Archive pour le Tag 'Election'

Election Présidentielle : Macron candidat en 2032 ; Au secours !

Election Présidentielle : Macron candidat en 2032 ; Au secours !

Macron ne doute de rien en dépit de l’insignifiance de son bilan politique, il envisagerait de se représenter en 2032. Ou quand l’échec constitue le moteur de la résurrection politique.

Interrogé sur la présidentielle de 2032, Emmanuel Macron a indiqué ce mardi soir « ne pas avoir réfléchi » à son avenir.
Emmanuel Macron dit ce mardi 13 mai ne pas avoir « réfléchi » à son avenir. Interrogé sur la présidentielle de 2032 sur TF1, le chef de l’État a indiqué que « quand j’aurai fini, je pourrai vous répondre, mais aujourd’hui je n’y ai pas réfléchi ».

« Je suis le premier président de notre histoire qui n’a pas le droit constitutionnellement de se représenter. Je pense chaque jour une seule chose: c’est notre pays, aller au terme de notre mandat. Je me battrai jusqu’au bout », a-t-il précisé.

Élection partielle Boulogne-Billancourt :retour de la droite

Élection partielle Boulogne-Billancourt : retour de la droite

Les Républicains (LR) ont regagné dimanche soir l’un de leurs bastions historiques. Alors que ce territoire de l’Ouest parisien organisait ce dimanche le second tour d’une législative partielle pour trouver entre deux finalistes un successeur à l’ancien patron du Quai d’Orsay Stéphane Séjourné, la candidate LR Élisabeth de Maistre (59,65%) a largement battu son adversaire Horizons Antoine de Jerphanion (40,35%).

 

 

 

Election Législative partielle dans les Ardennes : LR et le NFP balayés

Election Législative partielle dans les Ardennes :  LR et le NFP balayés

Avec 30,5% de participation, le RN Jordan Duflot arrive largement en tête avec 39,12% des voix. Loin devant l’ancien député Renaissance Lionel Vuibert (25,42%), lancé dans la bataille sans affiliation partisane mais soutenu par le camp présidentiel.

Lionel Vuibert, ancien député et candidat divers droite, est arrivé en deuxième position avec 25,42 % des suffrages, suivi par Guillaume Maréchal (LR) avec 16,04 % des voix, selon les résultats communiqués par la préfecture des Ardennes à l’AFP. Le candidat du Nouveau Front populaire, Damien Lerouge, a recueilli 10,64 % des voix.

 

Élection Roumanie : le camp pro-européen en tête

Élection Roumanie : le camp pro-européen en tête

Présidentielle en Roumanie : le Premier ministre pro-européen en tête du premier tour, les deux candidats d’extrême droite en ballottage défavorable

Le Premier ministre pro-européen, Marcel Ciolacu, est arrivé dimanche 24 novembre en tête du premier tour de l’élection présidentielle en Roumanie, selon deux sondages réalisés à la sortie des urnes. A la clôture des bureaux de vote à 21 heures (20 heures à Paris), le chef du gouvernement social-démocrate est crédité de 25% des suffrages, devant Elena Lasconi (18%), maire centre-droit d’une petite ville et deux candidats d’extrême droite (de 15 à 16% chacun).

A l’extrême droite, le chef du parti AUR (Alliance pour l’unité des Roumains) George Simion, 38 ans, que les pronostics avaient donné en deuxième position, est pour l’instant quatrième, juste derrière Calin Georgescu, un candidat prorusse de 62 ans qui a créé la surprise.

Une qualification de l’extrême droite serait un coup de tonnerre dans ce loyal Etat membre de l’UE et de l’Otan de 19 millions d’habitants qui a jusqu’ici résisté aux postures nationalistes, se démarquant de la Hongrie ou de la Slovaquie.

Élection présidentielle États-Unis : Trump en tête à 5 heures

Élection présidentielle États-Unis : Trump en tête à  5 heures

Même si les élections sont encore loin d’être jouées,  il semble bien que Donald Trump possède ce jour à cinq heures du matin une légère avance.

Le président sortant est donné vainqueur dans 21 États mais aucun État-clé n’a pour l’instant été remporté ni par lui, ni par Kamala Harris.

