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Hydrogène : quelle perspectives pour la voiture électrique ?

Hydrogène : quelle perspectives pour la voiture électrique ?

Le handicap des voitures électriques c’est évidemment l’énorme poêle mort des batteries aussi la question de la performance sans de la problématique écologique.( Extraction des métaux et Recyclage). D’où l’idée d’utiliser l’hydrogène via des piles à combustible. Un article des Échos rappelle la problématique.

La pile à combustible va désormais concurrencer les batteries dans les véhicules électriques. Reste à faire baisser les coûts, produire de l’hydrogène propre et mailler le territoire de stations.

Le véhicule électrique à batteries rechargeables pourrait-il être envoyé à la retraite de façon prématurée ? Certes, il s’en est vendu quelque 2,2 millions l’an dernier, mais malgré les énormes investissements des constructeurs, les ventes ne décollent pas vraiment et les batteries sont toujours pointées du doigt : coût environnemental élevé, autonomie trop limitée et temps de recharge trop long. En face, le véhicule fonctionnant avec une pile à combustible alimentée en hydrogène sort à peine des limbes mais présente de sérieux atouts. L’Agence internationale de l’énergie (AIE), longtemps réservée sur l’hydrogène, a publié en juin dernier un rapport qui lui est très favorable, notamment dans le domaine des transports : « Le moment est venu d’exploiter le potentiel de l’hydrogène pour jouer un rôle clef dans un environnement énergétique propre, sûr et sécurisé. »

La Californie vise un million de véhicules électriques à hydrogène à l’horizon 2030. Même objectif pour la Chine, qui possède pourtant la moitié du parc mondial de véhicules électriques mais met désormais le cap sur l’hydrogène. C’est aussi une priorité nationale au Japon et en Corée. Car après une vingtaine d’années pour mettre au point la technologie, les premiers véhicules commerciaux, ceux de Toyota et de Hyundai, ont été lancés en 2014. Aujourd’hui la réglementation s’est adaptée et les arguments écologiques de la pile à combustible font mouche. Elle produit de l’électricité à partir de l’hydrogène embarqué dans un réservoir et de l’oxygène de l’air. Si bien que le véhicule ne produit ni gaz à effet de serre ni particule et ne rejette que de l’eau. En outre, faire un plein d’hydrogène prend 3 minutes au plus.

Encore faut-il avoir une station sous la main. C’est le point crucial. Le Japon et l’Allemagne ont déjà installé plusieurs dizaines de stations, tout comme la Californie et la Chine, qui prévoient d’en avoir un millier à l’horizon 2030. La France est plus timide et ne voit aujourd’hui circuler que 400 véhicules. Lancé par Nicolas Hulot, le plan national de déploiement de l’hydrogène pour la transition écologique privilégie les projets de transports en commun et de flotte captive. A l’image de Versailles, des Hauts-de-France ou de Pau où des bus fonctionnant à hydrogène entrent en service. « L’usage du véhicule hydrogène par les particuliers n’est pas prioritaire à cause du maillage de stations qu’il exige. Mieux vaut se concentrer sur les applications spécifiques comme les flottes, les professionnels ou les bus », justifie Maxime Pasquier, spécialiste du sujet à l’Ademe. Une approche trop timide pour les partisans de l’hydrogène au premier rang desquels l’Association française pour l’hydrogène et les piles à combustible (Afhypac). « L’hydrogène règle le problème de la voiture électrique et des problèmes posés par les batteries. Avec 2 milliards d’euros, soit le tiers du coût d’une ligne TGV, on construit un réseau d’un millier de stations. C’est d’abord un choix politique », s’agace Pierre-Etienne Franc, vice-président hydrogène énergie chez Air Liquide.

 Pas si simple, réplique Maxime Pasquier : « Les énergéticiens ont évidemment intérêt à distribuer de l’hydrogène. Encore faut-il le faire dans de bonnes conditions environnementales. Il faut avoir une vision globale depuis la production de l’énergie primaire jusqu’à la consommation. » En effet l’hydrogène, essentiellement produit à partir de gaz naturel, ne constitue pas encore la panacée écologique. Sans parler du rendement de la pile à combustible qui est inférieur à celui d’une batterie. Conséquence, en intégrant les émissions liées à la production d’hydrogène, une voiture à pile à combustible dégage autant de CO2 qu’une automobile à moteur thermique.

