Archive pour le Tag 'Electricité'

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Électricité EDF bataille de prix entre le gouvernement et les industriels

Électricité EDF bataille de prix entre le gouvernement et les industriels

Pour résumer les industriels souhaiteraient un engagement sur des prix relativement bas même en dessous des coûts de la production et des engagements pour le long terme. À l’inverse EDF milite pour une augmentation des tarifs. Rien d’étonnant à cela car les coûts pourraient doubler d’ici une dizaine d’années

EDF redoute de devoir leur céder systématiquement sa production à prix cassés, dans le cadre de contrats de long terme noués avec des consortiums d’entreprises très consommatrices d’énergie. C’est en tout cas ce que propose le rapport que Philippe Darmayan, ex-président d’ArcelorMittal France, a récemment rendu au gouvernement.

Concrètement, il s’agit là de trouver un successeur au système actuel, appelé ARENH (accès régulé à l’électricité nucléaire historique), qualifié de « poison » par l’ancien PDG du groupe, Jean-Bernard Lévy, et qui arrive à échéance en 2025. Celui-ci oblige aujourd’hui l’énergéticien à vendre un certain volume de son productible à 42 euros par mégawattheure (MWh), un prix qui ne reflète plus ses coûts de production, et a largement contribué à sa dégradation financière.

Or, dans les recommandations de Philippe Darmayan, le prix privilégié pour les contrats à long terme serait proche de celui de l’ARENH, comme nous l’expliquions le 30 mai dernier. Un niveau inenvisageable pour EDF, qui estime que le montant devrait être significativement plus élevé.

Il faut dire que les dernières estimations de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) tablent sur un coût de production de l’ordre de 57 ou 58 euros le MWh pour le parc nucléaire existant d’EDF, soit dix euros de plus que dans son estimation réalisée il y a trois ans.

En clôturant le colloque de l’UFE, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a néanmoins voulu ménager EDF : le « juste prix » sera celui qui garantira « une compétitivité à l’industrie française face à la concurrence européenne et internationale », certes, mais tout en permettant de « financer, avec le soutien complémentaire de l’Etat, les investissements nécessaires pour notre système électrique », a-t-il assuré. Bref Un « en même temps » difficilement conciliable

En outre EDF est opposéà l’idée de nouer lesdits partenariats avec des groupements d’entreprises, comme le consortium Exeltium né en 2008. A l’époque, une trentaine d’industriels électro-intensifs lui avaient versé quelque 1,75 milliard d’euros en échange de droits de tirage sur le parc nucléaire à un tarif préférentiel sur 25 ans.

Dans son rapport, Philippe Darmayan plaide ainsi pour que ce soit différents groupes homogènes d’industriels qui achètent en commun de l’électricité nucléaire via des contrats de long terme.

Energie-Électricité : forte hausse de la demande et des prix d’ici une dizaine d’années

Energie-Électricité : forte hausse de la demande et des prix d’ici une dizaine d’années

La transition écologique et la réindustrialisation vont faire bondir la consommation d’électricité et la France doit doubler sa production d’énergies renouvelables d’ici à cette échéance, alors que les nouveaux réacteurs nucléaires annoncés par le gouvernement ne verront pas le jour avant 2035. Un défi que le gestionnaire estime « faisable », malgré le retard pris par le pays dans leur développement.

Pour tenir ses objectifs de décarbonation, la France va devoir baisser significativement sa consommation énergétique, tandis que, dans le même temps, la consommation d’électricité va augmenter considérablement, au détriment des énergies fossiles. Cette double tendance était connue depuis plusieurs années, mais l’augmentation de la demande d’électrons sera encore plus forte que ce qu’avait anticipé jusqu’à présent RTE, le gestionnaire des lignes à haute tension.

Celui-ci vient de mettre à jour ses prévisions pour l’horizon 2035, en tenant compte de deux grandes évolutions : les nouveaux objectifs climatiques européens et les forts enjeux de la réindustrialisation, dans un contexte géopolitique où les questions de souveraineté sont devenues centrales. L’actualisation des prévisions de RTE intègre aussi la revue à la baisse du potentiel de la biomasse ou encore l’évolution des prix du gaz.

« A elle seule, l’industrie pourrait consommer plus de 160 TWh par an à l’horizon 2035, », pointe Thomas Veyrenc, directeur exécutif de RTE en charge du pôle stratégie, prospective et évaluation. Avec une répartition équivalente entre l’électrification directe des procédés et la production d’hydrogène décarboné.

Côté prix, il faut aussi s’attendre à une forte hausse d’ici une dizaine d’années. La facture pourrait doubler. La CRE, Statista, Union Française de l’Électricité, la Cour des Comptes, etc. Tous s’accordent à déclarer que le prix de l’électricité devrait bel et bien augmenter. D’après l’étude réalisée par Statista et le Commissariat général au développement durable (CGDD) du ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer en 2020, le prix final de l’électricité en 2030 s’élèvera à 128,3 euros par mégawatts-heures.

Cependant, avant même 2030, la hausse s’annonce abrupte. Selon la Commission d’enquête du Sénat sur le coût réel de l’électricité, d’ici 2023, la hausse cumulée de la facture d’électricité devrait grimper de 100 % de manière à aligner les prix français sur les prix des autres pays européens.

L’Union Française de l’Électricité (UFE) dans une étude parue en 2012 prévoit, de son côté, une hausse de 50 % du prix du kWh d’ici 2030. Si les prévisions varient d’une source à l’autre, la tendance de l’évolution des prix de l’électricité sera sans nul doute à la hausse.

L’augmentation du prix de l’électricité dans les années à venir a plusieurs explications. Parmi elles, nombreuses sont liées à la filière nucléaire. Comme, par exemple, le fait que le coût de la filière nucléaire en France serait plus élevé que prévu et qu’il devrait être réévalué. Aussi, les investissements requis liés au prolongement de la durée de vie des centrales nucléaires et au déploiement des énergies renouvelables devront fatalement se répercuter sur la facture d’électricité.