La vice-présidente est en très grande difficulté en Géorgie et en Caroline du Nord où Donald Trump a dans ces deux États plus de 95% de l’emporter selon une estimation du New York Times.

Seule sortie de secours en cas de défaite pour elle dans ces deux États-Unis: l’emporter dans le Wisconsin, le Michigan et la Pennsylvanie, les autres États-clés où elle est toutefois distancée à ce stade du dépouillement.

La dernière élection démocratique aux États-Unis ?

La dernière élection démocratique aux États-Unis ?

 

L’écrivain américain affiche son inquiétude, dans une tribune au « Monde », en cas de nouvelle victoire de Donald Trump, qui risque de gouverner comme si le pays était une société privée qu’il pourrait détruire à sa guise.

Les Etats-Unis s’apprêtent à descendre au fond d’un gouffre, et qui sait si nous en sortirons un jour. Le 5 novembre 2024 pourrait être la date de la dernière élection légitime dans notre pays. J’ai pris conscience que quelque chose n’allait pas quand Donald Trump a annoncé que sa horde d’adeptes du « Make America great again » devait absolument venir voter pour lui le jour de l’élection car ils n’auraient plus besoin de voter par la suite. J’avais supposé qu’il s’agissait d’une démonstration flamboyante de sa superbe, et que notre ex-président, avec sa fausse chevelure orange et son étrange teint orange, fanfaronnait auprès de ses potes. Aujourd’hui je n’en suis plus si sûr.Trump a échoué dans sa première tentative de coup d’Etat en 2021. [Pour la présidentielle de 2020], il avait mis au point une combine pour trouver de faux grands électeurs en sa faveur, mais le plan n’a pas fonctionné, grâce à Mike Pence, son vice-président, qui, dans un geste de résistance, a certifié le nombre de votants dans chaque Etat.

Pourtant, Trump n’a pas abandonné. Il a encouragé les Proud Boys et d’autres suprémacistes blancs à prendre d’assaut le Capitole, à Washington, le 6 janvier 2021, à tenter de pendre Mike Pence et d’assommer Nancy Pelosi, alors présidente démocrate de la Chambre des représentants, afin de pouvoir continuer à résider sur Pennsylvania Avenue [où se situe la Maison Blanche], en victime d’une élection truquée.

NFG et Lucie Castets : Candidate première ministre mais pas pour une élection locale

NFG et Lucie Castets : Candidate première ministre mais pas pour une élection locale

 

Lucie Castets sortie du chapeau de l’ENA par la gauche comme candidate première ministre veut bien assumer cette responsabilité centrale mais finalement refuse de se présenter à une élection locale. Pourtant l’hypothèse avait été envisagée mais l’arriviste énarque aurait voulu une élection dans un fauteuil.

On objectera que la plupart de ces ancien élève de l’ENA parvienne souvent aux fonctions nationales eux-mêmes sans avoir étaient élus au plan local encore moins sans avoir été militants. D’où sans doute cette méfiance des partis politiques largement responsables par leur sociologie de la crise démocratique

«Je considère que les conditions de ma candidature n’ont pas été réunies» a déclaré la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon.

La candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon, Lucie Castets, ne se présentera finalement pas à l’élection législative partielle dans l’Isère, où «les conditions n’ont pas été réunies» pour qu’elle puisse «continuer à agir comme trait d’union de la gauche», a-t-elle indiqué vendredi à l’AFP.

«Je n’y vais pas. Je considère que les conditions de ma candidature n’ont pas été réunies pour cette partielle», a-t-elle déclaré, estimant néanmoins que «la personne importe peu et (qu’il) faut tout faire pour que la gauche gagne de nouveau cette circonscription» à cheval sur Grenoble et une partie de sa banlieue nord, où La France insoumise envisageait seule de la soutenir.
On fera aussi observer que Macon lui-même n’avait pas exercé la moindre responsabilité locale où le moindre mandat avant de parvenir à la magistrature suprême. Résultat : un pays de plus en plus divisés est en pleine crise économique, financière et politique

Lucie Castets :Candidate première ministre mais pas pour une élection locale

Lucie Castets :Candidate première ministre mais pas pour une élection locale

 

Lucie Castets sortie du chapeau de l’ENA par la gauche comme candidate première ministre veut bien assumer cette responsabilité centrale mais finalement refuse de se présenter à une élection locale. Pourtant l’hypothèse avait été envisagée mais l’arriviste énarque aurait voulu une élection dans un fauteuil.

