Archive pour le Tag 'élevés'

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États-Unis : Risque de taux élevés pendant encore longtemps

États-Unis : Risque de taux élevés pendant encore longtemps

A priori, certains experts prévoient le maintien de taux élevé pendant encore longtemps en raison du maintien d’une inflation encore trop forte. Certes tendanciellement cette inflation s’affaiblit mais évidemment elle s’ajoute aux inflations précédentes de sorte que les prix, eux, demeurent très élevés. Pour résumer, les prix augmentent mais moins que précédemment mais ils augmentent dans à peu près tous les domaines si on compare avec les deux années précédentes. Du coup, la politique monétaire restrictive va sans doute continuer aux Etats-Unis mais aussi dans la plupart des autres zones monétaires.

Dans les milieux financiers on espérait un mouvement de desserrement mais qui n’est pas envisagé pour l’instant par les gestionnaires des banques centrales notamment aux États-Unis.
Aux Etats-Unis, la tendance n’est donc pas à l’inversion de la courbe des taux. « Une baisse du taux directeur n’est pas susceptible de se produire à court terme. J’adhère à la position selon laquelle les taux vont devoir rester élevés plus longtemps », a indiqué Patrick Harker, président de la Fed de Philadelphie, lors d’un discours au Northwestern University Transportation Center, à Evanston, dans l’Illinois.

Le 1er novembre, la Fed a maintenu ses taux dans la fourchette de 5,25 à 5,50% dans laquelle ils se trouvent depuis juillet, leur plus haut niveau depuis 22 ans. Patrick Harker a fait état des « décalages » entre les décisions de politique monétaire et leurs effets sur l’économie réelle, précisant que « maintenir le taux stable donnera le temps de rattraper leur retard ».

Les décisions de la Fed dans les mois à venir pourront aller « dans un sens ou dans l’autre, en fonction de ce que nous disent les données », a souligné ce responsable, qui dispose en 2023 du droit de vote tournant au sein du comité de politique monétaire (FOMC), l’organe de décision.

« Nous connaissons une désinflation lente mais régulière. Les taux d’intérêt restent en territoire restrictif (et freinent l’activité économique) et, aussi longtemps qu’ils le seront, ils continueront de ralentir l’inflation », a-t-il ajouté.

Patrick Harker s’est montré optimiste quant à la trajectoire des prochains mois, avec « la maîtrise de l’inflation » et « la protection de nos fondements économiques ». Il anticipe une inflation inférieure à 3,0% sur un an en 2024, avant un retour à l’objectif de 2,0%. Et s’il table sur « un ralentissement de la croissance du PIB au cours des prochains trimestres », il n’anticipe cependant pas de « récession ».

Une autre gouverneure de la Fed, Michelle Bowman, connue pour ses positions dites « faucon », en faveur d’une politique monétaire stricte, a également estimé mardi qu’une nouvelle hausse des taux pourrait être nécessaire pour juguler l’inflation, si celle-ci ne ralentit pas assez au cours des prochains mois. « Alors que l’inflation est encore loin de l’objectif de 2% de la Fed, la dernière chose que Jerome Powell (le président de la banque centrale américaine, ndlr) et ses pairs souhaitent est un effondrement du dollar », souligne Ricardo Evangelista, analyste d’ActivTrades.

Harcèlement : concerne 20 % des élèves

Harcèlement : concerne 20 % des élèves

Un collégien ou lycéen sur cinq est victime de harcèlement scolaire. C’est ce que révèle une étude pour l’association Marion la main tendue et Head & Shoulders menée par l’Ifop auprès de 1001 élèves, 1001 parents et 200 enseignants. «Les chiffres obtenus sont beaucoup plus graves que ce que l’on imaginait», a déclaré ce mardi 7 novembre lors d’une conférence de presse Nora Tirane-Fraisse, dont la fille âgée de 13 s’est tuée après avoir été harcelée à l’école et fondatrice de Marion la main tendue.

Cette étude est publiée deux jours avant la 8e journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire. Qu’il s’agisse de violences physiques, verbales ou psychologiques, le harcèlement touche les élèves concernés pendant plus d’un mois dans 16% des cas. «Mais plus le harcèlement dure, moins il est pris en compte et plus les conséquences sont graves», partage Nora Tirane Fraisse.

Plus de la moitié des victimes sont élèves au collège. «Autant de garçons que de filles sont hélas touchés par le harcèlement», analyse François Legrand, directeur d’études à l’Ifop. Parmi eux, 35% des élèves en situation de handicap sont concernés. Les enfants roux sont également particulièrement visés, à 28%. Autre donnée surprenante : 30% des jeunes inscrits en internat sont victimes de harcèlement.

