Archive pour le Tag 'El Khomri'

Page 2 sur 3

Popularité : un sondage catastrophique pour Myriam El Khomri

Popularité : un sondage catastrophique pour  Myriam El Khomri

 

 

Si la mobilisation contre le projet loi travail continue de monter, il se pourrait bien que la ministre du travail Myriam El Khomri fasse les frais de la débâcle politique qui se prépare.  Selon un sondage Harris Interactive la ministre du travail recueille seulement 11 % d’opinions positives. En cause surtout les interrogations relatives à la loi du travail qui assouplit notamment les conditions de licenciement pour l’employeur. Aussi sans doute la relative incompétence d’une ministre peut préparée  à gérer un ministère complexe et conflictuel. Les critères qui ont prévalu pour son choix au ministère du travail (jeunes, femmes, et issus de l’immigration) sont en effet insuffisant pour justifier d’une capacité à gérer la difficile problématique de l’emploi. De toute évidence François Hollande a commis une grave erreur de casting. Pas étonnant l’intéressé, une fonctionnaire, n’a jamais pratiquement travaillé dans la production, autant dire qu’il lui est difficile de mettre en place une régulation pertinente des réalités du marché du travail. Derrière les personnalités politiques les plus mals aimés on trouve après Mary Myriam elle comme riz Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS (10%), Jean-François Copé (10%), et… Jean-Vincent Placé, le nouveau secrétaire d’Etat chargé de la réforme de l’Etat, avec un petit 8%. À l’inverse parmi ceux qui sont le plus apprécié on trouve Juppé cinq points, avec 46% (points)  d’opinions positives, devant François Bayrou (37%, stable) et Christiane Taubira (31%). Bruno Le Maire gagne deux points à 30%, et Martine Aubry en perd un à 29%.  L’ex-président de la République perd lui deux points à 20% d’opinions favorables, à égalité avec Marine Le Pen (-2), Marion Maréchal Le Pen (stable), et Nicolas Dupont-Aignan (+2). D’autres personnalités de son propre parti recueillent plus d’opinions positives : François Fillon (29%, -1), Xavier Bertrand (29%, stable), Nathalie Kosciusko-Morizet (23%, -2), Valérie

Myriam El Khomri: une maladie diplomatique ?

 

 

 

Officiellement la ministre du travail ne pourra pas s’exprimer à la télé aujourd’hui pour raisons de santé. Une maladie qui tombe bien , Manuel Valls ne souhaite pas que Myriam Khomri vienne s’exprimer sur un dossier qu’il veut totalement maîtriser. Manuel Valls veut continuer de garder la haute main sur l’évolution du projet de loi et sur d’éventuelles améliorations qui pourraient être acceptées.  D’une certaine façon la ministre du travail est réduite au silence ;  pour preuve le fait que Manuel Valls ait déclaré lui-même le report du débat de 15 jours sur cette loi. D’une certaine façon la ministre du travail à la fois peu expérimentée et peu compétente se trouve écartelé entre les exigences de Valls qui se veut intraitable sur le sujet et le souhait de Hollande d’introduire davantage de souplesse et d’équilibre dans la gestion de la loi en cause. On assiste donc à une nette crispation au sein même du gouvernement. Des ministres comme Ségolène Royal, Jean-Marc Ayrault ou même Emmanuel Macron avait fait savoir la semaine passée qu’ il convenait de faire preuve de davantage de concertation et d’esprit d’ouverture ;  sans doute aussi pour préparer le terrain à François Hollande qui a imposé à Manuel Valls-mais non sans mal – d’ouvrir la concertation et de reculer le débat d’au moins 15 jours. Pour éviter les éventuels dérapages quant à la nature de cette concertation,  Valls punit donc sa ministre du travail en lui interdisant de s’exprimer à la télé. Au lendemain de l’annonce du report de son très controversé loi sur le TravailMyriam El Khomri était très attendue ce mardi matin sur le plateau de France 2. Mais la ministre du Travail a finalement annulé sa venue à la dernière minute. «En raison d’un souci de santé, Myriam El Khomri ne sera finalement pas présente aux 4 Vérités», a annoncé sur Twitter le journaliste de France 2 Guillaume Daret qui devait l’interroger. D’après les informations du journaliste du «Monde» Thomas Wieder, la ministre a fait «un petit malaise» ce matin et a été «conduite à l’hôpital pour des examens». Céline Kallman pour Europe 1 précise que les rendez-vous de Myriam El Khomri avec les partenaires sociaux ont également été annulés.  Lundi, le gouvernement a rétropédalé et annoncé le report de deux semaines de la présentation du projet de loi sur le Travail, pour retravailler le texte et répondre à la forte opposition des syndicats et d’une partie de la gauche. Le texte sera présenté en Conseil des ministres le jeudi 24 mars au lieu du 9 mars, date initialement prévue

Les syndicats disent non au projet El Khomri

Les syndicats disent non au projet El Khomri

 

 