On objectera que la plupart de ces ancien élève de l’ENA parvienne souvent aux fonctions nationales eux-mêmes sans avoir étaient élus au plan local encore moins sans avoir été militants. D’où sans doute cette méfiance des partis politiques largement responsables par leur sociologie de la crise démocratique

«Je considère que les conditions de ma candidature n’ont pas été réunies» a déclaré la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon.

La candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon, Lucie Castets, ne se présentera finalement pas à l’élection législative partielle dans l’Isère, où «les conditions n’ont pas été réunies» pour qu’elle puisse «continuer à agir comme trait d’union de la gauche», a-t-elle indiqué vendredi à l’AFP.

«Je n’y vais pas. Je considère que les conditions de ma candidature n’ont pas été réunies pour cette partielle», a-t-elle déclaré, estimant néanmoins que «la personne importe peu et (qu’il) faut tout faire pour que la gauche gagne de nouveau cette circonscription» à cheval sur Grenoble et une partie de sa banlieue nord, où La France insoumise envisageait seule de la soutenir.
On fera aussi observer que Macon lui-même n’avait pas exercé la moindre responsabilité locale où le moindre mandat avant de parvenir à la magistrature suprême. Résultat : un pays de plus en plus divisés est en pleine crise économique, financière et politique

Lucie Castets :Candidate première ministre mais pas pour une élection locale

Lucie Castets :Candidate première ministre mais pas pour une élection locale

 

Lucie Castets sortie du chapeau de l’ENA par la gauche comme candidate première ministre veut bien assumer cette responsabilité centrale mais finalement refuse de se présenter à une élection locale. Pourtant l’hypothèse avait été envisagée mais l’arriviste énarque aurait voulu une élection dans un fauteuil.

On objectera que la plupart de ces ancien élève de l’ENA parvienne souvent aux fonctions nationales eux-mêmes sans avoir étaient élus au plan local encore moins sans avoir été militants. D’où sans doute cette méfiance des partis politiques largement responsables par leur sociologie de la crise démocratique

«Je considère que les conditions de ma candidature n’ont pas été réunies» a déclaré la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon.

La candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon, Lucie Castets, ne se présentera finalement pas à l’élection législative partielle dans l’Isère, où «les conditions n’ont pas été réunies» pour qu’elle puisse «continuer à agir comme trait d’union de la gauche», a-t-elle indiqué vendredi à l’AFP.

«Je n’y vais pas. Je considère que les conditions de ma candidature n’ont pas été réunies pour cette partielle», a-t-elle déclaré, estimant néanmoins que «la personne importe peu et (qu’il) faut tout faire pour que la gauche gagne de nouveau cette circonscription» à cheval sur Grenoble et une partie de sa banlieue nord, où La France insoumise envisageait seule de la soutenir.
On fera aussi observer que Macon lui-même n’avait pas exercé la moindre responsabilité locale où le moindre mandat avant de parvenir à la magistrature suprême. Résultat : un pays de plus en plus divisés est en pleine crise économique, financière et politique

Élection de Maduro au Venezuela : déjà 11 morts !

Élection de Maduro au Venezuela : déjà 11 morts !

Des élections des manifestations massives ont été réprimées dans le sang par ma dure au élu avec 51 % des voix selon les résultats « officiels ». Bilan déjà onze morts ce régime qui inspire en France Mélenchon !

Héritier du leader socialiste et bolivarien Hugo Chavez, Nicolas Maduro, 61 ans, au pouvoir depuis 2013, a été proclamé réélu pour un troisième mandat jusqu’en 2031, à l’issue du scrutin de dimanche remporté avec 51,2% des voix contre 44,2% à son adversaire Edmundo Gonzalez Urrutia, selon les résultats officiels.

L’opposition conteste dans la rue ses résultats et dénonce une «fraude massive». Elle affirme détenir les preuves de la victoire de son candidat et a demandé au Conseil national électoral (CNE) de publier le détail du vote, tout en exigeant un recomptage transparent des bulletins.

