Archive pour le Tag 'EI'

Les Français de l’EI sont des ennemis

Les Français de  l’EI sont des ennemis

 

 

Officiellement le gouvernement français prévient que dans la dernière phase actuellement en cours contre Daech en Syrie et en Irak, les français auront le même statut que les autres combattants. Officieusement on va même plus loin puisque la France ne souhaite pas leur retour en France.  Les combattants français qui rejoignent les rangs de l’Etat islamique en Irak et en Syrie doivent assumer le risque d’être tués, a déclaré le porte-parole du gouvernement français Christophe Castaner, mercredi. « Je le dis à tous les combattants qui rejoignent Daech et qui vont à l’étranger pour mener la guerre : mener la guerre, c’est prendre des risques, qu’ils assument leurs risques », a-t-il dit lors du compte rendu du conseil des ministres. Il était interrogé sur un article du Wall Street Journal selon lequel la France fait appel aux forces irakiennes pour éliminer les djihadistes français présents à Mossoul, que les forces locales, appuyées par la coalition internationale, tentent de reprendre des mains des djihadistes. Les forces spéciales françaises auraient ainsi, selon le quotidien américain qui cite des sources irakiennes et françaises sur place, fourni aux unités irakiennes une liste de 27 noms de combattants français à éliminer. Interrogé sur ces informations, un porte-parole du Quai d’Orsay a assuré mardi que la France « conduisait son action dans le respect du droit international ».

Le président de la Turquie accusé de faire du trafic avec l’EI (Poutine)

Le président de la Turquie accusé de faire du trafic avec l’EI (Poutine)

La Turquie, et en particulier le président sont accusés par la Russie de faire du trafic avec l’État islamique et de s’enrichir. Des accusations qui ne sont pas totalement fausses en effet l’essentiel du pétrole vendu par l’État islamique est commercialisé via la Turquie. Le fait nouveau c’est que la Russie accuse directement le président Erdogan et sa famille d’être impliqué dans ce business. De toute manière la Turquie n’a jamais été très claire vis-à-vis de l’État islamique en soutenant certains terroristes et en favorisant la circulation des biens et des personnes en provenance ou à destination des zones contrôlées par l’État islamique. Par la voix de son vice-ministre de la Défense, accuse ce mercredi la Turquie de tirer profit du pétrole illégalement vendu par le groupe de l’Etat islamique (EI), mais surtout son président, Recep Tayyip Erdogan, et sa famille, d’en bénéficier.  «Le principal consommateur de ce pétrole volé à ses propriétaires légitimes, la Syrie et l’Irak, s’avère être la Turquie. D’après les informations obtenues, la classe dirigeante politique, dont le président Erdogan et sa famille, est impliquée dans ce commerce illégal», a déclaré Anatoli Antonov devant plus de 300 journalistes. «Le cynisme du gouvernement turc est sans limite», a-t-il ajouté.  Ces déclarations interviennent alors que la tension est intense entre la Turquie et la Russie après qu’un avion de combat russe engagé en Syrie aurait violé l’espace aérien turc fin novembre  avant d’être abattu. Les Russes démentent tout survol délibéré. Depuis, furieux, le président russe, Vladimir Poutine, accuse avec insistance Ankara, la capitale turque, de couvrir le trafic de pétrole auquel se livre l’EI en Syrie et en Irak, ce que nie Recep Tayyip Erdogan. La tension entre Russie et Turquie est telle que Vladimir Poutine a refusé lundi le «face-à-face» proposé par Erdogan en marge de la conférence de l’Onu sur le climat qui se tient à Paris et à laquelle ils ont assisté tous les deux.

Avion russe abattu par la Turquie : un mauvais coup porté à l’alliance internationale contre l’EI

Avion russe abattu par la Turquie : un mauvais coup porté à l’alliance internationale contre l’EI

 

 