En règle générale, le harcèlement scolaire sévit dans la cour de récréation ou dans les couloirs. Dans 60% des cas, il survient en classe, à la cantine ou lors des activités sportives. «La récréation, c’est le lieu de tous les risques. Il faut donc travailler sur le périscolaire», indique la fondatrice de Marion la main tendue. Les violences peuvent aussi se prolonger en sorties scolaires ou sur les réseaux sociaux. Plusieurs formes de violences peuvent être subies, allant des moqueries et insultes dans 90% des cas, aux agressions physiques et fausses rumeurs dans deux tiers des cas, sans oublier les messages blessants sur les réseaux sociaux ou par téléphone dans la moitié des cas.
En cas de harcèlement scolaire, les élèves victimes ou témoins ou les parents peuvent appeler le 3018.

Société-Hommage aux professeurs tués: les élèves perturbateurs ne feront pas leur rentrée après les vacances

Société-Hommage aux professeurs tués: les élèves perturbateurs ne feront pas leur rentrée après les vacances


Enfin un ministre qui met un peu en cohérence ses propos et son action avec la décision de sanctionner les élèves perturbateurs de la minute de silence en hommage des deux professeurs tués. Certains sont des soutiens du Hamas et d’autres sont simplement des imbéciles. Ils seront jugés dans les conseils de discipline et éventuellement écartés de l’école classique. Dans un sondage 80 % des Français approuvent la mesure

Invité sur BFMTV ce dimanche, le ministre de l’Éducation a promis une grande fermeté pour «sortir» les élèves radicalisés des établissements scolaires.

Gabriel Attal , le ministre de l’Éducation nationale a affirmé que «183 élèves ne feront pas leur rentrée après la Toussaint». Ces élèves, exclus après signalement en marge de la minute de silence après l’attentat d’Arras survenu le 13 octobre, ne reviendront pas tant qu’un «conseil de discipline» n’aura statué sur leur sort.

Les 183 élèves ont, selon Gabriel Attal, «perturbé ou contesté» l’hommage rendu aux deux professeurs victimes du terrorisme islamiste, Dominique Bernard et Samuel Paty, qui s’est déroulé dans tous les établissements de France lundi 16 octobre. Selon le ministre de l’Éducation nationale, plus de «500 perturbations et contestations» ont été recensées ce jour-là dans l’Hexagone.

Au lendemain de la minute de silence, le ministre avait assuré que cette minute de silence s’était déroulée « dans la plus profonde dignité et le plus grand respect dans l’écrasante majorité des cas», mais avait également évoqué 179 incidents. ce premier bilan était remonté ensuite à 357 «perturbations et contestations».

Hommage aux professeurs tués: les élèves perturbateurs ne feront pas leur rentrée après les vacances

Hommage aux professeurs tués: les élèves perturbateurs ne feront pas leur rentrée après les vacances


Enfin un ministre qui met un peu en cohérence ses propos et son action avec la décision de sanctionner les élèves perturbateurs de la minute de silence en hommage des deux professeurs tués. Certains sont des soutiens du Hamas et d’autres sont simplement des imbéciles. Ils seront jugés dans les conseils de discipline et éventuellement écartés de l’école classique.

Invité sur BFMTV ce dimanche, le ministre de l’Éducation a promis une grande fermeté pour «sortir» les élèves radicalisés des établissements scolaires.

Gabriel Attal , le ministre de l’Éducation nationale a affirmé que «183 élèves ne feront pas leur rentrée après la Toussaint». Ces élèves, exclus après signalement en marge de la minute de silence après l’attentat d’Arras survenu le 13 octobre, ne reviendront pas tant qu’un «conseil de discipline» n’aura statué sur leur sort.

Les 183 élèves ont, selon Gabriel Attal, «perturbé ou contesté» l’hommage rendu aux deux professeurs victimes du terrorisme islamiste, Dominique Bernard et Samuel Paty, qui s’est déroulé dans tous les établissements de France lundi 16 octobre. Selon le ministre de l’Éducation nationale, plus de «500 perturbations et contestations» ont été recensées ce jour-là dans l’Hexagone.

Au lendemain de la minute de silence, le ministre avait assuré que cette minute de silence s’était déroulée « dans la plus profonde dignité et le plus grand respect dans l’écrasante majorité des cas», mais avait également évoqué 179 incidents. ce premier bilan était remonté ensuite à 357 «perturbations et contestations».

Attal pour l’expulsion du système scolaire classique des élèves radicalisés

Attal pour l’expulsion du système scolaire classique des élèves radicalisés

Quand les personnels de l’Éducation « signalent des élèves qui constituent selon eux, potentiellement une menace (…) en raison de propos qu’ils ont tenus ou d’actes qu’ils ont commis, le principe de protection que je veux appliquer à l’ensemble de nos élèves et de nos personnels fait qu’on doit trouver une autre solution que de les scolariser », a-t-il déclaré.

« On doit penser à des structures spécialisées qui peuvent les accueillir » et « je prendrai toutes les mesures conservatoires d’exclusion » nécessaires, a ajouté le ministre.

Gabriel Attal a dit « croire profondément au rôle de l’éducation pour faire reculer la radicalisation », mais « dans certaines situations, le niveau d’embrigadement dans la famille, et parfois d’associations qui gravitent autour, est tel qu’on ne se bat pas à armes égales ».