Cependant, les choses pourraient évoluer très vite puisque l’on sait produire un hydrogène « vert », certes plus cher, grâce à l’électrolyse. « Il n’y a pas de verrou technologique et les coûts vont baisser avec le passage à l’échelle industrielle », assure Florence Lambert, directrice du CEA-Liten. D’autant que les scientifiques travaillent déjà sur la technologie suivante, l’électrolyse à haute température. Dans son projet Zero Emission Valley, qui porte sur 20 stations et un millier de véhicules, la région Auvergne-Rhône-Alpes prévoit ainsi de produire l’hydrogène grâce à 15 électrolyseurs répartis sur le territoire.

L’autre atout majeur de la voiture à hydrogène, c’est l’absence de particules. « Cela permet de résoudre immédiatement un gros problème de santé publique dans une ville comme Paris », insiste Mathieu Gardies, cofondateur de Hype. La jeune entreprise, soutenue par Air Liquide et qui a passé un partenariat avec Toyota, possède une flotte de 120 taxis à hydrogène Mirai et devrait en faire rouler 600 dès l’année prochaine . « L’hydrogène, c’est le pétrole de demain sans l’inconvénient de la géopolitique. La France a un véritable savoir-faire industriel avec beaucoup de brevets au CEA mais aussi au CNRS. Il faut y aller car le monde ne va pas attendre », analyse Florence Lambert.

L’hydrogène vert pourrait aussi devenir plus abondant et moins cher de 30 % d’ici à 2030 grâce aux énergies renouvelables, estime l’AIE. « Les prix de l’électricité solaire ou éolienne ont tellement baissé que des pays pourraient en consacrer une partie à produire de l’hydrogène », prédit Paul Lucchese, pionnier du secteur au sein du CEA et président de l’Hydrogen Implementing Agreement (HIA) au sein de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) : « Le Japon passe déjà des accords avec la Nouvelle-Zélande, le Chili ou Brunei. »

L’intérêt des pays émergents

Quant à la pile à combustible, elle devrait aussi voir ses coûts baisser, estime Pierre Forté, fondateur de la société Pragma Industries, spécialiste du vélo à hydrogène (voir ci-dessous) : « Le coût d’une batterie est lié pour 70 % au prix de ses matériaux quand celui d’une pile à combustible dépend pour 90 % de son processus de fabrication. Sous réserve qu’une rupture intervienne dans le monde des batteries, je suis donc persuadé que les piles à combustible seront à terme beaucoup moins chères. »

L’avenir de l’hydrogène dans la mobilité dépendra pourtant d’abord des infrastructures. « Je ne crois pas à un développement massif dans le véhicule léger à un horizon visible, en raison des coûts de déploiement pour assurer un réseau dense de stations de recharge. Il faudrait pour cela des volontés politiques coordonnées à un niveau international », estime Patrice Geoffron, professeur au Laboratoire d’économie de Dauphine et spécialiste de l’énergie. On pourrait voir une répartition des rôles : au véhicule à batterie la mobilité urbaine et à celui à hydrogène les trajets longue distance.

A moins que les réseaux électriques finissent par jouer les arbitres. « Dans bien des pays émergents on pousse l’hydrogène en avant car les réseaux électriques ne sont pas suffisamment stables pour assurer la recharge des batteries », observe Fabio Ferrari, président de Symbio, un fabricant de piles à combustible créé à partir de recherches menées aux CEA, filiale de Michelin et dont Faurecia devrait devenir coactionnaire d’ici la fin de l’année. Un problème qui pourrait à long terme s’étendre aux pays européens, estime Paul Lucchese : « C’est un aspect qu’on oublie, mais qu’adviendra-t-il lorsque des millions de véhicules électriques auront besoin d’une recharge rapide ? »