Cet événement met en lumière les contradictions de l’alliance unique internationale que souhaite Hollande pour combattre l’État islamique. Il faut bien reconnaître que la Turquie comme la Russie  joue avec le feu. La Russie en effet n’est pas très claire quant à ses objectif, certes elle combat maintenant l’État islamique mais aussi les rebelles syriens opposés à Bachar El-Assad. La présence de cet avion russe près de la frontière turque en témoigne. De son côté la Turquie tout en affirmant sa volonté de combattre aussi l’État islamique n’a pas complètement coupé les ponts avec certaines composantes de cette organisation. Pour preuve elle fait preuve elle témoigne d’un très grand laxisme en autorisant la circulation des biens et des personnes en provenance ou vers l’État islamique. Elle facilite le commerce de l’État islamique notamment l’exportation de son pétrole. Hollande aura bien du mal à constituer cette alliance globale avec ce dernier incident. D’autant plus que les États-Unis sont toujours aussi réticents à coopérer avec la Russie et Bachar El-Assad. L’armée de l’air turque a donc abattu mardi un chasseur-bombardier russe à proximité de la frontière syrienne après lui avoir adressé, affirme Ankara, une série d’avertissements pour violation de l’espace aérien. Moscou conteste cette version et assure que cet incident aura de « graves conséquences ». C’est le premier événement de ce type depuis le 30 septembre, date à laquelle l’aviation russe est intervenue en Syrie, où la coalition formée par les Etats-Unis pour combattre les djihadistes de l’Etat islamique opère depuis l’été 2014.Jamais depuis les années 1950 les forces armées d’un pays de l’Otan, dont la Turquie occupe le flanc sud-est, n’avaient abattu un avion russe ou soviétique. « Nous ne tolérerons jamais des crimes comme celui qui a été commis aujourd’hui », a réagi le président russe Vladimir Poutine. Son homologue turc Tayyip Recep Erdogan, appuyé par ses alliés de l’Otan, a réaffirmé pour sa part « le droit de la Turquie à défendre ses frontières ». Cet incident devrait peser sur les initiatives en cours pour tenter d’édifier un front uni face à la menace posée par l’Etat islamique (EI). A Washington, Barack Obama et François Hollande ont mis en garde contre un risque de surenchère. « Toute escalade (…) serait extrêmement dommageable par rapport à la seule cause qui convienne, qui est de lutter contre le terrorisme et contre Daech », a dit le président français, qui se rendra jeudi à Moscou.

La coalition unique encore loin d’être réalisé contre l’EI

La coalition unique encore loin d’être réalisé contre l’EI

 

En dépit de la déclaration soutenue à l’unanimité concernant la nécessité de mettre en œuvre tous les moyens de lutter contre l’État islamique la grande coalition unique est encore loin d’être réalisée. Hollande qui a pris  l’initiative de cette opération doit encore en persuader les chefs des états les plus importants. Des obstacles demeurent encore. Du côté des pays arabes, il faut bien constater de nombreuses ambiguïtés notamment de la part de l’Arabie Saoudite. Les États-Unis, eux, méfient d’une alliance avec la Russie qui soutient à bout de bras le régime de Bachar El-Assad, comme l’Iran d’ailleurs. Du coup on pourrait aboutir à une alliance sur le papier mais en laissant la liberté de choix quant aux objectifs et aux moyens. Finalement ce qui était la position de la France il y a encore quelques semaines avant son retournement stratégique. La France a donc entamé lundi une semaine d’offensive militaire et diplomatique présentée comme décisive pour tenter de mettre sur pied une coalition unique contre l’Etat islamique (EI), dix jours après les attentats de Paris revendiqués par Daech. Rencontre avec le Premier ministre britannique David Cameron lundi, déplacement à Washington mardi, dîner informel avec la chancelière allemande Angela Merkel mercredi et étape à Moscou jeudi : l’agenda de François Hollande est quasiment entièrement consacré aux modalités de la « guerre » contre l’EI.  La France est engagée dans la lutte contre l’Etat islamique en Irak depuis septembre 2014 mais n’est entrée militairement sur le théâtre syrien qu’en septembre dernier, plus d’un an après ses alliés américains.  Depuis les attentats du 13 novembre, le partage de renseignements entre Washington et Paris s’est accru, permettant notamment à la France de mener un bombardement massif de Rakka, mais il faut aller