« Il y a autour d’un millier de mineurs qui sont suivis » mais certains le sont car un membre de leur famille est particulièrement surveillé, a précisé Gabriel Attal. « On est en train d’évaluer » le nombre de mineurs potentiellement radicalisés, a ajouté le ministre, évaluant ce nombre à « plusieurs dizaines probablement ».

Ecole: hommage contesté : 68 élèves renvoyés

Ecole: hommage contesté : 68 élèves renvoyés

La tolérance suffit a déclaré le ministre de l’éducation nationale Gabriel Attal. Du coup, 68 élèves sur 179 qui ont perturbé ou contesté l’hommage aux professeurs assassinés seront renvoyés à sa demande. Enfin un discours de fermeté assortie de mesures tout aussi déterminées. Le ministre de l’éducation nationale a sans doute compris que les Français étaient fatigués de ses discours de compassion et de promesses jamais suivies. Son discours de fermeté en cohérence avec ses actions depuis son arrivée au ministère de l’éducation nationale tranche évidemment avec l’attitude générale pouvoir.

De ce fait, Gabriel Attal fait une percée remarquée dans l’opinion publique et ils passent même en tête devant tous les autres candidats pressentis pour les élections présidentielles de 2022. Un résultat sans doute inespéré pour l’intéressé lui-même et qui devrait le conforter dans cette posture enfin cohérente.
«179 saisines du procureur de la République qui partent ce jour pour engager des poursuites contre ces élèves, 179 procédures disciplinaires qui partent également», a précisé .

Sur ces 179 élèves, 68 ont eu «des propos et actes d’une particulière gravité», confie-t-on mardi soir dans l’entourage de Gabriel Attal. Pour ces 68 cas relevant de l’apologie du terrorisme, le ministre a adressé aux chefs d’établissement «une demande d’exclusion immédiate», sans attendre la convocation du conseil de discipline. La rue de Grenelle durcit le ton.

«À un moment, la tolérance, ça va ! La bienveillance, ça va ! Et le pas de vague, c’est fini ! » avait prévenu le ministre à l’Assemblée.

Ecole- Niveau mathématiques des élèves de sixième : la catastrophe

Ecole- Niveau mathématiques des élèves de sixième : la catastrophe

Disons le clairement, les niveaux des connaissances en mathématiques (comme d’ailleurs en français) sont catastrophiques. Pourtant, on continue de pousser une génération vers le bac désormais distribué à la quasi-totalité et qui forme surtout des chômeurs futurs alors que le pays manque de main-d’œuvre dans les métiers qualifiés. En outre, le collège unique provoque un brassage social qui tire tout le monde vers le bas . Il est clair qu’il conviendrait de distinguer nettement ceux qui sont capables de poursuivre des études et ceux qu’on doit orienter vers des métiers dès la sorties du CM2.

«Combien y a-t-il de quarts d’heure dans trois quarts d’heure?» À cette question apparemment simple, seule la moitié des élèves qui entrent en sixième trouve la bonne réponse. Dans une note d’alerte publiée le 20 septembre, le Conseil scientifique de l’Éducation nationale (Csen), présidé par le neuroscientifique Stanislas Dehaene, conclut à une «inquiétante mécompréhension» des nombres et surtout des fractions de la part des élèves qui sortent de l’école primaire.

Pour beaucoup, «les nombres décimaux et les fractions n’ont aucun sens. Ces constats viennent confirmer les résultats des enquêtes internationales Pisa (la prochaine évaluation, centrée sur les maths justement, sera dévoilée le 5 décembre) et Timms, qui soulignent le retard considérable des élèves français en mathématiques. Dans cette discipline, la France occupe la dernière place en Europe.

Niveau mathématiques des élèves de sixième : la catastrophe

Niveau mathématiques des élèves de sixième : la catastrophe

Disons le clairement, les niveaux des connaissances en mathématiques (comme d’ailleurs en français) sont catastrophiques. Pourtant, on continue de pousser une génération vers le bac désormais distribué à la quasi-totalité et qui forme surtout des chômeurs futurs alors que le pays manque de main-d’œuvre dans les métiers qualifiés. En outre, le collège unique provoque un brassage social qui tire tout le monde vers le bas . Il est clair qu’il conviendrait de distinguer nettement ceux qui sont capables de poursuivre des études et ceux qu’on doit orienter vers des métiers dès la sorties du CM2.

«Combien y a-t-il de quarts d’heure dans trois quarts d’heure?» À cette question apparemment simple, seule la moitié des élèves qui entrent en sixième trouve la bonne réponse. Dans une note d’alerte publiée le 20 septembre, le Conseil scientifique de l’Éducation nationale (Csen), présidé par le neuroscientifique Stanislas Dehaene, conclut à une «inquiétante mécompréhension» des nombres et surtout des fractions de la part des élèves qui sortent de l’école primaire.