Une électrification massive est également attendue dans le secteur des transports avec 8 millions de véhicules électriques ou hybrides visés en 2030. « Ce qui est nouveau, c’est la mobilité lourde, les camions, le fret, le ferroviaire, les bateaux et même les avions de ligne », explique Thomas Veyrenc. Initialement, les constructeurs misaient énormément sur les biocarburants et la biomasse. Ils se tournent désormais aussi vers des carburants de synthèse, dérivés de l’hydrogène et donc produits à partir d’électricité.

Le bâtiment va aussi connaître une électrification importante avec notamment un basculement des chaudières au fioul et au gaz vers des pompes à chaleur électriques, réputées trois fois plus efficaces. Le gouvernement réfléchit d’ailleurs à interdire les chaudières à gaz dès 2026, ce qui provoque la fronde de la filière gazière.

Électricité : forte hausse de la demande et des prix d’ici une dizaine d’années

Électricité : forte hausse de la demande et des prix d’ici une dizaine d’années

La transition écologique et la réindustrialisation vont faire bondir la consommation d’électricité et la France doit doubler sa production d’énergies renouvelables d’ici à cette échéance, alors que les nouveaux réacteurs nucléaires annoncés par le gouvernement ne verront pas le jour avant 2035. Un défi que le gestionnaire estime « faisable », malgré le retard pris par le pays dans leur développement.

Pour tenir ses objectifs de décarbonation, la France va devoir baisser significativement sa consommation énergétique, tandis que, dans le même temps, la consommation d’électricité va augmenter considérablement, au détriment des énergies fossiles. Cette double tendance était connue depuis plusieurs années, mais l’augmentation de la demande d’électrons sera encore plus forte que ce qu’avait anticipé jusqu’à présent RTE, le gestionnaire des lignes à haute tension.

Celui-ci vient de mettre à jour ses prévisions pour l’horizon 2035, en tenant compte de deux grandes évolutions : les nouveaux objectifs climatiques européens et les forts enjeux de la réindustrialisation, dans un contexte géopolitique où les questions de souveraineté sont devenues centrales. L’actualisation des prévisions de RTE intègre aussi la revue à la baisse du potentiel de la biomasse ou encore l’évolution des prix du gaz.

« A elle seule, l’industrie pourrait consommer plus de 160 TWh par an à l’horizon 2035, », pointe Thomas Veyrenc, directeur exécutif de RTE en charge du pôle stratégie, prospective et évaluation. Avec une répartition équivalente entre l’électrification directe des procédés et la production d’hydrogène décarboné.

Côté prix, il faut aussi s’attendre à une forte hausse d’ici une dizaine d’années. La facture pourrait doubler. La CRE, Statista, Union Française de l’Électricité, la Cour des Comptes, etc. Tous s’accordent à déclarer que le prix de l’électricité devrait bel et bien augmenter. D’après l’étude réalisée par Statista et le Commissariat général au développement durable (CGDD) du ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer en 2020, le prix final de l’électricité en 2030 s’élèvera à 128,3 euros par mégawatts-heures.

Cependant, avant même 2030, la hausse s’annonce abrupte. Selon la Commission d’enquête du Sénat sur le coût réel de l’électricité, d’ici 2023, la hausse cumulée de la facture d’électricité devrait grimper de 100 % de manière à aligner les prix français sur les prix des autres pays européens.

L’Union Française de l’Électricité (UFE) dans une étude parue en 2012 prévoit, de son côté, une hausse de 50 % du prix du kWh d’ici 2030. Si les prévisions varient d’une source à l’autre, la tendance de l’évolution des prix de l’électricité sera sans nul doute à la hausse.

L’augmentation du prix de l’électricité dans les années à venir a plusieurs explications. Parmi elles, nombreuses sont liées à la filière nucléaire. Comme, par exemple, le fait que le coût de la filière nucléaire en France serait plus élevé que prévu et qu’il devrait être réévalué. Aussi, les investissements requis liés au prolongement de la durée de vie des centrales nucléaires et au déploiement des énergies renouvelables devront fatalement se répercuter sur la facture d’électricité.

Une électrification massive est également attendue dans le secteur des transports avec 8 millions de véhicules électriques ou hybrides visés en 2030. « Ce qui est nouveau, c’est la mobilité lourde, les camions, le fret, le ferroviaire, les bateaux et même les avions de ligne », explique Thomas Veyrenc. Initialement, les constructeurs misaient énormément sur les biocarburants et la biomasse. Ils se tournent désormais aussi vers des carburants de synthèse, dérivés de l’hydrogène et donc produits à partir d’électricité.

Le bâtiment va aussi connaître une électrification importante avec notamment un basculement des chaudières au fioul et au gaz vers des pompes à chaleur électriques, réputées trois fois plus efficaces. Le gouvernement réfléchit d’ailleurs à interdire les chaudières à gaz dès 2026, ce qui provoque la fronde de la filière gazière.

Électricité : des tarifs très variables ?

Électricité : des tarifs très variables ?

Une récente étude de l’association de consommateurs CLCV s’interroge sur l’impact de la modulation des réacteurs nucléaires tricolores sur la facture des ménages. Elle soupçonne EDF de profiter de sa situation de monopole au détriment des intérêts des consommateurs.

Dans son étude publiée le 20 avril dernier et intitulée « La modulation du parc nucléaire est-elle à l’avantage des consommateurs ? », l’association CLCV s’est penchée sur les variations de la production nucléaire sur une période de dix ans (2012-2022) à partir des données publiées par le gestionnaire de réseau RTE. Elle constate « une certaine propension à ne pas être forcément au maximum de la production nucléaire » et estime que « cela a pu avoir un impact à la hausse sur le prix de gros » et, par ricochet, sur les factures d’électricité des particuliers.