Une prise de position qui de toute évidence va gêner la stratégie du gouvernement pour faire aboutir le projet relatif au droit du travail. Il ne s’agit pas d’un mot d’ordre d’action qui serait sans doute prématuré mais d’une position nette face au volontarisme et même à la brutalité de Valls. Les appréciations divergent bien entendu selon les sensibilités syndicales pour autant toutes les organisations considèrent que ce projet est déséquilibré et qu’il a été mal préparé. Cette prise de position unanime a déjà contraint la ministre du travail a reculé vis-à-vis de l’utilisation possible du 49-3 que voulait imposer le Premier ministre. « Les organisations signataires ne sont pas satisfaites de ce projet et demandent le retrait de la barémisation des indemnités prud’homales dues en cas de licenciement abusif et des mesures qui accroissent le pouvoir unilatéral des employeurs », peut-on lire dans un texte signé par la CFDT, la CFE-CGC, la CGT, la FSU, Solidaires, l’Unsa, l’Unef, l’UNL et la Fidl (lycéens).   »Le fait que nous ayons réussi à nous retrouver tous, toutes les organisations syndicales (…), cela montre combien la situation est aujourd’hui préoccupante », a déclaré sur BFM TV la secrétaire générale de la FSU, Bernadette Groison.  L’intersyndicale ne s’est pas prononcée sur une éventuelle action commune mais a décidé d’organiser une nouvelle réunion le 3 mars prochain pour poursuivre le travail en commun sur ce texte et faire d’autres propositions.   »Nous verrons dans les jours qui viennent mais il est clair que nous ne laisserons pas passer ce projet de loi sans chercher à peser, sans chercher à ce que le gouvernement entende ce que nous avons à dire et sans faire intervenir les salariés si nous n’étions pas entendus », a indiqué Bernadette Groison à l’issue de la réunion. Elle a précisé au micro de BFM TV que certaines organisations avaient annoncé au cours de la réunion être « favorables à des initiatives ou à des actions ».  Les organisations signataires précisent dans leur document commun être « porteuses de propositions » et « disponibles pour engager le dialogue permettant le développement de l’emploi, la lutte contre la précarité et la sécurisation des droits des salarié(e)s. » La ministre du Travail doit présenter lors du conseil des ministres du 9 mars ce texte qui prévoit un assouplissement du code et du marché du travail, réclamé de longue date par le patronat et qui cristallise déjà les critiques d’une partie de la gauche et les syndicats.  Quant à la pétition numérique lancée par des militants associatifs et intitulée « Loi Travail: non merci! », elle affichait mardi en fin de soirée plus de 400.000 signatures.

Un front syndical uni face au projet de loi El Khomri

Un front syndical uni face au projet de loi El Khomri

 

Manuel Valls et la ministre du travail auront réussi grâce à leurs textes précipités à favoriser un front syndical uni, ce qui ne s’était pas produit depuis trois ans. Pourtant les positions des syndicats divergents sur deux nombreux points mais elles convergent surtout concernant l’absence totale de concertation. Du coup dans un premier temps il est possible qu’un front syndical uni se réalise pour protester contre la démarche. Aussi contre le déséquilibre du texte. Des améliorations nécessaires dans le sens d’un rééquilibrage entre flexibilité et sécurité devraient par contre par la suite fissurer l’opposition syndicale. Les syndicats organisent leur riposte au projet de loi El Khomri. Ce mardi, la CFDT, FO, la CFE-CGC et l’Unsa se rendront au siège de la CGT«afin d’échanger sur l’analyse de la situation sociale, économique et politique» de la France. La FSU, Solidaires et les syndicats étudiants (Unef) et lycéens (UNL), également conviés, se joindront à elles. La CFTC ne participera pas en revanche à ce qui est qualifié par la CGT de «réunion de travail» mais qui vise à discuter d’«actions et initiatives communes» contre un texte jugé trop favorable au patronat. Car si FO et la CGT sont opposées à cette réforme du marché du travail, la position de la CFDT est plus nuancée. La centrale dirigée par Laurent Berger est favorable à un des axes forts du projet de loi: la place plus importante accordée aux accords majoritaires signés au sein de l’entreprise. Mais le syndicat réformiste conteste trois mesures: le plafonnement des indemnités prud’homales, le recours aux forfaits jours dans les entreprises de moins de 50 salariés par décision de l’employeur et l’assouplissement du licenciement économique.

Rebsamen , l’ancien ministre du travail, critique El Khomri

Rebsamen , l’ancien ministre du travail, critique El Khomri

 