 

Iran: Élection du président sans doute sans grande surprise

Iran: Élection du président sans doute sans  grande surprise

 

Il n’y aura sans doute pas de grande surprise pour l’élection du nouveau président iranien d’une part parce que la participation est relativement faible  d’autre part parce que les candidats doivent recevoir la bénédiction des autorités politiques et religieuses. Elle pourrait toutefois donner une petite indication pour le remplacement le moment venu du guide suprême de la révolution islamique qui est âgée de 85 ans et qui dispose, lui , du véritable  pouvoir .

 

Les Iraniens sont appelés aux urnes vendredi pour une élection présidentielle organisée après le décès d’Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère survenu le mois dernier.

Le résultat de l’élection ne devrait avoir que peu d’incidence en matière de politique mais pourrait influer sur la succession de l’ayatollah Ali Khamenei.

Le guide suprême de la Révolution islamique, âgé de 85, a appelé à une participation « maximale » afin d’enrayer une crise de légitimité alimentée par le mécontentement de la population face aux difficultés économiques et aux restrictions imposées aux libertés politiques et sociales.

La participation aux scrutins a reculé ces quatre dernières années en Iran, alors que les jeunes iraniens se révoltent contre les restrictions politiques et sociales.

Dans le système théocratique iranien, le président gère les affaires courantes du gouvernement tandis que les principales décisions reviennent au guide suprême de la révolution islamique, qui dispose par exemple du dernier mot sur le nucléaire et la politique étrangère.

Politique: Élection présidentielle américaine et risques de conflits mondiaux

Politique: Élection présidentielle américaine et risques de conflits mondiaux (Eurasia Group)

Comme chaque année depuis sa création en 1998, l’Eurasia Group, un influent consultant américain spécialisé dans les risques géopolitiques, publie son rapport sur les grands risques pour l’année 2024. La Tribune a rencontré Cliff Kupchan, président de l’Eurasia Group et co-auteur du rapport. Notons également qu’à Davos on s’inquiète aussi sérieusement des conséquences économiques d’une éventuelle élection d’un Trump complètement imprévisible.(extrait)

Les États-Unis, démocratie prospère et fonctionnelle, sont classés comme risque principal de votre rapport 2024, devant deux conflits armés avec un risque d’embrasement régional, voire mondial. Pourquoi ce choix ?

CLIFF KUPCHAN – Les États-Unis font face à de sérieux problèmes structurels : la société est profondément polarisée et toutes les institutions, du Congrès à la justice en passant par les médias, font face à une crise de confiance, alors que se profile l’une des élections les plus clivantes et importantes de leur histoire. Le fait que l’un des deux candidats soit un ancien président ayant tenté d’entraver le processus démocratique est sans précédent, et en dit long sur l’état d’érosion des institutions américaines. On peut également s’attendre à une campagne ponctuée d’attaques ad hominem entre deux vieillards impopulaires… Bref, c’est une élection horrible.

En outre, quel que soit le résultat, il faut s’attendre à des conséquences négatives. Si Biden gagne et que Trump va en prison, près de la moitié de l’électorat sera convaincu que son candidat a perdu suite à une fraude électorale et été placé derrière les barreaux pour des raisons politiques. Si Trump l’emporte, il faut s’attendre à des manifestations dans de nombreuses villes, et sa seconde présidence sera beaucoup plus autoritaire que la première.

Pourquoi cela ?

Il est convaincu que l’élection de 2020 lui a été volée, et, grâce à l’expérience de son premier mandat, a bien identifié les éléments qui l’ont empêché de gouverner comme il l’entendait. On peut donc s’attendre à une purge de fonctionnaires, ainsi qu’à une confrontation avec le FBI et le Département de la Justice. Il va également faire en sorte que les enquêtes ouvertes contre lui soient closes et potentiellement cibler ses ennemis politiques.