Pas d’abus de position dominante d’EDF, selon la CRE

« Est-ce qu’EDF abuse de sa position dominante, » s’interroge Jean-François Carlier, délégué général de CLCV, contacté par La Tribune. « S’il était établi qu’EDF module sa production nucléaire pour faire monter les prix, ce serait sanctionnable », pointe le défenseur des consommateurs, qui appelle justement dans l’étude à ce que la « modulation soit contrôlée de manière plus minutieuse afin de prévenir de tout risque de modification de l’offre électrique à des fins hasardeuses ».

« En l’état actuel, nous ne pouvons dire en aucune façon que la modulation de la production du parc nucléaire menée par EDF est une situation d’abus de position dominante pour manipuler les prix au détriment du consommateur », garantit Dominique Jamme de la CRE.

« Si des opérations de modulation n’étaient pas réalisées [notamment l'été, ndlr], l’électricité ne serait pas disponible lorsqu’on en a le plus besoin [l'hiver, ndlr]. Cela fragiliserait alors le système électrique et contraindrait la France à importer plus d’électricité depuis les pays voisins, lors de période de pointe, ce qui coûte plus cher », ajoute-t-il.

Une explication « trop générale », qui ne satisfait pas l’association de consommateurs. « La CRE ne démontre rien en réalité. Il faudrait une démonstration chiffrée », maintient Jean-François Carlier, qui s’apprête à envoyer un courrier à la ministre de Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher.

Dans son étude, CLCV ne donne, elle aussi, aucune estimation chiffrée de l’impact que cette modulation aurait pu avoir sur la facture des consommateurs. « Nous nous y sommes refusés. C’est trop compliqué et risqué. Nous voulions rester nuancés », explique Jean-François Carlier, qui ne manque pas toutefois d’évoquer une autre étude sur le même sujet, réalisée cette fois-ci par l’association UFC Que Choisir en avril 2018. Laquelle mentionne un surcoût, lié à la modulation nucléaire, de 2,4 milliards d’euros pour les factures des ménages. « A l’époque, il n’y avait eu aucune réaction d’EDF si ce n’est une attaque en justice pour diffamation », rumine Jean-François Carlier, qui plaide pour que cette problématique fasse l’objet d’un débat public.

Electricité: pour un vrai service public

Electricité: pour un vrai service public


Des économistes, mais aussi des politiques et des représentants d’associations et de la société civile, parmi lesquels Anne Debrégeas, Thomas Piketty et Laurence Scialom appellent, dans une tribune au « Monde », au maintien de tarifs stables et équitables de l’électricité pour tous les consommateurs et souhaitent l’ouverture d’un grand débat européen sur le sujet.

Depuis un an et demi, l’envolée spectaculaire des prix de l’électricité a provoqué une crise économique et sociale majeure entraînant faillites d’entreprises, baisses de production industrielle, risques de délocalisation, menace sur les emplois, coupes budgétaires pour les collectivités locales, frein aux investissements, alimentation de l’inflation.

Cette flambée des prix n’est pas liée à une explosion des coûts de production de l’électricité en France, mais au mode de fixation du prix de marché « de gros européen » qui se répercute sur les factures des consommateurs. Celui-ci est déterminé par le coût de fonctionnement de la centrale la plus chère sur le réseau européen interconnecté, en général une centrale à gaz.

Avant la libéralisation du secteur, tous les consommateurs français (ménages, entreprises, communes) avaient accès à un tarif réglementé basé sur les coûts de l’électricité en France, très stables et faiblement impactés par l’évolution des cours mondiaux des combustibles fossiles.

L’ouverture à la concurrence de l’électricité est donc bien responsable de cette crise majeure, apogée d’une succession de dysfonctionnements qui ont jalonné l’histoire d’un marché par nature profondément instable : lorsque les prix, très volatils, plongent au-dessous du coût de production, comme il y a une dizaine d’années, les producteurs sont en difficulté. Quand ils s’envolent, comme ces derniers mois, les consommateurs trinquent. La France doit garantir son service public de l’électricité.

Gaz et électricité : une baisse de 13 % dans les entreprises

Gaz et électricité : une baisse de 13 % dans les entreprises


La consommation de gaz et d’électricité des grandes entreprises a baissé de 13% cet hiver, selon les informations de franceinfo.
Ce chiffre de 13% montre que les entreprises ont respecté les demandes gouvernementales faites en octobre dernier pour faire face au risque de pénurie énergétique pendant l’hiver. Les efforts ont été faits aussi bien de la part des industries que du secteur tertiaire.

Il ressort que la plupart des groupes comme LVMH, Renault ou encore Carrefour ont limité leur chauffage à 19 degrés et ont même parfois repensé leurs organisations de travail. Certaines entreprises ont par exemple moins produit ou abaissé leurs éclairages dans les magasins et entrepôts. D’autres ont été contraintes d’arrêter leurs usines à cause de la flambée des prix de l’énergie cet hiver. D’autres encore ont favorisé le télétravail qui permet de faire jusqu’à un tiers de réduction d’énergie.

Selon Agnès Pannier-Runacher, ces initiatives doivent se banaliser. La ministre souhaite réduire la consommation de façon pérenne et va donc demander la poursuite de ces efforts également pendant l’été. Les consignes seront les suivantes : ne pas régler la climatisation à moins de 26 degrés ou encore réduire la consommation de carburant – levier jugé important pour réduire les émanations de CO2 – en demandant aux professionnels de réduire leur vitesse sur l’autoroute à 110 km/h.

Électricité : Un bouclier inefficace sollicité seulement par 30 % des entreprises

Électricité : Un bouclier inefficace sollicité seulement par 30 % des entreprises

Un bouclier tarifaire sollicité seulement par 30 % des entreprises ( TPE). En cause, la complexité des dispositifs, aussi la peur de voir l’administration mettre son nez dans d’autres domaines.