. «Je pense qu’il y a une erreur de vouloir redéfinir ce qu’on appelle le licenciement économique, la nouvelle définition ne peut pas être celle qui est proposée dans le texte, déclaré l’ancien ministre du travail. Deuxièmement, je suis opposé à la baisse de la rémunération des heures supplémentaires. Ces deux points doivent à mon avis être travaillés en amont». «Quand on annonce que ce texte si nécessaire sera voté par 49-3, on fait peser a priori une suspicion sur le fond» Cette prise de position, qui s’ajoute au concert de critiques contre le préprojet de loi El Khomri et sonne comme un tacle sévère à sa successeuse, Une critique donc à la fois sur le fond concernant les possibilités excessives de licenciement notamment mais aussi une critique sur la forme en effet l’ancien ministre du travail s’oppose à l’utilisation du 49-3 qu’avait évoqué l’actuelle ministre il y a une semaine. Il faut dire que depuis elle s’est ravisé d’abord parce qu’au sein du gouvernement plusieurs membres sont opposés à cette procédure notamment Marisol Touraine, Jean-Marc Ayrault, Ségolène Royal mais aussi François Hollande. Pour l’instant seul Valls  semble s’accrocher encore à cette procédure qui brandit comme une menace vis-à-vis des députés récalcitrants. Pas sûr cependant que cette menace soit très productive car elle risque au contraire de renforcer le camp de ceux qui sont opposés à la réforme du marché du travail.

Loi du travail : El Khomri contestée au PS

Loi du travail : El Khomri contestée  au PS

 

 

Deux parlementaires du parti socialiste contestent assez durement le projet de loi de Myriam El Khomri y comprit sa légitimité et sa compétence.

 

Déclaration de Yann Galut, député (PS) du Cher et Conseiller Départemental, membre du bureau national du Parti Socialiste
Romain Blachier Adjoint (PS) au Maire de Lyon 7e et conseiller Métropolitain du Grand Lyon, membre du conseil national du Parti Socialiste
« La Ministre disposant d’une expérience professionnelle acquise uniquement dans le monde politique, ignore visiblement qu’il est très facile, par exemple pour un grand groupe privé ou public, de déclarer en déficit l’une de ses branches par un jeu comptable. C’est pourquoi jusqu’à présent un contrôle pouvait exister et sera supprimé si la Ministre réussi à faire passer son point de vue. Cette loi risque tout simplement d’ajouter des chômeurs aux déjà nombreux inscrits à Pole Emploi sans aider aucunement les entreprises à trouver de nouveaux clients. De même, la possibilité de faire oeuvrer les salariés 25 heures hebdomadaires au-dessus du seuil actuel, soit 60 heures par semaine, est un véritable danger pour l’emploi dans notre pays. Faire travailler beaucoup quelques-uns quand d’autres n’ont du tout de gagne-pain est une absurdité. Et une véritable incitation à la culture d’un chômage élevé, véritable dogme chez nombre de classes dirigeantes françaises. Au lieu de créer des nouveaux postes de travail, on laissera davantage de personnes privées d’emploi à la porte des entreprises. Et les heures supplémentaires ainsi dégagées sont moins bien payées qu’auparavant, bien moins d’ailleurs en pourcentage qu’en Chine, pays qui ne passe pourtant pas pour un modèle social éclairé. Bien pire, il sera possible de se retrouver à travailler 5 heures de plus par semaine à certaines périodes sans aucune compensation. Alors que des millions de personne ne demandent qu’à trouver un moyen de vivre, eux et leurs familles. Avec de telles mesures, ce seront autant de salariés qui ne pourront pas trouver d’emploi. Et qui devront se contenter de vivre d’allocations de la collectivité. Avec une telle mesure, ce seront autant d’emplois qui ne seront pas créés et autant de semaines de très dur labeur pour les quelques salariés qui seront dans l’entreprise, au détriment de leurs familles et de leur bien-être. Autre dispositif visant involontairement à favoriser le chômage: celle du plafonnement des réparations des dommages subis par les salariés. Ce serait une première en Droit que d’ignorer ce principe « le propre de la réparation est de rétablir aussi exactement que possible l’équilibre détruit par le dommage. Et de replacer la victime dans la situation où elle se serait trouvée, si l’acte dommageable n’avait pas eu lieu. ». Il est anormal qu’une situation spéciale soie faite pour les travailleurs privés d’emploi par une faute de leur employeur. Et risque là encore une fois, d’amener de nouveau salariés au chômage puisque la sanction pour licenciement illicite sera plus légère. Le premier besoin des entreprises, la Ministre ne semble visiblement pas le voir, c’est des clients et de l’innovation Ce n’est pas non plus en rendant gratuit les astreintes le week-end, en ne comptant pas le temps d’habillage en tenue professionnelle pour les ouvriers ou en faisant travailler des mineurs 10 heures par jours, autres aspects du projet de loi, que nous diminuerons le chômage dans notre pays. Mais nous créons à coup sûr, en plus du chômage supplémentaire, de nombreuses injustices. Il serait bon que notre Ministre aille connaitre un jour sa 1ere expérience en entreprise, publique ou privé pour connaitre concrètement la réalité des salariés et des indépendants dans notre pays. C’est en réfléchissant au pouvoir d’achat, à l’innovation (rappelons que les budgets de recherche sont en berne dans notre pays, alors que nos entreprises ont besoin d’innover), aux green-techs, aux simplification administratives comme cela a déjà commencé d’être fait par ailleurs, au locavore, à relancer nos exportations, à diminuer notre dépendance au pétrole, au partage du travail, à la question du rapport entre actionnaires et salariés, en agissant pour l’emploi à partir des territoires, en pensant aussi et surtout que le premier besoin de l’entreprise est celui d’avoir des clients et un carnet de commande rempli, que nous relancerons la machine de l’emploi et de la compétitivité. Pas en rendant plus facile la création de nouveaux chômeurs et en instaurant de nouvelles injustices. »