Enfin, les contre-pouvoirs ne joueront pas leur rôle : le Congrès est trop divisé, les juges conservateurs sont en majorité à la Cour Suprême et trois d’entre eux ont été nommés par Trump… Il aura également les mains libres pour mener une politique extérieure génératrice de chaos : accélération de la guerre commerciale contre la Chine, fin de l’aide militaire à l’Ukraine, affaiblissement de l’OTAN et perte de crédibilité de l’article 5…

Le rapport pointe également le risque d’un embrasement au Moyen-Orient ainsi que d’une partition de l’Ukraine…

Le conflit entre Israël et le Hamas a de fortes chances de s’envenimer et de prendre de l’ampleur. La frontière nord-est particulièrement polémogène, dans la mesure où une confrontation avec le Hezbollah ouvre la voie à un conflit direct avec l’Iran. Les rebelles Houthis vont continuer de perturber le trafic en mer Rouge et les États-Unis vont sans doute devoir effectuer de nouvelles frappes à leur encontre, mais ils ne sont pas aussi proches de l’Iran que le Hezbollah, le risque d’escalade est donc moindre.

Concernant l’Ukraine, la partition est, selon nous, actée : les territoires occupés la Russie dans le Donbass et le sud de l’Ukraine ne retourneront pas sous le contrôle de Kiev. La dynamique est désormais favorable à la Russie, et le risque est que Zelensky, désespéré, n’agisse sans l’aval des États-Unis, en ciblant par exemple les exportations de pétrole russe dans la mer Noire, de quoi semer de nouveau la zizanie dans le marché mondial de l’énergie. Cette mer concentre la majorité des risques d’escalade : la Russie pourrait s’en prendre à des vaisseaux occidentaux transportant des céréales, par exemple, et les choses pourraient alors rapidement dégénérer.

OpenAI et ChatGPT ont fait couler beaucoup d’encre récemment. Selon vous, notre incapacité à réguler l’intelligence artificielle (IA) pose aussi un gros risque...

Il y a eu plusieurs tentatives bien inspirées de réguler l’IA l’an passé, notamment au sein de l’UE, du Royaume-Uni et des États-Unis. Malheureusement, elles s’avéreront au mieux insuffisantes : l’IA avance trop vite, les capacités des grands modèles linguistiques doublent chaque mois. Avec deux écueils importants. D’importants flux de désinformations, d’une part, alors qu’une cinquantaine d’élections doivent avoir lieu cette année dans le monde, et une facilité croissante d’accès à l’IA pour les États voyous et acteurs malveillants, avec la possibilité de mener des attaques hautement disruptives.

Votre rapport pointe enfin la lutte pour les minerais critiques parmi les risques existants. Quel est le danger ?

Les États-Unis et l’UE vont causer une distorsion de la demande sur le marché, dans la mesure où ils ont besoin de ces minerais pour leur transition énergétique et plus généralement pour leur marché des nouvelles technologies. Cependant, ils ont tous deux mis en place des règles leur interdisant d’importer ces minerais depuis un certain nombre de pays qui portent atteinte aux droits de l’Homme. En outre, plusieurs marchés exportateurs, dont la Chine, qui occupe une place prépondérante dans le raffinage de ces minerais, veulent limiter ces exportations pour remonter la chaîne de valeur. Il y a donc d’importants risques de volatilité du point de vue de l’offre comme de la demande.

Puisque l’on parle de la Chine, finissons sur une note positive : malgré l’élection de Lai Ching-Te à Taïwan, les risques d’un conflit nous semblent plutôt faibles, les canaux diplomatiques entre la Chine et les États-Unis étant désormais très robustes. Cela pourrait changer si Trump est réélu, mais ce sera pour 2025…

Élection présidentielle américaine et risques de conflits mondiaux (Eurasia Group)

Élection présidentielle américaine et risques de conflits mondiaux (Eurasia Group)

Comme chaque année depuis sa création en 1998, l’Eurasia Group, un influent consultant américain spécialisé dans les risques géopolitiques, publie son rapport sur les grands risques pour l’année 2024. La Tribune a rencontré Cliff Kupchan, président de l’Eurasia Group et co-auteur du rapport. Notons également qu’à Davos on s’inquiète aussi sérieusement des conséquences économiques d’une éventuelle élection d’un Trump complètement imprévisible.(extrait)

Les États-Unis, démocratie prospère et fonctionnelle, sont classés comme risque principal de votre rapport 2024, devant deux conflits armés avec un risque d’embrasement régional, voire mondial. Pourquoi ce choix ?