l’EI promet un 11 septembre à la France

l’EI promet un 11 septembre à la France

Les attentats de Paris ont clairement mis en évidence le rôle de la filière terroriste belge Dans une vidéo plusieurs djihadistes adressent une menace à la France avec notamment la promesse d’attentats encore plus meurtriers que celui du 11 septembre aux États-Unis. Le premier djihadiste, habillé d’un treillis et le visage cagoulé, accuse la France de « détruire des familles » et de faire « des orphelins » par ses frappes visant l’EI, et appelle « tous les frères » à imiter les auteurs des attaques du 13 novembre. « Un mot pour toi François Hollande (…) Même toi maintenant t’es plus en sécurité dans ton propre pays. Vous n’êtes plus en sécurité dans votre pays », dit-il. « Et vous inquiétez pas, ça va arriver encore, tant que vous êtes là ça va arriver chez vous, tant que vous êtes là à nous menacer, à tuer des familles, ça va arriver chez vous. » Le second, visage découvert, seulement coiffé d’un chèche, livre un message d’une même teneur et ajoute : « Sachez que vous allez avoir des choses qui seront pires que le 11-Septembre », date à laquelle, en 2001, les attentats visant les Etats-Unis avaient fait quelque 3.000 morts. Jeudi, devant l’Assemblée nationale, le Premier ministre Manuel Valls avait évoqué une menace d’attentat à l’arme chimique. Ce qui paraît évident en tout cas c’est que l’État islamique entend  se vengeait des frappes françaises qui ont durement touché les combattants étrangers notamment français à RAKKA. L’État islamique a subi de lourdes pertes et s’inquiète légitimement de la puissance de la nouvelle alliance internationale dont l’objectif est de le détruire. Cette vidéo qu’il faut prendre au sérieux traduit quand même une fébrilité certaine chez les responsables de l’État islamique qui n’exclut plus la possibilité de reculer en Syrie et de se replier en Irak. Mais comme une bête blessée l’organisation terroriste pourrait effectivement s’engager dans une fuite en avant en multipliant des attentats dans les pays très impliqués dans l’alliance internationale.

Attentats: « répliquer coup pour coup à l’Ei » ( Valls)

Attentats   »répliquer coup pour coup à l’Ei » (Valls) »

C’est la promesse de Valls : répliquer coup pour coup à l’état islamique, aussi  à l’intérieur qu’à l’extérieur une promesse bien ambitieuse et même un peu vaine. D’abord parce que les frappes contre l’État islamique en Irak et en Syrie de la part de la France sont relativement symboliques (même pas quelques dizaines)  tandis que celle de la Russie ou des États-Unis se comptent par milliers. En ce qui concerne le risque intérieur encore faudrait-il donner un contenu plus concret et plus opératoire en matière de renseignement et de lutte contre les terroristes. La situation de guerre qu’évoque Hollande justifierait bien autre chose que le contenu actuel de l’État d’urgence. Même un état d’urgence prolongée dans le temps notamment pour couvrir la conférence internationale sur le climat et les élections régionales. Manuel Valls, promet cependant de répliquer « coup pour coup » aux attaques de l’Etat islamique. Mais on perçoit mal pour l’instant la nature de cette réplique même si Le Premier ministre a prévenu que « d’autres répliques » pourraient survenir après les attaques qui ont fait au moins 129 morts, « La COP21, ce grand rendez-vous climat qui fait et qui fera de Paris de nouveau la capitale du monde se tiendra parce que c’est un rendez-vous essentiel pour l’humanité », a-t-il déclaré au journal de 20 heures de TF1.  Une centaine de chefs d’Etat et 195 délégations sont attendus au Bourget, près de Paris, pour cette conférence prévue du 30 novembre au 11 décembre. Quant aux élections régionales des 6 et 13 décembre, elles se tiendront « bien sûr », a-t-il aussi précisé. Annuler ce scrutin, « ça serait donner raison aux terroristes. »  Faisant écho à François Hollande, qui a parlé d’une France « en guerre », Manuel Valls a précisé que le gouvernement demanderait au Parlement la permission de poursuivre les frappes contre l’Etat islamique en Syrie. « Nous allons poursuivre dans les jours qui viennent cette action avec la volonté de toucher, d’anéantir Daech », a-t-il prévenu. « Nous répondrons au même niveau de cette attaque (…) et nous gagnerons cette guerre. » Un objectif nécessaire, une ambition louable mais qui permet cependant utopiques compte tenu des moyens actuels déployés.