Il est clair qu’il aurait été beaucoup plus simple de réguler le secteur notamment en éliminant tous les pseudos énergéticiens ici un qui ne produisent rien, qui ne transportent rien, qui utilisent les compteurs d’EDF et n’apportent aucune valeur ajoutée. Bref le retour au tarif régulé d’autant que normalement la France peut et doit être indépendante pour sa production d’électricité et même exporter.

Or la France perpétue le système voulu par l’Europe de libéralisation qui consiste à multiplier les intermédiaires inutiles et en plus en lien de façon totalement idiote le prix de l’électricité et du gaz. (bouclier tarifaire, plafonnement à 280 euros, amortisseur…) rebute les TPE et PME.

Le dispositif se veut très simple. Une attestation, avec une seule case à cocher suffit aux entreprises éligibles pour bénéficier d’aides pour leur facture d’électricité. Pourtant, à ce jour, «seules 30 % des attestations ont été récupérées», reconnaît Bercy, qui continue d’appeler «à la mobilisation», après avoir réuni les fournisseurs d’électricité vendredi après-midi.
La Direction générale des finances a déjà envoyé plus de 5 millions d’e-mails – une entreprise peut avoir plusieurs adresses de courriel -, les fournisseurs ont alerté leurs clients, rien n’y fait. Les remontées ne sont pas à la mesure des attentes. Pourtant, quelque 800.000 très petites et moyennes entreprises (TPE et PME) seraient concernées par un de ces trois dispositifs. Il s’agit soit du bouclier tarifaire pour les TPE ayant un abonnement inférieur à 36 kVA, soit du plafonnement à 280 euros HT du MWh pour toutes les TPE .

Electricité: face à la spéculation renationaliser toute la filière

Electricité: face à la spéculation renationaliser toute la filière

Deux élément sont responsables de la crise de l’électricité en France; d’une part l’abandon de la filière nucléaire pour récupérer les voix de quelques écolos bobos, d’autre part le fait d’avoir substitué un marché anarchique aux tarifs règlementés; Des dizaines et des dizaines d’entreprises qui ne produisent rien, qui ne distribuent rien ont pu ainsi réaliser des surper-profits scandaleux qui ont contribué à la crise de l’électricité. Résultat , alors qu’on payait le megawh 70 euros, le particulier paye désormais environ 140 euros et les TPE 240 euros, cela en dépit du bouclier tarifaire.

« En voulant concilier ouverture à la concurrence et préservation pour les consommateurs du bénéfice de la compétitivité du parc nucléaire existant, l’organisation des marchés de l’électricité a abouti à une construction complexe et régulièrement remise en cause », Observe de manière très diplomatique la Cour des comptes dans un rapport sur l’organisation des marchés de l’électricité.

Plus grave encore, « la combinaison des principaux outils d’intervention publique ne garantit plus l’atteinte des objectifs initiaux de la loi Nome en termes de stabilité et de compétitivité des prix .

EDF est contraint de fournir ses concurrents au prix de 42 € le mégawatt heure pour un prix d’achat à l’étranger qui a pu atteindre jusqu’à 1000 € au sommet de la crise.

Cette régulation des prix a été voulue par l’Allemagne qui alors comptait sur le faible coût du pétrole russe comme ressource principale afin de concurrencer la France sur le plan énergétique . La France est prisonnière d’un système dénoncé y compris par la Cour des Comptes alors qu’elle produit l’énergie la moins chère du monde quand évidemment on ne ferme pas de centrales nucléaires. .

Les rapporteurs de la rue Cambon pointent en particulier la méthode de calcul des tarifs réglementés d’EDF établie par la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Comme l’avait déjà souligné l’UFC-Que Choisir en mai 2021, ils démontrent qu’en intégrant le coût d’approvisionnement des fournisseurs alternatifs sur les marchés de gros dès qu’ils n’ont plus d’Arenh (1), elle fait fortement augmenter le tarif réglementé, le déconnectant de plus en plus des coûts de production du parc nucléaire d’EDF.
Ainsi révisé, le tarif réglementé est trop exposé au marché, il n’est plus à même d’assurer la stabilité des prix aux consommateurs. Sans le bouclier tarifaire mis en place par le gouvernement, il aurait ainsi bondi de 35 % TTC le 1er février dernier. La Cour des comptes appelle à réformer son mode de calcul pour le protéger des variations des prix de marché.

Autre outil mis en cause, celui de l’Arenh, qui impose à EDF de fournir jusqu’à 100 TWh d’électricité produite par son parc nucléaire à ses concurrents au prix de 42 € le mégawattheure. Si ce dispositif a privé EDF de 7 milliards de revenus sur la période 2011-2021, il lui a cependant permis de couvrir largement ses coûts. Mais ils vont augmenter fortement en 2022 du fait de la faible production de son parc nucléaire. La Cour souligne que les mécanismes de régulation ne fonctionnent plus, que ce soit en France ou en Europe.

Enfin, le mécanisme de capacité qui rémunère le dernier moyen de production appelé pour faire face aux pointes de consommation « est à l’origine de transferts financiers qui peuvent excéder les nécessités de la sécurité d’approvisionnement ». Coût estimé à la charge des consommateurs : de 500 millions à 1,2 milliard par an.

La Cour des comptes conclut que ces trois outils d’intervention publique ne sont pas maîtrisés et qu’ils ne garantissent plus l’atteinte des objectifs initiaux de la loi Nome. Elle recommande une nouvelle régulation pérenne qui supprimerait les effets pervers des mécanismes en place et protégerait les consommateurs de la volatilité des prix.

ELECTRICITÉ: Production plus rassurante en France (RTE)

ELECTRICITÉ: Production plus rassurante en France (RTE)

Un double phénomène permet d’être plus optimiste sur la situation de l’électricité en France. En cause,  la relative douceur du climat et parallèlement la montée en puissance des centrales nucléaires qui étaient immobilisées pour cause d’entretien

Ce sont toujours les deux mêmes leviers qui permettent au réseau électrique français de rester éloigné d’une situation critique: la consommation et la production. Comme depuis la rentrée, la première reste significativement en-dessous des moyennes historiques sur la période 2014-2019. Sur les quatre dernières semaines, elle a ainsi enregistré une diminution de 8,5% en corrigeant les effets météorologiques. Une baisse qui concerne aussi bien l’industrie que les secteurs tertiaire et résidentiel. Deux facteurs participent à orienter la consommation d’électricité à la baisse à savoir les effets économiques de l’augmentation des prix et autres matières premières ainsi que les campagnes de sensibilisation sur les économies d’énergie.

Pour illustrer cet écart, la différence entre la consommation réalisée en moyenne lors de la dernière semaine de l’année 2022 et une consommation typique du mois de décembre a ainsi dépassé les 20 GW (50 GW contre 70 habituellement). Trois effets ont accentué ce delta, notamment la baisse d’activité et donc de consommation, qui est traditionnellement observée entre Noël et le Nouvel An, mais surtout les conditions météorologiques, en l’occurence des températures anormalement hautes pour la saison.

 En matière de production, le parc nucléaire qui est désormais disponible à plus des trois quarts avec 43 réacteurs couplés au réseau qui correspondent à une disponibilité de 45GW.

Le représentant de RTE indique cependant que la disponibilité du parc nucléaire pourrait tendre vers 40 GW à la fin du mois de février, sous la combinaison de deux effets: l’arrêt de 9 réacteurs dans le cadre de la campagne de maintenance de 2023 qui va contre-balancer la remise en service des premiers gros réacteurs affectés par la corrosion sous contrainte (CSC) du palier N4 puis les deux d’une puissance de 1.300 MW.

« Cette amélioration demeure dépendante des travaux de CSC et de la bonne exécution du programme de maintenance prévu, y compris en cas d’un éventuel mouvement social dans le cadre de la réforme des retraites », souligne Thomas Veyrenc.

La progression est encore plus marquée pour les réserves hydrauliques qui sont désormais au-delà des moyennes historiques grâce à une gestion prudente des exploitants. Du côté, des stocks de gaz, ils restent élevés en France comme ailleurs en Europe et même au-dessus des moyennes sur la période 2015-2021. « On déstocke du gaz mais à un rythme plutôt lent, constate Thomas Veyrenc. De manière générique, on peut dire que l’hiver 2023-2024 sera moins risqué que l’hiver 2022-2023. »

Depuis mi-décembre, la situation a tellement été favorable que la France a fini par redevenir exportatrice avec 2 TWh destinés à nos voisins sur le seul mois de janvier même si l’Hexagone restera importateur sur la globalité de la période hivernale.

En ce qui concerne les prix, ils sont « redevenus cohérents avec les fondamentaux économiques », explique-t-on chez RTE.

« La prime de risque s’est effondrée au cours des dernières semaines ce qui a conduit à une forte baisse des prix français de l’électricité sur les marchés à terme », précise RTE qui rappelle que les consommateurs ne devraient pas bénéficier immédiatement de cette diminution, la plupart des prix étant basés sur des contrats de 2022.

 

Electricité: la France de nouveau exportatrice !

Electricité: la France de nouveau exportatrice  

 

 

Grâce  la production nucléaire qui s’améliore et au temps clément, la France redevient 
exportatrice d’électricité; Elle pourrait-si elle le voulait- faire sauter le spéculatif marché qui tue entreprises , commerçants et artisans.
«Depuis le 1er janvier, le solde net d’exportation d’électricité s’élève à 1,4 térawattheure (TWh)», a indiqué mardi à l’AFP le gestionnaire du réseau de haute et très haute tension, RTE.

 

Comme la production nucléaire va encore s’ameliorer, il serait possible de revenirau principe du tarif réglementé;

Une différence de taille puisque avec de tarifs réglementés, le megwatt-h serait autour de70 euros, pour 280 avec le bouclier des TPE, 140 pour le particuliers ( et très petites activités économiques). sans parler des intentions des spéculatifs intermédiaires qui voulaiennt multiplier les facture par 10 , à 700 eurox voire 1000 euros.l

La hausse  de la production nucléaire, la douceur hivernale qui évite de pousser le chauffage et des vents favorables pour la production éolienne font que la France recommence à exporter plus d’électricité vers ses voisins européens qu’elle n’en importe, au moins provisoirement. «On a l’impression qu’on a changé de monde», a résumé auprès de l’AFP Nicolas Goldberg, expert énergie au cabinet Colombus Consulting.

«La consommation extrêmement basse, des éoliennes qui produisent à fond et un nucléaire qui produit dans la moyenne prévue par RTE, tout cela fait qu’on est exportateur net d’électricité et que plus personne ne parle de coupures» de courant, explique-t-il. Au moment où les parlementaires examinent un projet de loi pour accélérer le développement des énergies renouvelables et rattraper un retard criant par rapport aux voisins européens, «l’énergie éolienne montre aussi qu’elle apporte un petit service en hiver», relève Nicolas Goldberg.

Signe d’une détente sur le système électrique, EDF a même arrêté jusqu’à dix réacteurs «juste avant Noël» pour économiser du combustible et optimiser sa production. «Les températures douces, au-dessus des normales de saison, et la moindre consommation en cette période font que le réseau n’a pas besoin de tous les réacteurs disponibles», avait signalé le groupe jeudi.

Dans le détail, la France a renoué, selon RTE, avec les exportations nettes dès la première semaine des vacances de Noël, soit tout l’inverse de la tendance observée en 2022. Avec une production nucléaire historiquement basse estimée dans une fourchette de 275-285 TWh en 2022, la France avait été importatrice nette d’électricité sur presque l’ensemble de l’année (sauf février, mai et à partir de fin décembre), ce qui n’était pas arrivé depuis 42 ans. Historiquement premier pays exportateur d’électricité en Europe, la France avait dû en importer depuis l’Espagne, l’Allemagne ou le Royaume-Uni pour compenser son manque de production et éviter les coupures.

Avec 44 réacteurs rebranchés sur 56, le parc nucléaire affichait lundi une disponibilité de 73,7%, niveau plus atteint depuis le 11 février 2022 (74,8%), selon des chiffres d’EDF analysés par l’AFP. La disponibilité du parc nucléaire devrait toutefois «décroître à nouveau à partir de février» 2023, relevait RTE dans sa dernière analyse fin décembre, alors que six réacteurs devront être arrêtés en 2023 pour des chantiers de corrosion.

 

 

 

 

Grâce  la production nucléaire qui s’améliore et au temps clément, la France redevient 
exportatrice d’électricité; Elle pourrait-si elle le voulait- faire sauter le spéculatif marché qui tue entreprises , commerçants et artisans.
«Depuis le 1er janvier, le solde net d’exportation d’électricité s’élève à 1,4 térawattheure (TWh)», a indiqué mardi à l’AFP le gestionnaire du réseau de haute et très haute tension, RTE.

 

Comme la production nucléaire va encore s’ameliorer, il serait possible de revenirau principe du tarif réglementé;

Une différence de taille puisque avec de tarifs réglementés, le megwatt-h serait autour de70 euros, pour 280 avec le bouclier des TPE, 140 pour le particuliers ( et très petites activités économiques). sans parler des intentions des spéculatifs intermédiaires qui voulaiennt multiplier les facture par 10 , à 700 eurox voire 1000 euros.l

La hausse  de la production nucléaire, la douceur hivernale qui évite de pousser le chauffage et des vents favorables pour la production éolienne font que la France recommence à exporter plus d’électricité vers ses voisins européens qu’elle n’en importe, au moins provisoirement. «On a l’impression qu’on a changé de monde», a résumé auprès de l’AFP Nicolas Goldberg, expert énergie au cabinet Colombus Consulting.

«La consommation extrêmement basse, des éoliennes qui produisent à fond et un nucléaire qui produit dans la moyenne prévue par RTE, tout cela fait qu’on est exportateur net d’électricité et que plus personne ne parle de coupures» de courant, explique-t-il. Au moment où les parlementaires examinent un projet de loi pour accélérer le développement des énergies renouvelables et rattraper un retard criant par rapport aux voisins européens, «l’énergie éolienne montre aussi qu’elle apporte un petit service en hiver», relève Nicolas Goldberg.

Signe d’une détente sur le système électrique, EDF a même arrêté jusqu’à dix réacteurs «juste avant Noël» pour économiser du combustible et optimiser sa production. «Les températures douces, au-dessus des normales de saison, et la moindre consommation en cette période font que le réseau n’a pas besoin de tous les réacteurs disponibles», avait signalé le groupe jeudi.

Dans le détail, la France a renoué, selon RTE, avec les exportations nettes dès la première semaine des vacances de Noël, soit tout l’inverse de la tendance observée en 2022. Avec une production nucléaire historiquement basse estimée dans une fourchette de 275-285 TWh en 2022, la France avait été importatrice nette d’électricité sur presque l’ensemble de l’année (sauf février, mai et à partir de fin décembre), ce qui n’était pas arrivé depuis 42 ans. Historiquement premier pays exportateur d’électricité en Europe, la France avait dû en importer depuis l’Espagne, l’Allemagne ou le Royaume-Uni pour compenser son manque de production et éviter les coupures.

Avec 44 réacteurs rebranchés sur 56, le parc nucléaire affichait lundi une disponibilité de 73,7%, niveau plus atteint depuis le 11 février 2022 (74,8%), selon des chiffres d’EDF analysés par l’AFP. La disponibilité du parc nucléaire devrait toutefois «décroître à nouveau à partir de février» 2023, relevait RTE dans sa dernière analyse fin décembre, alors que six réacteurs devront être arrêtés en 2023 pour des chantiers de corrosion.

 

Electricité: la France de nouveau exportatrice pourrait supprimer le marché spéculatif

Electricité: la France de nouveau exportatrice pourrait  supprimer le marché spéculatif

 

 

Grâce  la production nucléaire qui s’améliore et au temps clément, la France redevient 
exportatrice d’électricité; Elle pourrait-si elle le voulait- faire sauter le spéculatif marché qui tue entreprises , commerçants et artisans.
«Depuis le 1er janvier, le solde net d’exportation d’électricité s’élève à 1,4 térawattheure (TWh)», a indiqué mardi à l’AFP le gestionnaire du réseau de haute et très haute tension, RTE.

 

Comme la production nucléaire va encore s’ameliorer, il serait possible de revenirau principe du tarif réglementé;

Une différence de taille puisque avec de tarifs réglementés, le megwatt-h serait autour de70 euros, pour 280 avec le bouclier des TPE, 140 pour le particuliers ( et très petites activités économiques). sans parler des intentions des spéculatifs intermédiaires qui voulaiennt multiplier les facture par 10 , à 700 eurox voire 1000 euros.l

La hausse  de la production nucléaire, la douceur hivernale qui évite de pousser le chauffage et des vents favorables pour la production éolienne font que la France recommence à exporter plus d’électricité vers ses voisins européens qu’elle n’en importe, au moins provisoirement. «On a l’impression qu’on a changé de monde», a résumé auprès de l’AFP Nicolas Goldberg, expert énergie au cabinet Colombus Consulting.

«La consommation extrêmement basse, des éoliennes qui produisent à fond et un nucléaire qui produit dans la moyenne prévue par RTE, tout cela fait qu’on est exportateur net d’électricité et que plus personne ne parle de coupures» de courant, explique-t-il. Au moment où les parlementaires examinent un projet de loi pour accélérer le développement des énergies renouvelables et rattraper un retard criant par rapport aux voisins européens, «l’énergie éolienne montre aussi qu’elle apporte un petit service en hiver», relève Nicolas Goldberg.

Signe d’une détente sur le système électrique, EDF a même arrêté jusqu’à dix réacteurs «juste avant Noël» pour économiser du combustible et optimiser sa production. «Les températures douces, au-dessus des normales de saison, et la moindre consommation en cette période font que le réseau n’a pas besoin de tous les réacteurs disponibles», avait signalé le groupe jeudi.

Dans le détail, la France a renoué, selon RTE, avec les exportations nettes dès la première semaine des vacances de Noël, soit tout l’inverse de la tendance observée en 2022. Avec une production nucléaire historiquement basse estimée dans une fourchette de 275-285 TWh en 2022, la France avait été importatrice nette d’électricité sur presque l’ensemble de l’année (sauf février, mai et à partir de fin décembre), ce qui n’était pas arrivé depuis 42 ans. Historiquement premier pays exportateur d’électricité en Europe, la France avait dû en importer depuis l’Espagne, l’Allemagne ou le Royaume-Uni pour compenser son manque de production et éviter les coupures.

Avec 44 réacteurs rebranchés sur 56, le parc nucléaire affichait lundi une disponibilité de 73,7%, niveau plus atteint depuis le 11 février 2022 (74,8%), selon des chiffres d’EDF analysés par l’AFP. La disponibilité du parc nucléaire devrait toutefois «décroître à nouveau à partir de février» 2023, relevait RTE dans sa dernière analyse fin décembre, alors que six réacteurs devront être arrêtés en 2023 pour des chantiers de corrosion.

 

Crise électricité: de nombreux artisans et TPE appelés à disparaître

Crise électricité: de nombreux artisans et TPE appelés à disparaître

 

Même avec un bouclier tarifaire à 280 euros le méga watt-h, beaucoup d’artisans, commerçants sont appelés disparaître. Le seuil maximal du bouclier tarifaireautorise en effet un multiplication par 4 de la facture d’électricité.

La plupart des grands médias reprennent purement et simplement les informations du ministère de l’économie en titrant : « soulagement pour les prix de l’électricité concernant les petites entreprises ». En réalité, le gouvernement a décidé d’un bouclier tarifaire avec un maximum de 280 € par mégawatt heure quand le prix de marché e entre 70 et 80 euros; le prix également que devraient payer ces TPE si les prix étaient toujours réglementés

D’abord 280 € le méga watts heure,c’est le double du prix payé par les particuliers et autres petites activités économiques. C’est surtout très au-dessus du prix de marché de gros qui se situe actuellement autour entre 70 et 80 € le mégawatt heure. On objectera à juste titre que les fournisseurs d’électricité achètent dans le cas de contrat à long terme et qu’il leur faut donc lisser le prix.

Grâce aux augmentations invraisemblables de l’électricité ces derniers temps, ils ont tous engrangés des profits injustes. Grâce à des contrats à caractère léonin, ils imposent à leurs clients des hausses considérables à l’occasion des renouvellements de contrat. Des hausses qui peuvent multiplier par 4,5 ou même 10 le prix de l’électricité.

C’est le résultat de la politique énergétique française qui a tué pendant des années la filière nucléaire et les tarifs réglementés qui l’accompagnaient. Normalement si Fessenheim n’avait pas été fermé, si des centrales n’avaient pas été mal entretenues, la France serait toujours exportatrice d’électricité et les prix réglementés tourneraient autour de 70 € le mégawatt heure. Macron avec Hollande d’abord , seul ensuit,e a largement contribué à étouffer le nucléaire; il a favorisé une immense pagaille dans le secteur en permettant à des énergéticiens de s’enrichir alors qu’ils ne produisent rien, ne transporte rien.

Conclusion, ce n’est pas vraiment un calot de mettre en place un bouclier tarifaire pour les petites entreprises avec un plafond de 280 € le mégawatt heure quand en faite ils ne devraient payer qu’autour de 70 €.

Crise Electricité: un fausse solution pour les TPE

Crise Electricité: un fausse solution  pour les TPE 

La plupart des grands médias reprennent purement et simplement les informations du ministère de l’économie en titrant : « soulagement pour les prix de l’électricité concernant les petites entreprises ». En réalité, le gouvernement a décidé d’un bouclier tarifaire avec un maximum de 280 € par mégawatt heure quand le prix de marché e entre 70 et 80 euros; le prix également que devraient payer ces TPE si les prix étaient toujours réglementés 

D’abord 280 € le méga watts heure,c’est le double du prix payé par les particuliers et autres petites activités économiques. C’est surtout très au-dessus du prix de marché de gros qui se situe actuellement autour entre 70 et 80 € le mégawatt heure. On objectera à juste titre que les fournisseurs d’électricité achètent dans le cas de contrat à long terme et qu’il leur faut donc lisser le prix.

Grâce aux augmentations invraisemblables de l’électricité ces derniers temps, ils ont tous engrangés des profits injustes. Grâce à des contrats à caractère léonin, ils imposent à leurs clients des hausses considérables à l’occasion des renouvellements de contrat. Des hausses qui peuvent multiplier par 4,5 ou même 10 le prix de l’électricité.

C’est le résultat de la politique énergétique française qui a tué pendant des années la filière nucléaire et les tarifs réglementés qui l’accompagnaient. Normalement si Fessenheim n’avait pas été fermé, si des centrales n’avaient pas été mal entretenues, la France serait toujours exportatrice d’électricité et les prix réglementés tourneraient autour de 70 € le mégawatt heure. Macron avec Hollande d’abord , seul ensuit,e a largement contribué à étouffer le nucléaire; il a favorisé une immense pagaille dans le secteur en permettant à des énergéticiens de s’enrichir alors qu’ils ne produisent rien, ne transporte rien.

Conclusion, ce n’est pas vraiment un calot de mettre en place un bouclier tarifaire pour les petites entreprises avec un plafond de 280 € le mégawatt heure quand en faite ils ne devraient payer qu’autour de 70 €.

Electricité: renationaliser toute la filière

Electricité: renationaliser toute la filière

Deux élément sont responsables de la crise de l’électricité en France; d’une part l’abandon de la filière nucléaire pour récupérer les voix de quelques écolos bobos, d’autre part le fait d’avoir substitué un marché anarchique aux tarifs règlementés; Des dizaines et des dizaines d’entreprises  qui ne produisent rien, qui ne distribuent rien ont pu ainsi réaliser des surper-profits scandaleux qui ont contribué à la crise de l’électricité. Résultat , alors qu’on payait le megawh 70 euros, le particulier paye  désormais environ 140 euros et les TPE 240 euros, cela en dépit du bouclier tarifaire.

« En voulant concilier ouverture à la concurrence et préservation pour les consommateurs du bénéfice de la compétitivité du parc nucléaire existant, l’organisation des marchés de l’électricité a abouti à une construction complexe et régulièrement remise en cause », Observe de manière très diplomatique la Cour des comptes dans un rapport sur l’organisation des marchés de l’électricité.

Plus grave encore, « la combinaison des principaux outils d’intervention publique ne garantit plus l’atteinte des objectifs initiaux de la loi Nome en termes de stabilité et de compétitivité des prix .

EDF est contraint de fournir ses concurrents au prix de 42 € le mégawatt heure pour un prix d’achat à l’étranger qui a pu atteindre jusqu’à 1000 € au sommet de la crise.

Cette régulation des prix a été voulue par l’Allemagne qui alors comptait sur le faible coût du pétrole russe comme ressource principale afin de concurrencer la France sur le plan énergétique . La France est prisonnière d’un système dénoncé y compris par la Cour des Comptes alors qu’elle produit l’énergie la moins chère du monde quand évidemment on ne ferme pas de centrales nucléaires. .

Les rapporteurs de la rue Cambon pointent en particulier la méthode de calcul des tarifs réglementés d’EDF établie par la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Comme l’avait déjà souligné l’UFC-Que Choisir en mai 2021, ils démontrent qu’en intégrant le coût d’approvisionnement des fournisseurs alternatifs sur les marchés de gros dès qu’ils n’ont plus d’Arenh (1), elle fait fortement augmenter le tarif réglementé, le déconnectant de plus en plus des coûts de production du parc nucléaire d’EDF.
Ainsi révisé, le tarif réglementé est trop exposé au marché, il n’est plus à même d’assurer la stabilité des prix aux consommateurs. Sans le bouclier tarifaire mis en place par le gouvernement, il aurait ainsi bondi de 35 % TTC le 1er février dernier. La Cour des comptes appelle à réformer son mode de calcul pour le protéger des variations des prix de marché.

Autre outil mis en cause, celui de l’Arenh, qui impose à EDF de fournir jusqu’à 100 TWh d’électricité produite par son parc nucléaire à ses concurrents au prix de 42 € le mégawattheure. Si ce dispositif a privé EDF de 7 milliards de revenus sur la période 2011-2021, il lui a cependant permis de couvrir largement ses coûts. Mais ils vont augmenter fortement en 2022 du fait de la faible production de son parc nucléaire. La Cour souligne que les mécanismes de régulation ne fonctionnent plus, que ce soit en France ou en Europe.

Enfin, le mécanisme de capacité qui rémunère le dernier moyen de production appelé pour faire face aux pointes de consommation « est à l’origine de transferts financiers qui peuvent excéder les nécessités de la sécurité d’approvisionnement ». Coût estimé à la charge des consommateurs : de 500 millions à 1,2 milliard par an.

La Cour des comptes conclut que ces trois outils d’intervention publique ne sont pas maîtrisés et qu’ils ne garantissent plus l’atteinte des objectifs initiaux de la loi Nome. Elle recommande une nouvelle régulation pérenne qui supprimerait les effets pervers des mécanismes en place et protégerait les consommateurs de la volatilité des prix.

Crise Electricité: un faux soulagement pour les TPE

Crise Electricité: un faux  soulagement pour les TPE 

La plupart des grands médias reprennent purement et simplement les informations du ministère de l’économie en titrant : « soulagement pour les prix de l’électricité concernant les petites entreprises ». En réalité, le gouvernement a décidé d’un bouclier tarifaire avec un maximum de 280 € par mégawatt heure quand le prix de marché e entre 70 et 80 euros

D’abord 280 € le méga watts heure,c’est le double du prix payé par les particuliers et autres petites activités économiques. C’est surtout très au-dessus du prix de marché de gros qui se situe actuellement autour entre 70 et 80 € le mégawatt heure. On objectera à juste titre que les fournisseurs d’électricité achètent dans le cas de contrat à long terme et qu’il leur faut donc lisser le prix.

Grâce aux augmentations invraisemblables de l’électricité ces derniers temps, ils ont tous engrangés des profits injustes. Grâce à des contrats à caractère léonin, ils imposent à leurs clients des hausses considérables à l’occasion des renouvellements de contrat. Des hausses qui peuvent multiplier par 4,5 ou même 10 le prix de l’électricité.

C’est le résultat de la politique énergétique française qui a tué pendant des années la filière nucléaire et les tarifs réglementés qui l’accompagnaient. Normalement si Fessenheim n’avait pas été fermé, si des centrales n’avaient pas été mal entretenues, la France serait toujours exportatrice d’électricité et les prix réglementés tourneraient autour de 70 € le mégawatt heure. Macron avec Hollande d’abord , seul ensuit,e a largement contribué à étouffer le nucléaire; il a favorisé une immense pagaille dans le secteur en permettant à des énergéticiens de s’enrichir alors qu’ils ne produisent rien, ne transporte rien.

Conclusion, ce n’est pas vraiment un calot de mettre en place un bouclier tarifaire pour les petites entreprises avec un plafond de 280 € le mégawatt heure quand en faite ils ne devraient payer qu’autour de 70 €.

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