Projet de loi El Khomri : pétition contre avec les 100.000 signatures

Projet de loi El Khomri : pétition contre avec  les 100.000 signatures

Le projet de loi Travail, porté par Myriam El Khomri, suscite une levée de boucliers. De la part des syndicats mais aussi d’une partie de la société civile. Au point que, seulement quelques jours après la publication par la presse des premières ébauches du projet de loi, une pétition a déjà été lancée sur Change.org pour «interpeller la ministre du travail et lui demander de renoncer à ce projet». À l’initiative de Caroline de Haas, militante féministe, et avec l’appui de plusieurs syndicalistes ou militants (CGT, UNL) ou encore de personnalités engagées dans le mouvement pour une primaire de la gauche, la pétition égrène la liste des pierres d’achoppement contenues dans le projet de loi de la ministre du Travail. Plafonnement des indemnités prud’homales, fractionnement du temps de repos obligatoire, extension du forfait-jour…: la liste est longue. «Le projet de loi Travail de Myriam El Khomri propose de revenir des années en arrière», prévient d’emblée le site dédié à la pétition, hébergé à l’adresse loitravail.lol. «Vous faites partie des 17 millions de personnes salariées en France? Vous avez tiré le gros lot!», ironise la pétition, qui a déjà rassemblé, en à peine quelques heures, plusieurs milliers de soutiens. Pour continuer sur cette lancée, un hashtag a été lancé sur Twitter par Caroline de Haas: #LoiTravailNonMerci.

Droit du travail -projet de loi Myriam El Khomri : la flexibilité sans la sécurité

Droit du travail : projet de loi Myriam El Khomri : la flexibilité sans la sécurité

 

 

On peut comprendre la nécessité d’une plus grande flexibilité en matière de droit du travail mais elle ne peut s’imposer sans un minimum d’équilibre pour assurer la sécurité des contrats des salariés. En outre la principale critique qu’on peut adresser au gouvernement c’est  surtout de  vouloir opérer une révolution sociale dans le privé. Il serait sans doute plus prioritaire  de s’attaquer à la bureaucratie administrative et aux conséquences fiscales qu’elle entraîne. C’est en effet cette bureaucratie et ce niveau de prélèvement obligatoire qui tue la compétitivité et l’initiative. D’une certaine manière on va faire payer aux salariés du privé l’incapacité à moderniser la bureaucratie française et la fiscalité sera compensée par une baisse des salaires et une plus grande incertitude sur les contrats de travail. Sur chaque point, dans la droite ligne des recommandations du rapport Combrexelle, le projet de loi tend à donner la priorité aux accords de branche et d’entreprise. Il précise ce que ces accords peuvent prévoir, ce qui relève de l’ordre public intangible et, enfin, quelles sont les règles « supplétives » applicables à défaut d’accord. Et, déjà, sur ces questions, il comprend quelques dispositions « flexibilisant » le droit du travail. Ainsi, certes, la durée légale hebdomadaire du travail reste fixée à 35 heures. Ce qui signifie qu’au-delà, les heures supplémentaires doivent être majorées. Mais la loi fait sauter le verrou de l’accord de branche sur ce taux de majoration. Autrement dit, à la différence de ce qui était la règle jusqu’ici, même si un accord de branche prévoit un taux de majoration supérieur (20 % ou 25 % par exemple), un accord d’entreprise pourra fixer un taux de bonification inférieur dans la limite d’un minimum de 10%. Et cet accord s’appliquera, un salarié ne pourra pas revendiquer l’application du « principe de faveur » en estimant que l’accord de branche lui est plus favorable. Le principe de saine concurrence au sein d’une branche professionnelle va donc être mis à rude épreuve. Mieux encore, dans les entreprises où il n’y a pas de délégué syndical, l’employeur pourra unilatéralement remplacer le paiement des « heures sup » par un repos compensateur, si les délégués du personnel ne s’y opposent pas. Rappelons qu’en l’absence de tout accord, les huit premières « heures sup » doivent être majorées de 25 % et les suivantes de 50 %. Plus fort, le projet de loi prévoit que, toujours par accord, l’entreprise est autorisée à moduler le temps de travail sur une période pouvant atteindre… trois ans, au lieu d’un an jusqu’ici. Ce qui signifie que les « heures sup » ne seront pas dues si en moyenne sur cette période on a travaillé 35 heures. Même (hypothèse d’école) si l’on a travaillé 40 heures pendant 18 mois… dès lors que l’on a travaillé que 30 heures les 18 mois suivants. Encore plus fort : dans les petites entreprises démunies de délégué syndical, il sera désormais possible de signer des conventions individuelles de forfait jours… sans qu’un accord collectif sur cette question ait été préalablement conclu. Une disposition très attendue par les startups notamment. Rappelons que, sous condition de respect de certaines règles, le forfait jours permet de travailler jusqu’à 235 jours par an et de ne pas respecter les limites quotidienne et hebdomadaire de durée du travail. Autre point sur la durée du travail qui va satisfaire les entreprises : l’augmentation de la durée maximum hebdomadaire de travail. Actuellement, en vertu d’une directive européenne, cette durée est fixée à 48 heures. Or, le projet de loi prévoit qu’en cas de circonstances exceptionnelles, elle pourra être portée à… 60 heures avec l’autorisation de l’autorité administrative. Mieux, un accord d’entreprise pourra porter à 46 heures la durée du travail maximum sur un cycle de 16 semaines, là où elle est actuellement limitée à 44 heures. Par ailleurs, Jusqu’à présent, les entreprises avaient la possibilité de conclure avec les représentants du personnel un accord dit de « maintien de l’emploi » permettant durant cinq ans de diminuer les rémunérations et/ou de baisser ou d’augmenter la durée du travail afin d’éviter des licenciements. Ces accords étaient considérés comme défensifs, il fallait que l’entreprise soit confrontée à une difficulté conjoncturelle. Avec le projet de loi, les entreprises pourront conclure ce même type d’accord (mais ils s’appelleront cette fois « de développement de l’emploi ») pour une raison « offensive », par exemple si elles veulent conquérir de nouveaux marchés. Le patronat va être satisfait… d’autant plus que si un tel accord est conclu, le salarié ne pourra pas s’y opposer, ou alors ce simple refus sera considéré comme une « cause réelle et sérieuse de licenciement ».  Les règles de validation des accords d’entreprises sont profondément revues, comme on le savait déjà. C’est le principe de l’accord majoritaire qui va désormais prévaloir. A l’avenir, une fois la loi votée, les accords collectifs devront être signés par des syndicats représentant au moins 50% des salariés (la règle s’apprécie en fonction du résultat obtenu aux dernières élections professionnelles).