C’est la promesse de Valls : répliquer coup pour coup à l’état islamique, aussi  à l’intérieur qu’à l’extérieur une promesse bien ambitieuse et même un peu vaine. D’abord parce que les frappes contre l’État islamique en Irak et en Syrie de la part de la France sont relativement symboliques (même pas quelques dizaines)  tandis que celle de la Russie ou des États-Unis se comptent par milliers. En ce qui concerne le risque intérieur encore faudrait-il donner un contenu plus concret et plus opératoire en matière de renseignement et de lutte contre les terroristes. La situation de guerre qu’évoque Hollande justifierait bien autre chose que le contenu actuel de l’État d’urgence. Même un état d’urgence prolongée dans le temps notamment pour couvrir la conférence internationale sur le climat et les élections régionales. Manuel Valls, promet cependant de répliquer « coup pour coup » aux attaques de l’Etat islamique. Mais on perçoit mal pour l’instant la nature de cette réplique même si Le Premier ministre a prévenu que « d’autres répliques » pourraient survenir après les attaques qui ont fait au moins 129 morts, « La COP21, ce grand rendez-vous climat qui fait et qui fera de Paris de nouveau la capitale du monde se tiendra parce que c’est un rendez-vous essentiel pour l’humanité », a-t-il déclaré au journal de 20 heures de TF1.  Une centaine de chefs d’Etat et 195 délégations sont attendus au Bourget, près de Paris, pour cette conférence prévue du 30 novembre au 11 décembre. Quant aux élections régionales des 6 et 13 décembre, elles se tiendront « bien sûr », a-t-il aussi précisé. Annuler ce scrutin, « ça serait donner raison aux terroristes. »  Faisant écho à François Hollande, qui a parlé d’une France « en guerre », Manuel Valls a précisé que le gouvernement demanderait au Parlement la permission de poursuivre les frappes contre l’Etat islamique en Syrie. « Nous allons poursuivre dans les jours qui viennent cette action avec la volonté de toucher, d’anéantir Daech », a-t-il prévenu. « Nous répondrons au même niveau de cette attaque (…) et nous gagnerons cette guerre. » Un objectif nécessaire, une ambition louable mais qui permet cependant utopiques compte tenu des moyens actuels déployés.

Pas de volonté de se battre contre l’EI ( Carter)

Pas  de volonté de se battre contre l’EI ( carter)

 

Il a rais on  le chef du Pentagone, les troupes irakiennes fuient devant l’ennemi, à Ramadi comme ailleurs. Faute sans doute de motivation, faute d’un Etat, faute de rémunération des soldats aussi. Mais il aurait dû ajouter que coté occidental ce n’est guère mieux puisqu’on se limite à des frappes aériennes bien insuffisantes. C’est une défaite du fantomatique Etat irakien ( qu’on n’aurait mieux fait de ne pas déstabiliser en liquidant Hussein) mais aussi une défaite de l’occident incapable de faire face à uen armée de fortune de 30 000 hommes que compte l’Etat islamique. Cela en dit long sur les risques que court l’occident face à n’importe quel dictateur, à n’importe quel pays totalitaire. L’armée irakienne n’a montré aucune volonté d’affronter les djihadistes de l’Etat islamique (EI) lors de la bataille de Ramadi, a donc déclaré dimanche le chef du Pentagone, Ashton Carter. La ville de Ramadi, qui compte en temps de paix dans les 500.000 habitants, est tombée voici une semaine aux mains des djihadistes. « Les soldats irakiens n’ont tout bonnement montré aucune volonté de combattre », a dit le secrétaire à la Défense à la chaîne CNN. « Ils étaient nettement plus nombreux que leurs adversaires et se sont pourtant retirés de la ville ». Les Etats-Unis, a ajouté Ashton Carter, continuent de fournir un appui aérien aux troupes irakiennes et de leur fournir matériel et entraînement. « Les frappes aériennes sont efficaces, mais ni elles ni nous ne pouvons nous substituer à la volonté de combattre des Irakiens. C’est à eux de vaincre l’EI et de faire en sorte qu’ils restent anéantis », a ajouté le chef du Pentagone. L’armée américaine, a-t-il continué, n’a pas recommandé pour le moment de changement dans la nature du soutien accordé par Washington à l’Irak. Une belle langue de bois pour signifier l’impuissance de l’occident !« S’il vient un moment où nous avons besoin de modifier les formes de soutien que nous accordons aux forces irakiennes, nous ferons une recommandation en ce sens ».




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