CLIFF KUPCHAN – Les États-Unis font face à de sérieux problèmes structurels : la société est profondément polarisée et toutes les institutions, du Congrès à la justice en passant par les médias, font face à une crise de confiance, alors que se profile l’une des élections les plus clivantes et importantes de leur histoire. Le fait que l’un des deux candidats soit un ancien président ayant tenté d’entraver le processus démocratique est sans précédent, et en dit long sur l’état d’érosion des institutions américaines. On peut également s’attendre à une campagne ponctuée d’attaques ad hominem entre deux vieillards impopulaires… Bref, c’est une élection horrible.

En outre, quel que soit le résultat, il faut s’attendre à des conséquences négatives. Si Biden gagne et que Trump va en prison, près de la moitié de l’électorat sera convaincu que son candidat a perdu suite à une fraude électorale et été placé derrière les barreaux pour des raisons politiques. Si Trump l’emporte, il faut s’attendre à des manifestations dans de nombreuses villes, et sa seconde présidence sera beaucoup plus autoritaire que la première.

Pourquoi cela ?

Il est convaincu que l’élection de 2020 lui a été volée, et, grâce à l’expérience de son premier mandat, a bien identifié les éléments qui l’ont empêché de gouverner comme il l’entendait. On peut donc s’attendre à une purge de fonctionnaires, ainsi qu’à une confrontation avec le FBI et le Département de la Justice. Il va également faire en sorte que les enquêtes ouvertes contre lui soient closes et potentiellement cibler ses ennemis politiques.

Enfin, les contre-pouvoirs ne joueront pas leur rôle : le Congrès est trop divisé, les juges conservateurs sont en majorité à la Cour Suprême et trois d’entre eux ont été nommés par Trump… Il aura également les mains libres pour mener une politique extérieure génératrice de chaos : accélération de la guerre commerciale contre la Chine, fin de l’aide militaire à l’Ukraine, affaiblissement de l’OTAN et perte de crédibilité de l’article 5…

Le rapport pointe également le risque d’un embrasement au Moyen-Orient ainsi que d’une partition de l’Ukraine…

Le conflit entre Israël et le Hamas a de fortes chances de s’envenimer et de prendre de l’ampleur. La frontière nord-est particulièrement polémogène, dans la mesure où une confrontation avec le Hezbollah ouvre la voie à un conflit direct avec l’Iran. Les rebelles Houthis vont continuer de perturber le trafic en mer Rouge et les États-Unis vont sans doute devoir effectuer de nouvelles frappes à leur encontre, mais ils ne sont pas aussi proches de l’Iran que le Hezbollah, le risque d’escalade est donc moindre.

Concernant l’Ukraine, la partition est, selon nous, actée : les territoires occupés la Russie dans le Donbass et le sud de l’Ukraine ne retourneront pas sous le contrôle de Kiev. La dynamique est désormais favorable à la Russie, et le risque est que Zelensky, désespéré, n’agisse sans l’aval des États-Unis, en ciblant par exemple les exportations de pétrole russe dans la mer Noire, de quoi semer de nouveau la zizanie dans le marché mondial de l’énergie. Cette mer concentre la majorité des risques d’escalade : la Russie pourrait s’en prendre à des vaisseaux occidentaux transportant des céréales, par exemple, et les choses pourraient alors rapidement dégénérer.

OpenAI et ChatGPT ont fait couler beaucoup d’encre récemment. Selon vous, notre incapacité à réguler l’intelligence artificielle (IA) pose aussi un gros risque...

Il y a eu plusieurs tentatives bien inspirées de réguler l’IA l’an passé, notamment au sein de l’UE, du Royaume-Uni et des États-Unis. Malheureusement, elles s’avéreront au mieux insuffisantes : l’IA avance trop vite, les capacités des grands modèles linguistiques doublent chaque mois. Avec deux écueils importants. D’importants flux de désinformations, d’une part, alors qu’une cinquantaine d’élections doivent avoir lieu cette année dans le monde, et une facilité croissante d’accès à l’IA pour les États voyous et acteurs malveillants, avec la possibilité de mener des attaques hautement disruptives.

Votre rapport pointe enfin la lutte pour les minerais critiques parmi les risques existants. Quel est le danger ?