Baisse des allocations chômage ? (El Khomri)

Baisse des allocations chômage ? (El Khomri)

La décision n’est pas encore prise puisque la nouvelle convention doit être discutée par les partenaires sociaux en février avec application à partir de juillet. Pas forcément une baisse mais une dégressivité,  l’objectif étend d’inciter les demandeurs d’emploi à ce réinsérer professionnellement le plus rapidement possible. La ministre du Travail, Myriam El Khomri, a affirmé dimanche sur BFMTV que « toutes les pistes » devaient être étudiées pour négocier les nouvelles règles de l’assurance chômage, y compris la dégressivité des allocations, précisant que le gouvernement « prendrait ses responsabilités » en l’absence d’accord entre partenaires sociaux. Il est en effet possible que les partenaires sociaux aient  un peu de difficulté à trouver un compromis. Il leur faut d’abord se mettre d’accord sur les équilibres financiers annuels de l’Unedic or le nombre de chômeurs ne cesse d’augmenter au mieux, pour 2016 il pourra se stabiliser. Il faudrait aussi tenter de commencer à apurer l’énorme dette cumulée de l’Unedic qui attendra de l’ordre de 30 milliards d’ici la fin de l’année.  de nouvelles mesures d’économies seront donc nécessaires mais il n’est pas certain que les partenaires sociaux parviennent à un accord sur ce concept de dégressivité des allocations chômage. « Si les partenaires sociaux n’arrivent pas à se mettre d’accord sur la nouvelle convention de l’assurance chômage, le gouvernement prendra ses responsabilités et évoquera toutes les pistes, nous prendrons un décret », a dit la ministre, interrogée sur la possibilité de réintroduire la dégressivité des allocations chômage. « La dégressivité avait été mise en oeuvre de 1992 à 2001, elle n’a pas montré, d’après les études, que ça avait joué un rôle sur les personnes les plus en difficulté. Il faut regarder les choses de façon non passionnée et mettre en œuvre cette nouvelle convention pour favoriser le retour à l’emploi », a-t-elle poursuivi.  En présentant son plan pour l’emploi le 18 janvier, François Hollande avait souligné qu’en France « la durée d’indemnisation est la plus longue d’Europe », mais que la « durée de formation des chômeurs » était « la plus courte ».

Non au contrat de travail « Agile » (Myriam El Khomri)

Non au contrat de travail « Agile »  (Myriam El Khomri)

La ministre du travail refuse les propositions du patronat visant à faciliter les licenciements.. « On a peur d’embaucher parce qu’on ne sait pas licencier, il faut régler ce problème une fois pour toutes », a encore dit hier Pierre Gattaz, président du Medef, en marge de consultations à Matignon. « Non », lui a répondu ce matin Myriam El Khomri sur Europe 1, au lendemain de ces discussions concernant le plan pour l’emploi dont François Hollande doit dévoiler le contenu lundi prochain. « L’enjeu de notre plan est justement de créer de l’emploi et non pas forcément de faciliter les licenciements », a déclaré la ministre du Travail, également chargée du Dialogue social. « Il y a un pacte de responsabilité et un Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) qui permet de donner aux entreprises près de 41 milliards d’euros », rappelle-t-elle au patronat.