Pour beaucoup, «les nombres décimaux et les fractions n’ont aucun sens. Ces constats viennent confirmer les résultats des enquêtes internationales Pisa (la prochaine évaluation, centrée sur les maths justement, sera dévoilée le 5 décembre) et Timms, qui soulignent le retard considérable des élèves français en mathématiques. Dans cette discipline, la France occupe la dernière place en Europe.

Société–Emeutes : le triomphe de la bêtise de gosses mal élevés et de l’impuissance politique

Société–Emeutes : le triomphe de la bêtise de gosses mal élevés et de l’impuissance politique

Il y a quelque chose de pathétique dans les explications de jeunes impliqués dans les émeutes. Pour eux , il s’agirait d’une vengeance et de répondre par la haine à la haine. Le seul problème c’est que cette haine contre les institutions, les biens et les personnes visent surtout les populations où ils sont résidents. Une sorte de manière de se tirer une balle dans le pied en appauvrissant encore un peu plus des quartiers déjà peu favorisés.

Il n’y a évidemment aucune gloire ni aucun courage à brûler des bus, des écoles et autres équipements publiques ou privées. Seulement la lâcheté qui émerge de foules en délire. La plupart des intéressés se vengent surtout de leur propre échec et rejette en même temps institutions et valeurs républicaines. Dans nombre de pays en développement, ces révoltes n’auraient pas duré longtemps car la régulation des violences obéit à d’autres principes qui ne sont pas les principes laxistes des démocraties développées.

Avec le recul on pourra considérer qu’il s’agissait d’une sorte de révolution des cours d’école puisque la plupart des impliqués ont autour de 15 à 16 ans (17 ans en moyenne) mais une cour d’école où le crime prend la place des jeux. Car il s’agit bien de jeux pour beaucoup qui cassent pour casser. Une sorte de révolte contre leur propre parcours scolaire. On comprend mal que le pouvoir n’est pas réagi immédiatement en décrétant l’état d’urgence pourtant souhaité par 70 % de la population d’autant qu’il s’agit de gamins stupides et violents.

Encore la démonstration de l’impuissance de l’État qui tente toujours de ménager les uns et les autres et qui fait du en même temps dans le domaine sociétal. Certes la réponse globale ne serait être uniquement en termes de répression mais là encore Macron a choisi l’immobilisme. Pire, il a humilié publiquement le rapport Borloo qu’il avait lui-même commandé sur des banlieues en mai 2018. Justement un plan global qui manque tellement aujourd’hui.

Politique-Emeutes des quartiers : le triomphe de la bêtise de gosses mal élevés et et de l’impuissance politique

Politique-Emeutes des quartiers : le triomphe de la bêtise de gosses mal élevés et et de l’impuissance politique

Il y a quelque chose de pathétique dans les explications de jeunes impliqués dans les émeutes. Pour eux , il s’agirait d’une vengeance et de répondre par la haine à la haine. Le seul problème c’est que cette haine contre les institutions, les biens et les personnes visent surtout les populations où ils sont résidents. Une sorte de manière de se tirer une balle dans le pied en appauvrissant encore un peu plus des quartiers déjà peu favorisés.

Il n’y a évidemment aucune gloire ni aucun courage à brûler des bus, des écoles et autres équipements publiques ou privées. Seulement la lâcheté qui émerge de foules en délire. La plupart des intéressés se vengent surtout de leur propre échec et rejette en même temps institutions et valeurs républicaines. Dans nombre de pays en développement, ces révoltes n’auraient pas duré longtemps car la régulation des violences obéit à d’autres principes qui ne sont pas les principes laxistes des démocraties développées.

Avec le recul on pourra considérer qu’il s’agissait d’une sorte de révolution des cours d’école puisque la plupart des impliqués ont autour de 15 à 16 ans (17 ans en moyenne) mais une cour d’école où le crime prend la place des jeux. Car il s’agit bien de jeux pour beaucoup qui cassent pour casser. Une sorte de révolte contre leur propre parcours scolaire. On comprend mal que le pouvoir n’est pas réagi immédiatement en décrétant l’état d’urgence pourtant souhaité par 70 % de la population d’autant qu’il s’agit de gamins stupides et violents.

Encore la démonstration de l’impuissance de l’État qui tente toujours de ménager les uns et les autres et qui fait du en même temps dans le domaine sociétal. Certes la réponse globale ne serait être uniquement en termes de répression mais là encore Macron a choisi l’immobilisme. Pire, il a humilié publiquement le rapport Borloo qu’il avait lui-même commandé sur des banlieues en mai 2018. Justement un plan global qui manque tellement aujourd’hui.

Niveau des élèves français : une question méthodologique !

Niveau des élèves français : une question méthodologique de l’évaluation !

Comment le niveau des élèves évolue-t-il ? Progresse-t-il ? Baisse-t-il ? Ces questions préoccupent vivement parents, enseignants et politiques qui scrutent avec attention les informations que les enquêtes internationales leur délivrent régulièrement sur les performances des élèves.

Un article intéressant mais qui ne saurait expliquer le très bas niveau des élèves français par des questions méthodologiques concernant l’évaluation. Une explication un peu courte pour expliquer que le niveau français se situe dans le fond des classements internationaux NDLR

L’une des évaluations les plus médiatisées est PISA (Programme for International Student Assessment), qui teste les compétences des élèves de 15 ans en lecture, sciences et mathématiques dans plus de 80 pays. Développée par l’International Association for the Evaluation of Educational Achievement (IEA), l’enquête PIRLS (Progress for International Reading Literacy Study) se centre de son côté sur un public plus jeune, mesurant les compétences en lecture et compréhension en quatrième année de scolarité obligatoire.

Ces études peuvent faire l’objet d’interprétations biaisées ou simplificatrices. Elles sont surtout, trop souvent, réduites à de simples classements bien qu’elles offrent un panorama beaucoup plus riche et complexe des évolutions éducatives.

Alors que paraissent ce 16 mai 2023 les résultats de la dernière enquête PIRLS (PIRLS 2021), revenons sur les principes qui gouvernent ces enquêtes pour mieux en comprendre les enjeux.

Comment se déroulent les tests avec les élèves ?
L’objectif de PIRLS est de mesurer, en fin de quatrième année de scolarité obligatoire, en classe de CM1 donc pour la France, la capacité des écoliers à rechercher de l’information pertinente dans un texte, à le comprendre, ceci afin d’effectuer des inférences (c’est-à-dire des déductions, en fonction de leurs connaissances antérieures) sur la thématique abordée. Contrairement à certaines évaluations nationales, PIRLS ne concerne en rien la maîtrise de l’orthographe et des règles de grammaire. L’enquête se concentre sur la capacité des élèves à effectuer des raisonnements structurés.

Comme toutes les enquêtes internationales, PIRLS est effectuée par le biais de « cahiers tournants » (en anglais des « booklets »). En termes très concrets, la totalité des questions (qu’on appelle des « items ») n’est pas posée à l’ensemble des élèves : seuls deux exercices, parmi 18, sont soumis à évaluation.

En somme, sur un total de 288 items, un élève n’est interrogé que sur environ 32 items, soit environ 11 % de ceux-ci. Ce faisant, en mobilisant une méthode spécifique (appelée « théorie de réponse à l’item »), il devient statistiquement possible de prédire la performance de chaque élève pour l’ensemble des questions. Ainsi, l’on nommera « valeur plausible », le score de chaque élève qui, en vérité, demeure inconnu !

À lire aussi : Aider à comprendre les histoires, ça s’apprend aussi !

Le « P » de PIRLS signifiant « Progress », l’International Association for the Evaluation of Educational Achievement (IEA) a rapidement compris que, par-delà tout classement de pays, c’est l’évolution de la performance des élèves, entre 2001 et 2021, qui était statistiquement significative.

Bien plus que le classement, c’est la distance relative de la France vis-à-vis des autres pays qui importe. Dans cette perspective, la comparaison de la France avec la Finlande s’avère particulièrement instructive. La France – classée en milieu de tableau – obtient un score d’environ 35 points inférieurs à ceux du pays scandinave en 2021. Cet écart de points pèse davantage dans la balance que le classement à proprement parler.

Comment comprendre le classement d’un pays ?
Les scores publiés sont avant tout des projections statistiques de la performance d’un pays. Dans le cas de PIRLS, l’erreur type est d’environ 3 points ce qui veut dire que les scores d’un pays peuvent varier de 3 points. En clair, si l’on désire comparer deux pays, une différence de 6 points n’aura guère de sens (puisqu’elle équivaut à l’addition des erreurs types des deux pays).

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À titre d’exemple, un écart de 10 points n’est pas toujours significatif statistiquement. Or, celui-ci peut aisément se transformer en 5 voire 6 places de perdues dans le classement international. C’est le cas dans l’enquête PIRLS 2021, où seulement 10 points séparent la France et l’Allemagne. L’écart est de l’ordre de 0,3 point quand on le rapporte à une échelle de notes de 1 à 20, ce qui est faible statistiquement. Or, l’Allemagne est classée au 26e rang, la France, au 32e. Au contraire, la comparaison avec la Finlande représente une différence d’environ 1 point sur notre échelle de notes française, ce qui est clairement plus significatif.

En supposant qu’une année scolaire en primaire apporte 35 points, en tendance, les résultats montrent que la Finlande parvient à faire progresser ses élèves d’environ 1 année de plus que la France. Ce type de mise en perspective est définitivement plus parlant qu’une simple place dans un classement.

Les seuils de performance sont une information particulièrement précieuse dans la lecture de PIRLS. À l’image de ce qui se fait avec le socle commun de compétences développé en France, PIRLS distingue un seuil « minimum » (relatif à la limite au-dessous de laquelle un élève ne peut pas correctement lire et comprendre un texte) de trois autres seuils appelés respectivement « intermédiaire », « élevé » et « avancé ». À titre de comparaison, notons ici que seulement 5 % des élèves français atteignent le seuil « avancé » contre 14 % pour les élèves polonais.

Le recours à l’analyse de l’évolution des seuils de performance peut dès lors s’avérer fort utile. N’oublions jamais qu’une moyenne peut, par définition, cacher des inégalités fortes : par exemple, l’écart entre les seuils extrêmes est plus élevé pour la France (89) que pour la Finlande (82), indiquant un fort niveau d’inégalités. Cet écart a même augmenté de 1 % en France entre 2001 et 2021.

Au-delà des scores, que nous apprennent les enquêtes internationales ?
Est-ce que copier la politique éducative des pays avec de meilleures performances serait une stratégie pertinente afin d’améliorer les scores de la France ? Chaque système éducatif ayant sa propre trajectoire, transposer aveuglement le modèle de pays dont les scores sont élevés n’est pas nécessairement gage de succès. En effet, les récentes expérimentations soulignent l’absence de consensus sur les méthodes les plus efficaces. Quant aux recherches en économie de l’éducation, elles sont relativement pauvres en résultats transposables.

Peut-on faire confiance à l’enquête PIRLS ? À l’image de PISA, elle a des forces et des faiblesses. Une contrainte de taille renvoie, comme évoqué précédemment, à la fâcheuse tendance de vouloir la réduire à son classement. Plusieurs travaux ont, par ailleurs, mis en évidence que certains pays ont volontairement focalisé leurs programmes scolaires sur les compétences évaluées dans les tests internationaux. Notons ici qu’il serait toutefois trompeur de se baser uniquement sur le classement PIRLS pour mesurer l’évolution de la performance française : tous les pays ne participent pas systématiquement à chaque vague d’enquête.

À lire aussi : Maths, lecture : le niveau des élèves baisse-t-il vraiment ?

Mais PIRLS n’est pas qu’un test de performance. Des questionnaires contextuels sont distribués aux parents, aux élèves, aux enseignants et aux directeurs d’écoles. Ce sont donc des milliers d’informations qui sont disponibles et comparables entre les pays, comme la taille des classes, les pratiques pédagogiques, les ressources socio-économiques des élèves…

En fait, la principale limite de PIRLS renvoie surtout à son incapacité de mesurer les « progrès » des élèves : les enquêtes internationales (PISA, TIMSS et PIRLS) n’évaluent pas les mêmes élèves de manière répétée. En guise d’optimisme, nous notons avec intérêt que l’IEA a, tout récemment, décidé de prendre l’initiative de tester les élèves à 12 mois d’intervalle (« PIRLS Longitudinal » et « TIMSS Longitudinal »), précisément dans le but de mesurer leurs possibles progrès… sans la participation officielle de la France toutefois !

Inflation– des taux d’intérêts élevés pour longtemps (FMI)

Inflation– des taux d’intérêts élevés pour longtemps (FMI)

Le chef du département des marchés monétaires et financiers du FMI, Tobias Adrian, estime qu’il est probable que l’inflation se maintienne encore pour longtemps et recommande des taux d’intérêt élevés.

Le fonds monétaire international se montre beaucoup plus prudent que nombre d’experts qui prévoient la chute de l’inflation à partir de l’été. Certes il y a un léger tassement des prix mais des prix à un niveau encore exceptionnel. Pour le FMI, l’inflation sera durable et va affecter 2023 est sans doute de 1024. Du coup, la lutte contre la hausse des prix via les taux d’intérêt doit continuer. Le risque évidemment c’est que la rigueur de la politique monétaire vienne accentuer la tendance baissière de la croissance partout dans le monde.

Le contraire de ce que pensent certains opérateurs qui souhaiteraient aux États-Unis l’engagement d’un processus de baisse des taux. À tout le moins le FMI recommande de maintenir les taux actuels tant que l’inflation ne sera pas redescendue autour de 2 %.

Les taux d’intérêt se situent désormais entre 4,50 à 4,75% aux Etats-Unis et entre 2,5% et 3,25% dans la zone euro après les dernières hausses annoncées mercredi par la Fed et mercredi par la BCE, et de nouvelles hausses sont d’ores et déjà prévues cette année. Le gap est encore important entre les taux d’intérêt et l’inflation autour de 7 % en Europe et de 5 % aux États-Unis.
« Les banques centrales devraient communiquer sur la nécessité probable de maintenir les taux d’intérêt à un niveau plus élevé pendant plus longtemps, jusqu’à ce qu’il soit prouvé que l’inflation – y compris les salaires et les prix des services – est durablement revenue à l’objectif », ont écrit le chef du département des marchés monétaires et financiers du FMI, Tobias Adrian, et ses deux adjoints dans un message diffusé sur un blog.

« Un relâchement prématuré pourrait faire courir le risque d’une forte résurgence de l’inflation une fois que l’activité aura rebondi, laissant les pays sensibles à de nouveaux chocs qui pourraient désancrer les anticipations d’inflation », ont-ils ajouté.

Selon le FMI, l’histoire a montré qu’une inflation élevée mettait souvent du temps à se résorber en l’absence de mesures de politique monétaire « énergiques et décisives ». Le fonds estime que si la hausse des prix des biens a ralenti, c’est peu probable que ce soit le cas dans le secteur des services sans un ralentissement significatif du marché du travail.
« Il est essentiel que les banques centrales évitent de mal interpréter les fortes baisses des prix des biens et d’assouplir leur politique avant que l’inflation des services et les salaires, qui s’ajustent plus lentement, n’aient aussi nettement diminué », écrivent les auteurs. « Il est essentiel que les responsables politiques restent résolus et se concentrent sur le retour de l’inflation à l’objectif sans délai ».

Finances et Inflation– des taux d’intérêts élevés pour longtemps (FMI)

Finances et Inflation– des taux d’intérêts élevés pour longtemps (FMI)

Le chef du département des marchés monétaires et financiers du FMI, Tobias Adrian, estime qu’il est probable que l’inflation se maintienne encore pour longtemps et recommande des taux d’intérêt élevés.

Le fonds monétaire international se montre beaucoup plus prudent que nombre d’experts qui prévoient la chute de l’inflation à partir de l’été. Certes il y a un léger tassement des prix mais des prix à un niveau encore exceptionnel. Pour le FMI, l’inflation sera durable et va affecter 2023 est sans doute de 1024. Du coup, la lutte contre la hausse des prix via les taux d’intérêt doit continuer. Le risque évidemment c’est que la rigueur de la politique monétaire vienne accentuer la tendance baissière de la croissance par tout le monde.

Le contraire de ce que pensent certains opérateurs qui souhaiteraient aux États-Unis l’engagement d’un processus de baisse des taux. À tout le moins le FMI recommande de maintenir les taux actuels tant que l’inflation ne sera pas redescendue autour de 2 %.

Les taux d’intérêt se situent désormais entre 4,50 à 4,75% aux Etats-Unis et entre 2,5% et 3,25% dans la zone euro après les dernières hausses annoncées mercredi par la Fed et mercredi par la BCE, et de nouvelles hausses sont d’ores et déjà prévues cette année. Le gap est encore important entre les taux d’intérêt et l’inflation autour de 7 % en Europe et de 5 % aux États-Unis.
« Les banques centrales devraient communiquer sur la nécessité probable de maintenir les taux d’intérêt à un niveau plus élevé pendant plus longtemps, jusqu’à ce qu’il soit prouvé que l’inflation – y compris les salaires et les prix des services – est durablement revenue à l’objectif », ont écrit le chef du département des marchés monétaires et financiers du FMI, Tobias Adrian, et ses deux adjoints dans un message diffusé sur un blog.

« Un relâchement prématuré pourrait faire courir le risque d’une forte résurgence de l’inflation une fois que l’activité aura rebondi, laissant les pays sensibles à de nouveaux chocs qui pourraient désancrer les anticipations d’inflation », ont-ils ajouté.

Selon le FMI, l’histoire a montré qu’une inflation élevée mettait souvent du temps à se résorber en l’absence de mesures de politique monétaire « énergiques et décisives ». Le fonds estime que si la hausse des prix des biens a ralenti, c’est peu probable que ce soit le cas dans le secteur des services sans un ralentissement significatif du marché du travail.
« Il est essentiel que les banques centrales évitent de mal interpréter les fortes baisses des prix des biens et d’assouplir leur politique avant que l’inflation des services et les salaires, qui s’ajustent plus lentement, n’aient aussi nettement diminué », écrivent les auteurs. « Il est essentiel que les responsables politiques restent résolus et se concentrent sur le retour de l’inflation à l’objectif sans délai ».

Inflation– des taux d’intérêts élevés pour longtemps

Inflation– des taux d’intérêts élevés pour longtemps (FMI)

le chef du département des marchés monétaires et financiers du FMI, Tobias Adrian, estime qu’il est probable que l’inflation se maintienne encore pour longtemps et recommande des taux d’intérêt élevés.

Le fonds monétaire international se montre beaucoup plus prudent que nombre d’experts qui prévoient la chute de l’inflation à partir de l’été. Certes il y a un léger tassement des prix mais des prix à un niveau encore exceptionnel. Pour le FMI, l’inflation sera durable et va affecter 2023 est sans doute de 1024. Du coup, la lutte contre la hausse des prix via les taux d’intérêt doit continuer. Le risque évidemment c’est que la rigueur de la politique monétaire vienne accentuer la tendance baissière de la croissance par tout le monde.

Le contraire de ce que pensent certains opérateurs qui souhaiteraient aux États-Unis l’engagement d’un processus de baisse des taux. À tout le moins le FMI recommande de maintenir les taux actuels tant que l’inflation ne sera pas redescendue autour de 2 %.

Les taux d’intérêt se situent désormais entre 4,50 à 4,75% aux Etats-Unis et entre 2,5% et 3,25% dans la zone euro après les dernières hausses annoncées mercredi par la Fed et mercredi par la BCE, et de nouvelles hausses sont d’ores et déjà prévues cette année. Le gap est encore important entre les taux d’intérêt et l’inflation autour de 7 % en Europe et de 5 % aux États-Unis.
« Les banques centrales devraient communiquer sur la nécessité probable de maintenir les taux d’intérêt à un niveau plus élevé pendant plus longtemps, jusqu’à ce qu’il soit prouvé que l’inflation – y compris les salaires et les prix des services – est durablement revenue à l’objectif », ont écrit le chef du département des marchés monétaires et financiers du FMI, Tobias Adrian, et ses deux adjoints dans un message diffusé sur un blog.

« Un relâchement prématuré pourrait faire courir le risque d’une forte résurgence de l’inflation une fois que l’activité aura rebondi, laissant les pays sensibles à de nouveaux chocs qui pourraient désancrer les anticipations d’inflation », ont-ils ajouté.

Selon le FMI, l’histoire a montré qu’une inflation élevée mettait souvent du temps à se résorber en l’absence de mesures de politique monétaire « énergiques et décisives ». Le fonds estime que si la hausse des prix des biens a ralenti, c’est peu probable que ce soit le cas dans le secteur des services sans un ralentissement significatif du marché du travail.
« Il est essentiel que les banques centrales évitent de mal interpréter les fortes baisses des prix des biens et d’assouplir leur politique avant que l’inflation des services et les salaires, qui s’ajustent plus lentement, n’aient aussi nettement diminué », écrivent les auteurs. « Il est essentiel que les responsables politiques restent résolus et se concentrent sur le retour de l’inflation à l’objectif sans délai ».

Frais bancaires élevés: La France en tête (UFC-Que choisir )

Frais  bancaires élevés: La France en tête (UFC-Que choisir )

 

Les frais de rejet de prélèvement sont 17 fois plus élevés en France qu’en Allemagne, 8 fois plus qu’en Italie et 3 fois plus qu’en Belgique, dénonce l’UFC-Que Choisir. L’UFC-Que Choisir estime ainsi que les consommateurs français pourraient gagner plus d’un milliard d’euros si les frais de rejet étaient limités à 8 euros, une somme qui correspondre à une « commission intervention ». Et pour cause, le plafond de 20 euros en cas de rejet de prélèvement est systématiquement appliqué par toutes les banques, selon l’UFC-Que Choisir. L’association a calculé que la durée moyenne de ces interventions était inférieure à 1 minute 30, et évalué les marges des banques françaises sur ces frais d’incident à 86%.

Lorsque le prélèvement est effectué malgré un compte dans le rouge au-delà du découvert autorisé, seule la commission d’intervention est prélevée mais «une banque sur quatre (24%), toutes membres du groupe Banques Populaires-Caisse d’Épargne (BPCE), ne trouve rien de mieux que d’alourdir la note en adressant à leurs clients une lettre « d’information » à 10,70 euros en moyenne».

Devant ces pratiques, l’UFC demande plus de transparence aux banques dont seules deux – la Banque postale et la Bred – rétrocèdent systématiquement les doubles facturations des rejets qui se produisent lorsque le compte du client n’a pas été alimenté avant la deuxième tentative de prélèvement d’une facture.

L’encadrement des frais est un sujet qui revient régulièrement dans les débats, face à des banques qui sont souvent accusées par les associations de consommateurs d’en faire leurs rentes. Fin 2018, le secteur bancaire français s’était engagé auprès du gouvernement à plafonner les frais d’incidents bancaires pour les clients détenteurs de l’« offre spécifique » – qui donne accès à des services bancaires de base pour trois euros mensuels maximum – mais aussi pour la clientèle fragile, estimée à 3,4 millions de personnes fin 2019. Depuis, les bénéficiaires de l’offre spécifique ne peuvent pas se voir facturer plus de 20 euros par mois et 200 euros par an pour des frais d’incidents bancaires, et les personnes fragiles financièrement plus de 25 euros par mois.

Plus généralement, le coût global des frais bancaires ne cesse de s’élever aussi.

219,90 euros. C’est en moyenne ce que les Français vont payer en frais bancaires cette année, selon la dernière étude* annuelle du comparateur Panorabanques. Un montant en hausse sensible de 1,5% sur un an, soit la progression la plus forte depuis 2017 souligne le spécialiste. En 2021, l’augmentation de ces frais n’avait été que de 0,6%. Certains services vont augmenter « sensiblement » comme les frais de tenue de compte, les virements en agence et les retraits déplacés.

Les frais de tenue de compte connaissent en effet une inflation constante depuis plusieurs années. Ils étaient en moyenne de 17 euros par an en 2019 et se hisseront à 19,30 euros cette année, soit une progression annuelle de 6%. Entre 2013 et 2017, ils avaient déjà triplé.

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