Archive pour le Tag 'Electricité'

Électricité : une baisse des prix de 15 % ?

Électricité : une baisse des prix de 15 % ?

 

Une baisse des tarifs  de 15 % pourrait concerner concerne au total 20 millions de ménages au tarif réglementé de vente de l’électricité auxquels s’ajoutent les quatre millions de ménages dont les contrats sont indexés sur le TRV.

Pour les 10 millions de ménages ayant opté pour un autre type de contrat, notamment les offres de marché, la CRE ( Commission de régulation) rappelle qu’ils ont « généralement d’ores et déjà bénéficié de la baisse des prix de marché depuis plusieurs mois, ce qui leur permet d’avoir aujourd’hui un contrat largement en-dessous des TRVE. » La commission de régulation de l’énergie estime toutefois que les fournisseurs alternatifs seront toujours capables de formuler des offres attractives.

« La plupart d’entre eux pourraient voir leur facture augmenter avec les hausses du TURPE (tarif de réseau) et des taxes, selon leur contrat et la politique commerciale de leur fournisseur, réduisant de fait l’écart avec le TRVE. »

Interrogée sur l’évolution future du tarif réglementé de vente, la CRE indique ne pas être en capacité de savoir l’orientation des prix de l’électricité qui reste soumise à « beaucoup trop d’inconnues » et dépendra des niveaux observés en 2025.

Quelques jours avant la censure de son gouvernement début décembre, l’ancien Premier ministre Michel Barnier avait indiqué renoncer à la hausse de la taxe intérieure sur la consommation d’électricité (TICFE) au-delà de son niveau d’avant-crise. Il avait alors précisé que cette décision se traduirait par une baisse de 14% du tarif réglementé pour les particuliers au lieu de 9%. Alors que la baisse du TRV atteint finalement 15%, Emmanuelle Wargon précise que le chiffre de 14% a « toujours été provisoire »:

Électricité : exportations record

Électricité : exportations record

La France n’avait pas exporté autant d’électricité depuis plus de vingt ans. « 89 TWh (térawatts-heures, NDLR) : c’est la valeur exceptionnelle des exports nets d’électricité de la France vers ses voisins en 2024. Le vieux record de 2002 est battu », a annoncé Thomas Veyrenc, directeur général Économie, Stratégie et Finances du gestionnaire RTE, sur LinkedIn ce jeudi 2 janvier. Pour mémoire, en 2002, le solde exportateur s’était établi à 76,9 TWh.

Ce nouveau record, après un solde de 50,1 TWh en 2023, confirme le redressement de la production d’électricité en France, en particulier la production nucléaire d’EDF. Cette dernière avait été pénalisée ces dernières années par de nombreuses opérations de maintenance de réacteurs en lien avec des problèmes de corrosion.

 

En 2022, la production nucléaire d’EDF avait chuté à 279 TWh, son plus bas niveau depuis 30 ans. La France avait d’ailleurs été importatrice nette d’électricité sur presque l’ensemble de l’année, une première depuis 42 ans. Depuis, le nucléaire français a repris des couleurs. EDF avait rehaussé ses prévisions de production nucléaire pour 2024 en septembre, avant une nouvelle révision à la hausse le 11 décembre, la faisant passer d’une fourchette de 340-360 TWh à 358-364 TWh, sans compter l’EPR de Flamanville, raccordé au réseau le 21 décembre.

Les exportations françaises d’électricité en 2024 ont concerné l’ensemble des pays frontaliers, selon le représentant de RTE : l’Allemagne et la Belgique (avec un solde positif de 27,2 TWh), l’Italie (+22,3 TWh), le Royaume-Uni (+21 TWh), la Suisse (+16,7 TWh) ainsi que l’Espagne, dans une moindre proportion (+2,8 TWh).

 

« La consommation 2024 en France  est toujours en retrait par rapport à la moyenne des années 2014-2019 », années de référence avant Covid : de l’ordre de 6% .

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Prix Electricité : Barnier renonce à augmenter davantage les tarifs

Prix Electricité : Barnier renonce à augmenter davantage les tarifs

Il est bien difficile de s’y retrouver à travers les différentes déclarations des uns et des autres, celle du gouvernement, celle des oppositions et même celle des experts. Barnier déclare qu’il renonce à augmenter les tarifs de l’électricité. En réalité ces tarifs vont augmenter mais moins que prévu pour revenir au niveau d’avant Covid. 