Chômage : la ministre, Myriam El Khomri, à côté de ses pompes

Chômage : la ministre,  Myriam El Khomri,  à côté de ses pompes

 

Curieuse explication de la part de Myriam El Khomri qui considère que les fortes variations du chômage d’un mois sur l’autre constituent le signe d’une reprise. La vérité c’est que les chiffres de septembre affichaient  une diminution du chômage très peu significative et que tendanciellement le chômage ne recule pas comme en témoigne l’évolution du nombre de chômeurs -en hausse -en octobre. La seule constatation pertinente c’est que le chauffage chômage augmente mais un peu moins qu’avant. La ministre s’efforce en vain de souligner cependant l’efficacité de la politique du gouvernement dont la dimension économique est évidemment fondamentale. Or la ministre du travail ignore tout de la problématique économique et ne connait  pas grand-chose de celle du travail. La question centrale est en effet l’insuffisance de dynamisme de la demande qui provient d’une part du blocage des salaires et pensions, d’autre part du manque de confiance des acteurs économiques. Du coup la France, comme d’autres pays d’Europe, est englué dans une croissance molle insuffisante pour créer des emplois de manière significative. Le ministère s’est donc efforcé de nuancer les mauvais chiffres de Pôle emploi pour octobre publiés jeudi, qui montrent la plus forte hausse depuis 2013 avec 42.000 demandeurs d’emplois sans activité de plus qu’en septembre en métropole, pour un total de 3,59 millions (+1,2%). « En tendance, le nombre de demandeurs d’emploi continue d’augmenter, mais à un rythme beaucoup moins soutenu qu’avant », relativise-t-il. « Les chiffres de Pôle emploi sont marqués par de fortes oscillations depuis le début de l’année, ce qui est un signe de reprise », assure le ministère. En septembre, Pôle emploi avait ainsi recensé 23.800 demandeurs d’emploi sans aucune activité en moins. »Les demandeurs d’emploi trouvent dans un premier temps des contrats courts, ce qui leur fait faire des allers-retours entre les catégories A (sans activité) et B ou C (activité réduite) », argumente-t-il. Dans un communiqué, le ministère du Travail souligne en outre que, « depuis le début de l’année, la progression du nombre de demandeurs d’emploi sans activité reste très inférieure à celle observée en 2014″, mettant en avant « l’efficacité » de la politique du gouvernement « en faveur des jeunes » bref le bla-bla du ministère du travail depuis des années avec l’incompétence totale en plus d’une ministre nommé à ce poste pour faire jeune et branché.

Myriam El-Khomri doit démissionner (Eric Verhaeghe)

Myriam El-Khomri  doit démissionner (Eric Verhaeghe)

 

 Eric Verhaeghe a été président de l’APEC (Association pour l’emploi des cadres) entre 2004 et 2009.

 