Il fut l’une des vedettes du G7 de Biarritz au mois d’août dernier. Développé et fabriqué parPragma Industries, une jeune entreprise locale, Alpha est le premier vélo fonctionnant grâce à l’hydrogène. Le système est logé dans le cadre. La bonbonne de gaz alimente la pile à combustible qui fournit l’électricité au petit moteur placé au niveau du moyeu, comme sur n’importe quel vélo électrique. Pragma,mis en avant par la région Nouvelle-Aquitaine, a profité de l’événement pour mettre 200 vélos à disposition des participants. Un succès puisqu’ils ont parcouru près de 4.500 kilomètres en quatre jours. Avec une autonomie de 150 kilomètres et bientôt 200 kilomètres pour un prix de 7.000 euros, qui va descendre à 4.000 euros l’an prochain, ils ne sont pas destinés aux particuliers. « Nous ne vendons pas seulement un vélo mais un écosystème complet de mobilité durable », résume Pierre Forté, le fondateur de l’entreprise. Pragma Industries a ainsi déjà vendu une centaine de vélos et des bornes de rechargement à plusieurs municipalités comme Bayonne, Saint-Lô, Cherbourg ou Chambéry. Quant aux 200 vélos présentés à Biarritz, ils ont été acquis par le groupe Engie Cofely. « Grâce au coup de projecteur du G7, nous avons beaucoup de contacts provenant du Kazakhstan, d’Inde, de Chine ou du Mexique, dans lesquels le réseau est insuffisant pour recharger les vélos électriques classiques », assure Pierre Forté.

Loi Travail : « Je suis fière de cette loi » (Myriam El Khomri)…..pas nous !

Loi Travail : « Je suis fière de cette loi » (Myriam El Khomri)…..pas nous !

 

Personne n’a sans doute encore osé dire à comme El Khomri qu’elle ne servait à rien-vis d’une loi dont elle n’est pas à l’origine et qu’elle ne gère pas. En effet cette loi est le fruit de la réflexion conjointe de Valls et de Macron. Suite aux différentes oppositions et manifestations la loi a été amendée directement par Hollande et Val lors la présence de Myriam. El Khomri dans cette affaire le jeune oligarque ne joue strictement aucun rôle, elle avoue que le texte est le produit des idées d’autres ministres et s’excuse même de la disposition relative aux licenciements économiques. Une disposition rajoutée au dernier moment sur l’insistance de Macron. La loi Travail va être présentée ce jeudi matin en Conseil des Ministres. Une version remaniée du texte que Myriam El Khomri se dit « fière de porter », au micro de France Info. « C’est dur d’entendre des caricatures qui disent qu’avec ma loi on va travailler 60 heures par semaine, a souligné la ministre du Travail. L’enjeu n’est pas de brader le code du travail. » Mais la benjamine du gouvernement en est consciente les deux semaines de répit que s’est donné le gouvernement n’ont pas suffi à apaiser les tensions. « Je savais que ça allait être dur parce que je ne méconnais pas les débats idéologiques que nous devons avoir sur ces questions-là ». « Je suis convaincue qu’il faut qu’on fasse bouger les choses et qu’on s’adapte mieux au monde tel qu’il est », a-t-elle estimée. D’ailleurs Myriam El Khomri assume l’ensemble de son texte, même si elle porte aussi les idées d’autres ministres. « Vous le savez ce n’est pas moi qui ai porté la mesure sur le licenciement économique, mais cet article vise juste à donner de la clarté ». Un article voulu par Emmanuel Macron.

Les modifications de la loi El Khomri

Les modifications de la loi El Khomri

Plusieurs députés PPS ont écrit à Manuel Valls pour demander des modifications à la loi travail ;  comme parmi ces députés figurent la présidente de la commission des affaires sociales de l’assemblée nationale et le rapporteur pressenti pour cette loi. Autant dire qu’il ne s’agit pas vraiment de frondeur. Leur demande a sans doute été concertée avec Manuel Valls. Parmi ces demandes figure le souhait d’indiquer la recherche d’un meilleur équilibrage entre les droits des salariés et la flexibilité accordée aux entreprises notamment pour les jeunes . Une phrase qui pourrait figurer en préambule mais sans forcément entraîner de grosses modifications concernant la philosophie du texte. Ces députés souhaitent des évolutions pour supprimer la limitation des indemnités prud’homales, pour redéfinir la nature des licenciements économiques et les conditions du référendum local en entreprise. Un groupe de députés socialistes, représenté par les élus de Saône-et-Loire Christophe Sirugue et de Haute-Garonne Catherine Lemorton, ont écrit vendredi 11 mars une lettre à Manuel Valls, dans laquelle ils demandent au Premier ministre de supprimer ou rectifier quatre des mesures les plus controversées du projet de réforme du Code du Travail. Dans leur courrier, les députés disent partager l’objectif initial de la loi El Khomri (plus de protection pour les salariés et plus de souplesse pour les entreprises) mais demandent, entre autre, à faire supprimer le plafonnement des indemnités prud’homales prévu dans le texte. Ils réclament également la réécriture de l’article qui modifie la définition du licenciement pour motif économique. Les deux élus s’interrogent aussi sur le recours au référendum en entreprise qui risquerait, selon eux, « de porter atteinte aux acteurs du dialogue social. » Christophe Sirugue est pressenti pour être le rapporteur de la loi El Khomri et Catherine Lemorton est présidente de la Commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale. Manuel Valls recevra ce lundi à 13 heures une délégation de parlementaires socialistes, dont Christophe Sirugue et Catherine Lemorton, pour leur présenter les arbitrages de l’exécutif. Le Premier ministre rencontrera à nouveau les parlementaires socialistes à 20H30 lors d’un séminaire à huis clos à Assemblée nationale, afin de leur présenter le nouveau texte.

70% des Français contre la loi El Khomri

70% des Français contre  la loi El Khomri

 

Selon le sondage d’Odoxa, 70 % des Français se déclarent opposés à la loi El Khomri. Pour autant une majorité se dégage en faveur d’une évolution du droit du travail. Une contradiction apparente qui s’explique d’abord par le manque de préparation de cette loi, aussi par son caractère très déséquilibré enfin et surtout par la perte de crédibilité du gouvernement en particulier concernant François Hollande et Manuel Valls qui plongent  dans les sondages avec 20 % pour le chef de l’État et 23 % pour le Premier ministre. Au-delà du positionnement sur la réforme elle-même c’est  la légitimité du pouvoir qui est en cause dans l’opinion publique même si les institutions permettent au gouvernement de ce maintenir juridiquement. Avec Un tel niveau d’impopularité même des réformes pertinentes seront quand même contestées en raison de l’absence totale de résultats économiques et sociaux depuis 2012. Du coup le rejet est général et à droite comme à gauche. Un niveau de rejet particulièrement élevé, et même ascensionnel puisqu’ils étaient 67 % à y être hostiles le 25 février. Le texte réussit même à fédérer contre lui les sympathisants de gauche (70 %) et ceux de droite (68 %). Pourtant, les Français n’ont rien contre le principe d’une réforme. Selon l’Institut, 52 % contre 47 % estiment que retoucher le droit du travail favoriserait l’emploi et doperait l’activité des entreprises. « Depuis trois ans, toutes nos enquêtes les montrent favorables aux mesures les plus audacieuses, même si elles sont sources de conflit avec les syndicats », martèle Gaël Sliman, le patron d’Odoxa.   Selon le sondage, 65 % demandent sa « modification en profondeur ». Dans une interview au JDD Manuel vals ouvre seulement une petite porte pour quelques modifications.

 

Myriam El Khomri, c’est qui ? Comme les autres au PS ; une oligarque

 

Myriam El Khomri, c’est qui ?  Comme les autres au PS ;  une oligarque

 

Elle avait à  peine plus de 20 ans quand elle a rejoint Delanoë, elle a suivi ensuite le cursus de la plupart des responsables du PS, cabinet d’élus, appareil du PS et ministre. Finalement comme Hollande et tous les autres ou  presque. Que  connait-t–elle de la réalité ? Rien strictement rien ; A-t- elle même des connaissances théoriques sur le sujet ? Non plus.  , elle a obtenu un diplôme ésotérique, un  DESS de droit public « administration du politique «. Elle a co-rédigé un mémoire de fin d’études sur « les Maisons de Justice et du Droit ». Jusque là elle était surtout chargée des questions relatives à la prévention, la sécurité et la toxicomanie.  C’est le pitoyable  drame du PS : s’être complètement coupé –et depuis longtemps- des couches sociales populaires et du secteur productif. Bref de ceux qui connaissent l’entreprise, qui y travaillent au profit dune caste d’oligarques qui copient  bêtement la dialectique de l’ENA afin de parler pour ne rien dire d’utile, de cohérent  et de compréhensif. Il faut vraiment réécouter l’intreview de  Myriam El Khomri    sur RTL. Pathétique. Toute l’illustration de ce que sont les responsables du PS. Des politiciens hors sol ! Pas étonnant ils n’ont jamais connu le moindre problème d’emploi grâce à l’appareil. Belle, dynamique, issue de la diversité, jeune mais complètement ignorante des dossiers qu’elle gère. On imagine à sa place quelqu’un qui connait vraiment la question du contrat de travail : un chef d’entreprise, un DRH, un inspecteur du travail, un syndicaliste o u un chômeur qui savent eux ce qu’est un CDD (actuellement plus de 80% des embauches sont en CDD°). Mais comme on dit dans la pub… »Je rêve »

Myriam El Khomri se plante sur les CDD, pas grave !

Myriam El Khomri se plante sur les CDD, pas grave !

 

C’est  l’avis de l’intelligentsia médiatique. Oui elle s’est trompée mais il ne fauta pas lui faire de procès d’incompétence. Une sorte de solidarité du camp de l’ignorance. Car la plupart des « experts » de la télé ou journalistes sont auusi ignorants qu’elle. Du coup l’approximation et l’ignorance des réalités est légitimée pour substituer un langage pseudo scientifique qui n’est que du baratin  bureaucratique et –ou ésotérique. Du bla-bla médiatique pour meubler le néant, pour faire du bruit.  Combien de fois le CDD peut-il être renouvelé demande le journaliste Jean Jacques Bourdin de RTL : «Je ne pourrais pas vous le dire», a-t-elle lâché, passablement désorientée. Car relancée à de multiples reprises, la locataire de Bercy a d’abord répondu: «Trois fois». Avant de se corriger: «Jusqu’à trois ans». Mais voyant qu’elle ne réussissait pas à convaincre son interlocuteur, celle-ci s’est ensuite lancée dans une explication pour le moins embrouillée et maladroite: «Un CDI peut être requa… Un CDD peut être requalifié en CD… Un CD… Pardon. Un CDD peut être requalifié en CDI quand justement le cadre du recours au CDD n’a pas été requis. Un monologue pour le moins confus, et d’autant plus embarrassant pour la ministre que la réforme du CDD a été annoncée par Manuel Valls, il y a quelques mois à peine. «C’est une mesure gouvernementale, de votre gouvernement!», a alors asséné Jean-Jacques Bourdin, devant une ministre acquiesçant de la tête sans ne savoir quoi répondre. «C’est possible, oui. J’ai dit trois fois et j’ai bien senti…», a-t-elle finalement tenté de plaisanter, dans un rire visiblement forcé. Interrogé sur BFMTV à la sortie du conseil des ministres, Myriam El Khomri a tenté de se justifier. «La question n’est pas: “Est-ce que j’ai appris le code du travail par cœur?” (…) Il a autant de formes de CDD qu’il y a de dérogations possibles», a-t-elle expliqué. «Jean-Jacques Bourdin avait préparé son coup, il voulait son buzz, il a eu son buzz. Moi, je suis sereine», a-t-elle affirmé toujours auusi confuse sur la nature et les modalités de gestion du CDD.

 




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