« J’ai décidé de ne pas augmenter les taxes sur l’électricité dans le projet de loi de finances 2025″, « cela permettra une baisse des prix de l’électricité de 14%, qui ira donc bien au-delà de la baisse de 9% prévue initialement », affirme le Premier ministre dans un entretien au Figaro(Nouvelle fenêtre).

Concrètement, il s’agit d’un  »retour au tarif avant bouclier tarifaire », précise Matignon. Instaurée en octobre 2021 face à la flambée des prix liée à la crise du Covid, cette mesure devait prendre fin au 1er février. Mais le gouvernement souhaitait initialement aller au-delà, et relever la fiscalité sur l’électricité à un niveau supérieur, pour engranger au total 3,4 milliards d’euros. Mardi, Michel Barnier avait cependant ouvert la porte à des « concessions ».

Electricité : Barnier renonce à augmenter davantage les tarifs

Electricité : Barnier renonce à augmenter davantage les tarifs

Il est bien difficile de s’y retrouver à travers les différentes déclarations des uns et des autres, celle du gouvernement, celle des oppositions et même celle des experts. Barnier déclare qu’il renonce à augmenter les tarifs de l’électricité. En réalité ces tarifs vont augmenter mais moins que prévu pour revenir au niveau d’avant Covid. 

« J’ai décidé de ne pas augmenter les taxes sur l’électricité dans le projet de loi de finances 2025″, « cela permettra une baisse des prix de l’électricité de 14%, qui ira donc bien au-delà de la baisse de 9% prévue initialement », affirme le Premier ministre dans un entretien au Figaro(Nouvelle fenêtre).

Concrètement, il s’agit d’un  »retour au tarif avant bouclier tarifaire », précise Matignon. Instaurée en octobre 2021 face à la flambée des prix liée à la crise du Covid, cette mesure devait prendre fin au 1er février. Mais le gouvernement souhaitait initialement aller au-delà, et relever la fiscalité sur l’électricité à un niveau supérieur, pour engranger au total 3,4 milliards d’euros. Mardi, Michel Barnier avait cependant ouvert la porte à des « concessions ».

Électricité : fin ou poursuite des tarifs réglementés ?

Électricité : fin ou poursuite des tarifs réglementés ?

 

Deux positions s’affrontent celle très libérale de l’autorité de la concurrence qui veut faire jouer un rôle plus important au marché et celle de la commission de régulation de l’énergie favorable maintient des tarifs réglementés.

 

L’Autorité de la concurrence reproche aux TRV, outre leur manque de lisibilité, d’être un «obstacle au libre jeu de la concurrence et aux bénéfices potentiels de cette dernière – en termes de prix, d’innovation ou encore d’investissement».À l’inverse, la commission de régulation de l’énergie milite pour le maintien des tarifs réglementés. Les consommateurs, particuliers et petites entreprises, les ont en effet plébiscités quand en 2022, en pleine crise énergétique, les prix de l’électricité sur les marchés de gros ont flambé, entraînant avec eux la tarification des abonnements «au prix de marché». Échaudés par des factures qui se sont envolées, plus d’un million de consommateurs ont alors troqué leurs contrats pour des abonnements au TRV.

Électricité : la clim responsable de l’augmentation

Électricité : la clim responsable de l’augmentation

Un vrai cercle vicieux. Avec l’augmentation des températures, la demande d’électricité destinée à la clim explose. La climatisation est l’un des «moteurs» majeurs de la croissance de la demande d’électricité dans le monde, un appétit dopé par la hausse du niveau de vie et de celle des températures, souligne l »AIE. 

 

«Avec l’augmentation des niveaux de revenus et la multiplication des vagues de chaleur que nous observons dans le monde entier en raison du changement climatique, les gens achètent des climatiseurs, ce qui accroît la demande d’électricité», a indiqué le directeur exécutif de l’AIE Fatih Birol lors d’un point presse mercredi. «Surtout dans les pays émergents, les climatiseurs sont un des principaux moteurs de la croissance de la consommation mondiale d’électricité», explique M. Birol.
Aujourd’hui, l’installation de climatiseurs est très inégale selon les pays: au Japon ou aux États-Unis, 90 % des ménages disposent d’un climatiseur, mais seulement 5% au Nigeria, 15% en Indonésie et 20% en Inde, selon M. Birol. Plus de 90% de la croissance de climatiseurs a lieu dans les marchés émergents et les économies en développement. Dans son rapport, l’AIE a revu à la hausse de 6% ses projections de la demande mondiale d’électricité en 2035, par rapport à ses prévisions de 2023, sous l’effet de la consommation de l’industrie, de la mobilité électrique, de climatisation, des centres de données et de l’intelligence artificielle (IA).

 

 

Électricité France : hausse de la production

Électricité France : hausse de la production

 Au cours du premier semestre, la production d’électricité en France a atteint son plus haut niveau depuis 2019, à 272 térawattheures (TWh).

La production nucléaire continue de remonter après l’épisode de corrosion sous contrainte. Elle est en hausse de 12 % par rapport à l’an passé, avec 19,1 TWh supplémentaires, pour atteindre 177 TWh, comme annoncé par EDF lors de la présentation de ses résultats pour les six premiers mois de l’année vendredi. Cette production reste toujours en retrait de 14 % par rapport à la moyenne 2000-2020.
La production des autres renouvelables reste modeste mais s’accroît progressivement, une hausse de 0,8 TWh pour l’éolien et de 0,5 Twh pour le solaire, pour atteindre respectivement 25,5 TWh et de 11,4 TWh. La puissance maximale produite a atteint 18 GW le 22 février 2024 pour l’éolien terrestre et près de 15 GW le 10 mai 2024 pour le solaire. La production thermique fossile n’a jamais été aussi faible depuis les années 1950, à 11,5 TWh.

Dans le même temps, la consommation d’électricité reste de 5 à 10% plus bas qu’avant la crise énergétique. Cette production abondante face à une demande encore timide a fait reculer les prix en France, qui se situent désormais à un niveau faible par rapport à ceux des pays voisins. Dans le détail, les prix spot ont retrouvé leurs niveaux d’avant crise (46 €/MWh en moyenne au cours du semestre) et les prix à terme – sur un marché destiné aux industriels, fournisseurs alternatifs d’électricité… – à horizon premier trimestre T1 2025 ont été divisés par trois par rapport à ceux de l’hiver dernier. Ils sont redevenus inférieurs aux prix allemands pour la première fois depuis le début de la crise énergétique

Tarifs Électricité : l’augmentation reportée

Tarifs Électricité :  l’augmentation reportée 

En renonçant à appliquer l’évolution tarifaire décidée par la CRE, le gouvernement évite donc une seconde hausse, après celle de février de presque 10% dans le cadre de la sortie du coûteux bouclier tarifaire sur l’énergie. 

Bruno Le Maire a depuis annoncé une baisse à venir des factures d’électricité de 10 à 15% en février 2025, sous l’effet de la forte baisse des prix sur les marchés de gros. Une raison supplémentaire pour Bercy de ne pas augmenter les prix de l’électricité début août, souhaitant ainsi éviter les « à-coups » sur la facture du consommateur. L’augmentation n’est pas « conforme aux objectifs de protection des consommateurs et d’apaisement autour des sujets de prix de l’énergie », complète Bercy.

 

 

Électricité: des fournisseurs alternatifs qui critiquent la concurrence déloyale d’EDF !!!

Électricité: des fournisseurs « alternatifs » qui critiquent la concurrence déloyale d’EDF !!!

 

Il y a quelque chose de surréaliste dans cette accusation de concurrence déloyale d’EDF de la part des fournisseurs « alternatifs ». Faut-il rappeler que jusqu’ alors EDF était contrainte de fournir de l’électricité nucléaire à ses concurrents à très  bas coût; et que la concurrence déloyale était à leur profit. Des concurrents qui par ailleurs pour la plupart n’investissent d’un rien du tout. La plupart ne produisent rien, ne distribuent rien et n’installent même pas de compteur.( sans parler de la distribution pseudo verte).  C’est purement une opération commerciale et dont on mesure d’ailleurs les conséquences en cas de défaillance du système sans parler des contrats de type Léonin qui ont coulé nombre de commerçants et d’artisans. 

Dès 2026, la vente d’électricité nucléaire ne sera plus encadrée par un prix fixé à l’avance par les pouvoirs publics. Dans ce contexte, plusieurs concurrents d’EDF s’inquiètent d’un manque de visibilité et de liquidité sur le marché de gros. Ce qui pourrait, selon eux, conduire à renforcer la position dominante de l’électricien national.

 . Plusieurs d’entre eux redoutent qu’EDF puisse, dans ce nouveau contexte, gagner davantage de parts de marché du fait de sa position dominante en termes de production et d’une possible distorsion de la concurrence !

Inflation électricité : des opérateurs qui se sont gavé

Inflation électricité : des opérateurs qui se sont gavés

Un opérateur du marché de l’électricité s’est-il volontairement débarrassé de la moitié de ses clients pour spéculer sur les prix et maximiser ses profits au détriment des consommateurs ? En partenariat avec Revue21.fr, « Complément d’enquête » révèle un incroyable scénario qui fait aujourd’hui l’objet d’une enquête du gendarme du marché. ( article de franceinfo)

 


Si la plupart des acteurs du marché de l’électricité se battent pour recruter des clients, parfois au prix de méthodes contestables, d’autres auraient au contraire intérêt à s’en séparer pour gagner des millions… C’est en tout cas ce que décrit Adrien Barral, un ancien responsable financier de la société Ohm Energie. Dans cet extrait de « Complément d’enquête » du 7 mars 2024, réalisé en partenariat avec Revue21.fr qui publie son enquête ce même jour, il raconte pour la première fois une opération secrète à laquelle il aurait participé pour maximiser les profits du fournisseur.
« Complément d’enquête » s’est procuré des documents internes d’Ohm Energie, notamment des présentations à destination des investisseurs, et a demandé à l’ex-salarié du fournisseur alternatif de les commenter. Selon lui, en octobre 2021, alors que les investisseurs s’inquiètent de la très forte augmentation des prix de l’électricité, ces documents avaient notamment pour objectif de leur expliquer pourquoi cette augmentation, loin d’être un problème pour Ohm Energie, représentait en réalité une opportunité… de réaliser une belle plus-value.

Rien n’empêche en effet l’opérateur de revendre au prix fort sur le marché l’électricité qu’il a en stock – rien, si ce n’est les consommateurs, explique Adrien Barral…. il faut donc s’en débarrasser. Comment ? Dans l’un des documents, on peut lire cette indication, en anglais : « Augmenter les tarifs des clients (…), et revendre les positions correspondantes s’ils résilient. »

« Ohm Energie s’en est pris plein la gueule juridiquement, mais les gains sont absolument gigantesques. »

Au 1er septembre 2022, alors que les prix de l’énergie flambent, Ohm Energie augmente donc ses tarifs (en toute légalité si le préavis d’un mois pour avertir le consommateur est respecté), parfois jusqu’à les doubler. Une façon, selon Adrien Barral, de décourager un maximum de clients. Au pire, s’ils ne résilient pas leur abonnement, le fournisseur leur vendra de l’électricité très cher…
Et lorsque le directeur des relations clients rapporte au PDG d’Ohm Energie les appels d’abonnés furieux, voici sa réaction telle que l’on peut l’entendre dans un enregistrement audio jamais diffusé, datant d’août 2022 : « Si vraiment les gens leur rentrent dedans, il faut qu’ils (au service client) répondent : ‘Vous avez bénéficié d’un prix très bas jusqu’à présent, donc vous pouvez partir si vous n’êtes pas content’. »

En quatre mois, Ohm Energie se serait délesté de la moitié de ses clients. L’électricité que le fournisseur avait en stock a donc pu être revendue sur les marchés, à des prix multipliés par 5 ou 6, voire 7 ou 8… avec une marge allant jusqu’à 700%, affirme Adrien Barral.

« La seule façon pour un fournisseur d’électricité de faire de l’argent, c’est de nuire à l’intérêt général. C’est un jeu à somme nulle : 1 euro gagné par un fournisseur, c’est 1 euro perdu pour l’intérêt général, soit le consommateur, soit le contribuable. »

Depuis, l’ancien responsable financier a démissionné. Quant aux pratiques d’Ohm Energie, elles font aujourd’hui l’objet d’une enquête du gendarme du secteur, la Commission de régulation de l’énergie. Selon de premières conclusions inédites, que « Complément d’enquête » a pu consulter, elles auraient généré un bénéfice net de 44,3 millions d’euros… « au détriment des consommateurs, confrontés à des hausses brutales des prix ».

Par mail, Ohm Energie conteste ces bénéfices, et réfute toute intention de spéculer au détriment de ses clients. Elle affirme avoir augmenté ses tarifs uniquement en raison de la flambée des prix de l’énergie.

Électricité :La France exporte à nouveau

Électricité :La France exporte à nouveau

La sécurité d’approvisionnement semble bel et bien revenue, même si les prix ,eux, restent à des niveaux bien supérieurs à ceux de la décennie précédente . Plusieurs raisons à cela la maîtrise par les usagers de la maîtrise de leur consommation électrique. Ensuite une production qui augmente grâce à la remise en état progressive des centrales et une demande internationale toujours significative.

La consommation d’électricité a baissé de 6,9% en 2023 par rapport à la moyenne des 2012-2019, et ce en données corrigées de la météo, pour s’établir à 445 térawattheures (TWh). « En consommation brute, le chiffre est encore plus bas avec une consommation de 438,3 TWh, notamment parce que 2023 a été la deuxième année la plus chaude jamais enregistrée », ajoute Maïté Jauréguy-Naudin, directrice Statistiques et Données RTE. Pour mémoire, la consommation en données corrigées était de 465 TWh en 2021 et 480 TWh en moyenne dans les années 2010. «Le recul est pour partie imputable à la hausse des prix de l’électricité, notamment dans l’industrie où l’effet de la conjoncture économique est très marqué, ajoute Thomas Veyrenc. Mais une partie des diminutions réalisées est désormais largement ancrée dans les habitudes ».

D’un autre côté, la production d’électricité en France a augmenté de 11% entre 2022 et 2023, pour atteindre 494,3 TWh l’année dernière. Tous les clignotants sont repassés au vert et l’amélioration ne se limite pas au nucléaire. Dans le détail, la production d’électricité nucléaire est passée de 279 TWh en 2022 à 320,4 TWh en 2023. Un net mieux, mais un niveau qui reste inférieur à celui de 2020, avant le début des difficultés industrielles d’EDF liées à la corrosion sous contraintes. « La production nucléaire a engagé son redressement, mais elle demeure encore loin que ses niveaux historiques. Il faut remonter à 1992 – hors 2022 – quand le parc n’était pas encore en pleine puissance pour retrouver un tel niveau », illustre Thomas Veyrenc.

Conséquence de cette amélioration de la production et de la baisse de la consommation, la France est redevenue exportatrice d’électricité, avec 50,1 TWh vendus. Le pays revient à ses niveaux de la précédente décennie mais loin de son record absolu à 77 TWh exportés en 2002. Avec davantage de nucléaire et de renouvelables, les émissions de CO2 nécessaires à la production d’électricité ont chuté de 32% sur un an, pour s’établir à 23,6 millions de tonnes de CO2. Autrement dit, un kWh d’électricité produite en France émet 32 g de CO2 en moyenne, c’est dix fois moins qu’en Allemagne.

Prix -Électricité : augmentation de plus de 40 % en deux ans

Prix -Électricité : augmentation de plus de  40 % en deux ans

À partir du 1er février l’électricité enregistrera une nouvelle augmentation de l’ordre de 10 %. ( 8,6% à 9,8%, selon les contrats ). «97% des ménages français» connaîtront une augmentation sous les 10%, comme l’a rappelé le patron de Bercy. En fonction du niveau de vie, L’augmentation représentera de 74 euros, pour les Français les plus modestes, à 120 euros, pour les plus aisés, Soit 100 € en moyenne par an. 

 

La perte de pouvoir d’achat atteindra à 0,2% en moyenne mais  les 10 % des ménages les plus modestes connaîtront une perte de pouvoir d’achat de 0,6 %, contre une perte limitée à 0,1 % pour les 10 % les plus aisés», pointe alors l’étude.
Au total l’électricité reconnue une augmentation de plus de 40 % en deux ans. De quoi plomber le budget des ménages et de certaines activités économiques comme celle des boulangers par exemple. Avant l’augmentation de 10 % en février 2024 on enregistrait les augmentations suivantes : 4% en février 2022, 15% en février 2023 et 10% en août 2023. La flambée totale sur deux ans est donc de l’ordre de 43 à 44%.  Et il faut s’attendre à des augmentations annuelles proches de 10 % pendant encore longtemps afin de financer la modernisation du parc nucléaire et la construction de nouvelles centrales.

Électricité : augmentation de plus de 40 % en deux ans

Électricité : augmentation de plus de  40 % en deux ans

À partir du 1er février l’électricité enregistrera une nouvelle augmentation de l’ordre de 10 %. ( 8,6% à 9,8%, selon les contrats ). «97% des ménages français» connaîtront une augmentation sous les 10%, comme l’a rappelé le patron de Bercy. En fonction du niveau de vie, L’augmentation représentera de 74 euros, pour les Français les plus modestes, à 120 euros, pour les plus aisés, Soit 100 € en moyenne par an. 

 

La perte de pouvoir d’achat atteindra à 0,2% en moyenne mais  les 10 % des ménages les plus modestes connaîtront une perte de pouvoir d’achat de 0,6 %, contre une perte limitée à 0,1 % pour les 10 % les plus aisés», pointe alors l’étude.
Au total l’électricité reconnue une augmentation de plus de 40 % en deux ans. De quoi plomber le budget des ménages et de certaines activités économiques comme celle des boulangers par exemple. Avant l’augmentation de 10 % en février 2024 on enregistrait les augmentations suivantes : 4% en février 2022, 15% en février 2023 et 10% en août 2023. La flambée totale sur deux ans est donc de l’ordre de 43 à 44%.  Et il faut s’attendre à des augmentations annuelles proches de 10 % pendant encore longtemps afin de financer la modernisation du parc nucléaire et la construction de nouvelles centrales.

Economie-Prix Electricité: Pas de baisse … mais des hausses

Prix Electricité: Pas de baisse … mais des hausses


Alors que les prix sur le marché mondial ne cessent de diminuer, les utilisateurs finaux ne verront pas la couleur de cette tendance baissière. Au contraire les prix de l’électricité pour les usagers augmenteront en moyenne de l’ordre de 10 %. Une hausse qui s’explique par la hausse de la fiscalité notamment des accises ( taxes).

Selon le régulateur de l’énergie, le tarif réglementé de l’électricité devrait baisser au 1 er février compte tenu de la chute des cours de l’électricité.

Grâce au retour de plus en plus de réacteurs d’EDF sur le réseau , au bon niveau des stocks de gaz et des réserves d’eau dans les barrages mais aussi au maintien des efforts de sobriété chez les ménages comme chez les entreprises, les prix de l’électricité sur les marchés de gros ont chuté de plus de 30 % ces six derniers mois.

Désormais, le contrat d’électricité à terme pour 2025 se négocie autour de 83 euros le mégawattheure (MWh) en France. C’est plus de deux fois mois qu’il y a un an, lorsqu’il se négociait autour des 170 euros le MWh. C’est aussi moins qu’en Allemagne, où les prix oscillent encore autour de 88 euros.

Electricité: en hausse de 8,6% à 9,8%

Electricité: en hausse de 8,6% à 9,8%


La barre symbolique des 10 % n’est pas franchie mais presque atteinte pour les tarifs d’électricité. En cause la hausse des taxes qui vient plus que compenser l’évolution des prix de marché.

L’augmentation de la facture d’électricité sera contenue en dessous des 10 % (à 9,8% pour le tarif heure pleine/heure creuse), a assuré le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, lors d’une interview au journal télévisé de TF1.

Ces annonces sont, après des semaines de tergiversations, dans la droite ligne des promesses du gouvernement, qui assure depuis la fin de l’année dernière que la hausse des tarifs de l’électricité, ne dépassera pas les 10 % le mois prochain.

Le tarif réglementé de l’électricité, dont bénéficie la majorité des foyers, est revu deux fois par an, le 1er février et le 1er août. Cette hausse de février rentre dans le cadre de la sortie progressive du bouclier tarifaire déployé depuis fin 2021 pour modérer l’impact de la flambée des prix du gaz et de l’électricité provoquée notamment par la guerre en Ukraine. Bercy a par ailleurs annoncé que cette augmentation de l’accise (taxe ) vaudrait «pour toute l’année 2024». Elle ne sera donc pas révisée cet été.

L’accise passera ainsi au 1er février à 2,1 centimes du kWh. Et ce, malgré les protestations. « Beaucoup d’experts, dont je suis, estiment qu’un relèvement de l’accise sur le tarif de l’électricité serait une grave erreur au moment où l’on incite les gens à électrifier leurs usages pour le chauffage ou les véhicules », avait aussi estimé fin décembre dans le Figaro l’analyste spécialisé dans l’énergie Nicolas Goldberg, du cabinet Colombus Consulting. Pour rappel, le gouvernement a également presque doublé depuis le 1er janvier l’accise sur le gaz – une taxe payée par les fournisseurs de gaz naturel -, ce qui devrait faire grimper la facture pour les abonnés.

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