« On s’étonnera de lire de-ci de-là un concert de soutien plus ou moins franc à la ministre, sur le mode du: ce n’est pas si grave que la ministre du Travail ne connaisse pas les principales règles applicables au contrat à durée déterminée. Après tout, attend-t-on d’une ministre de l’Éducation qu’elle sache en quoi consiste le baccalauréat, attend-on d’une ministre de la Culture qu’elle sache apprécier un roman, attend-on du ministre des Finances qu’il sache lire les comptes de l’Etat? Le renoncement d’un certain nombre de relais d’opinion face à la compétence minimale en politique est un étrange signal du déclin français. Des esprits éminents n’attendent même plus d’un ministre de la République qu’il connaisse les grands mécanismes qu’il doit conduire ou qu’il doit réformer.  C’est d’ailleurs l’argument de Myriam El-Khomri: je suis là pour réformer, pas pour savoir! Mais quelle intelligence de la réforme, si elle s’attaque à des sujets qui ne sont pas compris ni maîtrisés. Le plaidoyer en faveur de l’ignorance auquel la ministre s’est livré en sortant du Conseil du mercredi en dit long sur le poids de la technostructure en France: plus besoin de connaître les dossiers pour décider- les fonctionnaires sont là pour savoir à la place des élus.  Se satisfaire de cette décrépitude explique largement la défiance des Français vis-à-vis de leurs élus, et François Hollande enverrait, à l’approche des régionales, un signal positif en demandant à sa ministre de partir. Les cafouillages du gouvernement sur les mesures fiscales de 2016 en disent long sur l’approximation des ministres dans la maîtrise des dossiers, et sur le poids qu’ils laissent aux fonctionnaires dans la conduite des affaires. Se satisfaire de cette décrépitude explique largement la défiance des Français vis-à-vis de leurs élus, et François Hollande enverrait, à l’approche des régionales, un signal positif en demandant à sa ministre de partir. Il montrerait ainsi qu’il souhaite inverser la courbe du déclin démocratique en France – une courbe à laquelle il gagnerait à s’attaquer avant qu’il ne soit trop tard. La question du contrat à durée déterminée n’est pas, contrairement à ce que notre ignorante ministre soutient, une question secondaire. Si le CDD est bien minoritaire dans la masse des contrats salariaux, il constitue toutefois une cause majeure du chômage. Une inscription nouvelle à Pôle Emploi sur quatre est due à une fin de CDD. Si le CDD est bien minoritaire dans la masse des contrats salariaux, il constitue toutefois une cause majeure du chômage. Dire qu’il n’est pas essentiel de connaître les règles applicables à ce dispositif, c’est soutenir qu’il n’est pas intéressant de comprendre un quart du chômage en France. Quand on est ministre du travail, ce manque d’empathie ne peut qu’être interprété pour ce qu’il est vraiment: un désintérêt marqué confinant au mépris profond pour les personnes qui n’ont pas d’emploi.  Myriam El-Khomri aurait voulu signifier qu’elle se moque souverainement du sort des chômeurs en France, elle ne s’y serait pas prise autrement. C’est précisément ce mépris pour les gens qui tue ce pays. Qu’une ministre ne démissionne pas spontanément lorsqu’elle est prise en flagrant délit d’une telle ignorance sur ce qui touche à l’emploi et au chômage montre toute l’ampleur du mépris que ce gouvernement porte pour le monde du travail privé. Myriam El-Khomri aurait voulu signifier qu’elle se moque souverainement du sort des chômeurs en France, elle ne s’y serait pas prise autrement. Mais il est vrai que ce monde-là, la ministre n’y a jamais mis les pieds. Sur le fond, Myriam El-Khomri constitue la parfaite incarnation de la décadence qui pourrit le pouvoir en France et explique notre naufrage collectif.  Pour se régénérer, la gauche pourrait faire le choix de piocher des talents dans les milieux populaires, puis de les faire émerger. Mais de talent, elle ne veut point. Elle préfère des esprits soumis, malléables, vierges comme des tablettes de cire, qui obéissent aux moindres caprices des puissants.  Myriam El-Khomri est de ceux-là : dégottée par le parrain Bartolone pour exécuter des basses œuvres, la ministre appartient à ce lot de thuriféraires sans imagination qui répètent laborieusement leur leçon. Myriam El-Khomri est de ceux-là: dégottée par le parrain Bartolone pour exécuter des basses œuvres, la ministre appartient à ce lot de thuriféraires sans imagination qui répètent laborieusement leur leçon. Ils sont là pour servir leur maître et trouvent leur bonheur dans la fange de la soumission dont ils déshonorent la liberté de l’esprit. Quand elle dit: je ne suis pas là pour savoir mais pour faire une réforme, elle ne dit pas autre chose.  Cette classe d’apparatchiks tue, année après année, la chose publique et l’intérêt général. La ministre du Travail appartient à cette galaxie d’imposteurs choisis non pour leur mérite mais pour leur flagornerie, non pour leur compétence mais pour leur absence de conscience. Ces gens-là tuent la nation française à petits feux »

 

Myriam El Khomri s’enfonce !

Myriam El Khomri s’enfonce !

 

En tentant  se défendre  Myriam El Khomri s’enfonce. Ma légitimité est ailleurs » a-t-elle déclaré ! Ailleurs où ?  Elle affirme avoir travaillé, connaitre le marché du travail. Or elle avait à peine plus de 20 ans elle est devenue oligarque et a fait toute sa carrière dans l’appareil politique et au PS. Bref un pur produit de l’oligarchie qui ne connait strictement rien au marché du travail ; sa vraie légitimité c’est d’être apparatchik (protégée de Bartolone),  jeune, femme et beur.  Invitée du « Grand Jury » RTL-LCI-Le Figaro, la ministre du Travail a pourtant assuré avoir reçu le soutien de François Hollande, de l’ensemble des membres du gouvernement et de nombreux partenaires sociaux après son interview jeudi dernier sur BFM TV et RMC Info. Elle a affirmé ne pas avoir songé à démissionner. « Ma légitimité, elle est ailleurs, on me jugera sur mes résultats », a-t-elle répété, concédant avoir fourni une réponse inexacte sur le renouvellement des contrats à durée déterminée. « Je ne suis absolument pas une ministre hors sol. J’ai eu une vie professionnelle avant d’être élue en 2008, j’ai eu des CDD, j’ai eu des CDI, dans le public et dans le privé. (…) !!!!! J’ai un parcours personnel qui fait que je suis complètement en phase avec la vie réelle », a-t-elle plaidé. « J’ai fait du droit du travail, j’ai été étudiante, je suis juriste (droit public-politique ! NDLR), j’ai un bac+5 en droit. Sur le moment je n’ai pas su répondre à la question », a-t-elle poursuivi.

Myriam El Khomri : « j’ai merdé » mais non, mais non !

Myriam El Khomri : « j’ai merdé » mais non, mais  non  !