Les États-Unis et l’UE vont causer une distorsion de la demande sur le marché, dans la mesure où ils ont besoin de ces minerais pour leur transition énergétique et plus généralement pour leur marché des nouvelles technologies. Cependant, ils ont tous deux mis en place des règles leur interdisant d’importer ces minerais depuis un certain nombre de pays qui portent atteinte aux droits de l’Homme. En outre, plusieurs marchés exportateurs, dont la Chine, qui occupe une place prépondérante dans le raffinage de ces minerais, veulent limiter ces exportations pour remonter la chaîne de valeur. Il y a donc d’importants risques de volatilité du point de vue de l’offre comme de la demande.

Puisque l’on parle de la Chine, finissons sur une note positive : malgré l’élection de Lai Ching-Te à Taïwan, les risques d’un conflit nous semblent plutôt faibles, les canaux diplomatiques entre la Chine et les États-Unis étant désormais très robustes. Cela pourrait changer si Trump est réélu, mais ce sera pour 2025…

Élection Corée du Nord : cette fois un peu moins de 100 % !

Élection Corée du Nord : cette fois un peu moins de 100 % !

Dans le pays du dictateur fou que constitue la Corée-du-Nord, on vient de comprendre qu’annoncer des scores de 100 % permet d’alimenter un doute sur les résultats des élections. Du coup pour les élections locales qui viennent de se tenir, le pouvoir tient à faire savoir que les partisans du dictateur n’ont pas tout à fait atteint les 100 % mais qu’il y a bien une opposition. Bref, le théâtre habituel d’un dictateur dément toujours à la recherche d’un événement médiatique pour exister sur la scène internationale alors que son peuple souffre de malnutrition chronique et qu’il consacre l’essentiel des revenus du pays au renforcement de l’armement.

Après un scrutin local, le régime nord-coréen a fait état de votes allant à l’encontre du parti au pouvoir, une première depuis les années 60 selon un responsable sud-coréen.
Des dissidents en Corée du Nord? Le régime dictatorial de Kim Jong-un a surpris, ce mardi 28 novembre, en annonçant que des élections locales n’avaient pas été remportées avec 100% des voix par le Parti du travail au pouvoir comme il en a l’habitude.

Pour la première fois, la Corée du Nord fait référence à des votes « dissidents » lors de scrutins locaux depuis les années 1960, a déclaré un fonctionnaire du ministère sud-coréen de l’unification chargé des relations avec le Nord.

« Les analystes estiment qu’il s’agit d’une tentative de donner l’image d’une société normale », note l’agence Reuters.

Election à la tête d’EELV: des pros de la politique , comme ailleurs

Election à la tête d’EELV: des pros de la politique , comme ailleurs !

Il est probable que Marine Tondelier succèdera à la tête d’Europe écologie les Verts EELV) pour remplacer Julien Bayou. Or ce parti qui affiche sa rupture avec les partis anciens en matière de fonctionnement démocratique fait pourtant la même chose qu’eux. En effet Marine Tondelier est une vraie professionnelle de la politique. Elle est diplômés d’un institut d’études politiquescomme nombre de responsables des partis et n’a pratiquement jamais travaillé ailleurs que dans la politique.

L’intéressée n’est sans doute pas sans qualités et on ne peut par avance critiquer le contenu de ses orientations personnelles. Il est cependant à prévoir qu’elle nous servira à peu près la même soupe politique que nombre de partis où les technocrates sans vraies compétences techniques et scientifiques ont pris le pouvoir et surtout sans vraie légitimité démocratique. Bref la professionnalisation de la politique à la française.

La probable future responsable d’Europe écologie les Verts est diplômée de l’Institut d’études politiques de Lille et titulaire d’un master en gestion des établissements de santé. Elle a effectué de longs stages à l’ambassade de France à Stockholm, à l’Inspection générale des affaires sociales et à la direction de l’écologie hospitalière de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris; Pas vraiment le meilleur terrain pour apprendre les réalités économiques et sociales.

Un des problèmes de la démocratie française est que cette sorte de mafia des instituts politiques ont transformé le mandat politique en profession. Encore une fois, cela se constate dans à à peu près tous les partis.E urope écologie les Verts présentent aussi la particularité d’être surtout composés de bobos et futurs bobos relativement ignorants des réalités concrètes que vivent les Français. D’où ce radicalisme de plus en plus violent qui ne sert pas la cause environnementale bien au contraire.

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