autres problèmes nombreux non résolus, comme la compétitivité, la réindustrialisation, la réforme de l’Etat ou encore la dérives des comptes.

Un président énarque qui choisit encore une   techno qui n’a jamais été élue; Une haute fonctionnaire ; Une responsable sans réelle conviction politique.  Comme transgression on fait mieux !Et pour première preuve lors de la transmission de pouvoir à Matignon une intervention d’un vide absolu conforme à la posture habituelle de l’intéressée. De toute évidence, il y a vraiment erreur de casting.

Macron II- Élisabeth Borne à Matignon: l’insignifiante voix de son maître

Macron II- Élisabeth Borne à Matignon: l’insignifiante voix de son maître

 

 

 

Plusieurs médias évoquent l’éventualité de la nomination d’Élisabeth Borne  à Matignon. Une vraie surprise car l’intéressée ne s’est jamais caractérisée par un grand charisme ni par un grand modernisme. Elle est plutôt l’incarnation de la technocrate aux ordres  qui se contente de répéter fidèlement les propos du patron président.-Exactement d’ailleurs ce que recherchent Macron, un premier ministre totalement transparent qui ne puisse pas lui faire la moindre ombre comme ce fut le cas y compris avec Édouard Philippe. De plus en plus centraliste en même temps qu’ étatiste Macron n’est libérale que pour servir la soupe aux multinationales.

Pour le reste, il veut intervenir seul et sans intermédiaire, ni d’un parti, ni d’un gouvernement ni d’un premier ministre. Partout où Élisabeth Bornes est passée dans les cabinets ou au transport, au ministère du travail, elle ne laissera pas un grand souvenir de dynamisme et d’innovation. Elle se dit de gauche mais on se demande de quelle gauche sans doute de cette ancienne gauche bobo du PS précisément un parti enterré par les  technocrates et autres bobos qui s’étaient appropriés le parti.

Avec une première ministre  de gauche comme celle-là la France n’a guère à craindre des révolutions et même du changement. Sa seule qualité sa fidélité et son énorme capacité à répéter les mots du président. Aux yeux de Macron des qualités essentielles. Une telle première ministre ne résistera pas longtemps en face d’une conjoncture politique qui va se durcir sitôt que chacun aura oublié- surtout au gouvernement- les promesses électorales et qu’il faudra affronter les difficultés sociales qui se préparent en particulier du faite de l’inflation qui ronge le pouvoir d’achat sans parler des autres problèmes nombreux non résolus.

Retraites :La pénibilité intégrée ? (Élisabeth Borne, dite la voix de son maître)

Retraites :La pénibilité intégrée ? (Élisabeth Borne, dite la voix de son maître)

 

 

Il est clair que Macron a commencé à lâcher du mou sur les retraites et il y a fort à parier qu’il va continuer aussi bien avant le deuxième tour pour récupérer des voix qu’après compte tenu de l’opposition sociale prévisible.

Reste cependant de nombreux flous en particulier sur la prise en compte de la pénibilité. Élisabeth Borne, en véritable voix de son maître, reprend à son compte ce flou en parlant de l’usure professionnelle par exemple pour les professeurs ! Elle aurait sans doute pu prendre un autre exemple comme les couvreurs à moins qu’il ne s’agisse d’un clin d’œil au monde de l’enseignement plutôt positionné à gauche.

Invitée sur BFMTV ce lundi, Élisabeth Borne, ministre du Travail et soutien du candidat de La République en marche (LaREM), est venue défendre la réforme des retraites portée par Emmanuel Macron. C’est l’une des propositions phares du président-candidat mais aussi l’une des plus clivantes. Dans son programme figure en effet le recul progressif de l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans, contre 62 ans aujourd’hui. «Je suis prêt à discuter», a tout de même voulu nuancer Emmanuel Macron la semaine dernière. Une mesure controversée pour laquelle il s’est dit ouvert à un référendum.

 

 

L’actuelle ministre du Travail a apporté certaines nouvelles précisions ce lundi matin, en assurant que «l’usure professionnelle physique mais aussi psychologique», sera prise en compte. «Évidemment, on tient compte de la situation de ceux qui ont commencé à travailler tôt, les carrières longues qui bénéficieront toujours d’un départ anticipé, de ceux qui ont eu des métiers pénibles. Et il faut une concertation avec les organisations patronales et syndicales pour regarder les métiers dans lesquels il peut y avoir de l’usure professionnelle physique mais aussi psychologique. Par exemple quand vous êtes professeur, il faut tenir compte de ça», a déclaré Élisabeth Borne.

«Il faut permettre aussi à ceux qui le souhaitent de pouvoir changer de métier… Il faut aménager les fins de carrière. Tout cela doit faire l’objet de concertations», a-t-elle encore ajouté.

Un point sur lequel devraient vivement échanger ce mercredi les deux candidats lors du débat de l’entre-deux-tours. En effet, Marine Le Pen a déclaré il y a quelques jours que «la retraite à 65 ans, pour certains métiers, c’est inhumain.» La candidate du Rassemblement National (RN) s’engage à maintenir l’âge légal à 62 ans maximum, mais souhaite créer un régime plus favorable pour ceux qui sont entrés très jeunes dans la vie active.

Prospective- Élisabeth Borne à Matignon: l’insignifiante voix de son maître

Prospective- Élisabeth Borne à Matignon: l’insignifiante voix de son maître

 

 

 

Plusieurs médias évoquent l’éventualité de la nomination d’Élisabeth Borne  à Matignon. Une vraie surprise car l’intéressée ne s’est jamais caractérisée par un grand charisme ni par un grand modernisme. Elle est plutôt l’incarnation de la technocrate aux ordres  qui se contente de répéter fidèlement les propos du patron président.-Exactement d’ailleurs ce que recherchent Macron, un premier ministre totalement transparent qui ne puisse pas lui faire la moindre ombre comme ce fut le cas y compris avec Édouard Philippe. De plus en plus centraliste en même temps qu’ étatiste Macron n’est libérale que pour servir la soupe aux multinationales.

Pour le reste, il veut intervenir seul et sans intermédiaire, ni d’un parti, ni d’un gouvernement ni d’un premier ministre. Partout où Élisabeth Bornes est passée dans les cabinets ou au transport, au ministère du travail, elle ne laissera pas un grand souvenir de dynamisme et d’innovation. Elle se dit de gauche mais on se demande de quelle gauche sans doute de cette ancienne gauche bobo du PS précisément un parti enterré par les  technocrates et autres bobos qui s’étaient appropriés le parti.

Avec une première ministre  de gauche comme celle-là la France n’a guère à craindre des révolutions et même du changement. Sa seule qualité sa fidélité et son énorme capacité à répéter les mots du président. Aux yeux de Macron des qualités essentielles. Une telle première ministre ne résistera pas longtemps en face d’une conjoncture politique qui va se durcir sitôt que chacun aura oublié- surtout au gouvernement- les promesses électorales et qu’il faudra affronter les difficultés sociales qui se préparent en particulier du faite de l’inflation qui ronge le pouvoir d’achat sans parler des autres problèmes nombreux non résolus.

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