Après  de sa lamentable prestation sur RTL et pas seulement à propos des CDD (dont elle ignore le fonctionnement), la ministre du travail s’est interrogée sur rôle ; « je ne sui pas là seulement pour la photo » aurait elle dit. Malheureusement, si. D’autant que l’emploi n’est pas vraiment la préoccupation de ce gouvernement  et de Hollande. Hollnde, lui,  s’intéresse essentiellement  à la inversion de la courbe du chômage, c’est à dire un phénomène statistique qui ne changera rien vis-à-vis des 7 à 8 millions de sans emploi mais qui donnera une légitimité à sa candidature.  Myriam El Khomri, femme, jeune et beur n’a donc pas été choisie pour ses compétences (mais ni plus ni moins que les autres ministres) mais pour son image justement. En fait elle ne sert strictement à rien. Témoin le fameux débat sur le code du travail qui accouche d’une souris pour permettre à Hollande de rassurer la gauche de la gauche et ainsi  pour éviter  d’avoir dans les pattes un candidat de cette gauche ou un écolo. En outre toute intelligentsia médiatique s’est empressée de minimiser les faits pour en fait légitimer en même temps leur propre incompétence. On va tourner la page. Passer à  COP 21, autre fumisterie destinée à renforcer le crédit de Hollande. Pauvre minsitre du travil qui s’est illustrée jeudi matin par son incapacité à répondre à une question pourtant basique sur le nombre de renouvellements possibles d’un CDD, assurait en début d’après-midi être «sereine». Une image de façade qu’a cherché à s’imposer la ministre, pourtant loin de refléter la vérité, si l’on en croit RTL et LCP qui relatent les doutes que celle-ci aurait confié en off à une amie. «On n’est pas toujours sur nos gardes, ça a merdé, ça a merdé…», aurait-elle ainsi lâché, selon la chaîne parlementaire. Quand la radio se contente de rapporter un plus direct: «J’ai merdé». «Je ne suis pas là que pour la photo», aurait-elle encore poursuivi, expliquant son «bad buzz» de la veille par le fait d’être, selon ses propres termes, «femme, beur et jeune». Ainsi la jeune élue, propulsée rue de Grenelle en septembre, aurait-elle également décidé de faire une pause avec Twitter et Facebook. «Surtout, ne pas regarder les réseaux sociaux aujourd’hui!», se serait-elle imposé. Quant à la comparaison avec les déboires de sa collègue de la Culture, Fleur Pellerin, qui n’a pas su citer un seul livre du Prix Nobel de littérature Patrick Modiano, elle souffle: «J’espère que ça durera moins longtemps».

 

CDD- L’incompétence de Myriam El Khomri : la faute à la désacralisation du politique !

CDD- L’incompétence de Myriam El Khomri : la faute à la désacralisation du politique !

 

 

Le lobby journalistique est presque unanime pour minimiser l’ignorance de la ministre du travail qui ne s’est pas plantée seulement sur les CDD mais sur nombre de questions posées par Jean jacques Boudin de RTL. Et de développer des théories pour le moins fumeuses sur la responsabilité à imputer à la désacralisation du politique ! Même avis des marchands d’opinions(les sondeurs) Dans l’émission, On refait le monde, sur RTL, le politologue Roland Cayrol s’interrogeait jeudi 6 novembre sur les causes de l’emballement politique et médiatique causé par la mise en scène de l’incapacité de la ministre du Travail à répondre à une question simple sur les conditions juridiques du contrat de travail à durée déterminée. « N’y a-t-il pas autre chose de plus important dans le monde en ce moment susceptible de retenir notre attention ? » se demandait-il, interpellant les uns et les autres quant à leur appétence pour un sujet qu’il semblait considérer comme mineur. Bah oui pour « intelligentsia parisienne » la méconnaissance du CDD est une sujet mineur, malheureusement pas pour la majorité des salariés précaires qui espèrent  et redoutent  en même temps l’échéance du renouvèlement de leur contrat de travail.  Mais les grands journalistes, les sondeurs préfèrent s’entretenir avec les grands responsables  politiques de sujets plus ésotériques bien loin de préoccupations des français : la concurrence Valls-Holnde- Macron, les primaire à droite, le conflit des Lepen,.les régionales, l’image des futures candidats pour 2017 ;  quand ils parlent de problématique socio économique c’est pour reprendre les âneries des dépêches d’agences : le chômage qui diminue (où ça ?), la croissance qui reprend (à 1% ?) ; le pouvoir d’achat qui augmente avec la baisse des prix à la consommation ou encore la réforme du code du travail (qui n’en est pas une pourtant). Bref tout sauf le social et l’économie sans aucune pertinence, voire de manière caricaturale. I y a longtemps que le monde médiatique à intégré  la dialectique de l’ENA (et autres instituts d’études politiques :  surtout parler pour ne rien dire, demeurer dans le virtuel, faire du bruit, des phrases creuses qui ne mettent en péril ni le journaliste ni l’ interviewé. Bref on se sert la soupe mutuellement. Pas étonnant que les grands médias s’écroulent ! Alors c’est pourquoi il y a une telle unanimité pour défendre cette ministre du travail par ailleurs pur produit de l’oligarchie qui n’a jamais travaillé ailleurs que dans appareil du PS. Remettre en cause cela serait remettre en cause tous les clercs qui servent la religion de l’obscurantisme économique  et sociale à commencer par celui de la plupart des journalistes.

123



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol